84i G L O
Relfifier le g lob e , c’eft-à-dire le placer de forte qu’il repré-
fente l’état alhiel ou la fituation des d e u x , pour quelque
endroit que ce foit. Connoître 8c diftinguèr dans le ciel toutes
les étoiles & planètes par le moyen du globe. Trouv e r l’af-
cenfion oblique du fo le il, fon amplitude oriental^, Ton azi-
m u th , & le tems de fon lever. Ibid. 712. a. Trouv er la def-
cenfion oblique du fo le il, fon amplitude occidentale, 8c le
tems de fon coucher. Tro u v e r l'heure du lever & du coucher
des fignes. Trou v e r la longueur du jour 8c de la nuit. Trouv
e r les deux jours de l’année auxquels le foleil fe leve a une
heure donnée. Trouv e r le l e v e r , le coucher, le point culminant
d’une é toile, fon féjour au-deffus de l’horizon p a r
rapport à quelque lieu ou jour donné , -comme auffi fon
afcenfion oblique, fa defeenfion, fon amplitude orientale &
occidentale. Ibid. b. Trouv e r l’azimuth 8c la hauteur d’une
étoile à quelque heure donnée. La hauteur du foleil pendant
le jo u r , ou d’une étoile pendant la nuit étant donnée , trouv
e r le tems ou l’heure correfpondante de ce jour ou de cette
nuit. L’àzimuth du foleil ou d’une étoile étant donnée , trouv
e r l’heure du jour ou de la nuit. Trou v e r l’intervalle du
tems qu’il y a entre les levers de deux étoiles, ouentre leurs
culminations. Trouv e r le commencement & la fin des cré-
pufcules.
Ufages du globe terreflre. Trouv e r la longitude & la latitude
de quelque Heu tracé fur le globe. Ibid, 713. a. La longitude
& la latitude étant données , trouver le lieu fur le globe.
Trou v e r les antéciens, les périéciens , & les antipodes d’un
lieu donné. Trou v e r à quel lieu de la terre le foleil eft v er tical
dans un tems donné. Un lieu étant dans la zone torride,
trouver les deux jours de l’année où le foleil y eft vertical.
T ro u v e r dans la zone torride les lieux auxquels le foleil eft
vertical un jour donné. Trouv er le tems où le foleil fe leve
pour ne fe plus coucher, ou fe couche pour ne fe plus lever.
Ibid. b. Trouv er la longuèur du plus long jour aux zones
froides. Trouv e r la latitude des lieux-, où un certain jour
donné eft d’une certaine longueur donnée. Tro u v e r dans la
zone glaciale la latitude des lieux où le foleil ne fe couche
point pendant un certain nombre de jours donnés. Une heure
du jour 8c de la nuit étant donnée, trouver tous les lieux
où le foleil fe leve 8c fe couche , où il eft midi ou minuit, *
& où il fait jour ou nuit. Trou v e r à quels endroits de
la terre une planete eft verticale un jour donné. Ibid. 714.
a. La déclinaifon d’une étoile étant donnée, trouver à quelle .
partie de la terre l’étoile eft verticale. Déterminer le lieu où
une é to ile , ou autre corps célefte fera vertical une certaine
heure donnée. Placer le g lo b e , de maniéré que fous une
latitude donnée , le foleil éclaire les mêmes régions dépeintes
fur le globe qu’il éclaire a&uellement fur la terre. Trouv e r
par le moyen du g lob e , de combien de lieues deux endroits
quelconques font éloignés l’un de l’autre. Ibid. b.
Globe, des ufages du globe terreftre, IX. 303. b. Maniéré
de difpofer le globe ou la fphere pour la folution d’un problème.
XIII. 867. b. Globe célefte de verre fait par Archimède.
X V I I . 93. a. V o y e z l’article Sphere.
Globe., ( B la fon ) meuble d’armoiries. Suppl. III. 237. a.
Globe cintré, croifé. Son ufage dans les armoiries des fou-
verains. Ibid, b.
Globe de feu , ( Phyfiq. ) Defcription de ce phénomène.
