75<> FO N
Folles à la côte. X IV . 288. Folles traînantes 8c dérivantes.
X V I . 529. a. Folles tramaillèes. 538.æ.
F O L L E T S , feux- ( Phyfiq. ) V I 613 .a ,b .
FO L LICU LE , {Satan. ) V I I . 46. b.
Follicule* de fené- X V . 10. b. H . a.
Follicule, ( Anatom. ) c’eft ainfi que plufieuvs .anato-
miftes appellent la glande la plus fimple de toutes. Divers
fentjmcns fur l’êxiftence de ces .glandes. Obfervations que
l ’auteur en a faites dans le plexus choroïde. Syftèmes oppo-
fés de Mâlpighi 8c de Ruyfch fur la ftruilure .des glandes.
Extrait des lettres que fe font écrites fur ce fujet : Ruyfch
& Boerhaavc défenfeurs de Mâlpighi. V II . 46. b. 8c fuiv.
Follicule , ( Anatom, ) membrane qui renferme une
cavité d’où part un conduit excrétoire. On voit fur la langue'
& dans le pharinx de véritables follicules ou des glandes
fimples. Defcription de ces glandes. Leur diftinélion en
mnqueufes & en fébacées. Parties des corps où elles fe font
remarquer. Suppl. ÏÏL 8 1. b. Les follicules fimples des deux
dalles produilent en bien des endroits , des glandes com-
pofées. Une autre efpece de follicule , c’eft le finus, avec
les pores qui y ont du rapport. Matière vifqueule que ces
follicules & çes finus féparent. Quelle eft leur deftination.
Comment la liqueur eft retenue dans ces follicules ou finus,
& comment elle en eft exprimée. Ibid. 82. a. Examen du
fyftême de Mâlpighi fur les glandes. Obfervations hiftori-
ques fur ce fujet. Ibid. b.
F ollicule, ( Chirurg. ) fac ou kyfte. V I I . 48. a.
F O L L IS , ( Hijl. anc.) petite' monnoie , de cuivre d’a-
bôrd , enfuîte d’argent. Les habitans. de Conftantinople en
payaient deux tous les ans, bc . V II . 48. a.
Follls , impôt créé par C onfiante. VII .48 . a.
F O M A H A N T , ( Aftron. ) difterens noms de cette étoile
du poiffon au lirai. Suppl. III. 83. a.
Fomah.mt / principale étoile du poiffon auftral. Suppl. II.
«68. b. Heures de fon paffage au méridien. 894. b.
FOM EN T A T IO N . ( Pharm. Thcrap. ) Comment fe com-
pofent les fomentations liquides. La plupart des reinedes
externes peuvent s’appliquer par forme de fomentation. On
néglige trop les fomentations pour la curation des maladies
internes. U fig e qu’pn en fait dans les plaies du bas-ventre
ou après les opérations faites dans cette partie-là. Maniéré
d’appliquer les fomentations liquides. Fomentations feches.
V IL 48. à. ' "
Fomentation: Homme qui ne vivo it que de fomentations
extérieures. If. 3 1 1 . a. Fomentations pour certaines plaies.
X I. 824. b. Article fur les fomentations. X V I I . 196. b.
Fomentations, (Maréch.) V . 209. b.
F O N C E T , terme dé riviere ; forte de bateau. Defcription
de la conftruélion d’un foncet & des pièces qui le com-
pofent, pour la conftruétion d’un bateau de 170 pieds de
longueur. V i l . 48. b.
FONCET,;( Serrur.) V II . 30.A.
FON CIER. ( Jurijp. ) Charges foncières : feigneur fonciet
■ : julti ce foncière. V IL 30. b.
Foncier,. .Charges foncières. III. 198. a , b. Cour foncière.
IV . 37 2- a. 374. a. Epaves foncières. v . WBm. Juftice
font IX. 94. a , b. Juftice très-fonciere., 93. a:. Rentes
foincierês. X IV . Ï I 7. a. Rente foncière ou cens. II. 817. a b. Re nte fonciei e dite rente premiere. X IV . 118. a. Rente
fbri cieré -., dite rente' propriétaire. Ibid. St;r f foncier. X V . 83.
b. Seigneur très-foncier. X V I. 596. b.
