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b. Education qu’ils donnoicntà leurs en fans. V . 637. a. Droit
établi chez, eux de venger la mort d’un parent. VI. 372. fl >
Leur hofpitalité. VIII. 313. b. Comment ils prétendoient s’inl-
truire fur la fidélité de leurs femmes. 375. SB Leur paflion poulie
jeu. 332. a. Comment ils exerçoient la juftice domeflique.
IX. 94. b. Amour des Germains pour les femmes. X. 35. a.
Comment ils divifoiénr le tems. XI. 280. b. Comment ils
puniüoient l’affaifinat. Suppl. I. 653. b. Pourquoi ils ne fe
bâtifloient point de villes. X V I . 618. a , b. Caraélere des
Cattes-, peuple germain SupplA. 565. b. Des guerres des Germains.
Comment ils s’excitoient au combat. Suppl. I. 807. b.
Leurs guerres avec les Romains. V . 118. a. Volontaires qui
luivoient les rois dans leurs entreprifes. I. 519. b. Leurs guerres
privées, v o y e z Fai de , Trêve de Dieu , Trêve & paix. De la
religion de ces peuples. 11 ne leur étoit pas permis de peindre
leurs dieux fous une figure humaine. VIII. 014. b. L’ufage
d’immoler les hommes établi parmi eux. X VII . 242. a. Leurs
dieux lares. I. 298. b. Quelques-unes des divinités qu’ils ado-
roient, font un dieu nommé Bufierichus, II. 469. b. une idole
.nommée Crodon , IV . 302. a , b. une autre nomméeHerte,
VII I. 186. b. le dieu Irmenful, çck. a , b. le dieu Man, X.
.3. b. une divinité nommé Si\va, X V . 2-34. a. le fo le il, 313.
a. Sc le légiflateur & dieu des Germains, nommé Tuifton ,
X V I . 740. a. fur la philofophie des Germains, v o ye z l’article
C eltes.
GERMANDRÉE. ( Botan. ) Caraéleres de ce genre de
plante. Les botaniftes comptent une vingtaine d’ei'peces de
germandrée. Defcription de la principale, chamoedris rninor.
Obfervations furies galles de la germandrée. V I I . 643. b.
G ermandrée ou petit chêne. ( Mat. médic. ) Propriétés de
cette plante. Maladies dans lefquelles on l’emploie. Elle palfe
pour fpécifique contre la goutte. VII . 643. b. Autres maladies
pour lefquelles elle eft vantée. Maniéré de l’adminillrer en in-
fufion théiforme. Extrait de feuilles de germandrée. Préparations
dans lefquelles on la fait entrer. Ibid. 644. a.
G ermandrée d’eau , ( Pharm. Mat. méd. ) fe s propriétés
8c fes ufages. Compofitions officinales auxquelles elle fert.
V II . 644. a.
Germandrée. Efpeces qui lui appartiennent , connues fous
les noms de fcordium, X IV . 804. b. 8c fcorodorùa. 806. fl.
G1lRMANic u s , (. fil:s de Drnfus 8c d’Antonia.
Principaux événemens <le fa vie. Supt•/. III. ioôvfl. '
GITJvIANIE.CS&Jr . / ^ .V O î : nom a été commun à la
Gernlaniè prt>prement 1e partie de la Gaule belgique:
-il n’eft queftioi1 ici que de la première. Defcription
de ce: pays. F'euples quii l’habitoient. VII. 644. a. Motifs qui
détoiirnereiÿ les Romlains de penfer à la conquête de ce
pays.. Nous'«levons à <Lié far la premiere defcription des Germains.
Obfervations fur ce que cet auteur nous en rapporte.
Defcription qu’cn a donnée Strabon. Tableau que Pompo-
nius Mêla en a tracé. Ufage d’expofer aux y eu x du public ,
dans les portiques de R om e , des repréfentations des pays
vaincus. Partage du rhéteur Eumènide qui le confirme. Ibid. b.
Ouvrage précieux de Pline fur la Germanie, qui s’eft perdu.
Celui de Tacite fur le même fujet. Enfin , Ptolomée donna
une defcription de ce pays pluscomplette Sc plus détaillée que
celles de tous fes prédécefTeurs. Obfervations fur cet ouvrage.
