682 F A C
Celui de chamfrin. Chevaux appellès belle -face. Faux juge-
jnens que les anciens ctabliffoient fur le cheval , d apres
l ’étoile ou la pelotte fituée au milieu du front. Cheval qui boit
dans le blanc, dans le lait. Pourquoi l'on exclut des haras les
étalons & les jumens belle-face. VI. 357. b.
Face du cheval. Suppl. IIL 380. a, 397. a , b.
F a ce s Dt pignon, ( Horlog. ) D e la maniéré de les faire,
Y j h. r w
Faces , outil à faire des , ( Horlogerie ) infiniment dont les
horlogers % fervent pour polir les faces des pignons. Son
ufage. VI. 358. u. , , .
Face , Plate-face , ( Luth.) parties du tut de 1 orgue placées’
entre les tourelles. Obfervations fur la maniéré de les
conftruire. V ï . 358. a. :.... .
Face d’qutil , ( Orfev. 6* oui. artifl.)I VI. 33e. a.
F A CE R E , agere, gerere, diftérentes fignifications de cés
verbes latins. X V . 758. a . VTT
F A C E T T E S , verres à , XVII . 97. b. Leurs propriétés. A i l .
043. b. 944. a , b. -
F A CH ou Vacli, ( Géogr. ) ville d'A llemagne dans le cercle
du Haut-Uhin ; fiege d’un ba'illif d’un pays. Suppl. I1L 1. b.
F Â C H É , affligé, (Synon.) Suppl. I. 187. a.
F A C IA L nerf, (A n a t.) Suppl. IV . 39. b.
F A C IL E , ( Lin. 6* Morale) chofe faite affament St qui
paroît l’être. V I . 358. a. E11 quoi confifte la facilité en peinture
, en mufique, en éloquence. Exemples. Defpréaux a v o it ,
dit-on, appris à Racine à foire difficilement des vers. Réflexions
fu r la difficulté à donner un air facile à un ouvrage. Un heuretix
génie produit fouvent des beautés faciles fans aucune peine.
C ’eft dans les ouvrages dida&iques qu’on a befoin d’art pour
paroître facile. O11 peut foire facilement de très-mauvais
ouv rag es, qui paroîtront faciles. D u terme de facile appliqué
au cara&ere & aux moeurs. Différence entre foible St facile.
Ibid. b. . . ;■ i ,
F A C IL IT É , ( Peint. ) Dans les arts 8t les talens, la facilité
eft une fuite des difpofmons. Combien il feroit à fou-
, haiter pour le bien de la foçiété d’avoir trouvé la eaufe 8t les
principes de cette facilité, pour diriger les hommes Vers les
talens qui leur conviennent. La facilité feule ne peut conduire
un artifte à la perfeftion. V I. 358, b. Comment elle doit être
dirigée. La patience St le travail ne peuvent fubvenir amo-
lument au défaut de facilité. La facilité dans la peinture eft
de deux efpeces ; favoir la facilité de compqfitiôn , voye^
G énie , 8c ce qu’on appelle un pinceau facile. Direttioii
fur l’ufage qu’on doit faire de cette facilite. Ibid. 339. a.
F A C O L l K , ( Jean) anatomifte. Suppl. I. 396. b.
F A Ç O N , ( Gramm. ) Diverfes acceptions de ce mot. VI.
339. b.
Fa ç on s , Maniérés, (Synon.) X. 30. b.
Façons d’un vaisseau , (Marine) V I . 339. b.
-Façon , (Faflure de bas au métier) V I . 33<■ ). b.
F A C T E U R , ( Arithm. Algeb.) nom que l’on donne à chacune
des deux quantités qu’on multiplie l’une par l’autre. En
g énéral, les fofteurs en algèbre font les quantités qui forment
un produit quelconque. La difficulté d’intégrer les équations
différentielles à deux variables, confifte à retrouver le facteur
qui a difparu par l’égalité à zéro. V I . 339. b.
FACTEUR , (Comm.) On l’appelle auffi commiffiortnairê,
quelquefois courtier ; dans l’Q rien t, coagis. En quoi confifte
la commiffion des fafteurs. Fa&eurs pour l’achat. Fafteurs
pour la vente. V I. 339. b. D e leurs falaires 8c appointemens.