Glob e remarquable qui parut à Leipfick en 1686. Détermination
de fa grandeur véritable , 8c de fa diftance de la terre.
V I I . 714. b. Relation de celui qui parut à Boulogne en 1719.
Diverfité dans les mouvemens de ces globes. Odehr qu’ils
répandent. Explication' de ce phénomène. Globe de feu obfervé
en 1676 par Montanati. Dans quelles circonftanees il arrive
que ces globes font du bruit. Matière dont ils font comp'ofés.
Ibid. 7 15 . a.
Globe de feu , ( Météorolog. ) ‘Relations des phénomènes
ou météores de ce nom , qui ont été-obfervés en différens
endroits ; & de leurs circonftanees les plus remarquables,
de leur grandeur, lumière, rapidité, élévation dans l’atmof-
phe re , odeur , explofion, &c. Recherches fur leurs caufes.
/. III. 237. b. •
LOBE HYSTÉRIQUE, ( Mèdcc. ) V . 979. b..
Globe, ( Science des emblèmes') Le tems tenant entre fes
mains un grand globe. La providence portant une baguette
dont elle femble toucher un globe : lignification de ces emblèmes.
VU . 71 3. a.
Globe , ( Art numifmat. ) Globe à la main d’un prince :
fens de cet emblème. VII . 7 1 5 . a.
G LO B U L E , ( Phyfiq. Phyfiolog.) Gldbules de Defcartes:
globules qui flottent dans la férofité du fang, de la lymphe ,
du la it, du c h y le , bc . .C ’eft de la différence de ces globules
que dépend la différente denfité de ces humeurs. Ouvrages
dans lefquels fe trouvent les plus belles obfervations fur ce
fujet. V II . 7 1 t . a.
G L O C E S T E R , finguliere propriété d’une galerie de l’églife
de Glocefter. II. 493.«.
G L O G O W , ( Géogr.) ville de Pologne. Siégé de Glogow
par l’empereur Henri .Y, Suppl, IL 8. b.
G L O
G L O IR E , Glorieux , Glorieufement ^Glorifier, ( Gramm.}
D etermination précife de la fignification des mots gloire Ôt
glorieux. Définition de la gloire. Elle fuppofe toujours des
chofes éclatantes en allions, en vertus, 8c toujours de grandes
difficultés farmontées. La gloire eft auffi le partage des inventeurs
dans les beaux-arts. C e qu’on entend par la gloire d«
Dieu. Définition de la vaine g lo ire , & de la faune gloire.
Faire g loire, faire vanité , fe faire honneur. Rendre gloire.
La gloire eft prife pour le ciel dans notre religion. Glorieux
quand il eft l’épithete d’une chofe inanimée, eft toujours une
louange. V II . 716. a. Homme glorieux, efprit glorieux, eft
une injure. Différence entre le g lorieux, le fie r, l’avantageux
8c l’orgueilleux. Glorieufement eft toujours pris en bonne
part. Se glorifier, eft pris tantôt en bonne , tantôt en mauvaife
part. Glorifier Dieu. Ibid. b.
Gloire de Dieu : réflexions fur cette propofition, Dieu ne
travaille que pour fa gloire. 23. a. Comment D ieu a tout fait
pour fa gloire.! Suppl. IV . 333. a , b. & la note en b.
Gloire , ( Philofoph. Morale) Différence entre l ’eftime, la
célébrité, & la gloire. La gloire humaine tient beaucoup de
l’opinion ; elle eft vraie ou fauffe comme elle. Deux fortes
de fauffes gloires ; l’une fondée fur un faux merveilleux ,
l’autre fur un merveilleux r é e l, mais funefte. Le premier n’a
que le régné de l’illufion, & s’évanouit avec elle : telle eft
la gloire de la profpérité. V II . 716. b. La fecdndè fait une
impreflion plus durable. Le genre de merveilleux le plus
funefte, mais le plus frappant, fut toujours l’éclat des conquêtes.
