666 E X E
marches. I l n’eft rien arrivé de nos jours à la mufique, qui
ne lui foit commun avec tous les autres arts. Mais ceux-ci
ont avancé d’un pas plus rapide. Q uelle en eft la raifon.
Ibid. 23 5. a.
Exécution. ( Mufiq. ) Difficultés que prélente une bonne
exécution. Suppl. II. 9 1 1. b. On dit d’un fymphonifte qu’il
a beaucoup d’exécution, lorfqu’il exécute correctement, fans
héfner & à la première v u e , les chofes les plus difficiles.
Qualités d’où dépend cette habileté d’exécution. Ibid. 012. a.
Exécution. D e l’enfemble dans l’exécution. Suppl. II. 807.
b. Comment le muficien réglé: le degré de force de chaque
note, & le tems précis 8c naturel de chaque piece.
Suppl. III. 912. b. Des moyens de bien phrafer dans l’exécution.
Suppl. IV . 344. a. Exécuter proprement. 539. a.
E X É CU TO IR E , ( Jurifp. ) tout ce qui peut être mis à
exécution. V I . 235. a.
Exécutoire de dépens. C e qu’on entend par le ve r l’exécutoire
, décerner l’exécutoire. D e quel nom font intitulés
les exécutoires. En quels cas 011 peut interjetter appel de
l ’exécutoire 6c de la taxe. V I. 235. a.
Exécutoire, Forme. V I . 235. a.
Exécutoire non obftant l ’appel. V I . 235. a.
Exécutoire par provifion. V l . 235. b.
Exécutoire, forme. V I I . 178. b. Lettres exécutoires. IX.
423. a.
E X É C U T R IC E , puijfance, réflexions fur ce fujet. VI.
18. a , b. XIII. 337. b. X V . 424.*.426. *.
EXEDRES , (H ijl.a n c .) Etymologie du mot. Sentimens
de Perrault 8c de Budée fur les lieux appellés de ce nom.
V I . 233. b.
EX EM P L AIR E , caufe. II. 789. a.
EXEMPLE , ( Morale ) aâion v icieufe ou vertueufe qu’on
fe propofe d’éviter ou d’im iter. Efficace de l’exemple : caufe
de cette efficace. Danger des mauvais exemples. C e que di-
foit M. de Buffi fur ce fujet. IV . 23 3. b. Dans les divers
gouvernemens , les principes de leur conftitution étant différens
, les exemples de bien 8c de mal ne font pas les mêmes
; 8c les fouverains ne fauroient fe modeler les uns fur
les autres d’une maniéré utile. C e qu’on doit examiner
avant que de prendre les exemples pour modèles. Ibid.
236- *•
Exemple, il eft le principal moyen de l’éduCation. VII I. 277.
b. D es mauvais exemples. 639. b.
Exemple. ( Arts de laparole ) Dans le difcours ordinaire
8c dans les ouvrages didaâiques , l’exemple eft d’un ufage
très-fréquent pour éclaircir les propofitions générales, les
réglés , les définitions. O n l’emploie dans la poéfie-8c l ’éloquence
pour exprimer d’une maniéré plus fenfible des
chofes q u i, d’ailleurs, feroient affez intelligibles d’elles-mê-
jnes. L’exemple efthétique peut être employé , i° . pour
prouver d’une maniéré fenfible la thefe générale, en nous
rappellant des cas que nous avons réellement v u s , Sc dont
nous fentons toute la vérité. Suppl. II. 912. a. 20. Dans le
deffein d’arrêter plus long-tems le leéleur fur une vérité dont
il ne fauroit douter, mais qu’il eft bon de lui remettre fou-
vent 8c fortement fous les y e u x , 30. Enfin , pour orner la
vérité 8c la rendre plus gracieufe. D es diverfes formes
dont les exemples peuvent être revêtus. Ibid. b. Selon
le but particulier qu’un auteur tfe pro po fe , les exemples
peuvent être généraux ou individuels, vrais ou inventés
à plaifir. Il n’y a point de réglés à prefcrire là-deflùs. Un
orateur q u i, après avoir cité divers exemples d’infortunes
vient à fe citer lui-même en dernier exemple, eft sûr d’exciter
la compaffion. P lus les cas font récens 8c près de nous,
plus ils ont d’énergie lorfqu’il eft queftion d’apporter des
exemples touchans 8c pathétiques. Ibid. 9 13. a.
