üu.w. f mm
902 H EM HEM
tliode on doit rdmpre la monotonie ,' que la lo i de lhé-
miftiche femble entraîner avec elle. Différence entre l’hé-
niiftiche 8c la céfure. Comment on a prétendu imiter en fran-
çois-les vers'pentametres latins. Cette imitation n’a pu le fou-
tenir. Ibid.'b. Ces vers de Cinq piês à deux hémiftiches égaux,
pourroient Te fouffrir dans des chanfons, mais ne pourroient
être tolérés dans des ouvrages de longue haleine. Comment
o a place la céfure dans les vers de dix fyllabes. Dans -les
vers ‘de huit fyllabes il n’y a jamais d’hêmiftichc, 8c rarement
de céfure. Les grecs & les latins n’avoient point d’hé-
miftiche dans leurs vers hexamètres. Les italiens n’en ont dans
aucune de leurs poéfies. La poéfte angloife eft dans le même
cas : les grands vers anglois n’ont point d’hémiftiche, mais des
céfures marquées. Ibid. 114. a. Licences que les italiens &
les anglois fe donnent dans leurs vers. Les vers allemands ont
un hémiffiche, les efpagnols n’en ont point. L’hémiftiche tient
évidemment au génie des langues. Ibid. b.
Uémiftiche. Suppl. IV . 985. a. Rime à éviter entre le premier
& le fécond. I. 256. b.
HEM1T R IT É E , ( Maladie) épithete que les Grecs ont
donnée à une forte de fievre. Trois différentes fievres auxquelles
Içs anciens ont aufli donné ce nom. VU I. 114. b. L’hé-
mitritèe de Galien eft la plus connue des auteurs. Sa defcrip-
tion. Elle eft très-fouvent incurable. D ’où dépend ce qu’il
y a de plus ou moins fâcheux dans le prognoftic. Indications
à remplir. Ibid. 11 3.4.
HEM M EN, ( Géogr. ) bourg du duché de Gueldres. Obfervations
fur Gilbert C uper, né dans ce lieu , 8c fur fes ouvrages.
Suppl. III, 322. b.
H EM M IN G , (Hift. de D.mem. ) roi de Danemarck. Traité
qu’il conclut avec Charlemagne. Ce t empereur s’oppofe à
la defcente des Danois fur les côtes de France. Suppl. III.
322. a.
H EM O P T Y S IE , ( Maladie') expeôoration par laquelle on
rend du -fang. Voye[ Ex p e c t o r a t io n . Il n’y a point de
vifcere qui foit fujet à de plus fréquentes 8c confidérables
maladies que les poumons. Il n’y a point de léflon de ce
vifcere qui ib it plus importante que l’émoptyfie.* En quoi
confifte cette maladie. Caufes qui difpôfent à la contrarier.
Comment elle fe forme. Caufes qui accélèrent les effets des
différentes difpofitions à l’émoptyfie. Signes caraélériftiques
de cette maladie. VIII. 115. b. Le crachement de fang peut
arriver quelquefois fans déchirement dans les vaiffeaux pulmonaires,
dkni il fuit que l’émoptyfie ne produit pas toujours
la phthifie. Signes qu’on obferve dans cette maladie,
lorfqu’elle eft une évacuation fubfidiaire de quelque hémor-
rhagie habituelle ou critique. Ibid. 116. a. Prognoftics de
cette maladie. Diverfes maniérés de la traiter, félon les différentes
caufe^ qui l’ont produite. Ibid. b.
Hémoptyfie. Crachement de fang écumeux. V . - 378. b.
ÏJlefluaire contre le crachement de fang. III. 240. a. Article
fur le vomiffement de fang, X V II . 464. a , b.
HÉM OR RH AG IE , ( Pathologie) étymologie de ce mot.
Sa lignification dans Hippocrate. Il n’y a aucune partie du
corps animal v ivant qui ne foit fujette à l’hémorrhagie. D ifférentes
parties par lefquelles on a vu des hémorrhagies fe
former par de feules caufes internes. Hémorrhagies produises
par-des caufes méchaniques externes. VII I. 1 1 7 .4 . Il ne
peut être traité dans cet article que des généralités concernant
les hémorrhagies de caufe interne. Ces hémorrhagies
diftinguées en fymptomatiques & en critiques. Caufes prochaines
de ces accidens. Ibid. b. On ne conçoit pas aifé-
ment que le fimple écartement des fibres puiffe- fuffire pour
procurer une hémorrhagie, par l ’efpece de. difpofition qu’on
appelle diapedefe. L ’érofion des vaiffeaux qu’on appelle dia-
brofe, ne paroît pas plus propre à produire des hémorrhagies.