•Aucun géographe ne nous a donné d’exaéle defcription de
la Germanie, par la raifon que les Romains n’y pénétrèrent
jamais; mais comme ils ne purent la fubjuguer , ils prirent
le parti de fe faire une nouvelle Germanie en deçà du Rhin,
aux dépens de la Belgique. Ibid. 643. a. Les armées romaines
fubjuguerent néanmoins quelques peuples, dont le pays etoit
en partie au-delà du Rhin ; mais en plus grande partie au-
deçà. Origine de la Germanie Belgique , qui fut divifée en
fupérieure 8c en inférieure. Les nations feptentrionales de la
grande Germanie s’étant portées en fiots vers le midi, pro-.
ouifirent des changemens étonnans dans ce pays ; cependant
il ne faut pas .s’imaginer que tous ces peuples abandonnaf-
fent à la fois leur patrie ; mais ce qui reftoit au p a y s , réduit
à un petit nombre, devenoit aifément la proie d’un voifin
qui ne s’étoit pas affoibli. Ibid. b. Origine de la div idende la
France en o ccidentale, qui eft la véritable France ; 8c‘en orientale
, dont la Francônie a tiré fon nom. En quel teins les Germains
ceflerent d’être appellés de ce nom. Autres noms que les
écrivains leur donnoient. Ibid. 646. a. ,.
Germanie. Conftitution de l’ancienne Germanie. Suppl. I-.
308. b. Le nom de Francs commun aux peuples de la Germanie
8c de la G au le , jufques vers le milieu du neuvième fie-
cle. V I I . 283. a. Idée que les anciens s’éroient faite de ce
pays. VIII. 136. b. D e fon ancienne population. Suppl. III.
*93'i A .Produaions 8c population de ce pays. Ses révolutions.
Suppl. I. 308. b. Premier roi de Germanie. Suppl. III. 330.
u , b. Figure fymbolique de la Germanie. X V . 732. b.
G ERM AN IQU E , corps. III. 633. a , b. Concordat germanique.
823. b. Empire germanique. V . 382. b. Voyeç A llem
a g n e , ’’
GERMANISME. Exemple de cette maniéré de parler. V III.
«•
G E R
GERMÉ. (TBjl. nat. ) D e la préexiftence des germes. Suppt.
IV . 183. a. D e leur formation : fyftême fur ce fujet. Suppt.
III. 2x2. a , b. 213. a , b. Diflemination des germes qui font
enfuite abforbés par les racines des plantes. 214. fl. To ut eft
germe dans les plantes. 212; b. Etat d’inaélion des germes ,
jufqu’à ce qu’ils l'oient dépofés dans une matière convenable à
leur développement. 213 .b. Caufe qui les fait mourir. Ibid. D u
germe d’un grain de froment. 207. b. 208. a , b.
Germe des graines plantes. V i l . 833. a. Feuilles féminales
qui en font le premier développement. V I . 63 3. b. Obfervations
des premiers développemens.du germe fur la plante-
mere. XII. 7 1 3 .« , b. Radicule 8c plume du germe. 799. b.
Obfervation fur la tulipe , qui femble prouver l’emboîtement
des germes. X V I . 740. b. Fécondation du germe. 962. a , b.
Voye{ G erm in a t io n .
G erme de fè v e , ( Maréch. ) V I. 443. b. 631. b. Pourquoi
cette tache fnbfifte toujours dans certains chevaux béguts.
448. b.
G ERM IN A T IO N . ( Econom. rujliq. ) U eft vraifemblable
que les principales parties de la germination des plantes font
contenues dans leurs femences. On peut développer dans
une graine qui germe , les parties fimilaires 8c les diffimi-
laires. Auteurs qui ont le mieux parlé ded’anatomie des plantes.
Defcription de la végétation d’une graine-, félon Grcw.
VII . 646. fl.
G e rm in a t io n . ( Agricult. ) Il femble que la nature n’ait
accordé une vie fi .courte à la plupart des végétaux , qu’afin
de réparer leur perte -fi prompte par une prodigieufe multiplication.
Comparaifon des femences des plantes , aux oeufs
des animaux. Defcription du grain de froment. Sa fo rme ,
fes écorces. Suppl. I il. 207. a. Sa fubftancc intérieure. D e fcription
de ce qu’on nomme improprement le germe du blé.
Examen que le doéteur Parfons a fait au microfcope de la
fubftance farineufe du blé. Ibid. b. Cette matière doit fon
origine à une terre blanche, argilleufe , ou crétacée -8c mar-
neufe , qui fe combine avec les fncs végétaux. Vallerius
convient que les corps farineux laiffent, après leur ignition ,
une terre blanche vitrifiable. L e germe qui eft à la pointe du
b lé , eft une véritable plante compofée de toutes fes parties
comme les plantes formées. Defcription de cette plantule.
