SiS ix E-M
la gelée fur les plantes. X II. 7M ' Sur le blé. Suppl. II.
<541. a. Froids rigoureux qui ont gelé les vins. XVII. a91 -^
Gelée blanche , ( Phyfiq. ) cette gelée n’efl qu’une rofée
congelée. Deux efpeces de rofée qui peuvent l’une 8c l’autre
devenir gelées blanches, l’une qui combe, 1 autre qui-
s’élève. Les particules d’eau ne fe réunifient en gouttes fen-
fibles que fur la furface des corps. L ’eau réduite en vapeurs,
ne fe gele point .tant qu’elle gjjf dans cet état. Autre p reuve
qui montre que U rofée ne fe gele point dans lair. Gomment
fe forme la gelée blanche. Arrangement que prennent
les particules d’eau qui forment cette gelée V i l 341. *.
Caufe de l’opacité & de la blancheur des gelées blanches.
Pourquoi ces gelées fe manifeftent en automne & en hiver.
Quels font les corps fur lefauels on ne voit jamais de rofée,
& ceux fur lefquels elle eu plus abondante. Deux manières
dont la gelée blanche fe diffipe lorfqu’elle a été fondue ,
par les rayons du foleil. Comment les gelées blanches deviennent
nuifibles. La gelée blanche 11e diffère pas effentiellement
du givre, Ibid. <542.. a.
Gelée blanche, fes rapports avec le givre. V II . 675. b.
G elée , (Chym. ) moyen de perfectionner les vins par la
gelée. X V I Ï . 292. b. De la concentration du vinaigre par la
gelée. 302. a.
Gelee . ( Pharmac. Art de la cuiftne. A n du confitur. ) Gelées
de fubftances animales. Gelées de végétaux. V IL 542. a.
Gelées de pain. Maniéré de faire les gelées de fubftances
animales. Gelées d’os faite a vec le digejieur de Papin. Maniéré
de mafquer la couleur naturelle des gelées animales. Gelée
qu’on nomme blanc-manger, nourriture avantageufe dans les
cas où il s’agit de tempérer l’âcreté des humeurs. Blanc-
manger de corne de cerf. Maniéré de faire la gelee de poif-
fon: quelle eft celle qu’on emploie en médecine. Les gelées
animales font alkalefcentes : en quels cas elles conviennent.
Gelées compofées dont on ufoit autrefois en médecine.
Maniéré de faire de la gelée de fruits. Propriétés de ces
gelées. Ibid. b.
Gelée, efpece de gelée nommée blanc-manger. II. 271. b.
Gelées de confifeur. III. 856. a. Gelée de corne de cerf. IV.
247. a. Gelée de viperes. Ibid. X V I I . 322. b. Invention des
gelées de viandes. IV . 538. b. Les difl'olutions de gelées font
très-peu durables. X V . 775. b.
Gelée d’avoine , ( Pharmac.) préparation recommandée
par plufieurs médecins dans les maladies naiffantes de con-
fomption. Maniéré de la faire & d’en ufer. V I I . 543. a.
Gelée de mer , v o y e z ORTIE. XI. 674. b.
GELIAS d’Agrigente. Bel ufage qu’il faifoit de fes richef-
fes. Suppl. î. 224. a.
C E L IN E , droit de géline appellé hoftize. VII I. 319. â.
GELINOTTE,(0/7iw^o/.)defcription de cet oifeau. VII. 3 43.
a. Q ualité de fa chair. L ieux que cet oifeau fréquente. Ibid. b.
Gelinotte blanche. XII. 3 3 î- é.
G E L IVU R E , ( Agricult. ) dommage qui arrive aux arbres
par de fortes gelées. L’énorme gelée de l’hiver de 1709 a
produit dans les arbres des défauts ineffaçables : telles font
les g elivures, ou fentes & gerçures confidérables des arbres
dans toute la direétion de leurs fibres. Caufes de ces défauts.
