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F
F-UT-FA, (Mujîqui) VT 3- i l . J . ' H H M
ï , ( Cornrn. ) fignifications de cette lettre, v l . 341. 0.
F A
F A feint, ( Mufiq.) on appelloit ainfi jes notes devant
lefquelles on inettoit un b m o l, 8c celles qui étoient immédiatement
au-deffus d’un diefe. Suppl. EL 1. a.
F A , clé de fa . III. 5 16. a , b.
F A A R B O U R G , (Gjéogr.) v ille de Danemarck. Sa Situation.
Son port. Suppl. II I . x. a.-
F A B A R IA , correétion à faire à cet article de l'Encyclopédie.
Suppl. III. 1. b.
F AB ER , ( Petrus ) fon traité de gÿmnaftique. V I I . 1016. b.
F aber , ( Jean) de Hailbron:fes ouvrages. V II I. 25. a..
F aber, ( Jean) de Lentkirch : obfervations fur fa v ie 8c
fes ouvrages. IX. 430. a.
Fa b e r , (Jean) phyfiologifte. Suppl. IV . 349. a.
Faber, ( Abraham) maréchal de France. Suppl. III.918. a.
F A B I A , loi. IX. 660. a.
FA B IEN S , college de Luperques. IX. 747. a.
F A B IU S Maximus Emilianus , ( Quintus) trophée qu’il
éleva après avoir défait les Gaulois. X V I . 706. a.
F a b iu s , Maximus , ( Quintus ) obfervations fur cet illuftre
Romain. Suppl. I. 443. b. Surnoms qui le défignoient. XI.
201. a. C e capitaine loué de ce qu’il avoit laiffé aux T a -
rentins les tableaux 8c les ftatues de leurs dieux après la
prife de leur ville. 505. b. Il eft nommé prince du fénat. XIII.
g j p *•
Fabius piElor, origine de ce furnom. XII. 272. a.
FA B LE , la , ( Littéral. ) M. l’abbé Banier divife la fab le ,
en fables hiftoriques, philofophiques , allégoriques, morales
, mixtes, 8c fables inventées à plaifir. Définitions de
chacune de ces efpeces. Il y a peu de fables dans les anciens
poètes qui ne renferment quelques traits d’hiftoire ;
mais ceux qui les ont fuivis y ont ajouté mille circonftan-
ces de leur imagination. V I . 342. a. Les fables philofophiques
étoient même d’abord hiftoriques : 8c delà font venues
les fables mixtes. Diverfes fources de la fab le; i° . la vanité;
20. le défaut de cara&eres ou d’écriture ; 3 °. la fauffe éloquence
des orateurs 8c la vanité des hiftoriens; 40. les relations
des voya geurs; 50. les poètes, le théâtre, les fculp-
teurs 8c les peintres ; Ibid. b. 6°. la pluralité’ ou l’unité des
noms ; 7 0. l’établiffement des colonies 8c l’invention des
arts ; 8°. les cérémonies de la religion. Il n’y a pas lieu de
croire que les poètes aient tiré de l’ancien teftament la matière
d’aucune de leurs fables ; 90. l’ignorance de l’hiftoire
8c de la chronologie ; Ibid. 343. a. xo°. l’ignorance de la phy-
fique : vers de Boileau rapportés fur ce fuje t; i i ° . l’ignorance
des langues, fur-tout de la Phénicienne; 120. les mots
équivoques de la langue grecque; 130. la plupart des fables
des Grecs font venues d’E g yp te 8c de Phénicie ; 140. l’ignorance
de la navigation ; T 130. plufieurs fables tirent leur
origine du prétendu commerce des dieux, imaginé à deffein.
de fauver l’honneur des dames qui -avoient eu des foibleffes
pour leurs amans; 160. prefque toutes les fables qui fe trouvent
dans O v id e , Hyginus 8c Antonius Liberalis, ne font
F A B
fondées que fur des maniérés de parler figurées 8c métaphoriques.
Ibid. 344. a. D u tems auquel ont commencé lés fables
, 8c de la maniéré dont elles fe . répandirent. L e fiecle
le plus fécond en fables 8c en héroïfme , a été celui de-la
guerre de Troie. Combien la fable eft en ufage dans nos
difcours, nos écrits 8c les produirions de nos arts. Ibid. b.
Fable. Origine des fables 8c de l’idolâtrie. IV . 730. b.
Fables dont quelques hiftoires anciennes fe trouvent chargées.