Exemple. ( Bell. lett. ) Leçon que donne Ariftote fur la
maniéré d’employer les exemples. Comment on réfout l’argument
tiré des exemples. V I . 236. a.
E X EM PT de l ’ordinaire, ( Jurifp. ) V I . 236. a.
Exempt. Des curés exempts de l’ordinaire. IV . 574. Æ. Juge
des exempts. IX. 12. b. Jurifdiôion des exempts. 79. b.
Exempt, officier dans certains corps de ca va lerie , qui
commande en l’abfence du capitaine 8c des lieutenans. Bâton
d’exempt. Exempts dans les compagnies des gardes du corps.
En quoi confifte la charge d’exempt dans la compagnie de
la connétablie. V I . 236. a. Autres exempts attachés à diffé-
rens corps. Leurs charges. Ibid. b.
Exempts dans les compagnies des gardes du corps. VII.
484. a , b.
EX EM PT IO N de tailles : de tutelle. V I . 236. b.
Exemption de l ’ordinaire ; droit de n’être point fournis à
la jurifdiétion de l’évêque diocéfain. Cette exemption n’a-
v o it point lieu dans les premiers fiecles de l’églife On
•trouve dans le cinquième fiecle quelques privilèges accordés
aux grands monafteres, qui ont quelque rapport avec
l ’exemption proprement dite. Les chapitres voulurent auffi
avoir part à ces exemptions. Quelle eft la plus ancienne
exemption connue en France. Les évêques eux-mêmes en
E X E
ont accordé. C es exemptions furent très-communes en Orient.’
Q u el étoit le mo tif des exemptions accordées en France. V I ,
236. b. C e ne fut guere que vers lé 1 1 e fiecle que les papes
commencèrent à exempter quelques .monafteres de la jurif-
diélion fpirituelle des évêques. Ces exemptions révoquées
8c blâmées. Les exemptions perpétuelles font contraires à
l’ordre 8c au droit commun. Elles furent fur-tout multipliées
pendant le fchime d’Avignon ; mais enfuite révoquées par
Martin V . Tentatives inutiles des évêques au concile de
Latran , 8c à celui de T r e n te , contre les exemptions. O r donnance
de Blois favorable aux exemptions. La polTeffion
feule ne fuffit pas pour établir une exemption ; mais elle
fuffit pour la détruire. Ibid. 237. a. Conditions néceflaires
pour la validité de ce titre. D eu x fortes d’exemptions, les
unesperfonnelles 8c les autres réelles. To ute exemption doit
être renfermée ftriélement dans les termes de l’aâ e. Où fe
fait l’appel de l’official d’un Chapitre exempt de l’ordinaire.
En quoi de tels chapitres demeurent fujets à l’évêque. Q uelques
chapitres ont été maintenus dans le droit de v ifiter les
paroiffes de leur dépendance. Maxime de droit fur la jurif-
diélion des chapitres exempts de l’ordinaire. Droits que con-
ferve l’évêqu'e dans les jurifdiétions de ces chapitres. Ibid. b. -
Lorfque les exempts abufent de leurs privilèges , ils doivent
en être privés. Autres circonftances dans lefquelles ils peuven
t les perdre. Ouvrages à coilfulter. Ibid. 238. a.
Exemption de Vordinaire. Obfervations fur quelques endroits
de cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II. 913. a.