On a trouvé de ces défeôuofités dans tous les terroirs & à
toutes les expofitions. Gelivure entrelardée. Il faut rebuter
pour les ouvrages de conféquence , tous les bois attaqués de
gelivures. Circonftances très-fingulieres des gelées de l’hiv
e r de 1709. VII . 343. b.
G E L L É R T , fabulifte allemand. V I . 333. a.
G E L L IW A R E , ( Géogr. ) nom de l’un des deux paftorats
de la Laponie Lulée, foumife à la Suede. Mine de fer découverte
dans ce lieu à l’occafion de laquelle fon établiffcment
fe fît en 1742. Suppl. III. 193. a..
G E L O N , {Hijl. anc.) tyran de Syracufe. Comment il
ufurpa l’autorité fouveraine. Hiftoire de fon gouvernement.
Suppl. 111. 193. a.
Gelon. Son traité de paix avec les Carthaginois. XI.
770. a. XIII. 93. b. X V IL 242. a. U délivre la v ille dHi-
mere afliégée par Amilcar. Suppl. I. 363. a.
Gelon I I , fils d’Hieron, •& de la même famille que le
premier. Il fe déclare pour les Carthaginois au mépris de
l ’exemple de fon p e r e , qui s’étoit rendu célébré par fon
attachement pour les Romains. Sa mort prématurée. Suppl.
HL 193. b.
G Ê LO N S , ( Géogr. anc.) peuples d’Europe & d’A fie.
Quels étoient leurs pays, poiffon qui étoit en ufage chez
les Gelons afiatiques. Ils avoient la réputation d’être excel-
lens archers. V I I . 344. a.
GEM A R E , ( Théolog. ) fécondé partie du talmud de Babi-
lone. En quoi confifîent les deux parties de ce talmud : fur
la première partie, voyeç Mischna. La gemare fe nomme
auifi ordinairement talmud, du nom commun de tout l’ouvrage.
Deux gemares ou talmuds, celui de Jérufalem 8c
celui de Babilone. Tems auquel le premier a été écrit. VII .
543. a. Les Juifs font plus de.cas de celui de Babilone: en
quel tems il a été compofé. Quoiqu’on comprenne fous le
G E N
nom de talmud la mifehna & les deux gemares, ce n’eft proprement
qu’à l’ouvrage d’A fa & de Jofa qu’on donne ce
nom. Haute efUme que les Juifs ont pour ce dernier ouvrage.
Ibid. b. — Voyeç T almud.
Gemare y recueil des décifions de la gemare. V II . 982. a.
G EM A TR IE ou GaMetrie , ( Thèol. ) première efpece
de cabale artificielle des Juifs. Deux efpeces de géntatrieS.
En quoi elles confifîent. Exemples des recherches que les
doéteurs Juifs ont faites en fe fervant de ces méthodes. VII .
$44-
G EM E A U X , ( Aflron. ) comment on connoît cette conftel-
lation dans le ciel. Suppl. II. 366. b. Etoile double à la tête
précédente des gemeaux. 897. b. Etoile voifine de cette
confiellation, appellée propus, prapes ou tropus. Suppl. IV .
340. b. Origine du ligne des gemeaux. Suppl. III. 433. a.
G EMISSEMENT , l'oupir, langlot, cri plaintif: en quoi
confifîent ces mouvemens de douleur. X V . 4x1. a , b.
G E M M A , ( Lang, latin. ) étymologie de ce mot. X V I .
702. a.
G EM M E , fe i , I. 98. b. X IV . 015. b. Formation des
mines de fel gemme. X. 360. b.
GEMO NIES, {Hiß. Rom. ) fourches patibulaires chez les
Romains. Recherches fur l’origine de ce mot. Différentes
idées que les auteurs nous donnent des gémonies. Leur fitua-
tion dans Rome. C e fut Camille qui deltina ce lieu à expo-
fer les corps des criminels à la vue du peuple. VII . 343. a.
Gémonies, obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 193. b.
G EM U N D , ( Géogr. ) détails fur trois villes d’Allemagne
ainfi nommées. Obfervations fur le mot mund qui fert de
terminaifon à plufieurs noms de v ille dérivés de l’allemand.