Combien il eft abfurde d’attacher la gloire aux caufes
des malheurs de l’humanité. Les opérations produ&rices font
lentes, les deftrulfives font rapides 8c bruyantes : on admire
celles-ci : faut-il s’étonner qu’il fe faffe tant de grands maux 8c
fi peu de grands biens ? Paroles des foldats Romains à Céfar ,
& des Scythes à Alexandre , que les peuples devroient ofer
dire à celui qui les immole à fon ambition. Les gens de lettres ,
arbitres de la gloire , peuvent être les plus utiles ou les plus
pernicieux des hommes. Ibid. 7 17 . a. Mais , il faut l’av o u e r ,
ils ont trop fouvent oublié la dignité de leur é ta t, & proftitûé
leurs éloges aux crimes heureux; & alors les hommes nés
pour la g loire, l’ont cherchée où l’opinion l’avoit mife. L e
Tage feul eft bon p o è te , difoient les Stoïciens. U en eft de
même de l’hiftorien 8c de l’orateur : éclairés & v e r tu eu x ,
ce font les organes de la juftice & de la vérité ; corrompus ,
ce ne font plus que les adulateurs'du crime. Ibid, b. D é finition
que Pline donnoit à Trajan de la véritable gloire. Il
lui tenoit le langage que les hommes nés pour inftruire les
autres, devroient toujours tenir aux grands. L’ambitieux livré
à lui-même , n’eft plus qu’un homme foible & timide : à quoi
feroit réduite la gloire des çonquérans, fi l’on arrachoit aux
peuples le bandeau de l’illufion ? Cependant ne cherchez pas
à détruire lé merveilleux des conquêtes ; mais rendez ce merveilleux
'auffi déteftable qu’il eft funefte. Q u e la force 8c l’élévation
d’une ame bienfaifante foient les feuls objets de vo s
hommages. Ibid. 7x8. a. O u fi les vivans vous intimident,'
Tachez au moins juger les morts ; qu’avez-vous à craindre ?
Terrible impreflion que feroit fur un tyran le filence uni-
verfel des gens de lettres , par rapport à lui. Objets de la
vraie gloire : en quoi confifte ce qu’elle a de merveilleux. Sorte
de gloire accordée au merveilleux agréable, à celui des beaux-
arts. Ibid. b. Les talens qui contribuent- le plus à rendre les
hommes heureux, devroient naturellement avoir le plus de
part à la gloire. Mais ce prix attaché aux talens t doit être
encore en raifon de leur rareté & de leur utilité combinées.
Ainfi les talens appliqués aux beaux-arts , ne font pas
les premiers admis au partage de la gloire : ainfi encore, lés
mêmes talens ne font pas toujours également recommandables.
Mais comme les d ivers talens fe communiquent Sc fe confondent
, le parti le plus avantageux feroit de les nourrir, de
les exercer enfemble. Rien n’annonce plus la corruption ,
que les honneurs extravagans accordés à des arts frivoles.
Les vertus n’ont droit d’afpirer.à la g lo ire , qu’autant qu’elles
contribuent au bien public. Ibid. 719.' a. L es grands facrifices
d’intérêt perfonnel au bien pub lic, demandent un effort qui
éleve l’homme au-defiùs de lui-même , 8c la gloire eft le feùl
prix qui foit digne d’y être attaché. L e don de régner avec
gloire n’exige qu’une v e r tu , c ’eft d’aimer les hommes ; qu’un
talent , c’eft de les placer. Il ne faut pas croire que les talens
8c les vertus fe donnent rendez-vous dans tel fîecle 8c dans
tel pays: on doit fùppofer un aimant qui les attire, un efprit
qui les anime. Tableau d’ un régné glorieux : caraâere du
miniftre qui y contribue :'la, gloire de cet homme étonnant
remonte au roi qui fe l’attache. Dans la balance de la gloire ,
doivent entrer les difficultés qu’on a furmontées. Mais on
doit diftraire du mérite du fuccès, tout ce qu’a fait la v io lence.