Syftême de toutes les hémorrhagies tant naturelles qu’accidentelles.
Ibid. 118 .4 . Caufe des hémorrhagies fymptomatiques.
Caufe des hémorrhagies critiques. Variations très-
nuifibles qulil peut y avoir dans les hémorrhagies fpontanées.
Les hémorrhagies -font (bavent des moyens très-utiles que la
nature emploie pour préferver des maladies. Ibid. b. Danger
de fupprimer une hémorrhagie critique, fimple. Signes qui
précèdent la plupart de ces hémorrhagies, & qui indiquent
l’effort falutaire de la nature. Ceux qui précèdent le faigne-
ment de nez. Si le fang forcé à fortir de fes vaiffeaux, fe
répand dans quelque cavité où il fe ramaffe, il en réfulte des
défordres dans l’économie animale, proportionnés à l’importance
des fonélions léfées. Effets de l’épanchement du fang
dans l ’intérieur du crâne : dans la poitrine: dans la cavité d u .
bas ventre. Ibid. 1x9. a. Comment on doit dans ces différées
cas travailler à donner iffue au fluide répandu. L es hémorrhagies
les plus communes dans lefquelles le fang fe répand
hors du corps, peuvent aufli être nuifihles, fi elles caufent
une trop grande déperdition de ce fluide : Ibid. b. ou fi fans
être exceflives, elles fe font par des vaiffeaux qui appartiennent
à des organes d’un tiffu délicat. On peut diftinguer une
hémorrhagie falutaire d’avec celle qui ne l’eft point, en fai-
fant a t t e n t i f »u* fo r e« que l’iine angjnante, & que Vautre
diminue. Reflexions fur le danger de fupprimer une hémorrhagie
critique, fimple. Obfervations fur l’ufage tant interne
qu externe des aftringens. Ibid. 120. a. Quels font les aftrin-
gens les plus furs. Comment les pallions de l’ame peuvent
produire un effet à-peu-près pareil à celui dés aftringens.
Caufes qui font quelquefois ceffer accidentellement les mèn-
ftrues chez les femmes. Les moyens qui tendent à augmenter la
tenfion, le jeu,l’aélion des f'olides, ne peuvent être employés
dans les hémorrhagies, qu’en tant que l’érétifmen’a aucune part
à leurs caufes. Ibid. b. Moyen d’arrêter les hémorrhagies fymptomatiques
, compliquées avec des fymptômes dolorifiques.1
D e l’ufage des cordiaux contre les défaillances dans les
hémorrhagies. Moyens fùrs de faire ceffer une hémorrhagie
caufée par la furabondance des humeurs,8cfur-tout de leur
partie^ rouge. En quels cas les hémorrhagies artificielles peuvent
être employées à l’égard des fymptomatiques. Des reme-
des topiques à employer contre les hémorrhagies. Ligature
du vaiffeau ou de la partie où fe- trouve le vaiffeau, lorf-
que les topiques font infuffifans. Ufage du feu lorfqu’aucun
autre moyen ne peut arrêter une forte hémorrhagie. Ibid.
12 1 . a. Autres foins à prendre après avoir arrêté l’hémorrhag
ie , pour en rendre la cure completre. Auteurs à confnlter.
Voye^ suffi les articles où il eft traité des hémorrhagies particulières.
Ibid. b.
H ém o r r h a g ie , ( Chir.) moyens que la chirurgie a fournis
dans -tous les tems pour arrêter les hémorrhagies. D e
1 ufage des abforbans 8c des fimples aftringens. Des ftypti-
ques. Brûlure employée par -les anciens chirurgiens. Les chirurgiens
plus éclairés imaginèrent la ligature des vaiffeaux.