V IL J 4 3 - *•
G EN C IV E , {Anatom.) maladies chirurgicales des gencives.
Etat des gencives dans les perfonnes faines. Différentes
maladies auxquelles elles font fujettes. Remedes contre le
vice des gencives provenant de la mauvaife difpofition du
fang; contre la tenfion inflammatoire des gencives; contre
leur molleffe, blancheur, difpofition à l’exubérance ; lorf-
qu’elles font engorgées de fang à un certain point ; dans
le gonflement feorbutique fans u lcération, contre l’ulcération
putride, gangréneufe, &c. V II . 343. b. Remede d’Aqua-
pendente pour les gencives tuméfiées, livides & pourries;
Des épulides ou excroiffances charnues. Mo y eu de les guérir.
Groflêur exceflive dont les épulies font fufceptibles. La
carie de l’os eft prefque toujours la caufe ou l’eftêt des épulies.
Exemple d’un épulis prodigieux caufé par la frafture
de la mâchoire inférieure. Détails fur l’extirpation qui en
fut faite. L ’amputation des épulis peut être accompagnée
d’une hémorrhagie confidérable. Exemple fingulier que l’auteur
en donne. Excroiflance fongueufe au palais qui rendoit
du fang en abondance : cure de cette excroiflance par
Scultet. Ibid. 346. a. Traitement de l’épulis accompagné de
carie. La carie des dents produit fouvent des maladies du
finus maxillaire. Exemple. L’extraélion des dents devient
néceffaire par le traitement des maladies du finus : exemple.
I l peut refier à la fuite de l’extraéUon d’une dent, par l’alvéo
le de laquelle on a pénétré dans le finus, un écoulement
de féroftté mtiqueufe, fournie par les tuyaux excréteurs
de la membrane qui tapiffe le finus : exemple. Accident
arrivé à une dame à l’occafion de l’extraoion d’une
dent dont la racine caffée étoit reliée dans l’alvéole. Ibid: b.
Exemple d’un trou formé depuis la bafe d’une des dents molaires
jufques dans l’intérieur du nez. Moyen dont on fe fer-
v it pour fermer l’ouverture de l’os qui ne put fe confoli-
der. Scultet a tenté avec fuccès l’application du cautere aCtuét
pour obtenir une cure abfolument radicale dans un cas de
cette nature. Opération qu’on doit faire quand la maladie dy
finus manifeftée par les lignes propres , n’eft point accompagnée
de dent cariée. Ibid. 547. a.
Gencives, m oyen de les nettoyer. IV . 848. Des excroiffances
qui fe forment fur les gencives. V . 840. a. Maladie
des gencives nommée parulie. XII. 108. b. Tumeur aux gencives
, fclerofarcome.« X IV . 800. a. Maniéré de déterger les
gencives des feorbutiques. 303. b. D es topiques pour les maladies
des gencives. X V I . 419. a.
G EN D A RM E , ( Hiß. mod. & A rt milit. ) armure ancienne
du gendarme & de fon cheval. V I I . 347. a. D e tous tems
les hommes d’armes ont été regardés comme la plus noble
partie de la milice françoife. Le poids des armes de ce cavalier
ne lui permettoit pas de pourfuivre l’ennemi : on y fup-
pléoit par la cavalerie légère. Etat aéluel du corps de la gendarmerie
de France. Les compagnies de ce corps font de
deux fortes ; les unes compofent Ta maifon du roi, les autres
retiennent le nom de gendarmerie ou de compagnie d’ordonnance.
C e qu’on entend par gendarme 8c gendarme de la
garde. La compagnie des gendarmes de la garde avoit autrefois
le premier rang dans la maifon du roi. Les gardes du
corps obtinrent enfuiteee privilège vers l’an 1663. C e fût
Louis X III qui mit la compagnie des gendarmes dans le corps
G E N
de troupes deftiné à fà garde. Etat de cette compagnie. Ses
officiers : privilèges de quelques-uns. Ibid. b. Service des gendarmes
de la garde chez le roi. Rang de cette compagnie.