Voye^ Factorage. Ibid. 360. a.
Fafleur, celui qui tient les regiftres d’une meffagerie, &c.
V I . 360. a.
Fafleur d’une communauté, III. 723, b. Efpece de foftetus
nommés à Amfterdam convoi- loopers. IV . 170. b. Faéleurs
qu’on nommoit à Rome infiitorcs. VIII.. 799. b. Livre d’un
facteur. IX. 612. a. rr r
Fafleur d’inftrumens de mufique. V I . 360. a.
F A C T IO N , ( Polit & Gram.) Diverfes acceptions de ce
mot. Le terme de parti n’a rien d’odieux ; celui de faélionJ’eft
toujours. On peut avoir un parti à foi fans être ch e f de parti.
U n chef de parti eft toujours chef de foétion. Un parti fédi-
tieux quand il eft encore foible, n’eft qu’une faâion : exem-
ples. Les hommes privés peuvent avoir des partis, mais non
des faftions. V I . 360. a.
Fac tions, (Hïfi.an c.) Celles des combattans quicou-
roient dans les jeux du cirque : celles que Domitien ajouta
ne durèrent pas plus d’un fiecle. La faveur des empereurs 8c
celle du peuple fe partageoient entre les foélions. V l . 360. a.
I l rèfulta quelquefois de-là de très-grands défordrçs. Suppref-
fion du nom de faflion dans les jeux du cirque. Ibid. b.
Faflioni dans les jeu x du cirque. III. 477. b. r aérions d’Arhe-
n e s .IV .931. b. F araonsdesverds8cdesbleus. XV II . 39. a , b.
Faflioni , défis qui avoient lieu entre diverfes foélions de
la France. IV . 743. b.
Faction , (A n . milit.) V I . 360. b.
F A C T O R A G E , ( Comm.) appointemens de fofteur. Variations
du foétorage les différçn^pays 8el«s différens
F A C
voyages que les faéleurs font obligés dé faire. V I. -i<So. I.
F A C T O R E R IE , (Gramm.) Lieux appellès de ce nom.
V I . 360. b,
F A C T U M , (Jurifpr.) C e mot fervit d’abord à exprimer
les circonftances d’une affaire ; on a en fuite appellé faflum
un' mémoire contenant l’expofition d’une affaire corttentieufe.
Origine de ce nom. Q u el a été le premier mémoire intitulé
faflum. V I . 360. b. Il y a 20 ou 30 ans qu’on a fubftitué le
terme de mémoire à celui de faflum. Arrêt de parlement concernant
les imprimeurs de foéhuns. Faélums lignifiés. Voyt.£
Mémoires. Ibid. 361. a.
F A C TU R E . ( Comm.) Comment s’écrivent les foétures.
D e quoi elles doivent faire mention. Vendre une marchandife
fur le pié de la faélure. Liaffe de foéiure. Livre de foéiure. VI. H ,, Faflures , livre des, IX. 6 î6 . a.
F A C U L T É , ( Métaphyfiq. ) puiffance 8c capacité de foire
qùelque chofe. Ufage que les anciens foifoient de ce mot pour
expliquer certains phénomènes phyfiologiques. Facultés de
l’ame. Facultés corporelles. V I . 361. b. «
Faculté. Définition de ce mot. I. 176. a. Faculté, puiffance
des objets. VII I. 491. a. Facultés de l’ame. I. 338. a, b. Origine
des facultés intelleéluelles. 806. a.
Faculté. ( Phyfiq. & Médec. ) Différence entre les forces
8c les facultés. Comment les anciens ont divifé 8c confidéré
les facultés de l’homme. V I. 361. b. Deux fortes de facultés
que les anciens ont reconnues dans les corps , les facultés
mèchaniques 8c les facultés phyfiques. T outes les facultés des
Corps agiffeht par des forces mouvantes , fur la première
origine defquelles on eft depuis long-tems en difpute. L’auteur
concilie les divers fentimens fur ce fu je t , en expliquant
la eaufe des mouvemens mèchaniques 8c des mouvemens
fpontanés. L es facultés des médicamens fe peuvent déduire
des réglés de l’adhéfioil. Pour expliquer les effets'des éva-
cuans, il faut faire concourir la faculté mouvante de l’homme
, laquelle correfpond à la fenfibilité. Divifion des facultés
de l’homme en deux fortes ; celles qui lui font communes
avec les végétaux , 8c celles que les végétaux ne poffedent
point. Ibid. 362. a. La faculté de percevoir diftinguée en inférieure
, qui eft l’inftinél ; 8c en fupérieure, qui eft l’entendement.