VII I. 221. a. D e l’interprétation des fables par le fens
allégorique. X V . 21. a. Obfervations fur le fyftême fabu-
lèux employé dans la poéfie. 779 . b. Des traditions fabu-
lemfes. X V I . 509. b. Voye^ Mythologie. X. 924, a. —
926; a-
Fable, (B e ll, leu .) Apologue. Définition donnée par la
Mothe. Origine de la fable. Q u i font ceux qu’on' a regardés
comme les inventeurs de cette forte d’allégorie. V I . 3 44. b.
Il n’eft pas vrai que l’artifice de la fable confifte toujours à
rendre les animaux les précepteurs des hommes. Obfervations
fur le difcours que la Mothe a mis à la tête de fes
fables. D ’où vient que les labiés les plus défeélueufes de la
Fontaine ont un charme 8c un in térêt, q u e'n’ont pas les
plus régulières de la Mothe. Qualités du ftyle de la fable.
C e qu’on doit entendre par la naïveté dans la fable, effet
qu’elle y produit. Ibid. 345. a. Origine des petits poèmes
allégoriques. L e fuccès confiant 8c univerfel de la fable ,
vient de ce que l’allégorie y ménage 8c flatte l’amour propre.
Cet art ne confine que dans l’éloquence naïve. Diffé-
rèns fymboles allégoriques fous lefquels les poètes nous ont
peints , pour ménager en nous cette répugnance que chacun
fent à être corrigé par fon égal. Ibid. b. C ’eft au fa<*e
qui veut nous inftruire , à nous perfuader par une illufion
paffagere, qu’il e f t , non pas au-deffus de nous, mais fi fort
au-deflbus, qu’on reçoive les vérités qui lui échappent,
comme.autant de traits de naïveté fans conféquence. T o u t
ce qui concourt à nous perfuader la fimplicité 8c la crédulité
du po è te , rend la fable plus intéreffante. Réflexion fur
cette penfée de Quintilien, que les fables ont fur-tout du
pouvoir fur les efprits bruts 8c ignorans. La beauté de cette
forte d’allégorie eft d’être firnple 8c tranfparente. Quelle
eft l’efpece d’illufion qui rend la fable fi féduifante. Caractère
des fables d’Efope , de celles de Phedre , 8c de celles
de la Fontaine. Ibid. 346. a. En quoi confifte le caraélere
de naïveté de ce dernier. Divers exemples de cette naïveté.
Défaut dans lequel eft tombé la Mothe pour avoir l’air
naturel. La Fontaine a toujours le ftyle de la chofe : il eft
peut-être celui de tous les poètes, qui paffe d’un extrême
à l’autre avec le plus de jufteffe 8c de rapidité. Ibid. b. D é tails
fur les beautés renfermées dans fes fables. Le premier
foin du fabulifte doit être de paroître perfuadé , le fécond
de rendre fa perfuafion amulante, le troifieme de rendre
cet amufement utile. To us les cara&eres d’efprit fe concilient
avec la na ïveté, hors la fineffe 8c l’affeâation. Si la
Fontaine emploie des perfonnages allégoriques, ce n’eft pas
lui qui les invente : on eft déjà famUiarifé avec eux. Ibid.
347. a. La Mothe au contraire, met toute la fineffe qu’il
peut à perfonnifier des êtres moraux 8c métaphyfiques : ce
n’eft pas là le rôle que doit jouer le poète dans la fable ;
mais celui d’un homme fimple 8c crédule. Les fujets dépourvus
de vraifemblance à notre égard, vont toujours plus
droit aiï but de l'apologue, que ceux qui font naturels 8c
dans l’ordre des poflibles. C e n’eft pas que dans ces fujetS
même , il n’y ait une forte de vraifemblance à garder ;
mais elle eft relative au poète. Son deffein n’eft pas de
nous perfuader que le lion , l’âne 8c le renard ont" p a r lé ,
mais d’en ' paroître perfuadé lui-même. Ainfi la réglé de
fuivre les moeurs dans la fa b le , eft une fuite de ce princ
ipe , que tout doit concourir à nous perfuader la crédulité
du poète , mais il faut que cette crédulité foit amu-
fante. La Mothe vife à être plaifant. Ibid. b. La Fontaine
évite avec foin tout ce, qui a l’air de la plaifanterie. Il nous
fait rire , mais à fes dépens, 8c c’eft fur lui-même qu’il fait
tomber le ridicule. Cependant comme ce n’eft pas uniquement
à nous amufer, mais fur-tout à nous inftruire, que la
fable eft deftinée , l’illufion. doit fe terminer au développement
de quelque vérité utile : nous difons au développement
, 8c non pas à la preuve ; car il faut bien obferver
que la fable ne prouve rien ; mais il faut que l’exemple
mene droit à la moralité , fans diverfion , fans équivoque.