Ce t ufage introduit par Ambroife Paré, eft devenu d’une
tres-grande utilité. VIII. 121. b. Ces différens moyens n’au-
roient jamais été fuivis du fuccès, ou très-rarement du moins,
fans la compreflion. M. Petit donne à la compreflion en ce
qui regarde les amputations, tous les avantages de la nouveauté.
Machine inventée par ce chirurgien pour les hémorrhagies
dans les amputations. Mémoires à confnlter. Précis
d un mémoire donné en 1736 par M. Morand fur le fujet
dont il s’agit. Sur la méthode d’arrêter le fang de l ’artere inter-
coftale, voyeç L iGa t u r e . Sur l’hémorrhagie qui fuit l’extirpation
d’un p o lyp e , voye[ Po l y p e . Ibid. 122. a. Defcription
de la machine de M. Petit, 8c de fbn ufage. Ibid. b. A quelle
occafion ce bandage fut inventé. Topique employé par M.
Brofîdicl, comme un moyen infaillible pour arrêter le fang
des arteres. Succès de ce topique. En quoi il confifte. Ibid.
1 23. a. Maniéré de l’employer. Autres moyens qui ont été
employés autrefois à deffein d’éviter l’opération de la ligatu
re , toujours donloureufe 8c cruelle. Secret que Borel difoit
admirable pour arrêter le fang après l’amputation d’un membre.
Moyen indiqué par Encelius contre toute efpece d’hémorrhagie.
Doûrine de Lenfranc fur les hémorrhagies des.
arteres., 8c les moyens de les arrêter. Eloge de fa méthode.
Ibid. b. Moyens employés pour arrêter de grandes hémorrhagies
à la- fuite de l’extraélion d’une dent. Hémorrhagie-
obfervée par M. B elloi après l’opération de la paracenthefe.
Comment il y remédia. Ibid. 124. a.
Hémorrhagie, ufage de l’alun contre les hémorrhagies. I.
31 r. b. 312. a. D e celles qui fuivent les amputations. 382. a.
Moyen d’arrêter celles des gencives. V . 840. b. Hémorrhagies
des femmes accouchées. V I . 480. a. Hémorrhagie cau-
tée parla feâion de l’artere dans l’opération du filet: moyen
de l’arrêter. 795. a , b. Comment on arrête celle qui eft caufée
par l’ouverture d’un vaiffeau dans l’opération de la fiftule
a l’anus. 827. a. .Obfervations qui prouvent que le fang peut
t ra verfer, en confervant fa maffe 8c fa couleur, tous les
différens ordres des vaiffeaux lymphatiques 8c féreux. VII I,
716. b. Effet de l’eau froide dans les hémorrhagies. V II . 329.
a. Ufage de l’hématite. VIII. 110. b. Ufage du lait. IX.
203. a. Différens moyens d’arrêter le fang de l’artere m-
tercoftale. 5x8. b. 510. a. Ufage de l’herbe de mille feuilles
contre les hémorrhagies. X. 315.b. Effets de la faignée,
X IV . 512. a. Exemple d’hémorrhagie extraordinaire. 613.
a. Moyen employé pour opérer une révulfion, lorfquc
le fang fe perd abondamment dans une bleffure dangereufe.
X IV . 240. a. Efpece d’hémorrhagie appellée maladie deSiam»
X V . 133. b. Prognoftics tirés des hémorrhagies par le nez.
306. b. Remedes ftyptiques contre les hémorrhagies. 338 b.
D e l ufage des topiques. X V I. 4 19.4 . Ufage des tourniquets
pour arrêter certaines hémorrhagies. 483. 4 , b. Defcriptioij
de la mort par hémorrhagie. Suppl. IV . 70. a.
HEM ORRH OID A L , ( Anat. ) arteres hémorrhoxdales.’
Suppl. III. 483. 4. 486. 4.
Hem o r r h o id a l , Flux ( Médecine ) Etym. du mot. V I I I .
124. 4. C e qu’on entend par flux hémorrhoïdal. Vaiffeaux
hémorrhoïdaux. D efcription des arteres 8c des veines hémorrhoïdal
es. Pourquoi le flux hémorrhoïdal eft fouvent un fnp-
plément au flux menftruel, 8c pourquoi les douleurs hémor-
rhoïdales s’étendent fouvent aux parties génitales. Les hémorrhoïdes
fe diftinguent en fermées 8c ouvertes, en interne*
&, «ti externes. En quels cas elles font dites critiques ou
H E M H E N 903
fymptomatiques. Les hommes font plus fùjets que les femmes
aux fiémorrhoïdes, fur-tout confédérées comme critiques.