Principal ufage’ de la perception. D e la faculté
d’appéter ou de defirer. Comment de fenfitive elle devient
rationnelle. D e la faculté mouvante. Mouvemens excités
en nous , que les médecins appellent nature. Ils appellent
a étions naturelles, celles qui réfulteilt de ces mouvemens. La
liberté eft le principe des mouvemens déterminés par la notion
du bien 8c du mal intelleâuels. Différence entre les aétioris
libres 8c les a étions naturelles. Ibid. b.
Faculté , ( Phyfiolog. ) puiffance par laquelle les parties
peuvent fatisfaire aux fonétions auxquelles elles font defti-
nées. Deux chofes à remarquer dans les facultés ; i° . les
organes ou caufes inftrumentales ; 20. la première eaufe qui
donne le mouvement à ce principe matériel, qui anime les
organes 8c qui dirige leurs aérions. Les facultés fe divifeilt
communément en animales, fenfitives 8c intellefluettes. Deux
fortes de .facultés animales dans les hommes ; celles du corps
qui agiffent fur l’ame , celles de l’ame qui agiffent fur le
corps. D ’où dépendent les premières. Ibid. 363. a. Recherches
fur le lieu où réfident les facultés qui nous rappellent
nos fenfatioiis, 8c fur leur méchaniftne. En quoi confifte la
faculté motrice de l’ame fur le corps. Recherches fur le principe
de cette faculté. Ibid. b. Des facultés fenfitives. En quoi
elles confident. Quoiqu’en général ces facultés foient plus
imparfaites dans les bêtes que dans les hommes , cependant
quelques-unes font plus parfaites dans certains animaux. Les
facultés recordativas ont moins de perfeélion dans les animaux
que dans les hommes. Différence entre les aélions dés
animaux 8c les nôtres, qui montre que leur ame n’eft ni libre
ni intelleéluelle, 8c qu’elle n’a de commun avec la n ô t r e ,
que la faculté de fentir. Preuves tirées du chien 8c du finge.,
Ibid. 364. a. Caufe du peu d’intelligence que les hommés
montrent dans les premiers teins de leur vie. Les progrès
qu’ils font en avançant en âge , leur donnent fur les bêtes
un avantage que n’acquierent jamais celles qui vivent le plus
long-temps. En quoi confident ces facultés intellcftuettes, qui
diftinguent l’homme des autres animaux. C es facultés ont une
étroite liaifon avec le bon état des organes du corps. Opérations
de l’ame , que quelques phyfiologiftes ont appellées
facultés mixtes-intettefluettes : telles font le g oû t, ' le genie ,
l’induftrie. Différens genres de fciences qu’elles exigent pour
en perfeélionner l’exercice. Ibid. b. La connoiffance des facultés
de l’homme fait une des parties les plus importantes de la
phyfiologie. Ibid. 363.a.
Faculté. OuVrage de Galien fur les facultés naturelles. Suppl.
IV . 347. b.
FACULTÉ appétitive. ( Phyfiol. Médec.) C ette faculté qui eft
a& iv e , en fuppofe une autre qui eft paffive , 8c qu’on appelle
• fenfitive. C ’eff à ce double état de patient 8c d’agent, dont
notre ame eft capable , que Dieu a coitfjé Ig coilfervation de
F A C F A I 683
l’individu 8c de j ’cfpèèe. C e qui le paffe fin nous , én do’iif-
féquence de ces deux principes. V I . 363. a. Il faut diftingucr
eh médecine , comme eh mÔfale , deux fortes d’appétits ;
l’un aveugle du pureftiedt fenfitif, l’autre éclairé ou raifonna-
ble To ut appétit fuppofe une fenfatibn, &c. T o u t appétit
fuppofe auflt une àélion dans l’aiiie , par laquelle ellë'fâche
de fe procurer les moyens de jouir des fenfotiçns agréables,
&c. Ces moyens ne font jamais primitivement indiqués par
l’appétit. Si ces moyens font des inftrumens corporels, cachés
dans l’intérieur de notre machine , . l’artie eft néceffairement
déterminée à s’en fervir ; mais s’ils font des objets extérieurs,
l'ame n’eft point néceffairement déterminée ; elle peut réprimer
fon appétit. Ibid. b.