Ibid. b. Défiez-vous de quiconque prétend rendre les
hommes plus heureux qu’ils ne veulent l’être ; c’eft là chimère
des. ufurpateurs 8c le prétexte des tyrans. En nous,
élevant contre les auteurs de toute guerre injufte, nous
n’avons point voulu difputer à la profefuon des armes la part
qu’elle doit avoir à la gloire : que celui qui fert fon prince à
G L U
foit armé pour la bonne ou la maüvaife caufe, il n’eft point
juge des projets qu’il exécute ; fa gloire perfonnelle doit être
proportionnée aux efforts qu’elle lui coûte. Eh fuppofant le
fléau de la guerre inévitable pour l’humanité, la profeffion
des armes doit être la plus honorable, comme elle eft la
plus périlleufe. Raifon pour laquelle nôtre hiftoire eft froide
& feehe en comparaifon de celle des Grecs 8c des Romains.
Traits glorieux tirés du militaire françois. Ibid. 720. a. Infuf-
fifance des motifs d’une gloire humaine pour foutenir la vertu.
L a morale do it, à l’exemple de la théologie , prémunir la
vertu contre l’ingratitude 8c le mépris des hommes, en lui
montrant dans le lointain des tems plus heureux 8c un monde
plus jufte. C ’eft une philofophie auffi dangereufe que vainé ,
de combattre dans l ’homme le preflëntiment de la poftérité,
& le defir de fe furvivre. C ’eft un beau fo n g e , dira-t-on,
de nous repaître d’une gloire attachée à notre nom , quand
nous ne ferons plus. Mais la gloire même acquife durant notre
v i e , eft-elle autre chofe qu’un beau fonge ? Le defir d’étér-
nifer fa gloire eft un enthoufiafme qui nous aggranclit, 8c
quiconque le raifonpe , n’eft pas digne de le fentir, Ibid, b,
Gloire. Avantages 8c réalité de la gloire ; s’il y a des gens
qui la méprifent en effet. I. 368. a. L e feul amour de là gloire
n e peut porter les hommes à la véritable vertu. 8o6< b, 814.
a. Efpe ce 'de gloire que les rois doivent rechercher, X IV .
32 1 . b. Quelle eft celle que l’homme de lettres doit ambitionner.
841. a. Efpece de gloire que peuvent acquérir ceux
qui joignent à de médiocres talens, celui de l’intrigue 8c de
l ’artifice. V . 722. a. Gloire réfervée à l’homme de génie. Ibid,
En quoi confifte la véritable gloire. 1003. a. VII I. 182. a.
G loire qui immortalife, v o y e z Immortaliser. L’amour de la
gloire 8c la crainte de l’infamie peuvent nous faire braver
les tourmens ou renoncer aux plaifirs les plus vifs. Réflexions
fur la paflîon de la g loirediftribution des places 8c des rangs
dans le temple de la gloire. X V I . 86. a , b. 8 y .a , b. D e la
.vaine gloire. 833. b. 834. a.
G loire , ( Vordre de Notre Dame de) Suppl. IV . 61 . a.
Gloire, terme de peinture , terme d’artificier. VII.
721. *.
G LO R IA P A T R I , terme de liturgie. O n croit qile le
pape D amafe ordonna en 368 qu’à la fin de chaque pfeaume
on chanteroit 1 e gloria pat ri. Origine de cet ufage félon Baro-
nius. Difpofition du cinquième canon du concile de V aifon fur
l ’ufage du gloria pat ri. Gloria in excelfis , autre efpece d’hymne.
.VU. 721. a. Voyé^ DOXOLOGIE.
GLO RIEU SE , (lchthyol.) autres noms de ce poiffon : en
quoi il différé de la paftenague. Origine de fon nom de glorieufe.
Q ualité de fa chair. VII . 721. a.
G LO RIEU SEM EN T , voyez Gloire , ( Gramm. )
G LO R IE U X , ( Gramm. ) Voyc[ G lo ir e . Réflexions fur
l e caraltere glorieux : portrait du glorieux. X V I I . 796. a , b.
G LO R IF IE R , (Gramm.) Voyez G LOIRE.
G LO SE hachée, ( Imprim. ) VIII. 19. a.
GLO S SAIR E, ( Bell. lett. ) définition : étymologie du mot.