Etendards de fes brigades. Uniforme des gendarmes de la
garde. Grade dont ils jouiffent. Etat des compagnies d’ordonnance
auxquelles on donne le nom particulier de gen-1
darmerie. Comment font armés & habillés les gendarmes 8c
les chevaux-légers. Rang des principaux officiers des gendarmes.
To us ces emplois fe vendent. Ibid. 348. a. Compagnie
des gendarmes écoflois. Efcadrons que la gendarmerie
forme à la guerre. Toutes les compagnies de la maifon du
roi 8c de la gendarmerie font fiibordonnées au commandant
de la cavalerie; mais elles font corps entr’elles. La gendarmerie
a la droite fur tous les régimens de cavalerie de l’armée.
Occafions dans lefquelles ce corps s’eft fignalé. Ibid. b.
Gendarme , folde des gendarmes lors de l’établiflement
des compagnies d’ordonnance. X V . 31 1. b. Figure repré-
fentant un gendarme, vol. I des planch. Armurier.
GENDARMERIE. Brigadier de gendarmerie. II. 410. b.
L a gendarmerie faifoit autrefois la force de la milice françoife.
781. a. Capitaine des compagnies de gendarmerie. III.
739. a.
G EN D R E , {Louis le ) hiftorien. X IV . 393. a.
G endre, {Nicolas le ) fculpteur. X IV . 830. b.
G É N É A LO G IE , ( Hift. ) étymologie de ce mot. C e qu’on
entend par faire fes preuves, quand on entre dans des ordres
nobles ou militaires. Importance de l’étude des généalogies
pour l’hiftoire. Abfurdité de certains hifloriens, qui font
remonter jufqu’aux tems héroïques Torigine des maifons en
faveur (lefquelles ils écrivent. Si l’on avoit la généalogie
vraie de chaque famille, il eft certain qu’aucun homme ne
feroit eftimé, ni méprifé à caufe de fa naiffance. V I I . 348.
b. Réflexions de l’auteur fur ce fujet. Quand les familles
modernes remontant jufqu’aux croifades, prennent pour tige
un homme déjà illuftre, leur généalogie peut être regardée
comme refpeâable. Ibid. 349. a.
Généalogie, différens cas dans lefquels on doit faire preuve
de nobleffe par fa généalogie. Formalités requifes lorfqu’on
fait une généalogie pour en afïurer l’authenticité. Maniéré
de faire une généalogie entière d’une nfaifon ou famille
noble. En quel tems les généalogies ont commencé à être
en ufage. Comment on faifoit auparavant fes preuves de
noblefle. Maniéré dont on procédé à cet égard dans l’ordre
de Malthe. Etymologie du mot généalogie. Suppl. III. 196. a.
Généalogie, en matière de généalogie l’hiftoire 8c les titres
fe prêtent un fecours mutuel. IV . 1019. a. D es généalogies
romaines. V I . 391. b.L e s Arabes attentifs à conferver leurs
généalogies. Suppl. I. 302. b. Arbre généalogique. Suppl. I.
527. a. v ol. II. des planch. Blafon, pl. 2 1 .— Voye^ Maison
& Généalogique.
GÉNÉALOGIQUE, arbre, ( Art héraldiq.) fignification du
mot flemma. Réflexion philofophique fur les arbres généalogiques.
Table généalogique. V II . 349. a. Voye^ Généalogie.
GÉN ÉA LOG IST E. ( Art héraldiq. ) La fcience des généalogies
toute moderne en France, a été faite par M . d’Hozier.
Précis de fa v ie littéraire 8c de fes ouvrages. Titres 8c avantages
dont jouirent fes fils. Ouyrages’de Charles d’Hozier. Parmi
les généalogiftes les plus accrédités, l’on peut mettre au premier
rang M . de Clérambault. Ibid. b.
G ÉN E B R A R D , ( Gilbert ) religieux de Clugny. X IV .
stç 6. a.
