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an près de HfibVi IV ; La flatterie ne peut fubÜiftét' avec l é galité
: la dépendance la tait naitrq. Ibid. b. Selon Déraof-
thene-, ce frirent les flatteurs qui vendirent la liberté des
Grecs à -Philippe & à fon fils Alexandre. Traits d’adulat
ion de la part des Samiens envers Lifandre, & des Roumains
envers Adrien. La flatterie monte a fon dernier pé-
v-iodc fous les tyrans. Baffeffe des Romains à l’égard de
Séjan. Trait de flatterie impudente & en même teins ingé-
•îùeufe de Vitellius à Caligula. Les flatteurs infâmes allèrent
-plus loin fous le rqgne de Néron , & devinrent des calomniateurs
ailidus , cruels Sc fanguinaires : crimes dont il chargèrent
Thral'éa Fétus. Les bons princes -ne redoutent pas
ia fa tyre , de même qu’ils ne foupçonnent point de faufleté
les juftes éloges qui leur font rendus : ce que difoit là-
deflus Pline à Trajan. Ibid, 84-6. .a. Confidérations qui <le-
vroienr engager les princes à fe garantir du poifon de la
flatterie. i° . fi n’y a jamais eu un feul prince dans le monde
qui n’ait été -flatté ; jamais peut-être un feul qui n’ait etc
gâté par la flatterie. Langage qu’un prince devroit fe tenir
à lui-même ; paroles tirées de Montagne. a°. Leçons que
Mentor donne à Idomenée dans Télémaque pour lui apprendre
à fe préferver des flatteurs. Confeils femblables
qu’Ifocrate donnoit à Nicodès. 30. Les empereurs les plus
haïs ont toujours été les plus flattés. 40. Les princes -ne doivent
fe liv re r au pla'ifir d’être lou é s, qu’après s’être aflurés
qu’ils poffedent les vertus qu'on leur accorde. Ibid. b.
50. Comment ils doivent autorifer & encourager la liberté
qu’on prend de leur donner des avis. Un prince qui agira
de cette maniéré e f t , dit Montagne, cinq cens braffes au-
ideflus des royaumes, &c. Ve rs de Racine contre les flatteurs.
Ibid. 847. a.
Fina'eiir-, adj. Réponfe flatteufe. X IV . 137. b.
F L A T U O S IT É , ( Mldec. ) Définition. V I .847.a. Matière
propre des flatuofités; leurs caufes. Doftrine des flamofités.
Principes que l’auteur établit pour donner une idée exafle
des flatuofités. Ibid. b. Signes des flatuofités. Perfonnes
.■ fujettes. à ce mal. Caufes. P rognofiics. Cure. Ibid. 848. a. A u teurs
qui en ont traité. Ibid. b. V o y e z V ents , Ructations,
Rots , Carminatifs.
Flatuofités des femmes en couche. V I . 840. b. Caufe des
vents & flatuofités. Suppl. II. 877. b.
F L A V IA ! loi. IX. 66o.b.
F LA V IE N , droit. V . 1 i j i b. 138. a. *
Flavien , ( Saint ) patriarche d’Antioche : effet de fon
in terceffiori auprès de Théodofe en faveur des habitans de
cette v ille. y III. 813.b.
F L A V IG N Y , ( Géogr. ) petite v ille de l’A u x o ï s e n
Bourgogne. Perfonnes remarquables dont elle eft la patrie.
Sa conduite durant les troubles de la ligue. Suppl. III. 49. a.
Flavlgny, abbaye de , dans l’Auxois. Suppl. I. 263. a , b.
8 6 l. a.
F L A V IUM -E B U SUM , (Géogr.) v ille de la Gaule.
Suppl. IV. 9. b.
F L É A U , (Gramm. & éconotn. rufiiq.) fens propre & fens
figuré de ce terme. Dans le premier cas il n’eft que d’une
fyllabe , dans le fécond il eft de deux» V I . 849. a.
Fléau. Battage des blés au fléau. II. 146. b.
Fléau. Viâimehumaine qu’on immoloit dansles villes dé-
folées par quelque fléau. X II. 379'. a. "
F l éau , dans une balance, ( Midi. ) V I . 849. a.