FO N C T IO N , ( Gram. ) différentes figuifications de ce mot.
a.
y^NÇTiON. (Algeb. ) Les anciens algébriftes ont appellé
fonélioi's d’une quantité quelconque, les différentes puif-
fancës de' i~^îfC quantité. Aujourd’hui on appelle fonélion de
x , une quantité algébrique compofée de tant de termes qu’on
voudra 6c dans icfqueîles a: f e trouve d’une maniéré quèl-
cbnqüe, mêlée ou nCO, sy e c des confiantes. To us les termes
d’une-fonélion de x font oenfés avoir la même dimenfion.
Quand la fonftioii n’eft ni fraélion ni radical , fa- dimen-
fton éft égalé à celle d’un .de fes termes. Quand la fonc-
ç a eft une fraélion, la dimenfion eft égale à celle du numérateur,
moins celle du dénominateur. Quand la fonélion
eft radicale , fa dimenfion eft égale à celle ' de la quantité
qui eft fous le ûgne., divifée par l’expofant radical. Fonction
homogène, eft une fonélion de deux ou plufieurs variables.
VIT. 50. b. Fonélions femblables, font celles dans
léfqueïles les variables 8c les confiantes entrent de la mène
maniéré. Ibid. 51, a.
Fonction, ( Econom.anim. ) aélion eorrefpondante à la
deftination de l’organe qui l’exécute. Les médecins entendent
par ce terme les aélions q u i , 1 utre qu’elles font relatives
à Va deftination des organes, font en même ttSmsïen-
fibles. Fonélions communes aux végétaux ; fonélions propres
aux animaux : fonélions faines 6c fonélions léfées. Deux
Opinions des médecins fur le principe de certaines fon es
rions, comme des mouvemens du coe ur, de la poitrine, bc .
y w . v . a .
F O N
Fondions diftinguées en vitales, naturelles & animales.
X V II . 781. a. D ’où dépend leur perfeélion. XII. 337. b.
Fonélions effentielles à la vie. X. 721. a. Différence entre '
les fonélions effentielles à la vie & celles qui condiment
l’état de parfaite fanté. X IV . 628. b. L’exercice( des fonctions
vitales ne peut s’expliquer par l’ame. V I 365. b.
XII. 538. a. Dépravation des fonélions naturelles vitales
8c animales. IV . 865. b. Flexibilité néceffaire à différentes
parties pour l’exercice de leurs fonélions. V I. 873. a. Pourquoi
la léfion d’un vifeerë particulier entraîne la ceffation
des fonélions vitales. X. 723. b. 724. a. Voyeç (Economie
animale. XI. 360. a. — 360. b.
Fonctions, ( Imprïm. ) celles ducompofiteur, celles des
ouvriers. V II. <1. b.
F O N D , ce mot fignifie, i° . la partie la plus baffe d’un
tout. 20. Profondeur. Prendre fond , couler à fond, donner
fond , un bon fond, un bas fond , ( termes de Marine ) , 8cc.
30. Fond fe prend pour le terrein , pour ce qui ferr de bafe,
V II . b. 40. Fond fe dit pour propriété; 30. d’une fournie
d’argent qu’on amaffe 8c qu’on deftine à certains ufages ;
6°. 11 fe dit des chofes fpirituelles , un fonds d’e fpr it, bc .
Diftinélion qu’établit Vaugelas entre fondée fonds, faifant
venir le premier de fundum , 8c le fécond de fundus. Citation
de divers auteurs par rapport à cette diftinélion. Ibid.
Fond. ( Jurifp. ) Fond oppofé à la fo rm e , fe dit de la
fubftance d’un aéle , ou ce qui fait le vrai fujet d’une con-
teftation. VII . 52. a.
Fond. Deftruélion de la forme 8c du fond. V i l . 178. a.