C ’eft ce que la Mothe a, parfaitement pratiqué, fi l’on
excepte un petit nombre de fes fables. 1 0 . 348. a. La
Fontaine s’eft plus négligé que la Mothe fur le choix de la
moralité : mais 1 on refp eél pour les anciens, r.e lui a pas
laiffé la liberté du choix dans les fujets qu’il en a pris. D e
la Yerfification de ce poète. Pourquoi l’auteur n’a tiré fes
exemples
F A B
exemples que de la Mothe 8c de la Fontaine. Eloge de ce
qu’il y a d’eftimable dans les fables du premier.,Sur les anibSIb
BID^B BBBH mm HH Fable. Différence entre le conte 8c la fable. IV . m . a.
entre là fable 8c le roman. Ibid. D e la moralité des fables.
X. 702. b 703. a. Obfervation relative à la vérification
desfabies ftançoifes. X V I I . 160. b. Voyeç ÀPOLQGUE.
Fable , ( Bell. lett. ) fiftion morale. Voye^Fictiqn. Tantôt
la fable renferme une vérité cachée ; tantôt ellp préfeptè
dire&ement des exemples perfonnéls 8c des vérités tqutejs
nues. Un poète doit avoir égard, dans le choix de fon a ftio n,
à l’influence qu’elle peut avoir fur les moeurs. Examen.de ce
.fentiment du P. le Bo ffu , que la fable 8c les perfonnages ne
doivent être ipventés qu’après la moralité. Cette ppinion eft
démentie par les exemples même dont cet auteur prétepcl l’au-
torifer. V I. 349.a. Différentes qualités que doit avoir la fable.
Ib id. b .
Fable, fujet du poème dramatique. X V . 644. a. Différence
entre la fable 8c l’aélion. Suppl. I. 160. a , b. D e la fable dans
la tragédie. Suppl. IV . 962. a , b. Fables Amples 8c implexes ,
félon Ariftote. Suppl. III. 638. a. Comment il d ivife la fable.
Ibid. D e la vraifemblance dans la fable du poème épique &
dramatique. Suppl. IV . 996. a , b. &c. Vyye^ Sujet. Fable épi -
fodique. V . 8x3. a. ?
F A B L IA U X , ( Litt. franc.) anciens coptes connus fous
ce nom. Il nous refte plufieurs manufcrits qui contiennent des
fabliaux. Ces poéfies des 12e 8c 14e fiecles, prouvent que dans
les tems de la plus grande ignorance , non-fculemént on a
é c r it , mais qu’on a écrit en vers. Manufcrit dû l’abbaye de
S. Germain. Mémoire dans lequel M. de Caylus a extrait
quelques morceaux de ces pièces. Caraéteres de cès fabliaux.
V I. 349. b. Foyer TROUVERRE.
F A B R E T T l , {Raphail) X V I I . 489, i . 490. 0.
FA BR IC E SAquaptmkmc , {Jérôme) célébré anatomifte.
III. 332. b.
FA B R IC IU S , (C h u s ) Sa réponfe à Pyrrhus en rehifant
fon or 8c fes honneurs. XII. 179. b.
Fabricïus, pont de Rome. XHL 7 1 . a.
F abricius , (Jean Albert) Ses ouvrages. IX. 380. b.
F abricïus , (Philippe Conrad) anatomifte. Suppl. I. 410. b.
F A B RIEN , code. III. 3 7 2 .* , b. /
FA B R IQ U E des églifes , (Jurifpr.) fignifie la conftruéhon
des églifes, le temporel des égides , 8c enfin ceux qui .ont
l’adminiftration de ce temporel : le bureau ou lieu d’affemblee
eft auffi quelquefois défigné fous ce nom. Dans la primitive
é g life , l’évêque avoit l’intendance 8c la direction des biens
de chaque églife , & il a vo it fous lui des économes qui foi-
foient la fonction de Fabriciens. C e que preferivoit le concile
de Chalcédoine fur ces économes. Coadjuteurs des économes.
