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'fucceffivement différens noms : elle écrit Montefquieù ou
l ’on avoit gravé Platon, Desfontaines où on lifoi't auparav
ant Eroftrate 8c Zoïle. Les premières multipliées, comme
elles devroient l’être , inviteraient à la vertu fur ces piedel-
tau x , -où l’on-expofe à nos regards les débauches des dieux
du paganifme.'
Réponfes :à differentes critiques qui ont été faites dé
l’Encyclôpédie; à ceux qui auraient voulu qu’on fuppri-
mât la théologie, à ceux qui en excluent la géographie, à
ceux qui l’auraient defirée moins fe ch c , à ceux, qui y ont
regardé avec dégoût certains traits hiûoriques, la cuifine ,
les modes , 6*c. à ceux qui fe font plaints de la maniéré dont
ou avoit traité la botanique , Ibid. 648. a. à ceux qui font
mécontens de la partie des arts 8c à ceux qui en font fatis-
faits. Celui qui le chargera de cette derniere partie, ne
s’acquittera pleinement de fon t ra v a il, s’il n’a profondément
étudié l’hiftoire naturelle , la minéralogie, s’il n’eft excellent
méchanicien, s’il n’eft verfé dans la phyfique rationnelle &
expérimentale , & s’il n’a fait plufieurs cours de chymie.
Comment il devra procéder dans fon travail pour une nouvelle
édition. Ibid. b. Bevues groflieres qui fe font gliflees
dans cette' Encyclopédie, & qu’il aura à rectifier. Confeil
fur le choix des artiftes auxquels il- devra particuliérement
s’adrelfer. Il n’en eft pas de l’origine & des -progrès d’un
a r t , ainfi que de l’origine & des progrès d’une fcience :
les premiers demeurent ordinairement fi cachés , qu’il eft
prefque impoflible d’en faire l’hiftoire réelle, & qu’il faut
lui fubftituer le plus fouvent l’hiftoire hypothétique de l’art.
Ibid. 649. a. Difficulté de pénétrer dans les fecrets des artiftes;
le meilleur moyen pour cela ferait de mettre en
apprentiffage quelqu’un de confiance. C e fentimentàla v é rité
n’eft pas celui de tout le monde. A quoi b o n , difent
quelques-uns , divulguer les connoiffances de la nation ,
fes inventions, fon induftrie , fes arts & toute fa fageffe ?
L ’intérêt de l’humanité n’étend point leurs vues , & ce mot
eft pour eux un mot vuide de fens : hommes inconféquens,
qui fe plaignent de l’obfcurité répandue fur les fiecles de
l ’antiquité, & qui ne s’apperçoivent pas qu’ils exigent des
hommes d’autrefois ce dont ils font un crime à ceux d’aujourd’hui.
Le fort auquel doivent s’attendre les détracteurs de
l ’Encyclopédie, fi elle conferve dans dix ans la réputation
dont elle jouit maintenant , fera probablement le même
que celui Ibid. b. des ouvrages publiés contre M. de Fon-
ten elle , contre i’hiftoire naturelle & l’efprit des loix. C ’eft
l ’efprit philofophique dans lequel un ouvrage eft compofé
qui lui affure un prix éternel ; c’eft pourquoi l’Encyclopédie
fera toujoui's plus eftimée , tandis que fes cenfeurs, &
tous ceux qui ne s’aflùjettiffent qu’aux idées courantes, ne
peuvent tarder de tomber dans l’oubli : combien ont gagné
de nos jours les ouvrages du chancelier B a co n , quoique
nous foyons encore loin d’en fentir toute l’mportance. Du
flyle propre à l’Encyclopédie. L e laconifme n’eft pas le
ton d’un dictionnaire. La diverfité eft inévitable dans cet
ouvrage , elle y doit plaire , & l’éditeur la doit laiffer dans
le flyle comme dans les chofes. Réglé générale du ftyle qui
convient ic i , communia , propriè ; propria , comrnuniter. Ibid.
647. a. Une encyclopédie peut fe comparer au tableau d’une
campagne immenfe , où tous les objets éclairés de différentes
maniérés, fe font valoir réciproquement. La trace la plus
légère d’affeCtation doit être bannie de tous les grands ouvrages.