Les Angiois encouragent le genre d’étude relatif à cette forte
d’oùyrage. Utilité qu’ils en ont retirée. Gloffaire de Du-,
cange. VII . 72 1. a. Gloffaire françois de M. de Sainte-Pa-
lay e. Ibid. b.
Gloffaire , dilfionnaire , vocabulaire : différence entre ces
ouvrages. V I . 969. a.
G LO S SO C A T O C H E , ( Chirurg. ) defcription 8c ufage
de rinfirument de ce nom. Etymologie du mot. V II . 7 12. b.
G LO S SO COM E , (Chirurg.) étvmologie du mot. D e fcription
8c ufage de cet infiniment. V II . 721. b.
Glojfocome, .terme de méchanique. V I I . 72 1 . b.
G LO S S O -P A L A T IN , mufcle , ( Anatom. ) Suppl. III.
G LOSSOPETRES , ( Hifi. nat. ) dents de poifforts pétrifiées.
Trois fortes de gloffopetres, félon Yallerius. y I I .
722. a.
Gloffopetres repréfentée,s vo l. V I . des pl. Coquilles foffiles ,
planche 7.
G LO S SO -PH A R YN G IEN , nerf, (Anatom.). Suppl. T V .
39■ b- '4°- «•
G L O T T E . ( Anatom. ) Defcription 8c ufage de la glotte.
Ses différentes ouvertures forment les variétés des tons. VII.
7 “ - a- ,
. Glotte. Suppl. III. 707. b. Organifation de cette partie qui
la rend propre à produire les différens tons de la voix. XV II ,
4 2 9 .a ,b . 4 3 0 . k. , • •
G L O U T O N , ( Zoo/oe. V quadrupède qui fe trouve dans
les forêts de Laponie Sc de Daîécarlie. Origine de fon nom.
Particularités fur cet animal. Sa defcription. Sa chair eft très-
anauvaife, 8c fes ongles dangereux. V I I . 72'2. a.
G LO U T E R O N , petit, (Botan.) caraéter.és de ce genre
de plante. V II. 722. a. Voye\ XantHiüm.
G LU . ( Artsmèchan. & Chnffe ) Ancienne méthode de faire
la glu. Defcription de la nouvelle. Autre forte particulière de
glu qui a la propriétè de fouffrir l’eau fans dommage. U fage de
Va glu contreTes. chenilles 8c les infeftes. .Ççlwi qu’en failoiçnt
G N O - 843
les anciens médecins, Divérfés matières avèc lefquelles on
pourroit former de la glu. V I I . 722. b.
Glu , ( Jardin. ) liqueur qui découle de certains arbresi
V I I . 722, b\
G LU TEN . ( Minéral.) C ’eft par l’effet du gluten qiie les
pierres different des terres, en confiftance 8c en dureté. La nature
de cette matière nous eft encore inconnue. Q u e l feroit un
des meilleurs moyens de parvenir à la connoître; Conjectures
fur la nature du gluten. V I I . 723. a.
Gluten , ( Hifi. nat. ) celui qui unit les parties terfeftres
des os. II. 341, b. X. 606. b. Suppl. III. 35. b. Celui qui
lie les terres calcaires, II. 341. b. Gluten des os 8c des
pierres. 344^ b. III. 606,.bi Gluten qui lie enfemble les parties
élémentaires des fibres. V I. 664. b. G luten d’où dépend la
vifeofité de la glaife, V II . 699. « , bt
G N
G N A P h A L IU M j patte de lion , ( Jardin. ) trois fortes
de plantes de ce nom. D efcription de celle qu’on-appellepatté
de lion. V IL 723. b. S u r l’ufage dugnaphalium en médecine j
voye^ Herbes a coton & Pied de chat.
G N A T IA , ( Géogr. anc. ) v ille des Salentins, aujourd’hui
Terre d’Ana^o. Prétendu miracle que les habitans de cetté
ville montroient aux étrangers. Ve rs d’Horace fur ce fujet*
VII . 723. b.
Gnatia , (Géogr,) obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 238. b.
GN E SN E, (Archevêque de ) fes fondions pendant l’iliter régné
en Pologne. V I I I .837. a. Détails fur la dignité depriihat
dont il eft revêtu. XIII. 363.«.