Faculté vitale. Cette faculté h’appartient-elle qu’au corps ?
.n’appartienfèélle qu’à l’ame ? c’eft ce qu’on ne fait p o in t , ou
du moins ce qu’on ne peut apperceVôir aifément. Ceu x qui
ne reconnôiffenf dans l’ame humaine d’autres facultés que la
volonté 8c la liberté , croient que la faculté vitale appartient
uniquement au corps. V I . 363. b. D ’autres placent Cette faculté
dans l’âme raifonnable, unie à un corps Organifé. Q u e lques
autres enfin font confifter la faculté vitale dans l’irritabilité
des fibres de l’animal vivant .* ce fentiment développé
par M. de H allef dans fes notes fur Boerhaave. Ibid. 366. a.
L e fentiment de l’auteur eft que la faculté vitale réfide dans
l’ame , 8c que cette faculté s’exerce d’une maniéré néeeffaire ,
indépendamment de la volonté , de la liberté 8c de la réflexion.
Raiforts qui l’ont empêché d’acquiefcer au fentiment
des autres phyfiologiftes. i° . Il n’eft pas naturel de placer la
faculté vitale uniquement dans les parties de notre machine ;
il eft contré toutes les loix de la méchanique, que nos moii-
vemens v itaux fubfiftent 8c fe réparent par des m oyens tirés
uniquement des refforts de notre corps 8c de nos organes.
Ibid. b. 20. L’aiiteuf prouve que nos mouvemens vitaux n’ont
jamais été arbitraires, 8c que la faculté de l’ame, qui préfide
à nos mouvemens volontaires , n’a jamais dirigé nos mouvemens
fpontanés, vitaux 8c naturels. Comment il explique
c e qu’on raconte du colonel Townshend, q u i, quelque tems
Rivant fa m o rt, eut la faculté de fufpendre à fon gré tous les
mouvemens vitaux. 30. Examen du fentiment de ceux qui
placent la faculté vitale dans l’irritabilité des fibres. Ibid. 367.
a. Preuves du fentiment de l’auteur. Il fe propofe de rechercher
s’il n’y auroit pas en nous un fens v it a l, ou un fenfo-
riurn particulier , capable de tranfmettre fes impreffions juf-
qu’au fenforium principal ; 8c fi à ce fenforium , ne feroit
pas attachée une faculté a â iv e de l’am e , qui foit capable
d ’opérer les mouvemens vitaux par le moyen des inftrumens
corporels, 8c indépendamment de tout afte de la faculté libre
& réfléchie. On doit admettre ici que l’ame & le’ corps
s’affeélent mutuellement, 8c qu’étant parfaitement unis, tout
le corps doit agir fur l’ame , 8c l’affeâer réciproquement.
D e plus , cette union a dû altérer , jufqu’à un certain p o in t,
les facultés de l’ame , &c. Divifion des fens en deux claffes ;
ceux qui n’ont leur fiege que dans le cerveau, 8c ceux qui
font difperfés dans tout le refte du corps. A u nombre deées
derniers, l’auteur place celui d’où naît le defir naturel de perpétuer
les mouvfemens vitaux : ce fens p eu t , comme tous
les autres, être rapporté au toucher. Ibid. b. Siégé de ce fens
vital dans le coe u r , les arteres , • les veines , les v ifeeres, 8c
toutes les parties intérieures qui ont des mouvemens vitaux
ou fpontanés. L’auteur prouve que toutes ces parties ont
un fenforium particulier, qui correfpond au fenforium commun.