Ceux de deux des plus grands hommes, l’un philosophe
& l’autre p o è te , vaudraient infiniment mieux , s’ils
n’avoient déparé par des traits brillans , les idées les plus fu-
blimes. Comme les objets les plus indifférens doivent ici
prendre un tour moral, le ton doit répondre à ces vu es , &
en recevoir même quelque auftérité, &c. Quant à la pureté
de la diCtion , on a droit de l’exiger dans tout ouvrage ,
même dans les in-folio. Ibid. b. Mais il n’en eft pas auquel il
foit plus effentiel d’être bien écrit qu’à une Encyclopédie :
élo ge de celle-ci par rapport à cet objet. Il faut fur-tout fe
garantir finguliérement de l’obfcurité, & obferver qu’il n’y
ait jamais rien de vague dans l’expreffion. Ibid. 648. a. Pour
cet effet l’on a befoin d’un modèle invariable 8c confiant
auquel les définitions 8c les defcriptions fe rapportent, tel
que la nature de l’homme, des animaux ou des autres êtres
fubfiftans. Mais il eft des contradictions inévitables, que
l ’intolérance, la marque de la double doCtrine , le défaut de
la langue hiéroglyphique & facrée perpétueront à jamais.
Pour fe mettre à la portée de tous les leCteurs, un éditeur
fe placera dans la claffe moyenne des efprits. I l n’eft pas
facile de faifir cette portée, & plus difficile encore à un
homme de génie de s’y fixer. Un autre inconvénient de l’éditeur
d’un Encyclopédie , eft d’avoir à réparer des omif-
fio n s , qui demanderaient un tems que la vîteffe de l’im-
preffion n’accorde point. Ibid. b. Comment il doit réparer
les contradictions qu’il remarque entre les principes & les
idées de fes affociés. Une attention que devra obferver l’éditeur
d’une fécondé édition de l’Encyclopédie , c’eft d’env
o y e r aux cenfeurs les feuilles imprimées & non le manuf-
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crit. On a demandé s’il ne vaudrait pas mieux qu’une Encyclopédie
fut permife tacitement, qn’expreffément approuvée
. C e qui a été dit pour & contre ces deux fentimens.
Qualités que doivent avoir le c enfeur, l’auteur & l’éditeur
d’un tel ouvrage. Ibid. 648. a. Le concours des plus heu-
reufes circooftances n’empêchera pas qu’il n’y ait toujours ■
des imperfections dans l’exécution de cette entreprife. La
refonte môme de l’ouvrage peut auffi bien le détériorer
que le perfectionner, 8c on en pourrait même citer un
exemple récent. L e danger auquel il faudra principalement
obvier , c ’eft que le foin des éditions lubféquentes ne foit
pas abandonné au defpotifme d’une fociété , quelle qu’elle
puiffe être. Ibid. b.
Encyclopédie. x°. De l ’ordre encyclopédique. Réglés & méthode
que doivent fuivre les auteurs d’un dictionnaire encyclopédique.
IV . 968. b. Utilité d’un tel ouvrage. 969. a.
Arbre encyclopédique. I. xjv. x v , &c. Comment on a
taché de concilier dans cet ouvrage l’ordre encyclopédique
avec l’ordre alphabétique. I. xviij. Ufage que les éditeurs
ont fait du fyftême encyclopédique du chancelier
Bacon. I. xx v . a0. Des encyclopédies qui ont paru avant celle-
ci. I. xxxjv. Encyclopédie de Jean Maignon. X V I . 490. a.
3°. Réflexions fur la préfente Encyclopédie. IV . 969. a. O b jets
de grammaire auxquels l’Encyclopédie doit fe borner.
VII. 431. a. Utilité de cette Encyclopédie par rapport
aux découvertes. VII I. 849. b. Détails fur la maniéré dont
on a travaillé à cet Ouvrage. I. xxxjv. Pourquoi l’on y a
préféré l’ordre alphabétique. I. xxxvj. Principaux détails
• de l’exécution de l’ouvrage. I. xxxvij. La fcience des faits
n’appartient à l’Encyclopédie que par le rapport qu’elle
peut avoir avec la fcience des chofes. III. jv . Et il y a
beaucoup d’apparence que plus ce Dictionnaire fe perfec-'
tionnera, plus il perdra du côté des fimples faits, 8c plus
il gagnera au contraire du côté des ch o ie s , ou du moins
du coté des faits qui y mènent. III. v. Un inconvénient
qu’on a tâché d’é v i te r , c’eft d’être trop étendu fur certaines
fciences & trop refferré fur d’autres. III. v j. L’Encyclopédie
doit par la nature contenir un grand nombre
de chofes qui ne font pas nouvelles. III. vij. Mais elle-
renferme auffi des richeffes qui lui font propres. III. viij.'