GÉN ÉRA L d'armée. ( Hifi. anç. ) Q uels étoient les généraux
chez les G rec s , 8c à Rome fous la république. Général
de la cavalerie nommé par le dictateur. O ù fe plaçoit le général
de l’armée romaine dans les campemèhs 8c les marches. Q u elquefois
avant que de combattre il haranguoit fes troupes. Il
avoit le'droit de porter à l’armée le paludamentum , ou la cotte
d’armes teinte en pourpre. Il avoit feul le pouvoir de dévouer
un de fes foldats : quelquefois il fe dévouoit lui-même. VII.
330. a. Lettres ornées de laurier q.u?il envoyoit au fénat
après quelque victoire. L e décret du fénat étoit fouvent une
affiirance du triomphe pour le vainqueur. Dans la fuite ,
les généraux s’arrogèrent le triomphe, fans daigner le demander
au fénat, Sc devinrent l’unique objet de l’attache-
njent desfoldats. Quand les empereurs eurent fuccédé à la
république, ils gardèrent pour euxles triomphes. Alors les généraux
craignant'd’entreprendre de trop grandes chofes n’en
firent jamais que de petites. Ibid. b.
Général d'armée. Nom que les A théniens donnoient à leurs;
généraux. X V . 341. a , b. • Logement du général romain,
dans le camp. IX. 633. a. Suppl. IV . 674. a. Son porte dans
l’ordre de bataille. Suppl. IV . 173. a. 671. b. Habit militaire
des généraux romains. X I. 803. b. Les généraux ne pouvoient
entrer dans Rome tant que duroit leur commiflion. X V I .
66. b. Honneurs rendus aux généraux vainqueurs. Suppl.
IV . 673 .a. Dévouement d’un général romain.IV. 9 2 1 .^ 9 2 2 .
a , b. Voye{ OFFICIERS GÉNÉRAUX.
G énéral. {Art milit. Uifi.mod. ). En Franc e, legénéral
G E N 819
eft ordinairement maréchal de France. C e qu’on entend
par officiers généraux. Qualités qu’exige l’emploi de général
félon M. le maréchal de Saxe. V II . 330. b. 8duiv . Differentes
parties qu il eft appellé à remplir. Objets qui doivent l’occuper
un jour de bataille. Détails dont il doit s’abftenir , pour
être mieux en état de voir le tout, 8c de pourvoir à tour.
L ’art militaire renferme deux parties ; l’une méthodique , 8c
1 autre fublimc. Pour adminiflrer celle-ci, on ne doit point
choifir des hommes ordinaires. L ’on d o i t , une fois pour
toutes, établir une maniéré de combattre que les troupes
doivent favoir, ainfi que les généraux qui les mènent : Ibid.
5.35- a- & Ie général ne doit pas y donner toute fon attention
, comme la plupart le font. Quels font les objets qui
la méritent particuliérement. Auteurs à confulter. Ibid. b.
General, fon équipage 8c fon efeorte. V . 882. </. 922. b.
Des connoijfances qu i l doit acquérir. Divers objets de la
fcience des généraux. VII. 988. a. LeÔure qui leur eft la
plus | néceffaire. X IV . 440. b. Combien il importe à un général
dêtre inftruit dans la taâique. X V . 824. a. Diverfes
maximes concernant les qualités qu’il doit avoir 8c les di-
reâions qu’il doit-fuivre dans la conduite d’une guerre ,
voyes^ Campagne, Suppl. Devoirs des généraux. Us doivent
donner aux troupes l’exemple de toutes les fatigues militaires
: lieu qu’ils devroient occuper dans le camp. XIII. 686.
a , b. Humanité qui doit les porter à ménager la vie de leurs
foldats. X V II . 243. b. Sagefle qu’on exige dans le général
des troupes qu’un prince envoie au fecours d’un autre. V II .
