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Fermait, forte de bonde garnie de fon ardillon , <S*c. A ncien
ul'age dufermail. Suppl. III. 27. b.
FERM AH AGH , ( Géogr.) comté d’Irlande dans la province
1 * !
nalités par lel
:peut t
d’Uifter ; fes bornes; fa capitale; fon étendue 6c fa
population. Qualité du fol & des hnbitans. Repréfentans de
cette province. Suppl. III. 28- a- _ ’ ’ 1 i
F E RM A T ; ( Pierre) fes obfervations fur D iophante. Suppl.
III. <71.
FERME , nt!j. ( Phyfl que ) Les corps fermes oppofes aux
corps fluides & aux corps mous. V I ..r$ 8 ; f. Différence
entre corps ferme & corps folide. La fermete des corps n eft
qu’une dureté plus ou moins grande. La caiife en eft incon-
juie. Il faut diftinguer la fermeté des corps durs de celle des
corps élaftiques. Ibid. 509. a. ^
Ferme , Conjlant, Inébranlable. (Synon. ) IV . 58. b. V o y e z
Imperturbable, , . .
" r" ”'’ ites-Lignifications8c é tymologie
:ée en Normandie des (impies
nche's. V I . 509. a. Différentes
fait le bail à ferme. C e bail ne
le u f années. Les gentilshommes
^ rendre adjudicataires dés fermes
du . roi. Ils peuvent tenir à ferme les terres des princes du
l ’ang ; mais ils n’en peuvent tenir aucune autre. Quelles font
celles que les eccléfiaftiques peuvent tenir. Privilège du p ropriétaire
fur les meubles du fermier félon la feule coutume
de Paris. Son privilège fur les fruits de la ferme. Les engà-
gemens réciproques entre le propriétaire 8c le fermier fub-
fiftent entre leurs héritiers pendant la durée du bail. La vente
de l’héritage affermé rompt lé b a i l, &c. La Contrainte par
corps peut être ftipulée pour les fermes des champs ; mais
elle ne fe fupplée pas, fi elle n ’eft point exprimée. Ibid. b. Un
fermier n’eft pas reçu à faire ceffion. de biens. On peut faire
réfilier le bail quand le fermier eft deux ans fans payer.
Autre cas pour lequel le fermier peut être expulfé. Oblifations
& devoirs du fermier. Pertes qu’il doit fopporter.
n quel cas il peut demander pour une année une diminution
fur le prix de fon bail, ou fufpendre le paiement d’une
année. L’aétion perfonnelle réfultante d’un bail à ferme ‘dure
trente ans. Ibid. 310. a. La tacite recontluélion eft ordinairement
de trois ans. Le premier bail étant fin i, la cautidn
ne demeure plus obligée, Ibid. b.
Ferme, bail à. En quoi i l différé du bail exnphicéorique.
y . 381. a. Renouvellement d’un bail à ferme. XIII. 859. b.
Ferme , dans quelques coutumes -, affirmation, ou ferment
qui fe fait en touchant dans la main du juge. Autre ferment
-appellé contre-ferme. Coutumes où il en eft parlé. C e qae dit
M. de Lauriere fur ces fermens. V I . 510. b.
Ferme des amendes. V I . 5-1.0> b. .
Ferme blanche. Ferme dont le loyer fe paie en mohnoie
blanche. C e qu’on entendoit par ce mot en Angleterre. VI.
ïo . b.
Ferme d’un1e , deux ou trois
charrues. V I. 510. b.
Ferme de droit. V I . 310. b.
Ferme géné)'ale. V I . 3x0. b.
Ferme à mitéton. V I . 310.. 4.
Ferme à mo , , o .
:F<rm< p a t iculiere. Sous-ferme Ferme au tiers franc. V I .
Ferme , lettres en ( Jurifpr. ) IX. 423. a.
Ferme. ( Econom. ruftiq.) C e mot eft devenu fynonyme
avec celui de maifon ruftique, par l’effet du dégoût des foins
:de l’agriculture. Prefque toutes nos terres font affermées :
ce qui vaut mieux que fi elles étoient cultivées par la
plupart des propriétaires. Connoiffancés générales dont le
propriétaire doit être inftruit. Situation que la maifon doit
avoir à l’égard des ferres qui en dépendent. Il faut proferire
tout ce qui eft inutile dans les bâtimens d’une ferme, mais
fe garder encore plus de rien retrancher qui foit néceffaire.