Les hémorrhoïdes critiques font plus communes dans les
climats chauds que dans les climats froids. Q u el eft l’âge
auquel on y eft le plus expofé. Ibid. b. Les congeftions fe
font dans différentes parties du corps, félon les différens tems
de la v i e , par une difpofition particulière dans l’économie
animale. Les hémorrhoïdes critiques font -dans le moyen âge
un des effets le plus commun de la pléthore. Elles doivent
alors être regardées comme falutaircs, fur-tout fi elles font
fuivies de flux de fang. C e flux hémorrhoïdal, par le renouvellement
de la plétho re, devient aufli régulier dans fes
retours que le flux menftruel. Diftinélion des hémorrhoïdes
en périodiques 8c en erratiques. Pourqnoi le fang hémor-
rhoïdal fe porte en abondance dans les vaiffeaux de l’inteftin
reéhxm. Ibid. 123. 4. Le fang n’eft pas toujours la feule matière
du flux hémorrhoïdal. Comment on diftingue le flux
hémorrhoïdal du flux diffentérique, du flux hépatique, 8c de
l’hémorrhagie feorbutique par la voie des felles. Exemple
qui montre que le flux hémorrhoïdal peut dans certains cas
dépendre de la volonté.Des hémorrhoïdes fermées: en quels
cas elles deviennent douloureufes 8c inflammatoires. Ibid. b.
Enflure prodigieufe de certaines hémorrhoïdes fermées. Comment
on diftingue ces tumeurs de celles qui viennent à l’anus
par d’autres caufes. Quelles font les fuites de l’inflammation
des hémorrhoïdes, fur-tout fi elles continuent à demeurer
fermées. Suites de la trop grande perte de fang lorfqu’elles
s’ouvrent. Divers effets funeftes des hémorrhoïdes invétérées.
Ibid. 126. 4, Pourquoi les hypocondriaques font particuliérement
fujets à cette maladie. Couleur du vifage 8c de la
peau des perfonnes habituellement affrétées des hémorrhoïdes.
C e qui les rend fur-tout nuifibles à la fanté, c’eft l’imprudence
d’employer des moyens pour s’en délivrer mal-à-propos
, tels que les répercuflïfs. Combien il imporre’&e diftinguer
les coliques caufées par ces répercufïifs, des coliques
venteufes. Attention qu’il faut avoir dans les douleurs qui
proviennent de ce que les hémorrhoïdes ont de la peine à
ï e former. Comment 8c en quel cas on doit travailler i f les
rendre fluentes. Ibid. b. Différentes maladies dont le flux
hémorrhoïdal peut délivrer. Danger de l’arrêter. Combien
i l importe de diftinguer les hémorrhoïdes critiques d’avec les
fymptomatiques. Quels font les accidens qui doivent être
laiflês à eux-mêmes 8c au cours de la nature. Efpece de flux
liémorrhoïdal regardé comme mortel. Ibid. 127. 4. Régime
à obferver dans le cas d’hémorrhoïdes fluentes fans excès 8c
fans douleur. C e qu’on doit faire lorfqu’elles fluent moins
qu’il ne faut. Moyens à employer, dans les hémorrhoïdes
fluentes avec e x c è s , 8c lorfqu’il convient d’arrêter le flux
de fang totalement. Comment on doit traiter les hémorrhoïdes
lorfqu’elles ne peuvent s’ouv rir, 8c qu’elles font accompagnées
de beaucoup d’irritation 8c de douleur. Ibid. b. Auteurs
à confolter. Ibid. 128. 4.
HEM O R RH O ÏD E S , ( Chirur. ) caufes de ces gonflemens
yariqueux. Divers noms qu’on a donnés aux hémorrhoïdes
pour les diftinguer par rapport aux différentes figures qu’elles
repréfentent. Comment on les diftingue en général des
autres excroiffances qui fe forment aux environs de l’anus.