EXEM PT IONS^ ( Finances) privilège quidifpenfe d’une
charge publique 8c pécuniaire. Il ne peut y avoir d’exemptions
abfolues 8c purement gratuites. Raifons d’exemption
par rapport à la nobleffij, aux magiftrats, ou à quelques
autres , citoyens , ou étrangers. D è s qu’il n’y a plus de proportion
entre l’exemption dont on jouit 8c le fervice qu’on
a rendu à l’état * elle eft abufive. Ibid. 238. a. Abfurdité de
la maxime qui attribueroit l’exemption à la naiflance, au
crédit ou à l’opulence. Motifs de l’exemption accordée à
certains fo n d s , certaines denrées ou marchandifes. Différence
entre les privilèges 8c les exemptions. Ibid. b.
Exemptions, franchiles , privilèges, libertés, immunités.
V I I I . 378. a. Sorte d’exemption appellée franche-fête. V IL
283. a. En quel tems les miniftres de la religion commencèrent
à jouir de quelques exemptions. V . 224. b. Immunités
, privilèges , charges des eccléfiaftiques fous divers
empereurs. Ibid. Comment ils fe font peü-à-peu exemptés
du fervice militaire. 226. b. Les curés exempts de tailles.
IV . 273. b. Provinces où 'le s eccléfiaftiques fe prétendent
exempts de toute impofition. 677. b. Le clergé exempt du
dixième .depuis 1 7 1 1 . IV . 1089. a. 1090:, a. Exemptions
accordées à quelques perfonnes pour les mettre à l ’abri des
vexations auxquelles leurs emplois les expofent de la part
du public. XIII. 389. a. Abus des privilèges 8c exemptions.
Ibid. b. L’exemption des charges publiques en faveur de
quelque citoyen que ce fo i t , eft un attentat à la sûreté publique
8c à l’union fociale. X V I I . 837. a. D e s exemptions
des nobles. 878. a , b. D e celles des moines. 8-8o. a.
EXEN ETE , ( Hifl. anc. ) vainqueur aux jeux olympiques.'
Son triomphe. Suppl. I. 223. b .,
EXERCICE. ( Art milit. ) En quoi confiftoient les divers
exercices auxquels les Romains accoutumoient leurs foldats.
Ces exercices regardoient les fardeaux qu’ils étoient obligés
de porter; V I. 238. b. les travaux des fieges qui étoient fort
pénibles ; la conftruélion des édifices , des chemins, des
villes même ; l’exercice des armes qui fe faifoit tous les jours
en tous tems ; les marches forcées ; les courfes ; on leur ap-
prenoit auffi à nâger: pour apprendre à frapper l’ennemi, on
les exerçoit à donner plufieurs coups à un pieu. Les capitaines
8c les généraux ne fe difpenfoient paS de ces exercices dans
les occafions importantes : exemples de Marius 8c de Pompée.
Ibid. 239. a. Avantages qui réfultoient de ces exercices.
Exercices pratiqués en France dèsTétabliffement de la
monarchie. Pourquoi les mêmes exercices qui endurciffoient
les foldats romains font périr les nôtres. Nous n’avons plus
une jufte idée des exercices du cotÿs. L’invention de la
poudre à canon a été la caufe de la ceffation tota le , pouf
ainfi dire, de tous les exercices propres à endurcir le corps.'
Defcription des maffues de Roland 8c d’O liv ie r , dont aucun
homme aujourd’hui ne pourroit faire ufage. Ibid. b. Combien
le défaut d’exercices fatigansa nourri chez nous la môl-
leffe. C e que difoit le P. Daniel de la molleffe des foldats de,
fon teins. L’exercice des troupes de l’Europe ne confifte plus
que dans le maniement des armes 8c dans les évolutions.
Q uel eft le but du maniement des armes. Ibid. 240. a. D ifférentes
chofes dont il convient que le foldat foit inftruit
par rapport à cet objet. Il conviendroit d’accoutumer les foldats
à ne pas s’effrayer des chevaux qui s’avanceroient fur
eux avec impétuofité : ce que dit fur ce fujet le marquis dê
Santa-Crux. *Ibid. b. D e l’exercice du fe u , ajouté à î’exer-
ciûe concernant le maniement des armes. Le fond 8c la
forme de notre exercice ordinaire eft imité de celui des
E X E
Grecs 8c paroît être perfectionné fur celui des Hollan^
dois. Ouvrage où l’on trouve l’exercice pratiqué fous Louis
XIII. Réelemens 8c ordonnances publiés fous Louis X IV ,
concernant l’exercice. Exercices généraux que M. le marquis
de Santa-Crux voudroit qu’on ajoutât à ceux qui font
ordonnés par les réglemens .Ibid. 241 .a. Divers foins qu’on
devroit prendre pour accoutumer le foldat à la fatigue.