V I . 5 1 1 . a. Une maifon ruftique doit être voifine de l’e au ,
là. cour bien fermée , 8c fes bâtimens ifolés entr’èux. L’une
des qualités effentielles au fermier eft qu’il foit riche. Divers
articles de dépenfes dont la femme indique Ce qu’un fermier
eft obligé de dépenfer pour une ferme jde 500 arpens de
terres labourables j avant de recueillir. Détail des frais annuels
évalués fur lès facilités qu’a Un fermier de nourrir fon
bétail. Quelque habileté qu’ait un laboureur -, il n’apprend à
exciter toute la fécondité de fes terres qu’en fe familiarifant
avec elles. Ibid. b. Si le fermier n’eft pas affez riche , il deviendra
plus pauvre d’année en année. Un homme ordinaire
peut être chargé fans embarras de l’emploi de quatre
voitures, &c. Diverfes èfpëces de cultures dont une ferme
doit être compofée. Si Fon a deux petites fermes contiguës,
il eft avantageux de les réunir. Connoiffancés qu’il faut avoir
pour fixer le prix d’une ferme. I l eft avantageux d’avo ir, par
e xemple, quatre voitures, lorfqu’on a des terfes plus que
. trois, voitures n’en peuvent cultiver, 8c pas âffez pour en
occuper quatre. Diverfes confidérations locales qui font-varier
le prix d’une Ténue. Les redevances en denrées coûtent ot» ■
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dinairefnent moins aux fermiers que celles en argent. Si lè
propriétaire eft en -doute fur là valeur de fes terres, il eft
de fon intérêt de -biffer l’avantage du côté du fermier. Ibid.
512. a. Pertes que le propriétaire doit partager avec lui.
Différentes conduites q u ll finit tenir avec les fermiers, félon
leur caraétere. I l faut que dans les claufes d’un bail , le propriétaire
prévienne l’abus qu’on pourroit faire de fa confiance
: détails à cet égard. Stipulation fur la marne. V ig ilance
du propriétaire à l’égard des pailles. La mauvaife roi
en agriculture eft toujours un effet de la pauvreté ou du
défaut de lumières. Soins qu’on doit .prendre à.conferver
un fermier riche 8c entendu. Ibid. b. L e propriétaire doit être
très-réfervé à exiger des augmentations. .11 doit entrer dans
des vues d’amélioration, & ne point fe refofér aux dépenfes
qui y contribuent. L’agriculture ne peut avoir de fuccès
étendus que par la multiplication des beftiaux. V I . 513. a.
Ferme. C e que doit faire un homme chargé d’une ferme dénuée
de fumier 8c peu fournie de paille. V IL 3 66. a. Entretien
de la volaille dans le fonds d’une ferme. X V I I . 441. b.
F ermes du rai, ( Bail d es) Financés. Examen de la question,
favoir lequel eft préférable d'ajfermerles revénus publiçs,
ou de les mettre en régie : expol'é des principes de M. de
Môntefquieu fur cette matière, accompagné des obfervations
Premier principe. « -La régie eft Tadminiftfation d’un bon
» p e r e .d e .famille qui réleve lui-même-, av e c économiete
» avec ordre , fes revenus ». Obfervations. Si le régiffeur
<fait perdre par fa négligence, ce que le fermier fait perdre
par exaélion , les avantages 8c défavantages des deux méthodes
en rendront le choix indifférent. Peut-être feroit-il
plus facile d’arrêt«îr la vivacité du fermier, que de hâter la
lenteur de ceux <jui régiffent . L’ordre 8c l’économie feront
moins bien obfer vés dans le s régies que dans lés fermes.
Second p.rincipe. id Par la rtIgie ,1e prince eft le maître de
» preffer 0u de n; tarder la levée des tributs, ou fuivant fes
» befoins, ou fuivant ceux de fes peuples ». V L .513. b.
Obfcrvation.r. L ’auteur montre qiië le prince peut fe conduire
de même en affi:rmant fes :revenus. D e 'telles opérations
dépendent moins de Tune ou1 de l’autre méthode, que de
la bonne adminiftrarion. Exe:mple cité.