Réponfe aux reproches fur les articles omis : 8c fur certains
détails qui n’ont pas paru nobles. III. x. Obfervation fur
la partie géographique de cet ouvrage. III. xj. ProfpeSus
de l’Encyclopédie. I. xx xjv. Des critiques dont elle eft
l’objet. III. xj. 40. Réflexions fur les auteurs 6* les éditeurs.
Savans qui ont concouru à cet ouvrage. I. xlj. xlvj. II. j.
ij. III. xjv. xv . IV . j. ij. V . j. lj. V I . v j. vij. viij. V II . xiij.
xjv. Les auteurs de l’Encyclopédie juftifiés de plag iat. IIL
vij. viij. XII. 680. a. Des éditeurs : en quoi ont confifté
leurs fondions. III. jx. O n ne doit ni les blâmer. de ce qu’on
pourrait trouver de foible dans l’Encyclopédie , ni les louer
de ce qu’on y trouvera d’excellent. V . 396. a. Déclaration
des éditeurs fur. les éloges & les critiques qui peuvent fe
trouver dans quelques parties de cet. ouvrage. 327. a. O b-
fervations fur les critiques qui peuvent les regarder particuliérement.
III. xj. xij. Perfécutions fufcitées. à MM. les
encyclopédiftes par quelques auteurs. XI. 934. Leurs dif-
pofitions par rapport aux critiques dont ils ont été ou dont
ils peuvent devenir les objets. IV . 969. b.
E N D EM IQ U E , ( Médec.) étymologie de ce mo t; maladies
particulières à un pays. Maladies endémiques de la
Pologne , de l’Efpagne, des pays voifins des A lp e s , des
endroits marécageux. Leurs caufes. V . 649. a.
Endémique. Différence entre maladie épidémique & maladie
endémique. V . 788. a. Fieyre endémique. V I . 730. a.
EN D IV E , (Bot. Mat. méd. Jard.) efpece de chicorée.'
Trois fortes d’endives en ufage. i° . L’endive à feuilles
larg es, ou commune, fa defcription. V . 649. a. 20. La
petite endive. 30. L’endive ou chicorée frifée ; fa defcription.
D e la culture de cette plante. Analyfe chymique des
feuilles fraîches de l’endive verte ; celle des feuilles qu’on
a blanchies en les liant : pourquoi celles-ci font plus tendres
8c plus agréables au goût. Ufage que les apothicaires
font de cette plante. Ses propriétés. Maladies où elle eft
utile. Comment on l’emploie. Ibid. b.
E N D O E U S , athénien , fculpteur. X IV . 820. b.
EN D O R . D e la pythoniffe d’Endor. XIII. 632. b. 634. b.
EN D ORMIR. Divinité q u’on invoquoit pour faire dormir
les enfans. IV . 329. é. .
EN D O S SEM EN T ,(y^ i/ yd iv e r fes fignifica rions de ce mot.
On peut faire plufieurs endofïemens fur une lettre ou un billet
de change, oc le dernier porteur d’ordre pour garans fo-
lidaires tous les endoflëurs , tireurs 8c accepteurs. V . 630. a.
Endojfement des lettres de change , maniéré d’y mettre le
reçu. I . n 2. b.
EN D O S SER , ( Relieur) comment fe fait cette opération;
V . 630.4.
E N D R O IT , lieu, ( Gramm. ) différences entre ces motsw
V .6 5 0 .4 .
E N F
Endroit, lieu, place : ch quoi ces mots different. XII. 6-/ï.à.
ENDROMIS , ( Hifl. anc. ) chauffure de Diane. Celle
que portoient les coureurs dans les jeux publics. Sorte de robe
que les Latins défignoient par ce mot. V . 630. a.
ENDUIRE un bajfln, ( Hydraul. ) V . 630. b.