Fonds, biens, Fond eft pris fouvenr pour héritage tout
nu cl. VII . 52. b.
Fonds, très-fonds. X V I . 396 b.
Fonds de terre, propriété*n’une portion de terre , ou redevance
qui la repréfente. V II . 52. b.
Fonds dotal, immeuble réel que la femme s’ell conftitué
en dot. VII . 32. b.
Fonds perdu : donner un héritage à fonds perdu. Edit du
mois d’août 16 6 1 , fur ce fujet. VII. 32. b.
Fond. ( Marine) Fond de fable , de v a fe , bc . bon fond,
mauvais fond. V II . 52. b.
Fond dè cale , différentes divifions de celte partie du vaif-
feau. VII. ç2. b.
Fond, de voile. VII. 32. b.
Fond de la hune. V IL 33. a.
Fond , ( Comm. ) capital. I l fignifie auffi toutes les mar-
chandifes d’un marchand. V II . 53. a.
Fond , (Peint. ) . fignifie ou les derniers plans d’unecom-
pofition, ou le champ qui entoure un objet peint. Attention
que- les artiftes devroienr faire à la couleur fur laquelle
ils commencent à ébaucher leurs ouvrages. Exemples de
Rubens à imiter. Confeil de l’auteur fur l’apprêt, qui fait
le principal fond général du tableau. D u champ particulier
fur lequel fe trouvent les objets que renferme le tableau.
V II . 33. a. Variétés fondées fur la nature , qui prêtent leur
fecours au peintre , lorfqu’il veut chercher dans les oppo-
fitions des reffources pour l’harmonie. Réflexions fur ce
qu’on appelle fonds , lorfqu’on entend par-là les derniers
plans d’une compofition. Fond v a gu e , agréable, piquant,
frais, chaud , pittorefque ; fonds riches ; tableaux dont le
fond doit avoir de la fimplicité , de l’auftérité. Ibid. b. Voye£
Fabrique.
Fond , ( Archit. ) V I I . 34. a.
Fond d’ornemens. VH. 34. a.
Fo n d , ( Batteur d’or ) liqueur. Sa compofition & fon
ufage. V II . 54.
F ond , ( Bijoutier ) V I I . 54. a.
FOND , (Blondicr) VII . 34. a.
Fond , ( Ci^el. ) V II . 34. a.
Fond , ( Jardin. ) V II . 34. a.
Fond , ( March. tle modes ) VII. 34. a.
Fond , ( Planeur) VII. 34. a-.
Fond d’or ou d’argent. Etoffe de foie en or ou argent :
diverfes fortes de ces étoffes. Comment elles fe font. VII.
Fond , (Ruban.) chaîne de la livrée qui forme le corps
de cette forte d’ouvrage : gros fond 8c fin fond. V II . 34. a.
Fond , fa u x , (Serrur.) VII. 34. b.
F O N D AM E N T A L , ( Mufiq. ) VII. 34. b.
Fondamental, fo n , un fo n rendu par un corps n’eft pas
unique de fa nature. Autres fons qui l’accompagnent. Cette
expérience eft fur-tout fenfible fur les grofles cordes d’un
violoncelle. Ouvrage à confulter fur cette expérience. On
peut la faire aufll for une des baffes cordes 4,’un clavecin.
C e qu’on entend par fon fondamental donné par la nature
dans la réfonnance d’un corps fonore. On a étendu la dénomination
de fon fondamental à divers autres fons. V IL
34. b. Origine de l’accord parfait majeur , 8c de l’accord
parfait mineur, Dans tout accord .parfait, foit majeur, foit
mineur, forme d’un fon principal , de fa tierce majeure ou
mineure
FON
mineure , 8c de fa quinte ; on appelle fondamental le fon
principal, qui eft le plus grave' de l’accord! Explications
que quelques phyfteiens ont . données du phénomène de la
réfonnance ,de la douzième 8c de la dix-feptieme majeure
conjointement avec l’oélavç. Celle de M. Daniel Bernoullii
Ibid. 33. a. Cette théorie attaquée par fauteur , 8c trouvée
iîifuffifante pour expliquer le phénomène dont il s’agit.
