
ï 6 A C C
ragncment. Caufes qui rendent l’accompagnement difficile :
l ’unefe trouve clans la maniéré de chiffrer les baffes ; l’autre,
dans les méthodes d’accompagnement. I. 73. «. Moyen de.
remédier à la première. Divers moyens qu’ont employés quelques
maîtres pour remédier à la fécondé. C ’en à Rameau
que nous femmes redevables d’une méthodè qui garantit de
tous les inconvéniens de celles qu’on avoit fuivies jufqu’à
préfent. En nous faifant eonnoître la baffe fondamentale, il
nous a découvert les véritables fondemens d’un art où tout
paroiffoit arbitraire. Ibid. b. Expofition des principes fur lefquels
fa méthode eft fondée./«^ 7 6- “ ■ Obfervationsgënérales
cu ’on doit toujours faire en accompagnant. i° . Dans la plupart
des accords diffonans , il y a quelque fon à retrancher, pour
en diminuer la dureté. 20. Il faut toujours proportionner le
bruit au caraftere de la mufique , & à celui des inffrumens
cu ’on accompagne. Ibid. b. 30. Il faut ne rebattre qu’ en bien
marquant ia mefure. 40. Il faut accompagner finalement. 30»
On ne doit pas accompagner la mufique françoife comme la
mufique italienne. 6°. Le goût de l ’accompagnement fur l’orgue
eft différent de celui du clavecin. Accompagnement fe dit
encore de toute partie compofée fur un chant principal, pour
y faire harmonie. Pourquoi il convient d’accompagner les voix
de quelque inftrument. I.7 7 .«.
Accompagnement, préceptes pour la maniéré de l’accompagnement
fur l’orgue ou le cla vecin, tirés d’une differtation
de M. Rameau. V . 17. a. En quoi confifle l’art de ne point
couvrir la voix dans l’accompagnement. Maniéré d’accompagner
le récitatif. V II I. 38. b. Suppl. IV . 390; b. T able de tous
les chiffres de l’accompagnement. III. 334. b. Quel doit être
l’accompagnement, pour que la mufique ait plus d’expreffîon.
Suppl. II. 92.7. « , b. Agrément qui a lieu dans l’accompagnement
du clavecin. Ibid. I. 112. b. D es quintes 8c oélaves cachées
dans l’accompagnement de cet inftrument. Ibid. II. 91. a.
Accompagnement fans chiffres. T o u t bon accompagnateur
doit pouvoir accompagner une baffe non chiffrée, lorfqu’il a
toute la partition, oc même lorfqu’il n’a que la partie principale
au-deffus de ia baffe ; mais il eft impoffible d’accompagner
b ien, lorfqu’on n’a que la baffe feule. Suppl. I. 1 :6. b. Cependant,
comme on a quelques regies bonnes pour cet accompagnement,
dans les cas ordinaires , l’aureuriles préfente ic i,
mais en déclarant qu’elles font infuffifantes dans bien des cas.
Ibid. 1 1 7. a.'
A ccompagnement , ( Peinture') objets ajoutés dans un
tableau , ou pour l’ornement , ou pour la vraifemblance.
A C C O M P A G N E R , ( Mufiq. ) ce mot même avertit celui
qu i ;accompagne dans un concert , qu’il n’eft chargé que d’une
part ie accefloire ; qu’il ne doit s’attacher qu’à en faire valoir
d’au très , 8c que fi-tôt qu’il a la moindre prétention pour luine
, il gâte l’exécution, 8c irnpatiente à la fois les concertans
8c les auditeurs. Suppl. 1. 113f ü .
A C COM P L IS S EM EN T , ( Théolog. ) une même prophétie
peut avoir plufieurs accompiiftemens en différens tems. De-là
la diftinétion d’accompliflement direél 8c par accommodation.
L ’accompliffement d’accommodation ne fait p reuve ,q u ’autant
qu’il eft contenu, ou clairement indiqué dans les écritures, ou
conftamment enfeignéparla tradition.1.77. b.
Accomplijfcmeni, examen du fentiment’de ceux qui admettent
■ dans l’accompliffêment des prophéties , un objet prochain &
u n objet éloigné. XIII. 463. b. 8cc. D e l’accompliffement des
prophéties en Jefiis-Ciirift. Ibid. & III. 484. a. X V I . 779. b.