EN DUIT . ( Archit. ) Différentes fortes d’enduits dont
parlent les auteurs. V . 630. b.
E N D YM A T IE S , les-, ( Littér. ) danfes vêtues qui fe dan-
foient en Arcadie , &c. W.6^o:b.
Endymaties , (Hifl. anc.') addition à cet article de l’En-
cyclopédie. Suppl. IL 804. b.
E N D YM IO N , ( Myth. ) fils d’Æthlius 8c de Chalice »
régna dans l’Elide. Hiftoire mythologique de ce prince. Fondement
de cette fable. Paffage de Paufanias fur Endymion.
Suppl. IL 804. b.
EN É É , (M y th .) fils de Vénus 8c d’Anchife. Hiftoire de
ce prince, tirée de ce que les poètes 8c les hiftoriens nous
en ont raconté. Suppl. IL 803. a.
Énée, fa fuite de T r a ie , XI. 790. 4 , b. fes vaiffeaux
changés en nymphes. X V I . 808. b. Rameau d’or par lequel
il pénétra dans les enfers. Suppl. IV . 367. b. Trophée qu’il
éleve après la mort de Mézence. X V I . 703. a. Sa mort : il
eft appellé Jupiter indigete. VII I. 679. a. Chevaux d’Énée.
Suppl. IL 393. b. . .. -
EN É ID E , obfervations fur ce poème. XII. 818. b. En
quoi confifté l’aétion du poème. Suppl. I. 137. 4. Noeud de
l’Enéide. XI. 183. b. D e l’épifode des harpies. IL 800. b.
D e la maniéré dont finit l’énéide , Suppl. I. 144. b. fes beautés
8c fes défauts. 4x7. a , b. Parallèle ehtre l’énéide 8c le
poème de Lucrèce de naiurâ rerum. XII. 814. b. Auteurs qui
ont défiguré là beauté d© l’énéide. X. 59. b. Voyc%_ l’article
V irgile 8c les divers articles qui traitent de l’épopée.
ÉNÉORÊME , (Médec.) partie hétérogène des urines
gardées un certain tems, &c. Divers noms que lui donne
Hyppocrate félon la partie qu’elle occupe dans l’urine. D e
quels principes font compoles ces différens énéorêmes. V .
630. b. Sur les préfages qu’on en peut t ire r , voye^ Urine.
EN EOST IS , ( Hifl. nat. ) pierres qui reffemblent à des
os pétrifiés. C e qu’en penfe Boëce de Boot. Sentiment de
quelques naturaliftes fur leur origine. V . 631. a.
ÉNERGIE , force. Ces mots confidérés en tant qu’ils s’appliquent
au difcours. Leurs différences. V.’ 651. a.
ÉN ERGIQUES , ( Hifl. eccl. ) nom donne à quelques fa-
cramentaires du 16e liecle. V . 631. a.
EN ERGUMENE , une perfonne poffédée ou tourmentée
du démon. C e qu’en penfe Papias. L’églife en admet l’exif-
tence. V . . 631. a.
E N E R V A T IO N , ( Anatom. ) tendons qui fe remarquent
dans les différentes parties des .mufcles droits du bas-ventre.
Ces tendons entrecoupent les fibres de ces mufcles. Le nombre
de ces tendons varie dans les différens fujets. V . 631. 4.
Enervation , ( Médec. ) efpece d’affoibliffement. Etymologie
de ce mot. V. 631. a. Q u elle en eft la caufe la plus
ordinaire. Ibid. b.
ENERVER. ( Maneg. Maréc/i. ) But de cette opération.
Q u elle eft la partie dont oh prive par-là un cheval. Comment
fe fait l’opération. Inutilité de ce douloureux expédient.
V . 631. b . .
Enerver , opération d’énerver les chiens. X V I . 932. 4 , b.
EN E V A L , (Géogr.) v o y e z Motteville.
EN FAN CE. ( Médec. ) On l’étend ordinairement jufqu’à
l’âge de fept à huit ans. V . 631. b. L e bonheur dont on peut
jouir dans ce monde fe réduit à avoir l’efprit bien rég lé ,
8c le corps en bonne difpofition. Quoique l’on trouve plus
de préceptes d’éducation à l’égard de l’efprit , qu’à l’égard
du corps , cependant ce dernier ne doit pas être négligé.