Exercices relatifs à la cavalerie propofés par M. de Santa-
Crux. Q u e l eft le point effentiel dans l’exercice de la cavalerie.
Ibid. b. En quoi' confiftoit, félon la N o u e , les avantages
de la cavalerie allemande. Réflexions de M. de Folard
fur l'exercice des troupes pendant la paix. Ibid. 242. a. Pour
concevoir tout ce qu’on doit enfeigner aux exercic es, on
doit fe repréfenter les troupes fous quatre points de yu e ,
fa v o ir, lorfqu’elles font fous les armes pour s’inftruire ,
lorfqu’on les fait travailler pour les endurcir , lorfque loin
de l’ennemi elles font fous les armes, lors qu’en préfence
de l’ennemi elles attendent i’occafion du combat, &c. Les
exercices doivent être très-fréquens. Soins à donner aux
anciens 8c aux nouveaux foldats. Cinq parties principales
de l’exercice. Inftruftions que le miniftere de la guerre a
fait adreffer à tous les régimens de cavalerie 8c ainfante-
rie. Ibid. b. Divers objets traités dans les ordonnances qui
ont été données enfuite de ces inftruétions. La loi d’exercer
cdnftamment les troupes oblige plus effentiellement la
cavalerie que l’infanterie. Divers exercices auxquels les
Grecs étoient inceffainment occupés. Ibid. 243. a. Q u el étoit
le principal bur de leurs jeux olympiques, 8c pythiques.
Combien l’exercice des troupes étoit foigneufement pratiqué
à Rome. Defcription de l’exercice des cavaliers romains.
L ’une des principales caufes des fuccès d’Annibal fut , le relâchement
où les Romains étoient tombés après la première
guerre punique. Changement falutaire auquel Scipion contribua
le plus. Ibid. b. Exercices auxquels il formoit fes foldats
fous les mprs de Carthagene. Détail des mouvemens
qu’il faifoit faire à fa cavalerie. L’avantage des foldats François
fur le refte de l’Europe n’a été le fruit que de leurs
fréquens exercices. Des joûtes & des tournois pratiqués autrefois
en France. L ’établiffement de nos camps d’exercice
remplacera les. .anciens fpeélacles. Les défordres 8c les malheurs
qu’éprouvent les armées, viennent ordinairement de
l’inaélion du fo ldat; exemple tiré du changement furvenu
dans les troupes d’Annibal après leur féjour dans la Campanie.
Ancienneté des exercices des François. Ibid. 244. a.
Exercice. Exercices militaires des anciens G r e c s , Suppl.
II. 932, a. des-foldats romains. I. 691. a. VII . 337. b. X.
x i i .F . XI. 773. b. Suppl. IV . 668. a , b. 669. a. 67.1. a.
Principaux exercices de la gymnaftique militaire des anciens.
V I I . 1018. b. Ancien exercice appellé quintaine. Suppl. IV .
36p. b. Les jeunes militaires doivent être exercés tous les
jours. V . 31 1. b. Des exercices du corps néceflaires pour
former l’homme de guerre. V II . 993. a. Exercices dans un
camp de paix. Suppl. II. 133. a. Planches qui repréfentent
l’exercice militaire moderne , vo l. I des planch. article A rt
Militaire. Voye^ auffi Evolutions. V I . 169. b.\— 201. b.
EXERClCÈ de la manoeuvre, ( Marine. ) V I . 244. b.