Le temporel des .monafteres étoit adminiftré à-peu-pres
de même. Revenus des églifes d’Occident partagés en quatre
parts dans,le quatrième fiecle. La quatrième portion fut def-
tinée pour la fabrique des églifes. V I . yJo. a. C e qu on trouve
fur ce fu je t, dans les lettres du pape G elafe , dans une lettre
de Grégoire-le-grand, dans le décret de Gratien, 8c dans
une lettre de Grégoire II. En France,, on a toujours eu une
attehtion particulière pour la fabrique des églifes'. D ifpofitions
fur cet objet, du concile d’Orléans tenu en 3 1 1 ,8c d’un capitulaire
de Charlemagne. A qui fut confiée l’adminiftration de
la part des fabriques; Ibid. b. Deftination des revenus de la
fabrique. Trèforiers des fabriques créés en 1704 8c erifüite
fupprimés. Difpofitions d’un édit de 1680 fur l’emploi du revenu
des fabriques. A qui appartient la connoiffance des
comptes des fabriques. Les jugemens rendus fur ces comptes
font exécutoires par provifion. D e l’aliénation des biens des
fabriques. Ibid. 331. a. Ordre des féances dans les affemblées
des fabriques. Ibid. b.
Fabriques, comptes des. IV . 374. a.
Fabrique , (A r ts ) voye{ Manufacture. .
Fabrique, (Archit.) maniéré de conftruire. Etymologie
de ce mot. V I . 331. b. ■ \ ,
Fabrique des vais seaux, (Marine) V I . 331. b.
F abrique, ( Peint.) tous les bâtimens dont la peinture
offre la repréferitation. D u plaifir que font à la vue les tableaux
qui reprèfentent des ruines. To us les peintres ont droit de
faire entrer des fabriques dans la conipofition de leurs tableaux,
8c fouvent les fonds des fujets hiftoriques doivent en être
enrichis. Précepte fur cette partie de la peinture. V I . 331. b.
F A B U L E U X , (Hift- anc.) Tems fabuleux.*Divifion de
la durée du monde par Varron en trois périodes : la première,
celle des tems qui ont précédé le déluge ; la fécondé, celle
des tems fabuleux ; la troifieme renferme ;ies tems hiftoriques.
FA BUL ISTE , (Littér.) Q u el doit être le but d’un fabulifte
, 8c la maniéré de remplir ce but : La Fontaine a dit que
les fables étoient defeendues du ciel, pour notre inftruéhon.
V I. 332. a. Eloge d’Efope confidèré comme fabulifte. fiction
de Philoftrate fur cet auteur. Abrégé de la v ie dEfope. M*
dé Méziriac l’a publiée en 1632, D e quelque façon, 8c dans
Toms 4
F A C 681
quelque Vue qu’il ait cômpofé fes fables, il eft certain qu’elles
ne font pas toutes parvenues jufqu’à nous.' Proverbe ufiré
chez lés G r e c s , qui montre qu’ellesTeur étoient,très-fami-
lierës. Ibid. b. C è que Platon' a penfé dés fables ' d’Efôpe.
Apollonius de Thyatie les eftima, 8c notre fiecle continue
d’en fiiire cas. D u roman que Planude a donné fous lé h'ôm'
de 1^> v ie du fabulifte Phrygien. Fables de Socrate : il côn-
facra-lès derniers momens de fa vie à mettre en 'v e rs quelques
apôlogues d’Efope. A quelle occafion, 8c dans quelles
circphft'àncesrPHedre compofa fes fables. Ibid. 3 53'. a. Il ne
s’écarta'd’Efope fon modèle qli’à quelques égards , ipfiïs aldrs
ce fut pour le mieux. Eloge de ce poète. C e t auteur a été
très-peu connu pendant plufieurs fiecles, dé meme que quelques
autres qui ont vécu dans le même tems. Quand 8c par
qui fes ouvrages ont été remis au jour. Phedre eft devenu un
de nos précieux auteurs clalfiques. Fables de HRufiis Feftns
Avienus. Ouvrage de Faërno fur les fables d!Efope 8c fur
celles de Phedre. Gabrias 8c Aphthon , deux fabuliftè? Grées.
Lócman , autre fabulifte. Ibid. b. Des fables de Pilpày ou
Bidpay., H aute eftime que les. Orientaux en ont faite, Sentiment'dé
M. de, la Mothe fu r cès. fables. Du célébré La Fontaine
: cet auteur a paru pour effacer tous les fabuliftes anciens
8c modernes. Confeilqué M. Patni donnoità La Fontaine de
ne point mettre fes fables en vérs. Eloge de fon ouvrage.