 C C O N , ( Marine ) efpeee de bateau , ayant la forme
<Pun quarré long & à fond plat. Avantage & inconvéniens de
ces bateaux. Dimenfions de ceux de Saint-Domingue. Suppl. I.
-j 17. b.
A C C O R D , ( Jurifp. ) accommodement. 1. 77. b.
ACCORD , ( convention , confentement ) différence entre ces
mots. IV . 161. b. Sur la matière des accords, voyeç C ontrat ,
■ Convention, Clause, Ob l igat ion, Pac te , Stipulation
, T ransaction.
A ccord , ( Peint. ) harmonie dans la lumière 8c les couleurs
■ d’un tableau. ï . 78. a.
ACCORD, ( Mufiq. ) accord parfait, compofé de trois fons.
On y ajoute ordinairement l’oélave du fon principal , pour
avoir l’enfeinble de toutes les confonnances dans le même
accord , 8c la diffonance exprimée par une quatrième partie.
Accord imparfait, celui où régné la fixte au lie,u de la quinte ,
& où le fon grave nfeftpasle fondamental. Accords confonnans
& accords diffonans. Table de-tous les accords reçus dans l’harmonie.
Accords fondamentaux. 1.78. «.Accords par fuppofition.
Ibid. b. Obfervations fur les accords. i° .L e choix des divers ren-
verfemens d’un même accord n’eft point indifférent pour l’harmonie
ou l’expreflion. 1. 79. a. i° . L e choix des intervalles n’eft
guère moins important 3 °. O n rend les accords plus harmonieux
en les reflerrant Ibid. b.
Accord, oh ne peut déterminer au jufte le nombre d’accords
poflibles. Outre ceux dont il eft parlé, ( article A c c o r d de
l ’Encyclcpedie ) il y en a nombre d’autres , dont les grands
maîtres le fe rv en t , & f é fo n t fervis. Suppl. 1, 1 1 7 . b. Preuves
A C C
de cette multitude d’accords , qu’on peut faire valoir en tfiufi*
que. O n appelle encore accord, l’état d’ un inftrument, dont les
fons fixes font entr’eux dans toute la jufteffe qu’ils doivent
avoir.'Suppl. I- i i S i i . ... (
Accord d ffonant, faux accord, accord fa u x , autant de différentes
exprèflîons qu’il ne faut pas confondre, & qu’on enfeigne
ici à diftinguer. Suppl. 1. 118. a.
Accord, la plus effentielle partie de la compofition roule fur
la connoiffance de toüs les accords dont la mufique peut faire
ufage , & fur la maniéré la plus avantageufe de les combiner.
V o y e z fur cette combim.ifon l’m-udc M o d u l a t io n . Comment
on eft infenfiblement parvenu à introduire dans la compofition
un très-grand nombre d’accords différens. Suppl. 1. 118. a.
Principes d’après lefquels on peut déterminer quels font les
accords admiflibles. Ibid. b.
Accords immédiats , ceux dont les tons font féparés par des
intervalles fimples ; les accords médiats font ceux dont les
intervalles font compofés. D ans quelqu’oétave que l’on compte
l’intervalle , il eft cenfé être le même , & conferver le nom
qu’il a dans la première. Cependant, dès qu’il s’agit d’accords
réels dans un chant à plufieurs parties , ces intervalles ne font
plus équivalens ; 8c l’on fe tromperoit beaucoup , fi l’on
ciroyoit pouvoir indifféremment fubftituer le fimple au compofé
, ou le compofé au fimple, 8c prendre un accord médiat,
au lieu d’un immédiat. Suppl. I. 119. a. On en diftingue trois
efpeces, le m ajeur, le mineur & l’accord diminué. Quels font
les cas dans lefquels on emploie l’accord parfait. Ibid. b. Cette
forte d’accord n’exige pas néceffairement les trois confonnances
qui le compofent; il n’y a que la tierce, dont il ne peut
jamais fè paffer ; mais il n’eft pas indifférent dans les cas particuliers
, lequel des deux intervalles on choififfe , pour le
répéter à la place de celui qu’on veut omettre. Double trarff-
pofition qu’admet l’accord parfait. D u paflage de cet accord à
d’autres. Suppl. 1. 120. a.