Ibid. b. Explication donnée par d’autres auteurs, mais démontrée
fauffe. Ibid. 36. a , b. Outre l’accord de la douzième
8c de la dix-feptieme majeure donné par la nature , on a
formé d’autres accords principaux, auxquels on a donné lë
nom de fondamentaux, parce que tous les autres accords
eu dérivent ; 8c on a appellé fon fondamental le fon; le
plus g rave de l’accord. Ibid. 37. a. Voye{ A ccord , B ASSE-
continue , Renversement.
Fondamentaux, accords, il y en a trois fortes ; l’accord
parfait., l’accord de fixte 8cl’accord de feptieme. V II . 37. a.
L ’accord parfait eft de deux fortes , majeur ou mineur.
L ’accord de fixte eft de trois fortes.. Les deux premiers
s'appelle» t accords de fixte ajoutée, 8c ne different que par
leur tierce : le troifieme s’appelle accord de fixte fuperfiue ,
ou de fixte italienne : il paroît très-difficile de déterminer
d’une façon bien nette l’origine de ee dernier. VII. 37. a.
Accords de feptieme ; cinq fortes d’accords de çe genre.
Détails fur ce fujet. V i l . 37. b.
Fondamental. (Mufiq. ) Marque diftinélive d’un, accord
fondamental. Suppl. III. 83. bx
llaffe fondamentale. Elle ne renferme que les accords fondamentaux
, qui font au nombre de dix : voye? Basse. Ouvrage
à confulter. Obfervations fur la réglé que fe font im-
pofée les mufiçjens en fe bornant aux dix accords dont on
vient de parler. V II , 58. A, Autres accords qu’on pourroit
faire entrer dans la baffe fondamentale. La baffe continue n’eft
proprement que le renverfement de la baffe fondamentale ,
8c contient beaucoup d’autres accords ,■ tous dérivés des fondamentaux.
Ibid. 39, a. On doit rejetter ce principe, que la
baffe continue ou l’accompagnement repréfente le corps
fono rç, & regarder au moins comme douteufes les réglés
qu’on appuieroit fur ce feul fondement. Examen de la question
, fi la mélodie eft fuggérée par l’harmonie. Ibid. b. 1°.
L ’expreffion de la mélodie dépend en grande partie de l’harmonie
qui y eft jo in te , 8c un même chant nous a'ffeétera
différemment, fuivant la différence des baffes qu’on y adaptera.
20. Il paroît que le chant diatonique de la gamme nous
eft Suggéré par la baffe fondamentale. Comparaison de la gamme
des Grecs avec la nôtre. Ibid. 60. a. 30. Dans tout autre chant
que celui de la gamme, on pourroit être moins porté à croire
qu’ilfo it Suggéré par la baffe fondamentale : cependant il faut
ob ferv ef que dans la mélodie , il y a des intervalles par lesquels
on ne peut alle r , ce font ceux qu’une bonne baffe fondamentale
proftrir ; qu’il fuffit d’avoir de l’oreille pour trouv
e r fans préparation la baffe d’un chant, preuve que le fondement
de ce chant eft dans la baffe; que s’il n’y a qu’upe
bonne baffe du çhant, on peut penfer que cette baffe eft la
baffe fondamentale qui a fuggéré le chant. Ibid. b. Quellion
propofée , favoir fi un chant eft fufceptible de plufieurs baffes
également bonnes. Sentiment de fauteur en faveur de la nés
gative. Autre queftion, pourquoi la feule bonne baffe , la
fondamentale, échappe fouvent à tant de nmficiens. La question
fur la multiplicité des baffes, n’eft pas décidée par ce
qu’a dit Rameau , que le chant fo l ut , peut avoir vingt
baffes fondamentales différentes. Autres queftions fur la baffe
fondamentale, propofées aux artiftes. Il n’y a point de bonne
mélodie , lorfqu’elle n’eft pas fufceptible d’une harmonie régulière..