Exercice. ( Médecine hygiène ) L’exercice mufculaire
abfolument néceffaire à la famé. C ’eft dans ce but que l’antiquité
propofoit des prix pour ceux qui fe diftingueroient
dans les jeux établis à cet effet. Origine de l’art appellé
gymnajlique médicinale. V I . 244. b. Le mouvement du corps fut
mis au nombre de ce qu’on appelle les fix chofes non-naturelles.
L e moyen le plus efficace pour favorifer les excrétions
, c’eft fans doute l’exercice ou le travail. Il contribue
pareillement à favorifer l’ouvrage de la nutrition. Mais
lorfque l’exercice 8c le travail font pratiqués avec e x c è s ,
ils produifent de très-mauvais effets dans l’économie an imale.
Ibid. 243. a. Remedes que les anciens confeilloient
en ce cas. L ’exercice continu , fans être même exceffif ,
contribue beaucoup à hâter la vieilleflë. L ’exercice ne doit
pas ê.tré employé dans les maladies qui font aiguës ou qui
le deviennent. Quels font les cas de maladie ou l’exercice
eft convenable. Différens genres d’exercice, les uns aélifs,
les autres paflifs, les autres mixtes. Enumération des exercices
appartenant à chacun de ces genres. Ibid. b. Quelles
font les perfonnes à qui chacun de ces différens genres peut
fur-tout convenir. C e qu’on doit obferver en général dans
le choix qu’on fait d’un certain exercice. Ibid. 246. a. O b fervations
fur le tems auquel il convient de s’e xercer, 8c
fur la durée de l’exercice. Il convient mieux avant le dîner
qu’avant le fouper. Galien confeille un repos entier à ceux
dont la digeftion fe fait lentement, jufqu’à ce qu’elle foit
achevée. A quelles perfonnes un léger exercice peut convenir
après le repas. D e la mefure qu’il convient d?obfer-
v er à l’égard de la durée de l’exercice. Ibid. .b. D és lieux
qu’on doit préférer pour l’exercice. Ouvrages à confulter
fur le fujet qui vient d’être traité. Ibid. 247. a.
Exercice , ( Mèd. hygien. ) accidens qui naiffent de l’excès
de l’exercice 8c du travail. Suppl, II. 913. a. Quelles
E X E 667
font les perfonnes à qui cet excès eft fur-tout dangereux.
Ibid. b. Des maux caufés par un trop grand repos. Ibid.
914. a. O n peut regarder en général comme nuifible, tout
ce q u i, par rapport au mouvement 8c à la pofition des
parties du corpsy eft ou trop v io lent, ou de trop longue
durée. Accidens qui réfultent de la fituation d’être debout,
trop long-tems continuée, de celle d’être trop long-tems
affis, d’un trop long féjour dans le lit. Affeétions fâcheufes
que produit la contraéfion fubite , violente , long-tems continuée
8c fans relâche des mufcles. Ibid. b.
Exercice. Différentes fins que les hommes fe font propq-
fées en s’accoutumant aux exercices du corps. VII . 1016-.
b. Propprtion qu’on doit établir entre la quantité d’alimens
dont on ufe 8c l’exercice. VII I. 386. b. D e l’exercice qu’on
doit faire pour la fanté. X i. 223. a. Suppl. II. 848. a. Exercice
que preferivoient les anciens médecins dans certaines
maladies chroniques. XII. 666. a. D e la fueur excitée par
l’exercice. X V . 622. a. Des exercices fuivant les différens
:climats. III. 333. b. Différentes fortes d’exercices : celui des
jeux de balle. Son utilité. II. 39. b. Celui que les Romains
nommoient geflation : comment nous devons le pratiquer.
V I I . 631. a , b. D é l’exercice des femmes enceintes. 962.
b. Effet de l’exercice du cheval pour la fanté. V . 894. a ,
b. Suppl. II. 843. a , b , &c. Exercices de gymnaftique médicinale.
VII. 1017. b. D e la promenade à pied. XIII. 444.
a. Exercices des Romains dans l’après-midi. X V II . 233. b.
Maniéré de fuppléer au défaut d’exercice. V II . 306. b.