Fléau , façon angloife : pièces qui le compofent. VI»
$49. a. _ ■ :
Fléau à double croàhet : pièces qui le compofent. V I. 849;
a. Cette forte de fléau eft pour -les grands poids. Ibid. b.
Fléau, façon d’Allemagne à deux boites. Defcription,
V I. 849. b.
Fléau à brochè.éWl. 849.. b.
F l éau , (Serrur. ) fermeture, ordinaire d’une grande porte
cochere. Defcription. V I . 849» b.
F l é a u x , (Vitrier') V I. 849.b..
F LÉ CH É , (Géom. ) Sinus .verfe d’un arc. La fléché d’un
arc infiniment p et it , eft à l’arc , comme l’arc eft au diamètre.
V I . 849. b..
Fléché abfcilîe. Voye^ ce dernier mót. V I . 849. b.
F l é c h é , ( Afiron. ) nombre des étoiles de cette conftella-
tion. V I . 849. b. -
Fléché, conftellation. Son origine. Afcenfion droite & dé-
clinaifon de la principal^ étoile. Suppl. III. 49. b.
F léch é (p k y f iq .) n om qu’on a. d onné à certaines., auro
re s boréales. V I. 8 50. b.
F l é c h é . (A n milit. ) Deux cfpeces de fléchés qui ont un
nom particulier dans nos hiftoires : l’une appellée. quarreau ,
origine de ce nom. Les quarreaux étolént- empennés, &
quelquefois enipeiinés d’airain. L ’autre efpece appellée virc-
ton. C e qu’en dit l’auteur de L’hiftoire de Charles V I , au
fujet d’un affaut donné à Melun. Pourquoi ces fléchés étoient
appellées yiretons. V 1 .8 50. a.
FLECHE, (Art milit. Armes) deux efpeces de fléchés qui
ont'un nom particulier dans l’hiftoirc de France ; favoir les
qttafreaux oc les viretons. Origine de ces noms. Fléchés âônt
on fefervoit en Franc e, q u iie trouvent encore dans quelques
cabinets de curieux. Suppl. III. 49. à. Voyeç fur ées différentes
armes, pl. 1. Art milit. Armes & Mach. Suppl. D es flecheS
empoifonnées. Ancienneté de cet ufage. Suc du mancenilief
employé pat les Américains pour empoifonner leurs fléchés.
Contrepoifon par lequel on s’en garantit. Autres végétatif
dont le fuc fert au même ufage. Différens lieux d’Afie ou l’on
fe fert d’armes empoifonnées. Ouvrages à confulter. Ibid.
Fléchés des anciens. X V II . 785. b. Fléchés fauffes des anciens
Romains, SuppL IV» 668, b. leurs fléchés plombées.
669. a. Fléchés empoifonnées des Indiens. X IV . 645. a , b.
Les Efpagtiols en employèrent de telles contre les Maures»
X V I . 297. a. Fléchés empoifonnées des Américains , 448.
b. 449. a. Celles des anciens Scythes. 501; b. Fléché appellée
oc dont les Turcs font ufage. Suppl. IV . 78. b.
Fléché, (Blafon) meuble d’armoirie. Fléché empennée,
encochée, émouffée, Suppl. III. 49. b.
Fléchés ( Divinat.) Divination par les fléchés. II 199»
b. X V .,;7 7 ..a. * ■
Fléchés , herbe aux > ( Boian.) v o y e z T oulola» •
FLECHE £ éperon-, ( Marine ) V I . 830. a.
Fléché dans la fortification» VI» 850. a.
Fléché de clocher. V I. 850. a. Voyeç Clocher.
Fléché ardente ( Artific. ) appellée autrefois malléole. Ufage
qu’on en fait» Celui qu’en faiioient les anciens. Maniéré de la
compofer. V I . 850. b.
Fléché. ( Charron ) Longueur de la fléché pour les car-
roffes à arc & pour les autres. Détails fur ce fujet. V I .
850. b.
Fléchés , ( Evcntailliflt ) V I . 850. b.