Manière de compofer de Geminiani. Maxime de Rameau
; une baffe bien chantante annonce une belle mufique,
Ibid. 61 . a. Doit-op préférer l’effet de l’harmonie dans une
compofition à celui de la mélodie ? Examen de cette queftioq.
Unité de mélodie qui confifte dans une baffe 8c un chant bien
adaptés l ’un à l’autre. Les différens fons doivent s’incorporer
tellement avec le chant, que l’oreille en fente l’e ffet, ians
être pour cela diftraite du chant. L’harmonie fert à nourrir
le chant, mais il ne s’enfuit pas que tout l’agrément de ce
chant foit dans l’harmonie. Ibid. b. Quelques perfonnes ayant
avancé que la géométrie eft fondée fur la réfonnance du corps
fono re, parce que cette fcience e ft , d it-on, fondée fur les p roportions
, 8c que le corps fonore les engepdre toutes; l’autepr
obferve à ce fujet que la confidération des proportiops 8c
des progreflïons eft entièrement inutile à la théorie de l’art
jmifical. Obfervation fur ces muficiens qui entaffent dans leurs
écrits cliiffrps fur chiffres, 8c croient tout cet appareil néceffaire
à l’art. Autre réflexion. Les explications §ç les raifop-
nemens phyfiques ne font pas plus utiles à la théorie de l’art
ntufical, ou plutôt le font encore moins que les calculs géométriques.
Ibid. 62. a. Détails fur une expérience intérelïapte
de M. Ta rtini, qui a rapport à la baffe fondamentale. Ibid. b.
Cette expérience donne la baffe qui doit réfulter de deux
deffusquelconques; mais elle ne donne pas, du moins directement
, celle qu’il faut joindre à un deffus feul. Moyen vde
F O N 757
tirer parti de cette expérience pour la folution de ce dernier
problème. Obfervations de M. Serre, de G en e v e , fur l’çx-
périence de Tartini. Ibid. 63. a.
Fondamentale, baffe : v o y e z ce dernier mot. Extrait d’un mémoire
de M. Romieu, par lequel on voit que cet auteur avoit
devancé M. Ta rtini, par rapport à l’expérience fur les fons harT
moniques graves. VII I. 34. b. a , b. Queftion propofée au
mot Fondamental, 8c qui fe trouve réfolue par M. Romieu.
33. b. L e fentiment 8c l’expérience de M. Tartini fur les fons
harmoniques graves , critiqués par cet auteur. Ibid. Marche
de baffe fondamentale, appellée tranfition harmonique, chromatique
8c enharmonique. X V I . 334. b. Note fondamentale
félon M. Jamard. Suppl, IV . 866. a.
Fondamentale, loi. IX. 660. b. Vérité fondamentale. X V IL
7 1 . a , b.
F O N D AM EN T AU X , articles , ( T/iéolog. ) controverfe
entre les catholiques 8c les proteftans, fur la définition des
articles fondamentaux. VII . 63. b. On pourroit appeller arti7
clés fondamentaux, les dogmes principaux de la doélrine
chrétienne, ceux qui tiennent plus fortement à tout l’édifice
de la religion. Cette définition établie , on v o i t , 1 °. qu’il y
a dans la doârine catholique des dogmes fondamentaux, eq
ce fen s , qu’on eft obligé de le§ croirç d’une foi explicite ,
8c d’autres qu’on peut ignorer fans danger pour le falut. 20,
La diftinélion des articles fondamentaux 8c non fondamentaux,
établie par les proteftans, n’eft pas recevable. Théologiens qui
ont parlé des articles fondamentaux dans ce même lens. C e
qu’a dit fur ce fujet,M. Jurieu, en prouvant que les diverfes
églifes proteftantes ne font qu’une même églife univerfelle.
Le fentiment de Jurieu attaqué par N icole. Ibid. 64. a. Obfervations
de l’auteur. Ibid, b.