Portrait de cet auteur. 7iï<f. 334. a. Des fables de M. de la
Mothe. Comparaifon de ces deux derniers fabuliftes. Portrait
de M. de la Mothe. Ibid. b. Eloge de fes ouvrages. L e talent dé
conter fupérieurement n’a point paffé chez nos voifins ; ils
n’ont point de fabuliftes. Du, poète Gai. D e Gellert. Ibid.
m m I | I I H H
Fabuliste , obfervation fur cet article de 1 Encyclopédie.
Suppl. III. i . b.
F A Ç A D E , (Archit.) Différence entre frontifpice 8c façade.
Façade latérale. Jugemént que la façade d'1111 édifice
fait porter fur les talens de l’architeâe 8c fur l’édifice même.
Défaut qui fe trouve dans la plupart de nos façades 8c dp
nos frontifpices. Q uels font ceux de nos bâtimens frânçois
dont les façades 8c les frontifpices méritent le plus d’être'
cités pour modèles. V I . 333.
F A C E , (A n a t.) Ce tte partie de l’homme a de grands
avantages fur celle qui lui répond dans les autres animaux.
‘Ouvrage à confulter fur ce fujet. Diverfité prodigieufe des
mouvemens , dont les mufcles de la face font fufceptibles.
Jugement qu’on peut porter fur la perfonne par l’infpeélion
des rides du front : auteur à confulter fur ce fujet. Voye3;
Métoposcopie. Les anatomiftes different dans les defcriptioris
des mufcles de la face. V I. 333. b.
Face hippocratique , ( Mèdec. ) Suppl. I. 681. b.
Face , ( Géom. ) un des plans qui compofent la furface d’un
polyhedre. Diftintlion de la bafe d’avec les faces. V I . 336. b.
Face , (Aftrolog. judic. 6* Divinai.) la troifiéme partie de
chaque figne du zodiaque. Les aftrologues ont rapporté ces
faces aux planètes. Obfervations de l’auteur fur la. vanité des
prédiâions fondées fur ces divifions 8c ces regies abfolument
arbitraires. VI. 336. a.
Face d’une p la ce, (Fortifie.) Néceffité .de bien con-
noître toutes les faces d’une place qu’on veut attaquer. V I.
336 .0. i
Faces , ( £ « ) d’un ouvrage de fortification. Faces du
baftion, ce font les parties lés plus foibles de l’enceinte dès
places fortifiées. L ’attaque du baftion fe fait1 par les faces.
Longueur des faces du baftion. V I . 336. a. Elles ne doivent
point être trop inclinées vers la courtine. D e s faces de la
demi-lune, dés contre-gardes, des tenaillons ou grandes lunettes
, &c. Ibid. b.
Face , (Arts, Deff. Sculpt. Peint.) La hauteur du corps d ivi-
fée en dix parties appellées faces. Divifion de la face en trois
parties égales. Proportions de toutes les principales parties du
corps établies fur cette mefure commune appellée face. Quelle
eft la proportion qui caraélérife une belle' taille. VI. 3 36. b.
Si l’on vouloit vérifier ces mefures fur un feul homme, on
les trouveroit fautives à plufieurs égards. C e n’eft que par des
obfervations répétées pendant long-tems , qu’On a trouvé^u
jufte les dimenfions des parties du corps humain. C ’eft à l’art
du deflïn qu’on doit tout ce que l’on peut favoir en ce g enre,
8c on a mieux connu la nature par la reprefentation, que par
la nature même. Les anciens, ont fiiit de 11 belles ftatues, qu’on
les a regardées comme la repréfentation exaéle du corps humain
le plus parfait. Ibid. 337. a. Difficulté d’établir les mefures
de la groffeur des différentes parties dii corps. Ibid. b.
Fa c e , (Mufiq.) Combinaifon ou des fons d’un accord,
ou des touches du clavier qui forment le même, accord. Un
accord a autant de faces poflibles qu’il y a de fons qui le compofent.
L ’accord parfait ut mi fo l a trois faces. Pofition des
doigts dans chacune. Les accords diffonans ont quatre faces,
v i . 337. b. _ ;■ ' ‘ r , ' . '1
Face , ( Archit. ) membre plat qui a peu de faillie 8c beaucoup
de largeur. V I . 337. b.
F ac e , ( Manege) terme qui fignifie la même chofe que
K K K K k k k f c