C ’eft dans l’enfance que l’économie animale eft le plus fuf-
ceptible des changemens avantageux ou nuifibles ; il eft
donc très-important de travailler alors à perfectionner le tempérament
des enfans. Préceptes - de la médecine qui nous
conduifent à ce but. Ibid. 632. 4.
Enfance. Defcription philofophique de cet âge. Suppl. I.
200. 4. Moyens que les Lacédémoniens employoient pour
avoir des enfans b ea u x , robuftes , IX. 130. a. 8c adroits.
137. 4. Obfervations philofophiques furies enfans. Des enfans
nés à fept 8c à huit mois. V I . 444. b. S’il eft vrai que ceux
qui naifl'ent à huit mois ne peuvent pas v ivre. V IL 939. b.
961.4. Différences obfervées dans les enfans, félon la durée
des groffeffes. 939. b. Changemens qu’éprouve l’enfant nouveau
né. V IL 5 .4 , b. 8cc. Pourquoi dès qu’il a refpiré, la
refpiration lui devient d’une néceffité ablolue. Suppl. IV.
620. 4 , b. Etat du fens de la vue au moment de la naif-
Jancé. X V I I . 363. b. Des proportions du corps de l’enfant.
Suppl. II. 344. b. Facilité avec laquelle on fait fubir au cerveau
d’un enfant nouveau-né des comprenions confidérables
fans inconvénient fenfible. Suppl. III. 398. 4. Enfant qui donna
à cinq ans des marques de virilité. Suppl. I. -.201. a. D e la
reffemblance des enfans à leurs parens. V IL 362. b. 369. b.
.Suppl. III, 63. b. Pourquoi quelques-uns naiffent coëffés. I.
Ë N F 59*
83. i . Proportion félon laquelle l’enfant crôît après la naif-
fance. 87. b. VII I. 238. a. Pourquoi la nutrition dans les
premiers tems de la v ie doit être plus abondante que la dif-
fipation. XI. 290. b. Pourquoi les enfans dorment beaucoup!
X V . 332. 4. Caufe du gonflement de maramelles dans les
enfans. X. 2. b. Gouvernement 6* régime. Des principaux fe*-
cours qu’exige un enfant nouveau-né. Stlppl. III. 399. 4. Situation
qu’il'.faut donner à l ’enfant dès qu’il eft né : foins à
prendre lorfqu’il a fouffert au paffage. I. 83. a. Diverfes ob-
fervations fur l’enfànt nouveau n é , fur la maniéré de le
gouverner 8c de le nourrir^ VIII. 237» b. Nourriture des
enfans. XII. 238. b. Suppl. I. 289. 4. Inconvénient de faire
jeûner un enfant d’abord après fa naiffance. Ibid. b. D e l’allaitement
des enfans, 8c de la maniéré de les gouverner 8c
de les nourrir pendant l’allaitement. Suppl. I. 287. £.— 296.
4. D e la bouillie dont on les alimente : nourriture à lui fùbf-
tituen Suppl. IL 34. b. 33. 4. D e l’ufage de fe fervir de
chevres pour nourrir les enfans. Suppl. III. 960. b. D u fe-
vrage , voye^ ce mot. De l’ufage de les emmailloter. V . 368-
4 , b. Etat de tous les vêtemens 8c uftenfiles nèceffaires à
un enfant jufqu’à l’âge de trois mois. Suppl. III. 718. .4. D e
l’ufage de bercer .les enfans. Suppl. I. 880. 4 , b: Régime de
l’enfance. X IV . 12. 4. A Paris, les enfans des gens riches
ou aifés meurent en général moins que ceux du bas peuple.
XV II . 233. a. Maladies de !enfance. 1. 170. b. Remedes propres
à ces maladies. Ibid. Caufe la plus ordinaire des maladies
des enfans dans la mauvaife qualité que le lait contraéte
dans leur eftomac. XIII. 788. a. Cinq caufes qui peuvent altérer
leurs humeurs. X IV . 242. b. Effets de la fenfibilité
phyfique des enfans. X V . 47. 4. Comment une fage-femme
a rappellé à la vie plufieurs enfans nouveaux-nés. X. 726. b.