Fléchés, terme de fabrique de tapifferie de haute-liffe.
V I . 850. b.
Fléché , terme de triélrac. Voyt\_ Lame.
Fléché, la , (Géogr.) college de la Fléché ; Defcarces y
avoit étudié. V I . 8 50. b.
F LECH IER, (Efprii ) fes oraifons funèbres. XI. 5 5 1.
b. -Ses ouvrages. XII. 389. b. Morceaux de fes oraifons funèbres
donnés pour exemple du ftyie nombreux» Suppl. II I .
307. b. 308. ai
F LÉCHISSEUR, (Anatom-, ) mufcle qui produit la flexion
des os. Court fléchiffeur dû pouce ; fa defcription. Long
fléchiffeur dii pouce ; fa defcription. Celle du fléchiffeur du
doigt auriculaire. Celles du long fléchiffeur des doigts du
pied. V I . 851. a. Du court fléchiffeur des doigts du pied :
du long fléchiffeur du pouce- du pied. Court fléchiffeur du
pouce du pied »• fléchiffeur du plus petit des orteils : defcription
de ces deux mufcles. La fituation naturelle des articulations
eft d’être un peu fléchies. Les fléchiffeurs > dans
chaque articulation , font plus courts que les extenfeurs ;
mais ils fe contrarient au même degré. Ibid. b. La force
tonique des extenfeurs eft beaucoup plus grande que celle
des fléchiffeurs. Les fléchiffeurs des jambes font plus foibles
que les extenfeurs. Ibid. 832.1 a. Voyeç Perforant 6* Perforé.
F L E E TW O O D j (Guillaume) évêque d’A ngleterre, fes
ouvrages. IX. 236. b. X V I . 463. b.
FLESSEN-VlSCH , (Ichthy. ) efpece de poiffon. Suppl. I.
FLESSIN GUE, ( Géogr. ) v ille des Provinces-unies. D étails
fur l’amiral Ruyter qui naquit dans cetté v ille en
1607. Deux illuftres gens ae lettres dont elle eft aufti la
patrie. V I . 832, a. .
FLÉTRISSURE , (Jurifp.) anciennement chez les Romains
les criminels étoient marqués au front. V I. 832. a.
Conftantin voulut qu’ils fuffent marqués fur la main ou fur
la jambe. En France en les marque fur l’épaule. Lettres
dont on les marque. Ibid. b.
Flétrijfure, toute condamnation qui emporte infamie. V I . i
832. b.
Flétrijfureÿ v o y e z Ignominie. D e la flétriffure par la
fleur de lys. V L 839. a. Antiquité de l’ufage de flétrir un
criminel. Ibid. Les lettres de grâce n’effacent pas la flétriffure.
III. 833. a. Comment elle peut être effacée.
Ibid.
F L E T T A N , (Ic/uhyol.) defcription de ce poiffon de
mer. Qualité de fa chair. Ou en trouve dans la Manche. V I.
852. b.
FLEUR. ( Bot. Hijl. anc. ) Les anciens h’ont point déterminé
fixement ce qü’ils entendoient par- le .mot.de fleur.
Quelquefois ils ont caraélérifé de ce nom . les étamines ou
filets, qui font au centre dû la fleur. Exemples tirés d’A u -
relianus & de Virgile : peinture que ce poète fait de notre,
baume, fous le aom-d’amello.Pline eh décrivant le narciffe,
appelle calice cette partie jaune qui occupe: le centre , &
fleurs, les pétales qui l’environnent. V I . 032. b.
Fleu r. ( Bot. H ijl. mod. ) Définitions de la fleur félon différens
auteurs. Parties qu’on diftinguedans la fleur. Diftinélions
admifes entre les fleurs par rapport au nombre de leurs pétales.
fle u r s
F L E
fle u r s parfaites & imparfaites -, felort Rai; Diftiriéïloh tleS
fleurs en mâles, femelles & hermaphrodites. Différences extérieures
qui diftinguent les fleurs dont les fexes font partagés.
Plantes qui ont le6 parties mâles & femelles, mais
à quelque diftance les unes des autres. V I . 853.