992. a. De l habileté des généraux. Les grandes armées font
la reffource des mauvais guerriers : de l’habileté du général
en diverfes circonftances. II. 134. a. C e que doit faire
un général après la viéioire. Ibid. b. XV II . 243. a. Talent
du général à bien juger des avantages 8c inconvéniens d’un
pofte. IV . 343. a , b. L’habileté des généraux 8c la bonté
des troupes fervent plus à la guerre que le grand nombre.
VII. 986. a , b. X. 863. b. Eloge d’un général habile dans
les rufes militaires. X IV . 440. b. Un général profond peut
aifeinent prévenir les defleins de fon adverfaire : les grands
capitaines ont tous été remplis d’une forte d’efprit prophétique.
X V . Ô94._é. C e n’eft pas le gain d’une bataille qui
fait la réputation d’un général. X V II . 243. b. Différentes
caufes qui lui affurent la viéioire. 244. a. Rien de plus brillant
que la carrière d’un général qui fait fervir fa fcience
8c fon zele au fervice du prince 8c de la patrie. VII . 983.
a. Manie finguliere par laquelle tout le monde v eut s’inge-
rer à juger de la conduite d’un général. 902. a , b. Des
généraux malheureux. Il en eft peu qui ne fartent des fautes
plus ou moins importantes. X V I I . 244. a. Réflexions de M.
de Voltaire fur la coutume déjuger 8c de flétrir les généraux
malheureux. X . 164. b.
GÉNÉRAL des dragons. ( Art milit. ) On donne fouvent ce
titre au colonelgénéral de ce corps. L e corps des dragons a un
autre chef, c’eftle meftre de camp général. Lorfque les dragons
font mêlés dans les brigades de cavalerie , ils doivent obéir à
celui qui commande. Ordre qu’obfervent entr’eux les officiers
de dragons 8c ceux de cavalerie. C e qui fe trouve dans cet article
, doit fervir de fuppléinent 8c de reélification au mot dragons.
VII . 3 3 5. b.
GÉNÉRAL de la cavalerie, ( Hiß. rom. ) celui qui créoit le dictateur.
IV . 936. b. VII. 3 30. a.
GÉNÉRAL de la cavalerie, {A r t milit.) quel eft cet officier.
Trois autres chefs de la cavalerie. VII. 333. b.
General des galeres, ( Marine ) fuppreffion du général
des galeres, depuis que ce corps a été réuni à celui de la marine.
V II. 3 3 3. b.
Général , ( Hiß. eccl. ) chef d’un ordre. O rigine des généraux
des ordres, félon le P. Thomaffin. V II. 356. a.
GÉNÉRAL , adj. ( Jürifpr. ) conftitution générale. IV . 62.
b. Contrôle général. 130. b. Coutume générale. 4 16. b. Hypotheque
générale.VIII. 4 16. b. Loi générale. IX. 661.0. Avo cat
général. XU. 19. a. Procureur général. 22. a. Sergens généraux.
X V . 90. b.
Générale , ( Art milit. ) ce qu’on entend par faire battre la-
général. VII. 3 36. a.
G ÉN ÉRA LIS S IM E , {H iß . anc.) les Gréas l’appelloient
archiflrategos. Chez les Romains c’étoit le diétateur. En quels cas
le titre de généraliffime eft en ufage parmi les modernes. V I I .
536. a.
GÉNÉRALITÉ. ( Politiq.) Origine 8c but dé la divifion
des provinces en généralités. Recettes qu’avoient les rois fous
les deux premières races. B ien avant, fous la troifieme, il n’y
avoit que le grand tréforier qui eût l’adminiflration du domaine.
Ce fut à l’occafion des guerres pour la religion , que
Louis le jeune le premier obtint la vingtième partie du revenu
de fes fujets pour quatre ans. Impofitions que conti-
mierent fes fucceffeurs. VII. 336. a. C e ne fut que fous le
roi Jean, que les aides 8c gabelles prirent une forme, qui
ne fut rendue fiable que par Charles VII. Epoque du parfait
établiffement des généraux des finances. Etabliffement
du fbuage i outre les aides, fous Charles V , à qui fut don*