Tranchées des enfans. Suppl. 1. 294. b. Atrophie. 682. a. Chlo-
rofe. Suppl. IV . 221. b. Des vers auxquels les enfans font
fujets. X V I I . 42. b. 8cc. Vers qui viennent à leur nombril.
43. 4. Remedes contre les vers. 73. b. 74. 4 , b. Maux de
dents des enfans. IV . 848. a , b. Excoriation qui furvient
quelquefois à leurs cuiffès. V I . 228. a. Moyens de préferver
les enfans des chûtes du fondement. V II . 78. a. Moyens
de leur corriger la taille ou d’en prévenir les défauts , v o y e z '
Attitude 8c Taille. Maladies des enfans nés de parens infectés
de la vérole. X V II . 84. b. Examen des différentes caufes
de mort, foit naturelle, foit v iolente, des enfans nouveaux-
nés. Suppl. III. 392. 4 , b.— 399. b. V o y e z , fur les maladies
de l’enfance , l’article ci-deflous. V . 637. b. 8cc.
Enfanc e de Jefus-Chrifl. ( F illes de V ) (Hifl. eccl. ) Congrégation
dont le but étoit l’inftruétion des jeunes .hiles 8c
le fecours des malades. Détails fur cette congrégation. V .
632. 4. Leur inftitut aboli par Louis X IV . Ibid. b.
EN FAN T . (Phyfiol. Moral. Philofoph.) Sentiment que les
enfans ont de leur exiftence. V . 401. 4. Leur difpofition* à
prendre le caraétere moral 8c les affeélions morbifiques de
leurs nourrices. Suppl. I. 289. 4. Comment les enfans apprennent
les fons 8c la valeur des mots ; l’analyfe gu’ils doivent
faire de la penfée qu’ils veulent énoncer. I v . 74. 4,
Premières lettres 8c fyllabes qu’ils commencent à bégayer^
VIII. 238. 4. Age auquel ils prononcent diftinélement. Ibid.
Le langage d’un enfant, avant qu’il puiffe articuler, e ft tout
d’interjeétions. 827. b. Du grafl'eiemeiit des enfans. V IL 861.
b. D e la capacité naturelle des enfans à concevoir 8c à r a i- .
fonner.- X. 432. 4 , b. D e ceux dont les progrès de l’efprit
ont été prématurés. Suppl. I. 200. b. Aimable familiarité des
enfans. V I. 390. a. Caufe du peu d’intelligence qu’ils mani-
feftent quelquefois. 364. b. Pourquoi ils commencent affez
tard à compter. III. 796. a. Comment fe font leurs progrès
par rapport à l’entendement 8c à l’expérience. V I. 364. b.
Parole enfantine. XII. 76. b.
E n fan t . (Droit nat. Moral.) Devoirs des enfans envers
leurs pere & mere. Caufe de leur affujetriffement. P o u r .
mieux comprendre la nature 8c les bornes des devoirs des
enfans, il faut diftinguer en eux trois états , félon les trois
tems différens de leur vie ; le premier , lorfque leur ju g e - .
ment eft imparfait ; le fécond , lorfque leur jugement eft
mûr ; le troifieme , lorfqu’ils font fortis de la famille par
le mariage. V . 632. b. Devoirs des enfans dans chacun de
ces états. Un enfant qui n’acquerroît jamais un dégré de
raifon fuffifant pour fe conduire , dépendrait toujours de
la volonté de fon pere 8c de fa mere. L ’âge qui amene la
raifon met les enfans hors du pouvoir paternel. La liberté
des enfans étant dèVenus hommes faits, 8c l’obéiffance qu’ils
doivent avant ce tems à leurs parens, ne font pas plus incompatibles
que la fujétion d’un prince en minorité avec
l’autorité dont il fera un jour revêtu. Un enfant eft obligé
à tout âge d’honorer fon pere 8c fa mere ; Ibid. 633.4. mais
les devoirs qu’il doit remplir envers eux font plus ou moins
étendus , félon que le pere 8c la mere ont plus; ou moins
foigné fon éducation. Examen de la queftion , fi l’obligation
perpétuelle d’un enfant envers fes pere 8c mere eft fondée
principalement fur la naiffance ou fur les bienfaits de l ’éducation.
Examen de quelques autres queftions ; fa y o ir ,