Fleurs des plantes 4 (Botah-. Jÿftéin. ) M. de Tourneforr
a" préféré , dans fa diftribution méthodique des plantes , les
caraéleres tirés des fleurs. V I . 833. a. Cinq parties qu’il
diftingue dans les fleurs , mais qui ne fe trouvent pas dans
toutes. Pétales de la fleur. Ses filets; Ses fominets. Son
piftil. Oui fe trouve l’embryon du fruit. Calice de la fleur;
M. 'd e Tournefort divife d’abord les fleurs , en fleurs à
feuilles & en fleurs à étamines. Les fleurs à feuilles font
Jimples ou compofées. Détails fur les unes & les autres.
Ibid. b. Fleurs fleurdelifées. Fleurs nouées. Fleurs en um-
b elle. ou en parafol. Ibid. 834. a. M. de Tournèfort diftingue
encore les fleurs en régulières irrégulières. Fleurs labiées.
Fleurs verticillées. Toutes les fleurs naiffent fur des
pédicules. Elles font ou difperfées le long des tiges & des
branches, ou ramaflees à la cime de ces mêmes parties r
détails fur ces deux dernieres différences. Syfléme de M. Lin-
naus. Les fleurs font compofées de quatre parties différentes.
1. Les calices font diftinguées en fept fortes. Ibid. b. 2. Lin-
næus diftingue deux efpeces de corolles. 3. L’étamine. 4. Le
piftil. Ibid. 833.«.
Fleurs $ leurs différentes parties. Suppl. IV . 787. b. La
fleur paroît être le principal organe de la génération des
plantes. XII. 714. a. Struélure générale des fleurs des plantes.
Ibid. Ufages de leurs parties pour la génération. Ibid,
b. Formation des différentes parties de la fleur. X V I. 961.
b. 962. « , b. Boutons à fleur, Suppl. II. 44. a. leur epa-
nouiffement. Ibid. Ailes de certaines fleurs. I. 212. b. Empalement
de la fleur., V . 372. b. Pédicule des fleurs. XII.
237. b. Fleurs ftériles. III. 230..b. Fleurs en papillon. XI.
876. fi. Fleurs polypétales. XII. 933. a. Fleurs radiées.
XIII. 733. b. Fleurs mâies , femelles, hermaphrodites ,
félon Linnæus. Suppl. IV . 787. b. Ufàges des parties des
fleurs : différences des fleurs fimples & des fleurs compofé
e s , vol. V I des planches. Régné v ég é ta l, pl. 103.
.Fleurs. (Phyflq. ) Des couleurs des fleurs. Les couleurs
dépendent du phlogiftique & de fa combinaifon avec d’autres
principes. Les fleurs abondent en une huile effentielle,
à laqüelle leurs couleurs & la variété qui y régnent peuvent
être attribuées. Les infufions des fleurs rougiffent par
des acides , verdiffent par des alkalis : effet du phlogiftique
uni avec les fels. V I . 83 3. a. Principales couleurs qui s’ob-
lervent dans les fleurs. Quelle feroit la câufe du v e rd , fui-
vant" le fyftême des chymiftes. Caufe de la blancheur de
la chicorée, du c é le ri, &c. D ’où peuvent venir les nuances
jaunes dans les fleurs; les nuances rouges; le n o ir; les
nuances du bleu ; le verd : toutes ces explications font tirées
du fyftême de M. Geoffroy. Obfervations fur ce fyftême»
De la confervntion des fleurs. Notre pratique n’eft pas fort
heureufe dàns les moyens imaginés jufqu’à ce jour pour con-
ferver aux fleurs leurs beautés. Ibid. b. Méthode du chevalier
Robert Southwell pour eonferver les fleurs dans leur
état naturel 8c dans leurs propres couleurs. Enumération
des principaux auteurs qui ont écrit fur les fleurs, 8c do
leurs ouvrages. Ibid. 836. a.
Fleurs. Caufe des variétés qu’on obferve & qu’on opéré
dans les fleurs. XII. 713 . b. 720. a.