Accord , des effets que peut produire le choix des accords
par rapport à l’expreflion. Suppl. II. 926. a. b. A rt de dîftri-
buer les accords. Voye^ Contre-point. Anticipation de
l'accord. Suppl. 430. « .Faces d’un accord. V I . 357. b. Accords
fondamentaux. V II . 37.«. b. Suppl. III. 83. b. Formule harmonique
, par laquelle on détermine l’accord convenable à
chaque degré du ton .fur la fucceffion de la baffe. X IV . 22. b.
Renverfenient de l’accord. 122. b. Accords direfts. Suppl. IL
723. b. Accords durs. 746. b. D e l’art de chiffrer les accords.
III. 334. b. Maniéré de toucher fucceflivement les différens
tons d’un a c cord, aü lieu de les frapper à la fois. Voye^ A rpe-
Gement. I. 701. b. & Harpégement. VII I. 58. a. b. Inftrument
qui fort à donner le ton de l’accord. X V I . 404. «. 403. «è
D e l’origine du plaifir que donne la perception des accords;
X V I . 38. b. Suppl. IV . 211. a.
Difpofition des doigts fur l’orgue ou le clavecin pour
l’accord parfait. V . 17. «. Pour l’accord diflonant. Ibid. b.
Origine de l’accord parfait majeur , 8c de l’accord parfait
mineur. V II . 33. a. Q u el eft le fon qu’on appelle fondamental
dans tout accord parfait. Ibid. Des accords confonnans 8c diffonans.
L 76. «. IV . 30 .a . b. 1049.“«. b- Suppl. II. 334 .a . b. 726.
«. b. Suppl. III. 9. «. Paflage d’un accord diflonant, à un autre
accord quelconque. Ï I. 3x3. b. A ccords de fécondé. X IV . 838.
b. Suppl. IV .738. «. b.D e fixte. X V . 233. «.Suppl. IV . 801. b. D e
it-pcieme.XV. j z . a.Sup pl.lV. 780.«. b. D e neuvième. XI. 12 1.
b. Suppl. IV . 36. a. D e la fous-dominante. X V . 417. b. Par fuppofition.
X V . 6 79.é. Suppl.TV. 847. «. Accord appelle fufpeniion.
X V . 700. b. Accord appellé triade enharmonique. Suppl. IV .
976.‘b. Accord de triton. 9 77. b. Obfervations fur les accords ,
à l’article T empérament. Voye^ auflî l’article Harmonie.
Obfervation critique fur l’article A ccord de l’Encyclopédie.
III. ix. D es accords félon M. Kirnberger. Suppl. IV . 873. b.
Accord de l’orgue : ce mot fignifie, x°.partition. V o y e z fon
article particulier ; 20. l’accord refpeélif de tous les jeux. La
partition , qui eft le fondement de l’accord , fe fait fur le
preftant. Ordre à fuivre pour accorder fucceflivement tou§ les
jeux de l ’orgue. 1. 79. b. Ufage des accordoirs , pour accorder
tous les jeux de mutation. Ibid. 80. a.
A C C O R D E R des inftrumens , ( Mufiq. italien. ) .maniéré
d’accorder les inftrmnens. Les inftrumens dont on tire le fon
par infpiration , montent fenfiblement , quand on a joue
quelque tems. Précaution à prendre en les accordant. I,
80. «>
Accorder, maniéré d’accorder les tuyaux de l’orgue. X L
623. a. Réglés pour accorder l’orgue ou le clavecin. XII.
107. «. X V I . 37. a. b. 8cc. Maniéré d’accorder urte vielle. X VII .
: 261. «. b. La baffe de viole. 312. «.
A C C O R D O IR , ( Luther. ) defeription de l’accordoir du
clavecin;, & des accordoirs d’orgue. I. 80. b.
Accordoir, des clés ou accordoirs. III. 518. b. Ufage desj
accordoirs pour l’orgue. XII. 108. «.