Troifieme princip « P a r la i•égie, le prince épargne à l’état
» les profits imnuïnfes des fermiers qui Tappauvriflent d’une
» infinité de maniérés ». Obfervations. C e que la ferme ab-
forbe en profits, la régie le perd en frais. Il peut fe tro'uveï
des moyens de prévenir ces deux abus.
Quatrième principe. « Par la régie, le prince épargne au peuplé
» un fpeétacle de fortunes fubites qui l’affiige ». Obfervations.
Cinquième principe, a Par la rég ie , l’argent levé paffe par
» peu de mains ; i l v a direélemënt au princ e , 8c par con-
» féquent revient plus promptement au peuple ». Obférva-
tions. Ibid. 514. a.
Sixième principe. « Par la régie, lè prince épargne au peuple
» une infinité de mauvaifes loix ». Obfervations. -
Huitième principe. Exemples alléguésen faveur de la régie.
» Les peuples les plus malheureux , font cèux où lè prince
» donne à ferme fes ports de mer & fes villes de commerce ».
Obfervations. Ibid. b.
Neuvième réflexion de M.de Môntefquieu. Projet magnanime
de Néron d’abolir les impôts. Loix qu’il fit côntre l ’avarice
des publrcains. Obfervations. Ibid. 513. a. V o y e z encore fur
ce fujet l’article Régie.
Fermes. Obfervations fur l’article précédent. X V . 5 7 5 . a , b.
&c. La régiè préférée à la ferme. X IV . 228. a. Préjudices
qui réfultent de la néceflité d’affermer les impôts qu’on leve
fur les objets de confommation. X V I I . 876. a.
Fermes , ( Cinq groffes) Finances. Difficultés que trouva M.
Colbert à l’exécution du projet par leque l, voulant affranchir
l’intérieur du royaume de tous droits locaux, il fe propofoir
de tranfporter fur les frontières, tout ce qui devôit charger
ou favorifer le commerce avec l’étranger. V I . 513. a. La
plupart des provinces frontières voulurent garder leurs anciennes
loix fur l’article des douanes, comme fur plùfieurs
autres objets, 8c M. Colbert ne voulut rien forcer. Le tarif
de 1664 n’eut donc lieu que dans les provinces de l’intérieur.
Enumération des provinces des cinq groffes fermes. Droits
qu’ôn perçoit tant à l’entrée qu’à la fortie de cés provinces.
Provinces réputées étrangères ; pourquoi' elles font ainfi dè-
fignées : énumération de ces provinces : droits que l’on y
perçoit. Les provinces des cinq groffes fermes forment topographiquement
une efpece de prefqu’î le , dont les provinces
réputées étrangères font le continent. Sans la Normandie,
elles formeroient une île toute entière, ifolée pat rapport aux
droits du roi , quoique comprile fous la même dénomination.
Ibid. b. Voye^ TRAITES.
Fermes. Réglement fur l’adjudication & les enchères 'pour
le b a i lle s fermes. V . 143. b. Directeurs généraux des cinq
groffes fermes. IV . 1027.-'a. Les biens du domaine donnés
à ferme. V . 25. b. Principaux bureaux des cinq groffes fermes.
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y i . à , b. Prôvlnceà des cinq groffes fermes. V . 143. b. Moyen
de rendre la fermé des cartes plus importante , fans être plus
onéreufe au pilblic. II. 371./». D e la ferme du tabac. X V . 796.
b. Commis des fermes. I II . 701. b. Sous-ferme. X V , 418; a.
Ferme, ( Opéra ) partie dé la déêoration qui ferme le
théâtre. Comment elle eft placée au théatre'dc l’opéra de
Paris. VT. 313- b. D e quelle maniéré éïlè ëft"fëüïenuë. In-
convéniëns attachés à cette manière; D és nïôÿëns d’y remédier.
Ibid. 316. a.
Fer ME-A ferme. (Manège) Ml. 316. a.
Ferme. ( Charpent. ) V I . 316. a.
Ferme , jeu de la ferme avëc àeS dés, ( Jcü de hdflard)
Détails fur la manière de' le jouer. V I . 310. “a.