G N ID E , ( Géogr. ane. ) ville confidêrable de la Doride
dans l’Afie mineure. VH. 723. b. Culte qu’ôn y- rendoit à
A po llon , Neptune 8c Vénus. Statue de Vénus par Praxitèle j
qu’on vo yo it dans cette ville. Horace a célébré le culte que
cette déeffe recevoit à Gnide. En quoi confifte la Gnide moderne.
Ruines qu’on y trouve. Ctéfias médecin 8c hiftorien né
à Gnide , fes ouvrages. Eudoxe de Gnide fut le légiflateur de
fa patrie. Ibid. 724. a.
Gnide y deux villes dé ce nom, Suppl. ÏV . 372. b. Bibliothèque
de Gnide. II. 230, b. Tèmple de Gnide , ouvrage
de M. de Montefquieu. V , xvij. Grains de Gnide dont pane
Hippocrate. IX. 316. b. Obfervations de médecine écrites
fur des tables dans le temple de Gnide. X. 267. b, Belle
ftatue de Vénus par Praxitèle, que les Gnidiens eonferve-
rent. X IV . 823. b. Premier nom d e là v ille de Gnide. X V L
656,
G N OM E S , (D iv in .) caraftere de ce peuple invifible
q u i, fé lo n ie s cabaliftes , habite l’intérieur de la terre. Phi-
lofophe de l’école qui afoutenu cette doétrine. Détails qu’il
a donnés fur la nature 8c les Tonifions des gnomes. V i t ,
724.«.
Gnome, celui auquel les mineurs allemands donnent le nom
de cobalt. 111.3 3 7 .a . Gnomes gardiens des tréfors de la terre*
V I II. 66Q.*,.
G N O M O N , (Aftron-.) ftile ou aiguille d’un cadran fo^
laire. Etymologie de c e mot. L’extrémité du gnomon eft cenfée
repréfenter le centre de la terre; 8c fi l’autre bout paffe par
le centre du cadran, le gnomon eft alors parallèle à l’axe de la
terre. C e mot n’eft plus guere en ufage pour lignifier le ftile des
cadrans. V II . 724. b.
Gnomon , ( Aftron. ) les aftronomes préfèrent le grand
gnomon aftronomique à celui des cadrans. Les anciens 8c les
modernes fe font fervis dû gnomon pour faire leurs opérations
les plus confidérables. Méthode pour élever un gnomon
aftronomique, 8c obferver par fon moyen là hauteur
méridienne du foleil. V II . 724. b. Gnomon dreffé dans l’églife
de S. Sulpice à Paris. Ouvrage à confulter fur les gnomons
des anciens. Ibid. 723. a.
Gnomon en géométrie. VII. 723. a.
Gnomon. Etymologie du mot. Defcription 8c ufage de cette
forte d’inftrument, Maniéré d’obferver la hauteur du foleil
à l’aide du gnomon. Les gnomons ont été vraifemblable-
ment les premiers inftrumens aftrônpmiques qu’on a ima-.
ginés. Quels font ceux des anciens qui nous font connus*
Gnomon que M. Caffini de T h u ry préfenta à l’académie
des fciences dè Paris. Obélifque dont un mathématicien fit
un gnomon dans la champ de Mars à Rome fous l’empire d’Au*
gufte, Gnomons faits à Pékin, à Samarkand, au Pérou; Suppl-,
III. 238. b. Gnomon découvert par le P. Ximenès dans la cathédrale
de Florence. Defcription détaillée du gnomon dé
la méridienne tracée dans l’églife de fainte Pétrone à Bôlo-
gne par M. Caffini. A quelle occafion cet ouvrage fut entrepris.
Médaille gravée en mémoire de cette éntreprife 8c
en l’honneur ,de M. Caffini. Ouvrages publiés fur Ce fujet. -
Ibid, 239. a. Hiftoire de l’établiffement de la méridienne des
chartreux de Rome. Defcription de cette méridienne 8c de
fes gnomons. D iv e rs ufages aftronomiqués auxquels cesin-
ftrumens ont été employés, Ibid. é, Defcription de la raéri.-