Exercice immodéré de l ’ejprit, ( Phyfiol. ) L’ame eft intimement
liée, pendant la v ie , avec le corps ; enforte qu’il
eft difficile de concevoir dans fes opérations une fimplicitéf
fi exaéle, que les changemens du corps ne faffent fur elle
aucune impreffion. — D ’un autre c ô té , l’ame exerce fur la
force motrice du fyftême nerveux un certain empire, par
lequel elle peut à. fon gré , l’exciter à agir , tant dans
tout le co rp s , que dans une /eule partie , de même que
les mufcles obéilient auffi à notre volonté. — D e plus , la
force des nerfs 8c celle des mufcles ne font pas inépuifa-
b le s , 8c ne réfiftent pas à des efforts trop long-tems continués;
l’une ne fauroit être fatiguée fans préjudice pour
l’autre. — Suites fâcheufes qui réfultent des violentes affections
que l’exercice immodéré de l’elprit fait éprouver au
fyftême nerveux. Suppl. II. 915. a. Maux que produit la
négligence à cultiver l’efprit. Ibid. b.
Exercices , ,( Manege.) ce mot s’applique particuliérement
à ceux auxquels la noblefle fe formé dans les académies.
Incertitude où l’on eft fur le tems de rétabliffement des
colleges militaires qui font fous la proteâion du r o i ,. &
fous les ordres de M. le grand écuyer. Ignorance dans laquelle
nous avons langui jufqu’aux régnés de Henri III
8c dë Henri IV . C e qui fe prariquoit dans ces tems, lorsqu’on
vouloit fe former à l’art du cavalier. V I . 247. a.
Q uels font les hommes célébrés auxquels la France eft
redevable des premiers écuyers qu’elle a eus. Inftruétions
données par Pluvinel à Louis X I I I , qui montrent que l’état
ne fe rëffentit pas d’abord de ces premiers avantages :
plaintes qu’il adreife au roi. Etabliffemens qu’il propofe. Ibid.
b. Eloge de Salomon de la B roue ; facrifice qu’il fit de l’intérêt
au devoir. Réflexions fur les dépenfes qu’exigeoit le
projet de Pluvinel. Difcours que Lucien met dans la bouche
de Solon , fur l’importance des exercices de la jeuneffe.
Avantages que les Grecs retirèrent de leurs exercices. Ibid.
248. a. Quels étoient ceux auxquels les Romains appli-
quoient les jeunes gens. Traits qui peignent le ridicule de
nos jeunes gens qui joignent à l’ignorance dans les exerci7
c e s , la fatuité 8c la prèfomption. Utilité des exercices pour
adoucir l’âpreté de l’éducation par une certaine mefure de
plaifir. Ces exercices font purement du reffort des académies.
Ibid. ,b- •
Académie , ( architeHure. ) Quelle devroit être la grandeur
de ces.colleges militaires, relativement à tout ce que
ces édifices doivent contenir, 8c à l’ufage auquel ils font
deftinés. Chaque v ille qui a l’avantage de renfermer de
femblables écoles , devroit être tenue de conftruire 8c d’entretenir
des bâtimens convenables , toujours affeélés à ces
colleges. Avantages qui en réfulteroient. D e pareils projets
11e peuvent avoir leur exécution que dans de grandes villes.
Moyen de pourvoir aux dépenfes qu’ils exigeroient. V I .
^Académie, chefs, devoirs qu’ils devroient remplir. V I .
4Exercices du corps. La pratique feule ne fuffit pas , fi l’on
n’eft pas éclairé par les principes. Importance de la théorie
dans les écuyers. Utilité des courfes de tête 8c de bague.
V I . 249. b. En quel tems on devroit y exercer les jeunes
gens. Exercices plus relatifs à l’a/t de là guerre, auxquels il
faudroit les former. Les évolutions militaires à pied, la
danfe , les exercices fur le cheval de bois, 8c l’efcrime, font
des occupations indifpenfables : mais les fuccès dépendent
également des élèves 8c des maîtres. Attention qu’il fau