Ferme, ( Jeu) Jeu de cartes. VI. 516. a.
F E RM E N T , ou levain. ( C/iynïie ) V I. 316. b.
Ferment. ( Econom. a'nirn. Méd. ) Les anciens chymiftes
défignoient par ce nom tout ce <jiii a la propriété , par fon
mélange avec une matière dé différente nature , dè convertir
cette màtié'rè en 'fa'prbp'ré hàtiife. Un grain dè liiêd,
dans un terroir fe rtile , peut produire cént grains ' clé fon ëif-
p ec e, 8c chacun de ceux-ci Jfeût éfi p'rbdùir'e cent autres. Il
y a donc quelquè chofodansie grain de blëd,q\ii a là faculté
de changer en une lùbftance qui lui ëft p ro pre ,T è fuc qüë
la terre lui fournit. C e même fiic, reçtrdàns vin germe différent
, feroit changé en une toute autre fubftànéè. C ’ëfFdbnc
cette puiffance que les anciens chyriiiftès app'éllôiênt du nom
de ferment. Ils avoient tranfporté cette idée àiiït changeniens
qui fe font dans le corps humain. :Q ù i eft-ce qùi peut imaginer
d’abord que ce corps peut être produit de farine Sc
d’eâti ? Te llè eft cepentl a i t la noùrritùrë Ordinaire des enfans,
8c celle à laquelle Tlibmîne adulte même pottrroit fe
b orner, enforite que là liqueur féminale qui,peut ferVir à
produire un inidividu de la mén:1e efpece, ne férôit O'rigiiiairemcint
qu’un ebinpofé c!e farin e 8c d’eau . V I . 516: b. Mais
fi on entend par fermem:, avec plùfieùr's 'modernes , ce qui
étant mêlé avec une âiiti-e fobftâ'nce, a la propriété d’y faire
naître1 un mouvement inteftin , 8c de chariger par cc:t effet là
nature de cètrc fubftance ; on fi on fie v eu t appellér ferni
que ce qui peut donner lieu an coihbat qui femble fe faire
entre des fels de nature oppoféc , alors il ne pèut que s’én-
fuivre des erreurs d’un terme employé d’üriè maniéré àuffi
impropre. Erreurs de Vanhelm’bfit for cette riiàtiëre, d’une
très-grande eon'féquencë dans la pratique de la médëëiffè.
Autres dangereux fyftêmès de SÿlviuS. Ainfi les fcriheift 'dè
toute efpe ce , falins ? acidès, àlkalis, riëu'tres , dëviffrënt Ta
bafe dè la fhëorie & dè là pratîqtjô ‘ifiéditinàle ; & ce qùi
n’étoit que le früit Timagirtattbh, fut rèçù cdmmë un p'ffii-
cipe d’après lëqùel on fixa lès mbyëns dé confriFuër à la
conférvàtion des honimés. Ibid, f i y . à. Auteurs a êonfolter.
Ibid. b. Voyesp Fermentation.
FERM EN T AIR ES , (H ifl. eccl.) nom que lcscatlioTiqùes
d’occidènt ont quelquefois donné aux Grecs dans leurs disputes
for l’euchariftie. V I . 3T7. b.
FERM ENTATEU RS. (Médec.) V o y e z V I. 319. à , b.
FERM EN T A T IO N , Ebullition, Ejfervefcèiice. fSynoti. ) V .
à 16, b. 403: a.
Fermentation. ( Chym'ie ) C e que les ârtciéns & le's
modernes ont entendu par-là. Le principe de la fënïiëntà-
tion fut fouyerainement en régné dâû’s lè fîeclô dernier. ï i à
demi-chymiftes Femployérent de traders, 8c lès m'édécîns
en firent l’ùfagë le plus ridicule. Les rtotibns que nbus ont
données de la fermentation fes premiers promoteurs, n’ônt èù
befoin que d’être rendues plus philofôphiqùes, pour nous
fournir un principe aufli fécond qu’évident d’ufi gi'a’nd nbmb'fë
de phénomènes chymiqües. V L 317. b. Le môt de férMh-
tatïon a été confacré à exprimer l’aélïon réciproque de divers
principes préexiftans ënfemble , d’abord cachés , bififs , 8c
enfoite dévèloppés, mis en jeu. Le mouvement qu’Ùne pareille
réàélion occafionne eft infenfiblé : il né faïit pa's fe
confondre àvêc lé bôuiUbnnement. Q uels font lés fùjèts fer-
mentablés. Effet principal 8c effentiel de là Férifientafion.