V I I I . 128. 4. Cure palliative des gonflemens hémorrhoïdaux.
Çure radicale : opération dii chirurgien. Appareil qui fuit l’opération.
En quel cas l’opération eft indifpenfable. En quoi
çonfifte la fuite du traitement.' Ibid. b. Defcription d’un bandage
de M. Suret qui remédie à la chûte de l'anus, qui
contient les hémorrhoïdes extérieures, 8c dont l’ufage affermit
les hémorrhoïdes internes, 8c les empêche dé fe préfen-
ter lorfque les malades vont à la felle. Des hémorrhoïdes
des femmes groffes, 8c de leur traitement. Ibid. b.
Hémorrhoïdes, huile dont on fe fert en Amérique contre les
hémorrhoïdes. II. 302. 4. Celles des femmes en Couches. V I .
4 8 1. 4. Onguent hémorrhoïdal. XI. 482. b. Des crifes qui
s ’opèrent par un flux hémorrhoïdal. XIII. 234. a. D e l’ufage
des topiques contre les hémorrhoïdes. X V I . 419. b. Hémorrhoïdes
du vagin. 796. 4. Nou vel inftrument employé pour
couper les hémorrhoïdes. Suppl. IV . 733. b.
HEM ORRH OIS, ( Hijl. nat. ) ferpent dont la morfure fait
mourir par l’effufion totale du fang qu’on ne peut arrêter. Sa
defcription. VII I. 129. b.
H EM P S T ED , ( Géogr. ) ville d’Angleterre , dans la province
de H ertford. Ses marchés de grains. Quantité de farine
qui s’en tranfporte chaque femaine à Londres. Suppl. 111.322.^.
H EM V É , ( Médec. ) maladie du pays. Quelle eft la caufe de
ce violent defir de retourner chez foi. L e hemvé ne devient
line peiné de l’efprit , que parce qu’il eft réellement une
peine du corps. VIII. 129. b. On ne doit pas confondre le
hemvé avec la maladie de ceux qui vont aux Indes occidentales.
Révolutions fingulieres que produit en eux ce changement
de climat. Ibid. 130. a. Voye^ No s ta lg ie .
HEMUS , ( Mythol. ) fils de Borée 8c d’Orithie, &c. Vers
d’Ovide fur la fable d’Hemus. Livre attribué à Plutarque, où
1(1 en eft parlé. V III, 130.4,
H em u s , ( Géogr. artc. ) montagne deThracc. Son étendue
8c fa hauteur. Recherches fur fon nom moderne. VII I. 130.4.
HENA-HENA , ( Botan. ) efpece d’arek. Suppl. I. Ç48. b.
HENCKEL. ( Jean-Frédéric ) Eloge de fes ouvrages. III.
437. 4. Son fentiment fur les cailloux. II. 533. a. Eloge défont
traité de pyritologie. XIII. 603. a. Obfervations fur fon ouvrage
intitulé : mediorum chimicorum non ultimum conjunElionis
primum appropriatio. Suppl. I.- 492. b. Hypothefe-de cet auteur
fur les fouiles. Suppl. III. 92. b.
HEN D 6» Send , ( Géogr. ) noms par lefquels les orientaux
défignent ce que nous appelions les Indes orientales. Pays de
Hend 8c pays deSend. VIII. 130.4.
H EN D É C A S Y L L A B E , ( Litter. ) vers de onze fyllabes.
Etym. de ce mot. Les vers faphiques 8c les phâleuques font
hendécafyllabes ; mais on donne plus communément ce nom
à ces derniers. Ces vers font les plus doux des vers latins ;
Fauteur le montre par ceux de Catulle fur la mort d’un moineau.
VII I. 130. b.
HENECHEN. ( Botan. ) Defcription de cette plante des
Indes orientales. Commentées fauvages en tirent du fel. V I I I .
130. b.
H EN E T E S , les. ( Géogr. anc. ) D ivers peuples de ce nom.
VII I. 130. b. .
H EN ICH IU S , (Jean) théologien. X IV . 294. a.
H EN N E B O N , (Géogr.) petite ville de F r ance en Bretagne.
Obfervation fur Paul Pez ron, favarit diftingué, qui naquit
dans cette v ille ; 8c fur fes ouvrages. VIII. 131. a.