A C C O R E , ( Marine) on diftingue plufieurs fortes d’accores j
qui tous prennent leur nom de l’endroit du vaiffeau qu’ils
appuient. Suppl. I. 120. a. Réglés fur la maniéré de les difpofeç
& de les ranger. Ibid, b,
Accore'%
A C C
Accore, adj. cote-accorè. Il eft difficile de fo.fauver lorfqifon
échoue à une telle côté. Suppl. I. 120. b,
A C C O S T É , ( 5 /«/) pal accofté. Bande accoftée. L 81. «.
A C C O U C H EM E N T , ( Mêdec. Ghirurg. Phyfiolo g. ) divers
fentimens fur la caufe de l’accouchement. I. 81. «. Pourquoi
quelques femmes ont une groffeffe peu apparente. Douleurs
de l’enfantement : comment on les diftingue des douleurs de
colique. Leurs caufes. I. 82. «. M oyens de faciliter l’accouchement.
Soins du chirurgien dans l’accouchement. Situation
la plus avantageufe à la femme. Maniéré de tirer l’enfant.
Ibid. b. Situation qu’il faut lui donner dés qu’il eft
né. Comment il fout Couper Je Cordon. Accouchement
du placenta. Signes de la préfence d’un fécond enfant. Soins
à prendre lorfque l’enfant a fouffert au paflage. D e l’accouchement
où l’enfant préfente les pieds. Ibid. 83. a. Caufes qui
peuvent rendre difficile un accouchement naturel. Remettes
qu’elles exigent. Accouchement du foetus mort. En quel cas
l ’opération céfarienne devient néceffaire. Pourquoi quelques
enfans naiffent coëffés. Ecoulemens qui précèdent l’accouchement.
Trois conditions pour que l’accouchement foit naturel.
Ibid. b. Variétés dans le terme de l’accouchement. C onduits
extraordinaires par où fort le foetus. Relation d’un accouchement
par le fondement. Ibid. 84. a. D u lieu qu’occupoit le
foetus pendant la groffeffe. Ibid . b. Exemple d’un accouchement
de n eu f enfans & d’une maffe informe. Autre exemple
d’un accouchement de cinq enfans. Examen de la queftion,
s’il fe fait Un écartement des os pubis dans l'accouchement.
Ibid. 83. a. Auteurs français qui ont écrit fur les accouche-
mens. Ibid. b.
Accouchement : celui qui fe fait avant le terme, voyç{
A vortement. Caufes qui prématurent un peu le terme de
n e u f mois. V I . 444. b. D e s douleurs de l’enfantement & du
foin de diftinguer les vraies d’avec les fauffes. V i 664. b.
D ’où viennent les eaux que les femmès perdent avant l’accouchement.
Suppl. I . 296. b. E tat de la matrice aux approches
de l’accoucnement. Suppl. III. 270. a. Caufes de l’accouchement
& des douleurs qui l’accompagnent. V II . 960. a.
061. a. Situation du foetüs aux approches & au terme de
l’accouchement. V IL 6. b. 7. «. Suppl. III. 69. b. D e l’exclu-
ïion. du placenta après l’accouchement du foetus. X II. 673. b.
Précautions à prendre en accouchant une femme fujette à
lachûte de matrice. X. 201. b. C e qu’on doit faire avant ou
après l’accouchement, lorfqu’il y a lieu de craindre l’atonie
de la matrice. Suppl. 1. 679- b. 686- «. Mauvaife pratique dé
Quelques fage - femmes de pouffer le co c cyx en arriéré
ans l’accouchement. III. 338. b. Accouchement laborieux
ou même impoffible : fes caufes. V . 181. a , b. Réflexions qui
doivent faire ceffer les alarmes que pourroit Caufer l ’affem-
blage de ces phénomènes. 182. a. Les accouchemens des
femmes trop jeunes fouvent dangereux. Des femmes chez
qui certains défauts de conformation rendent les accouche-
mens très-laborieux ou même impofîibles. X . 119. «.Accou-
chemens malheureux , caufes par la mauvaife conformation
du baffin. Suppl. I. 826. a. Des maladies de la matrice qui
peuvent rendre les accouchemeHS laborieux. XV II . 336. b.