Becher 8c Sthal ont penfé que les principaux produits dès
fermentations étbiërit dus à üne récoriipofitioii. Dîftëffchc'e
entre la fermentation 8c rëftèrvefcériee. C e quë ces 'dèux
phénomènes ont de cômmiin. Il në faut pà'S non plus 'ç'dn-
tondre les fermèntations avec l’ébullition ou lë moü'Ÿëmeiit
inteftin fenfiblé. Ibid. 318. a. Enumération dù petit nbmbfe
de fermentations qui ont été foîgnéufëment étudiées 8c fiif-
fifammënt connues. Les autres efpeces nè s’y ràppbr'tent
que par une analogie qui paroît à la vérité naturelle, mais
qui n’eft pas encorè établie dénionftfativéïhëht. C e qui rëfte
à dire for ce fiijët qui n’a été qu’êbaücbè dans bè't artîçfe ,
fe trouvera dans lès articlès Pain ., Vin, Vinafgée, Putréfaîtioh.
Ibid. b.
Fermentation. Pririçipe de c’è fnbu'v^mënt. I. 833. a. III.
413. b. L ’air principal agent Üàris l’ëâ fér'rtiètitâlidhs. 233. ‘a.
Fermèntations excitées par certaines fubfta'hcéS dont l’air eft
imprégné. 233. b. Teins qu’il faut chôifir jpbùr la fenhëtità-
tion des fiics des plantes. Ibid. M'oÿèh de faffcihbler le feu
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dans les cofps par la fermentation. V I.' 602. a. Ko'duaion
de la flamme par le mélange de deux liqueurs froides qui
entrent en fermentation. 839. a. Fermentations froides. V IL
%iç). a. Phofpnores produits par la fermentation. X ïl. 326. a.
Les fiibftànces putrides animales ont la vq-tu d’exciter line fermentation
vineufe dans les végétaux. XIII. 388. b. Pourquoi,
pendant qu’il fait dii tonnerre, certains fluides entrent en
fermentation, 8c d’autres ceffent de fermenter. X V I. 413.
a. D e la fermentation vineufe. 283. b. — 289. a. D e la fer-
mematibn acéteufe. 301. b. — 301. b. Fermentation excitée
par toute efpece de levain .Suppl. III. 734. a , b. Par la levure
bie5e‘ 738. a. Fermentation du moût. Ioid. Inftrument
prbpôfè pour mefurer les degrés de fermentation. X V I I . 750.
b. Appareil pour évalüer 1 air qui fort dés fubfhmces en fermentation.
V o l. III. dés planch. Chymie pl 12
Fermentation. ( f f o ^ w O m o u v e k n t in i e f f ln u r o d u i t
fans aucune caufe fenfiblé dans la plupart des vég é tau x, par
lequel il s’opère un changement dans leur fo b f ta n c e q u i
rend leur nature différente de ce qu’elle étôit, 8c leur donne
la propriété de fournir un efprit ardent ou acide, d’où s’enfuit
la diftinftion de la fermentation en vineufe 8c en acéteufe.