H EN N IN , (Hift. des modes) coëffure coloffale des dames
françoifes du quinzième fiecle. Defcription de cette folie de
mode. Prédicateur qui déclamait conrr’elle: V lI I . 131. a.
Effet de fa prédication. Les hommes 8c les femmes ont toujours
cherché à paroître plus grands qu’ils ne font. C e goût
chez les dames romaines , tourné en ridicule par Juvénal.
Bon mot deSynefius fo r c e fojet.Coëffure appellée fontange ,
à peu-près femblable aux hennins, qui parut fur la fin du
dix-feptieme fiecle. Edifice pyramidal qu’elle repréfentoit.
Ve rs françois for l’affaiffement fobit de cette pyramide en
1701. Ibid. b.
HENNINGER , ( J. Sigifmond ) anatomifte. Suppl. I .
HENNIR. ( Gràmm. ) Réflexions fur la néceffité de comprendre
les diverfes pallions du c h e v a l, par les lignes exté-,
rieurs qu’il en donne. VIII. 132. a.
Hennir. On diftingue cinq fortes de henniffement du cheval.
III. 307; 4. Organes d’où il dépend. XV II . 434. 4.
H E N O T IQ U E , ( Hift. mod. ) édit de l’empereur Zenon
par lequel il prétendoit réunir les eutychiens avec les catholiques.
Détails for cet édit. V I I I . 132.4.
HEN RI-D’O R , (Monn. de France) petite monnoie d’or
du régné de Henri II. Rien de plus fréquent chez les anciens
que les monnoies qu’on appelloit du nom du prince,
dont elles portoient l’imaje. Poids 8c titre des henris. Q uels en
étoient les empreintes. V lII . 132. a. Etabliffement qu’on fit
alors du balancier dont l ’invention étoit nouvelle. Ibid. b.
H enri I , furnommé VOi/eleur, ( Hift. d ’A llem.) fécond roi
de Germanie, fucceffeur de Conrad I. Principaux événemens
de fon régné. Suppl. III. 3 2 3 .4 , b.
H enri I I , dit le Boiteux, duc de Bavière, roi ott empereur
de Germanie, depuis Conrad I ; onzième empereur d’Occi-,
d en t , depuis Charlemagne. Hiftoire de fon règne. Suppl. III.
324. 4 , b.
Henri I I I , dit le N o ir , fils 8c fucceffeur de Conrad Iï.
Tableau de fon régné. Suppl. III. 323. b.
H enri I V , fils du précédent, 8c d’Agnès de P o itou , neuvième
roi ou empereur de Germanie , depuis Conrad I ;
quatorzième empereur d’O ccident, depuis Charlemagne. Hiftoire
de fbn régné. Suppl. III. 3 26. a , b.
H enri IV , empereur. Ses querelles avec le pape fur les
inveftitures. VIII. 86. a. Sa mort. IX. 489. b.
Henri V , dit le Jeune, onzième rôi ou empereur de Germanie
depuis Conrad I , quinzième empereur d’O ccident,
depuis Charlemagne, fils du précédent 8c de l’impératrice
Berthe. Hiftoire de fon régné. Suppl. III. 3 29. a , b.
Henri V , empereur. X V II . 302. a , b. Il veut rendre la
Pologne tributaire de l’empire. Suppl. II. 8. b.
H enri V I , dit le Sévere, quatorzième roi ou empereur de
Germanie depuis Conrad I , dix-huitieme empereur d’Occident,
depuis Charlemagne , fils de Frédéric 18c de Béatrice. Hiftoire
de fon régné. Suppl. III. 3 30. b.
Henri de Luxembourg , V I Ie du nom, vingt-deuxieme roi
ou empereur depuis Conrad I , fils de Henri, comte de Luxembourg
, 8c de Béatrix de Hainaut. Hiftoire de fon regae. Suppl.
H enri , dit le Roi des prêtres, landgrave de Thuringe 8c de
Heffe , fils d’H erman, comte de Rapensberg, 8c de Sophie de
Ba vière , empereur de Germanie ; ne régna qu’environ un
an , 8c n’eft point mis communément au rang des empereurs
, n’ayant été reconnu que par les eedéfiaftiques. Suppl,
III. 332.b.