& c . Véritable caufe qui met obftacle au paflage de l’enfant
par l’engagement de la tête. III. 338. b. M o y en d’ouvrir
la tète d’un enfant dans les cas où il eft néceffaire de vuider
le cerveau. Mo y en -de percer le ventre d’un enftnt qu’une
hydropifié empêche de venir au monde. IV. Cas ôii. ,
l ’on ne peut fe difpenfer de mutiler les enfans monftrueux.
Ibid.. O bfervations fur les accouchemens empêchés par la
tuméfaction de la tête du foetus. IX. 838. b. Il ne faut pas
regarder lé détachement de l’épiderme comme un figne certain
de la mort de l’enfant. V . 790. b. Comment on excite
des épreintes pour procurer la fortie d’un enfant mo rt, ou
du placenta. 83 6. b. Obfervation fur l’ufage des vomitifs pour
procurer la fortie du foetus m o rt, ou de l’arriere-faix. X V II .
467. «. D es accouchemens de plufieurs énfâns à la fois. V II .
2. a. Exemple d’une fille qui accouche d’une autre fille huit
jours après fa naiffance. Suppl. I. 438. b. Sortie d’un foetus
par le fondement. V II . 78. b. D es inftrumens : lit fur lequel
fe fait l’accouchement. Suppl. III. 763. a. Ufage de la chaife
chirurgicale dans les accouchemens laborieux. Suppl. H. 304.
a. 309. a. D e l’ufag e, des crochets dans les accouchemens.
IV . 498. a , b. D e l’ufage du forceps. V I I . 123. b. 12 6. a , b.
Celui de la lance dans l’accouchement du foetus mort. IX.
238. «. D u tire-tête. X V I . 343. b. Caufes de l’impoflibilêté
abfolue de l’accouchement, qui rendent indifpenfable l’opé-
ration céfarienne. IL 867. b. Des maladies qui fuivent l’accouchement.
V I . 478. a b . & c . Ecoulement involontaire
d’urine à la fuite de certains accouchemens. XV II . 206. b.
Dilacération de la fourchette. V I I . 223. b. Déchirement de i
la inatrice. X. 199. b. Comment la mere peut nuire dans
l ’accouchement au tempérament de fon enfant. V . 659. b.
Comment les fage-femmes nuifent auflî aux enfans. Ibid.
Accouchemens radies des américaines. Suppl. L 330. b. La
gloire des femmes iroquoifes eft d’accoucher fans fe plaindre.
VIII. 788. «.Lifte des principaux ouvrages qui ont paru
A C C 17.
. B « } . a , t. & o Suites de l’accouchement,
voye^ Couches.
A c oe ü oe E M E w . r A f i t o i / « * / . ) calli-e d im u
ttruetiire mufculaire de 1 utérus. Premier fyflême propofé
iur ce lujet. Lorlque par 1 augmentation du volume du foetus,
m ü T c l , “ u co1 de là matrice ft= font épanouies, &
que les fibres de cet organe ne peuvent plus prêter elles
commencent alors à fentir l’irritatiort du foetus.' elles fe contractent,
le fond defeend , & l ’orifice eft dilaté dans le même
rems qu’il s'élève. C e fyftêm e , tout ingénieux qu’il e f t ,
offre des difficultés qui le font abandonner. D e nouvelles
obferv-anons des fibres de l ’utérus ont fart conclure qü’elle*
dévoient agir comme celles des inteftins en rétreciffant les
oiametres de cette ca v ité , & en pouffant devant elles tout
H H ! l’utérus. S u ffi. H Mais outre
action de 1 utérus, il faut confidérer principalement cet effort
B a B a B a m a m i -™ . s » e # e m « » , & <p& , no
v e n t i d‘ j f llr.1Sme > l ° !« e à celle des mufcles du basv
en tre . la caufe de cette affion eft évidemment dans la
refpiranon & dans les efforts prodigieux que fait la femelle.
La caule .rntante de 1 accouchement ’eft apparemntentdans
0 ,fê v=!''o0‘r KSlde ” ” T .P011® Ublervauon fur le terme de l accouc“h emai1e nPt.h iIsb idh.a bu. tC paouifnets.
qui le font v a r ie r , foit en le prématurant, foit en le reçu
E S B D “ M s i i B B M IM W B W W B l I H iB B W H I viYre_
C e ferme parait être à la fin du feptieme
Çftis.. Plus o ç3 » an c e vers le neuvième, plus l’aecouche-
ment eft naturel. D u terme le plus recule de-l’accouche-
ment. Caufes de ce retardement. Ibid. b.