Il n’eft plus queftion de fèrinentation en médecine , que rê-
lativèmént à l’idée qui vient d’en être donnée, 8c à ce qui
èn fera dit à la fin dé è é t article. V I. 518. b. Üfage qu’on
en faifoit depuis Vanlielmbnt jufqu’à l’extinéfion de la leéfe
des médecins qu’on appelloit chyniique. Lés différentes fermentations
qu’on imâgiribit dàiîs les fluides du'cbrps humain,
les fermons auxquels on attribüoit la propriété de produire
des mouvemens inteftins, étoient les grands agens auxquels
011 attribùoit totites les opérations du corps humain. La
feéte chyniique divifée en d eu x , celle dès Iiûmoriftes , 8c
celle des fcrmentateurS; Expoféde la doElririe des fermentateurs,
C eft principalement à l’égard de l’élaboration clés alinxens
dans les premières Voies, que les partifans de la fermenta-;
non mal conçue fe font d’abord exercés à lui attribuer toute
l’efficacité imaginable, Ibid. '319. a, d’où ils étendirent en-
fiiite fon domaine dans les voies dù fatig 8c de toutes les
humeurs, du corps humain. C ’ëft une opinion fort^ancienne
que l’acide fort à la cliylifitation. Doflrines de Galien, d’A vicenne
, de Riolan Sc de Caftéllus fur cette matière. Mais
perfonne,, ayant Vanhèlmont, n’avoit enfeigne qu’un acicle,
en qualité de ferment, pèut diffoiidre les ali mens; comme fe
font les üiffohitioris çffymiques par l’effet d’un menftrue: Tant
que la cii-culatiôn n’étbit’pâs àdmife, oh étoit fort embhrraffé
de troùVcr une caufe àTaquéllë bh pût folidemer.t attribuer la
chaléùr ànimalè. Heimônt cliéfcharit la caufe de ce phénomène
, ne crut pas pouvoir là trouver ailleurs que dans la
fermentation. Ibid. b. Exji'ôfe du fyftëme cl’Hélmont. 'Comment
S y lv iù s , Tùn de fes plus zélés feéfatëurs, s’écarta de
ce fyftême. Ibid. 320. a. Différentes preuves par lefqueHes
Helhiont 8c toute la fe£Ie chyniique cartéfienne, préten-
dbient établir l’acidité du ferment digeftif. Toutes ces raifons
n’ont pu tenir contre lè s expériënçes qui démontrent qu’il
n’y a jamais de foc acide clans lëftomac qui foit propre à
ce vifeere ; que toutes les humeurs du corps humain font
infipidës , 8c ne font chargées d’autre principe falin que d’une
forte de fol neutre. Le fang n’eft ni acide, ni a lk a li, 8c fa
dïftill'a'tiôn ne donne aucun fol dè cette nature. Helmont
lui-même a été forcé de convenir qu’il n’y a point d’acide
dans lè fang d’un homme fain. Inconféquence de fon fy f-
ifêniê. CÔmmëht bh à détruit le fpéçièux que présentent
d’abord les preuves données ci-deffus de l’exiftence du ferment
âcidé. Ibid. b. Côm'fne Tes médecins fermentateurs ne fe
bornoient pas à établir dans le ventricule les merveilles de
la fermentation , il faut les fuivre dans le canal in reftinal,
où ils font jouer encore bien dés rôles à ce même p rincipe,
pour lui attribuer l’entieYe perfection du chyle. Suite du
fyftême d’Helmont. Réfutation de ce fyftême. Changement
que Sylviùs apporta à la dbélririe de fon maître. 'Ibid. 321.
b. Syftême de Sylviùs renVebfé. Ibid. 322. a. Fameufe expérience
de Scliùyl avec laquelle il vehoit à l’appui du fy ftême
de Sylviùs , 8c que toute la feéle cnymique regarda
comme invincible. Obfervatibris qui démontrent que cette
expérience ne prouvé rien en faveur dé Sylviùs. Ibid.jb. Il
paroît d’âborcl affez finguliër que les alimëhs dont nous ufons-,
qui font d e nature 8c de couleur fi différentes, fotlrniffent
egalement un extrait toujours uniforme, toujours de couleur
Iaiteufe. Gohimént les partifans aè la fermèntatibh expîi-
quoient ce fyftême. C ette explication démontrée fauffe. Npn-
ifeùlëmërit la couleur du chyle , mais encore l’odeur des
matières fécales a paru à certains fermentateurs devoir être
attribuée à l’effet de quelque ferment. Do&rine de VanheF
mont fur ce fujet. Ibid. 323. a. Obfervations de l’auteur for
cette doélrihe. Vanhèlmont fe bornoit à faire ufage duprin-
cip’è de rëfférvéfc'ence fermentative des acides avec les aî-
kalis , pour la feule chylificâtion. Mais fes difciples fe firent
une gloire. d’enchérir, fur les écarts de leur chef. Sylviùs 8ç
tbiùë fâ feéle iritroduifirent l’influence de cette puiffance dans
lés fécondes voies pour Tétèndré for routés les fonèlions cfe