Fleur, (Agricult. ) les jardiniers-fleuriftes reftraignent le
mot.de fleur à ‘ quelques plantes qu’ils cultivent à caufe de
la beauté dans leurs fleurs. C e qu’il y a de fingulier,- c’eft
que nous n’avons point de belles fleurs, excepté les oeillets,
qui ne viennent du Levant. On diftingue deux fortes do
fleurs, celles qui viennent de racines & celles qui viennent
d’oignons ; mais elles peuvent toutes fe multiplier par des
ca y e u x , des boutures, des tailles , des marcottes. Détails
fur les fleurs qu’il faut élever de graines , & fur la maniéré
de les cultiver. V I. 836. b. D e la culture des plantes qui
viennent d’oignons. Soins par lefquels on fait croître extrêmement
une fleur. Moyens d’exciter dès l’hiver • dans les
ferres celles qui ne viennent qu’au printems ou en été. Des
moyens de panacher & de chamarrer les fleurs de diverfes
couleurs. Ibid. 837. a. Autres variétés furprenantes que l’art
aproduites dans les fleurs. Des foins qniconcernent la graine.
D e la culture des oignons qui viennent de graines. Soins à
donner aux fleurs en hiver 8c en été. Enumération des fleurs
du printems, de celles d’é té , Ibid. b. de celles d'automne ,
de celles d’hiver. Auteurs à confulter. A quel point la paf-
fion des fleurs a été poufl'ée en Hollande. Ibid. 838. a. Voyeç
Fleuriste.
Fleurs, utilité de leur culture. VII I. 227. b. Des graines
à fleurs, du foin de les eonferver , de la maniéré de les
femer. VII. 833. a , b , &c. Soins -qu’il faut donner aux
fleurs. IV . 331. b. Plantation des arbres de fleurs qu’on
éleve en caiffe. XII. 726. b. Pourquoi les fleurs doubles ne
donnent point de graine. X IV . 1 14. b, fleurs panachées»
F L E 7 4*
S iip p l.lv . i 19. a. Manière de faire lies déffeiiis & orne-
mens iur des fleurs naturelles 8c autres. IV . 891 b fleurs
du printems. X V I I . 733. fi. Fleurs du printems, de l’été &
de 1 automne. IV . 704. fi. Fleurs dont en chaque faifon de
1 année bn peut embellir les bbfquéts. Suppl. II. 24. a , b.
Fleurs; ( Hijl. anc. ) Couronnés de fleurs en ufage dans
les grandes fêtes. IV . 169; a. Ufage dé jetter des fleurs cri
certaines oceafio'ns; XII. 336. à.
Fleur de là pajflori OU grenadille. V I . 838. a\
,.£^eur au. M eil- Elle eft différente de l’héliotrope. On en
dutmgne deux efpeces. Elle fe tourné toujours vers le foleil.
Culture de cette fleur. V I . 838. fi;
Fleur de cardinal VôVe^ CoNSOUÜE ROYALE.
PLEURS de mufeade. (Pharm. & mat. Méd. ) VoYer M a CIS
F u m a ( H n M D t la manière‘ dè' les' cènferver.
I hénomenê remarquable fur la defenSion de la couleur des
rieurs quon expofe au foleil pour les deffécher. V I . 8<8. b
Fleurs , eau de mille. X V I ; 791» a;
Fleurs d'argent. (Minéral.) V I . 838. B;
Fleurs de fer , ( Minéral. ) efpece de ftalaéiite oui f s
trouve attachée aux voûtes des fouterreins de quelques
mines ; lorfqu’il S’y trouve du fer , ce n’éft qu’accidentel-
’ lement. C ’cft dans les mines de fer de Stirie qu’elle fe trouv
e plus fréquemment. V I. 838.b.
Fleurs d'Afle , (Minéral. ) fel qrii fe trouvé à la furface
de la terre dans plufienrs endroits de l’Afie. On l’appelle
aufti terre fablonneufe de Smyrne. C ’eft le natron ou nitruni
. des anciens, 6’c. V I . 838. bi
Fleurs, (Chymie) produit dé la fublimatiôn; V I . 839. fi.