F O N D A N T de Rotrou , ( Chymie ) Defcription qu’en a
donnée M. Aftruc. En quoi elle différé de celle de M. C o l
de Villars. V IL 64. b, Différens procédés indiqués par les
auteurs, pour la préparation de l’antimoine diaphorérique. •
Ibid. 63. a. Sels confondus enfemble auxquels on a donné
mal-à-propos le nom de nitre antimonii. Méthode que donne
M. Rouelle. Ibid. b. La méthode des chymiftes qui projettent
l’antimoine çrud , doit être proferite. Ibid, 66. a. Clyffus
fimple d’antimoine ; clyffus compofé. Doélrine de Lemery
fur la maniéré de préparer l’antimoine d iaphonique. Ibid, b.
Premier auteur qui a traité des préparations antimoniales.
Diaphorérique minéral, ou poudre blanche d’antimoine : procédés
à fuivre pour cette préparation, félon Bafile Valentin.
Obfervations de l’auteur fur le produit de tout ce travail.
Les anciens chymiftes appeUoient cette préparation cérufe
d’antimoine. Ibid. a. Préparation de l’antimoine diaphorérique
félon le compilateur Libavius. Obfervations fur quelques
méthodes de Lémery., Boerlraave , Mender 8c G e o ffro y ,
dans leurs préparations de l’antimoine diaphorérique. On fait
cette préparation avec l’antimoine crud, toutes les fois qu’orç
traite ce demi-métal de maniéré qu’il foit converti en une
chaux abfolue, blanche 8c divifée. L’acide nitreux réduit l’antimoine
en chaux abfolue, fi on y fait diffoudre ce demi-métal.
Ibid, b. Poudre fixe d’antimbinë faite avec l’eau-forte, félon
Bafile Valentin. L’eau régale produit le même phénomène.
Cérufe d’antimoine : deicription de la maniéré de la préparer.
Obfervations fur cette méthode. Ibid. 68. a. A utre méthode
qui eft à-peu-près celle des anciens. Préparation de la cérufo
d’antimoine félon Libavius. Ibid. b. Autre manière de faire
la cérufe d’antimoine. Quelque méthode qu’on fu iv e , la chaux
abfolue d’antiipoine eft toujours la même quant au fond.
Quelle elle doit être lorfqu’eÜe eft bien faite. Comment on
reconnoît celle qui a été falfifiée avec de la c raie , ou toute
autre terre abforbante. Les édulcorations 8c. digeftiens ne fou?
roient augmenter ni changer fa v ertu. Ibid. 69. a. Antimoine
(Jiaphprétique martial, connp fous le nom de fafran de mars ,
antimoine de Sta/d. L a terre de l’antimbine par fa fimple quar
Jité de fubftance métallique, abfohiment p rivée du principe
inflammable, n’eft point ‘émétique, Sentùnens de Boerjiaave
8c de Mender fur ce fujet. Ibid', b. Développement du fentiment
de l’autgur fur la propriété de cette tejre d’antimoine.
Il n’y a point de queftion qui ait été plus agitée, 8c fur laquelle
les fentimeps foient plus partagés, que fur l’émétiçité dp
régule, combiné avec jes acides végétaux 8c minéraux. Détails
fur ce fujet. Ibid. 70. a. Obfervation fur l’antimoine dia-
phorétique, qui devient émétique, parce qp’il fe trouve uni
à la crème de tartre , ou au fyrop de limon. L ’antimoine dia-
phorétiqne le niieux fait recele encore quelques particules
régulières, qui ont échappé à l’embrafement.
Antimoine diaphonique. On entend également fous ce nom
l'antimoine diapnorétique 8c la cérufe d’antimoine. Obfervar
tion fur la coutume dans les boutiques f de garder cette prér
paration fous la forme de trochiques. Poudres dans lefquelles
On emploie cette préparation. Elle ne .devient point émétique
en vieilliffant. Ibid. 7 1 . a.
Fondant de Rotrou, remarque à ajouter à cet article , four?
nie par l’auteur, V I I I . 1023. <1, b.
Fondant , ( Métall, Vfubftance qu'on joint à d’antres corps
’ ■ ........... ‘ F F F F f f f f f r