On oppofera, peut-être , que les loix de l’union de
l'ame 8c du corps ne s’étendent pas jufqu’aux organes qui ne
font point fournis aux ordres de la volonté. Réponfe. i° . C ’eft
gratuitement qu’on avance que les loix de l’union ne s’étendent
pas à toutes les parties de notre machine. 20. L ’expérience
nous apprend que l’imagination 8c les pallions de
l ’ame influent fenfiblement fur nos mouvemens vitaux. D ’où
l ’on doit conclure que les affeéHons de ces organes affeélent
auffi l’ame , 8c qu’ils conftituent un fenforium particulier.
Ibid. 368. a. Autre objeflion. Lorfque nous ne fommes agités
d ’aucune paffion , nous ne fentons point que le fenforium
vital affeàe notre ame , ni que notre ame agiffe fur lui :
donc il n’exifte pas. Réponfe. L ’auteur montre qu’il n’eft pas
v rai que notre ame ne foit pas affeiftée continuellement par
le fenforium v ital ; 8c que d’ailleurs , quand les prémiffes de
l ’argument qu’on lui oppofe feroient v raie s , la conféquence
n e feroit pas ju fte , parce que notre ame peut avoir des modifications
qui ne fe replient pas fur elles-mêmes, ou dont on
n ’a aucun lentiment intérieur. Après avoir établi cette fenfa-
tion ou faculté paffive de l’ame , l’auteur prouve qu’à cette
faculté doit répondre une faculté appétitive 8c a a iv e , en
vertu de laquelle naît une réaélion de l’ame qui entretient les
mouvemens vitaux. Ibid. b. Objeflion foite à l’auteur ; i° .
nous ne fentons point que notre ame opéré ces effets ; 20.
notre ame ne peut ni les fufpendre , ni les varier à fon gré.
Réponfe. Nous 11’avons pas des idées réfléchies de toutes les
opérations de notre ame , 8c le créateur a eu de fages raifons
pour ne le pas vouloir. La faculté vitale de l’ame humaine
eft une faculté riôh-raifôhnable , diftinéte dô îâ volonté.-
Objeflion. Une telle faculté eft incompatible avec une fub-
ftanee fpirituelle. Réponfe.- Nous ne coiinoiffons pas parfaite-4
ment l’effence de l ’ame. Unie au corps humain elle a des-
propriétés qu’elle n ’auroit pas fi elle éfoit un efpritpur, non
uni à Un corps. Ibid. 369. a. Hÿpothefe qu’établit l’auteur,-
au moyen de laquelle oh p eu t. concevoir la diftinâion des
facultés de l’ame en libres 8c en néce'ffaîres. Preuves de cette
hÿpothefe tirées de quelques obfervations 8c expériences.-
, Ibid. b. Il réfulte de ces obfervations ,• que le fiege de l’ame
rte doit pas être borné au feùl corps ca lleux, mais qu’on doit
1 étendre au! cervelet 8c à la moelle allongée ou l’auteur
pettfe que réfide la fo'éuké vitale. Ibidi 370'. a. Objeflion par
rapport a 1 influence de l’ame , fur les mouvemens vitaux
tirée-des enfons fans t ê te , qui ont eu une vie végétative
dans le corps de leurs meres.- Réponfe. Explication de la maniéré
dont s’exécutent les mouvemens vitaux , en conféquence
des principes pofés ci-déffus. Ibid. b. L’idée réfléchie
que nous avons de nos fenfations va toujours en diminuant
de clarté ^ depuis l’idée des fenfations caufées par les objets
extérieurs que nous appercevons, jufqû’à l’idée des fenfations
de la faim 8c de la f o i f , 8c- de celle-ci jufqu’à l’idée dé
la fenfation Vitale , dont nous n’avons prefqué aucun fentiA
ment intérieur. Pourquoi il n’étoit pas néeeffaire que cette
fenfation fut fuivie d’un fentiment bien clair. C e que l’auteur
a îLppeWè faculté vitale, plufieurs médecins l’ont appellé nature,
voyè[ ce mot, Ibid. 371. a.