A c co u ch em en t , ( Jurifp. ) voye^ Pa r t . XII. 84. b Examen
de quelques queftions fur l’accouchement des femmes
foupçonnees d’avoir ôté la vie à leur enfant. Suppl. III.
593; f- D es lignes qui peuvent indiquer dans une femme*
fi réellement elle a accouché. 399. « , b. S’il eft permis dans
certains cas de tirer le foetus par pièces pour conferver la
mere. Suppl. I . 7x8. a.
A ccouchement , ( Myth ) divinités qui préficloient aux
accouchemens. VIII. 3^3. «.IX . 713 . «. V . 418. V I I . «8c «
A ccouchement, (H ift. nat.) l'accouchement eft fins*
hémorrhagie chez les animaux. V II . 960. a. E t moins laborieux
que chez les femmes. 961. b.
A C C O U C H E U R , ( Zoolog. ) développement de la géné-
ration du pipa. Génération de la grenouille. Suppl. 1 122 b
A C C O U C H E U S E , ( Chirurg.) ou Sage - Eemme. Les
accôucheufes gâtent fouvent la tête de l’enfant. Autres fu-
neftes effets de leur impéritie ou de leurs imprudences. Barbarie
exercée par quelques fage-femmes pour gagner de
1 argent. I. 83. b. Voyer Sa g e -Femme.
A C C O U P L EM E N T , ( Hift. nat. des anim. ) parmi les
animaux qui ont des fexe s, il y en a beaucoup qui ne fe
joignent pas par une vraie copulation. Tems de l'accouplement
pour diverfes efpeces. I. 86. «. Effets que produit l'accouplement
dans les mâles de quelques efpeces. Ibid. b.
A ccouplement, f Zoolog.) tous les animaux tirent leur
origine d’un animal femhlable à eux. Les animaux les plus
fimples multiplient à la maniéré des plantes : ils fe divifent
& leurs parties fe forment & deviennent de nouveaux animaux.
Suppl. I. 123. a. Maniéré dont accouchent quelques
animaux microfcopiques. Un grand nombre d’animaux marins
engendrent de véritables oeufs, fans avoir de mâle, 8e
fons avoir d’organes des deux fexes. Les coquillages com-
maicent a donner l’exemple des deux fexe s, réunis à la
v érité,dans le même animal. Ibid.
I l y a un nombre confidérable de coquillages 8c d’animaux
hermaphrodites, doués des deux fe x e s , jouiffantides
organes femelles d’un autre animal de leur cfpece, dans le
tems qu’ils offrent aux organes mâles de ce même anùnal
la jouiflance de leurs organes femelles : c ’eft ici que commence
l’accouplement. Parmi cette claffe, il y a des animaux
dont l’accouplement eft très-compofé, 8c dont plufieurs individus
font attachés entr’eux par les chaînes du plaifir. Efpeces
d’animaux dont les individus fourniffent uniquement la liqueur
fécondante, tandis que les autres n’ont que les oeufs
qui doivent être fécondés par cette liqueur. Accouplement
aes poiffons. Infeétes dans lefquels il 7 a un fexe différent
de celui des autres clafles. Suppl. I. 124. «. Des animaux
dont les individus n’ont qu’un fexe. L’organe du plaifir fa
trouve dans tous les mâles de ces efpeces. Dans les mâles
du moins dans les quadrupèdes, c’eft la préfence d’une quantité
fuffifante de liqueur fécondante qui produit la paflion
avec laquelle ils pourfuivent 8c fubjuguent les femelles
Inflammation paffagere de l’organe de la femelle qui excite
ies defirs du mâle. Dans les claffes d’animaux dont les
males furpaffent le nombre des femelles, c’eft la femelle
qui follicite l’accouplement. Ibid. b. Plus un animal eft lent
plus fon accouplement a de durée. Des moyens dont la nature
fe fort pour favorifer l’accouplement. Ibid. 123 «
A ccouplement des infelles. VIII. 784. «, b. Papillons qui, fan*
accouplement, produifent des oeufs fécondés. Sup^l. II. 5 87, j?>