Fleurs-de-lys. (Jurifpr. françoife ) D e la flétriffure de là
fleur-de-lys imprimée par le bourreau. Q u el en eft le but.
Cette idée de flétriffure eft fort ancienne. Les Romains
Pappelloientiq/cri/Jrio. Flétriffure que les Samiens imprimèrent:
fur des Athénieris qu’ils avoient fait prifonniers. Flétriffure
ordonnée par Platon. Conftantin modéra cette peine chez
les Romains. Elle a été aufti modérée par plufieurs ié<rifta-
teurs modernes, & en France. V I . 839. a.
Fleurs d'antimoine. I. 309. a , b.
Fleurs d ’uh vaijfeau , ( Marine ) roridéitr qui fe trouve
dans les Cotés du vaiffeau. Quelle doit être cette rondeur;
V I . 839. fi. Voye{ FlorEr.
Fleur , à fleur d’eau. T ire t à fleur d’eau. V I . 839. a.
Fleurs. ( Peint. ) La nature femble prodiguer fur les
fleurs tous les charmes du coloris. Les couleurs les plus
franches femblent y concourir & difputer éntr’elles. VI»
839» fi. Elle permet qu’en affemblant un grouppe de fleurs;
on joigne enfemble les teintes qui ont été regardées comme
les plus antipathiques , fans craindre que les loix de l’harmonie
en foient bleffées. Q uelle eft une des meilleures
études de coloris qu’un jeune artifte puiffe faire. Qualités
que doit avoir un artifte qui fe voue à la peinture des fleurs.
Réflexions fut l’art requis dans ce genre de peinture'. Ibid. b.
Fleurs , peintres tfe. XII. 266; b1
FLEUR de pêche , (Manege, Maréch.) auber , mille-fleurs'y
expreflions fynonymes employées pour défigner une certaine
couleur de la robe ou du poil des chevaux. V I . 860. a.
Fleur de farine, terme de boulanger. V I . 860. a.
Fleur, terme de fabrique de cuirs. Les principaux apprêts
qu’on leur donne fe font du côté de la fleur» Les couleurs
s’appliquent quelquefois des deux côtés. Donner le fu if de
chair & de fleur. Peaux effleurées. V I . 86o.fi.
Fleur 6* chair en terme de tanneur & de chamoifeur. III.
12. fi. 7 1 . «.
Fleurs. (Mardi, de modes) V I . 860. fi»
Fleurs artificielles ; comment elles fe font en émail. V .
344. b. Comment elles fe font ên plumes , voyc^ Plumas-
sier , & les plancli. de cet art ,• dans le VII I vol. des pl.-
M oy en de donner aux fleurs artificielles Todéur- des fleurs
naturelles. V . 499. a. Voye^ Fleuriste.
Fleurs. ( Ruban.) Imitation de toutes les différentes fleurs
imaginables. Obfervations fur belles qui font dé vélin ou dé
coques. Beauté de cette imitation. V I . 860. a. Autre fi«»nifi-
cation du mot fleur. Ibid. b.
FLEURS artificielles. (Ruban.) Habileté des Ouvriers chinois
dans l’art d’imiter les fleurs naturelles. Ceux qui font
au palais de l’empereur manient la foie avec beaucoup d’a-
dreffe, & favent peindre à l’aiguille toutes fortes de fleurs
fur des feuilles de papier. Rofeau ou efpece de canne qui
fournit la matière qu’on y emploie. Il eft appellé tong-tfao
dans l’herbier chinois. Ses propriétés médicinales. Suppl. IIL
30. fi. Lieux où il croît. Sa defcription. Ufages auxquels on
l’emploie. Ibid. b. Comment ces ouvriers chinois appliquent
les couleurs fur la matière qu’ils en tirent pour faire leurs
fleurs artificielles. Comment ils leur donnent les différentes
figures qu’elles doivent avoir. Ibid. 31 .a . Efpece de luftre
qu’ils leur donnent. Maniéré dont ils imitent les fruits , les
petits infeftes qui s’y attachent, & fur-tout les papillons.
■ Ibid, b.
B B B B b b b b b