Faculté vitale j voye^ fur ce fujét l’explication des mouvemens
de fyftole 8c de diaftole du coeur. III. 394. b. &c. Syftême
des animiftes fur les facultés vitales : réflexions contre ce
fyflême. VIII. 712, a , b. XII. 338. a. Hyporhefesimaginées
pour trouver dans le corps humain , confidéré comme une
machine de méchanique , la puiffance qui met fes différentes
parties en mouvement. X. 22©. a , b. Foyer (Economie
animale. X I. 360. <i.-— $66. b. La faculté vitale dépend de l’ir- "
ritabilité du coeur. Suppl. II. 493. a , b.
Faculté. (Hifi. Litti) Différens corps qui cômpofent une
univerfité. V I , 371. a.
Faculté. Des degrés dans les facultés. IV . 763.- b. Doyen
d’ilné faculté. V . 96. a.
FA EN ZA , ( Géogr, ) anelenrie v ille d’Italie. C e qui a ‘
rendu précieux certains vafes de foyence de cette ville. V I .
371- *•
FAERNO . ( Gabriéli ) Ouvrage de cet auteur fur les fables
1 d’Efope 8c de rhedre. V I . 333'. é;
F A G A R A ou Xanthophylum, (Botan. )' frêne épineux. Son
caraétere générique. Defcription de deux efpeces. Lieux où
elles croiffent. Leur, culture 8c ufages. Suppl. III. 1. b.
F A G O T . ( Hifi. modi ) L’ufage du fagot a fubftfté en Angles
terre aiiffi long-tems que la religion romaine. Q u e l étoit cec
ufage. Etym. du mot fagot. V L 371. b.
Fag ot ou pajfe-volant, parmi les gens de guerre. V L
' ï y ï i '■ .-.-.'â 7'"''. ' ;'7 Fagot de fàppè } ( Guerre desfiégês ) V I . 3 7 1 . b.
Fa g o t , ( Marine) VI; 371. b.
Fagot de plumes , chez les plumaffiers. V I . 371. b.
Fagot. (TonneL) futailles en fagot. v t
F A G U T À L , (My thol.) temple de Jupiter qui fut appellé
de ce nom. ,
FAHLER'ÇZ , (Minéral, Métatt. ) nom allemand d’uné
mine de cuivre grife , qui contient auffi un peu de fer , d’ordinaire
un peu d’argent , 8c fouvent même en affez grande
quantité Souvent auffi elle eft compofée d’un peu de foufre
8c d’arfenic. Comment on la diftingue de la mine de cuivre
Vitreufe, avec laquelle on l’a fouvent confondue. Suppl. 1H.
2. a.
FAH LU N ,- ou Falun , ( Géogr. ) ville de Suede. Sa fitua-
tlon. Mine de cuivre dans fort vôifinage. Defcription de cette
Ville. Suppl. III. 2. a.
F A IDE. (Jurifpr.) Diverfes lignifications de ce mot: intr-
initié capitale ; droit de venger là mort d’un parent. L’ufage
de foide venoit des Germains. On accorda enfuitè au coupable
8c à fa fomille ,1e droit de fe rédinier , moyennant une
certaine quantité de beftiaux qü’on donnoit aux parens de
l’offenfé. Pour fe difpenfer de défendre les querellés de fes
parens, on avoit imaginé chez les Francis, d’abjurer la parenté
du coupable. La foide étoit proprement ce que nous
appelions défi. Diverfes loix dans lefquelles il eft parlé dfe
foide. V I. 372. a.'Le terme de faide y eft pris pour guerre en
général. Porter la faide , dépofer la faide, &c. Sens de ces ex-
preffions. Toute inimitié n’étoit pas qualifiée de faidé. Peine
de ceux qui quittoient leur pays , à caufe du droit de foide.
Edit de foint Louis , où il eft parlé de faidé. Auteurs à con-
fulter fur ce mot. Ibid. b. Voye^ T reve de D ieu, T reve &
Pa ix .
FAILLITE. ( Jurifpr. ) Différence entre les faillites 8c les
banqueroutes. V I. 372. b. La faillite eft réputée Ouverte dû
jour que le débiteur s’eft retiré , ou que le fcellé a été mis
fur fes effets. Autres cÿiconftances-qui cara&êrifent la faillite,