Ibid. 208. a. La plupart des plantes ont deux lobes dans la
graine ; ces lobes s’allongent 8c s’étendent dans la germination
en feuilles difiîmilaires, qui fervent à cpnferver la plume
encore tendre 8c délicate , lorfqu’elle fort de terre. Le blé
n’a qu’un lo b e , qui ne donne aucune feuille difiïinilaire :
c’eft pourquo i, la plumé du blé eft-enfermée dans nue
membrane qui eft une efpece de fourreau. Les feuilles de-la
plantule font repliées en forme de gaines , renfermées dans
ce fourreau. La piumule du grain reffemble à un petit cône
couché fur le dos de la femence, Sc dans lequel eft implanté
le fac arrondi de la radicule , recouverte d’une enveloppe
particulière. Cette plante concentrée renferme enco re , aux
environs de fa radicule , plufieurs autres germes qui fe développent
à leur tour lors de la végétation. Ibid. b. Les lobes
font deftinésà fournir la première nourriture à la plantule.
Leur aétion eft fi néceffaire , que fi on les ôte , la graine ne
lèvera p o in t, ou ne donnera qu’une végétation faible 8c manquée.
Si leur fubftance eft altéfée, ils communiqueront à la
plantule une nourriture vicieufe. Si la plantule n’a pas acquis
toute fa perfeétion, elle ne végétera point, cfu fera ftérile.
Pourquoi des graines trop vieilles ne peuvent germer. Combien
il importe de bien choifir la femence. Caraéleres qu’elïé
doit avoir. Q u el feroit le produit d’une femence bien choifie.
8c enterrée à propos. Ibid. 209. a. Confeil que donne W o lf
de deftiner un champ particulier pour y élever les grains
deftinés à fervir de femences.
Defcription de la maniéré dont fe fa it La germination du froment
, 6* des progrès de fa végétation. Ibid. b. Etat de la plante
après un ftiois de végétation. Moyens d’induftrie , qui contribuent
à augmenter les récoltes. Caufes qui retardent la v ég étation
, 8c rendent les produirions foibles. Pourquoi les grains
de blé enterrés dans tous les fens, ceux dont la radicule eft en
l’a ir , fe retournent, afin que la plume puiffe gagner l’air 8cs’élever
, tandis que la radicule fe recourbe pour s’enfoncer dans
la terre. Ibidi 210. b. Singularité particulière aux plantes
céréales ; ces plantes produifent , dans le cours de leur
végétation , deux rangs de racines fupérieures à celles qui
partent de ia radicule, lors de la germination. Examen que M.
Bonnet a fait de ce phénomène. Ufages de ces racines. Energie
avec laquelle la végétation des racines 8c- des boutons s’opère
vers les noends de la plante. Ibid. 2 1 1. a. C ’eft des noeuds placés
à leurs pié s , que le b lé , l’ivraie, l’orge 8c les autres plantes
de ce genre pouffent des nouveaux germes, 8c ces nombreux
tuyaux qui font leur fécondité. Expérience qui prouve
que la fécondité des plantes dépend de la liberté que les
racines ont d’étendre leur chevelu dans une terre bien meuble
, 8c que le chevelu eft la partie la plus effentiellej-des
racines. Moyens de culture employés pour multiplier les radicules,
8c procurer par là même à la plante une plus grande
abondance
G E R G E S 833
abondance de fucs qui oçcafionne le développement d’un
plus grand nombre de tuyaux.
De la formation & de la multiplication des germes par le retranchement
des tiges & des feuilles de blé. Ibid. b. Examen de
trois hypothefes propofées parles naturâliftes modernes fur
la formation des germes. Selon les u n s , ce font de vrais
animalcules v iv ans , doués d’un mouvement indeftruétible
comme eux. Selon d’autres, ce font des m olécules organiques
8c animées , toujours aétives , toujours prêtes à fe montrer
8c à s’aflimiler aux corps qui les reçoivent par intuffufeep-
tion. D ’autres enfin regardent tous les germes comme pré-
exiftans fous une forme invifible 8c Cachée dans les graines 8c
dans les oeufs. L’auteur de cet article propofe une quatrième
hypothefe ; il regarde le phlogiftique. répandu dans toute
la nature comme principe de ces globules animés en apparence,
qu’on prend pour des animalcules ou des molécules
vivantes. Ibid. 312. a. Il fuppofe qu’une particule de ce feu
principe , itnié à des particules ' brutes , mais d’une forme
confiante 8c deflinée par la main du Tout-puiffant, compofe
les germes des corps organifés. Ces germes dans la végétation
des plantes , s’introduifent avec la feve dans les racines
des plantes de leurs efpeces, 8c fè développent dans toutes
les parties de la plante. Belle expérience de Triomphetti qui
prouve que tout eft graine 8c femence , ou plutôt germe,
dans les v ég étaux, 8c que les germes peuvent dégénérer
au point de former des efpeCes différentes que nous croyons
confiantes. Ibid. b. La produétion des graines prouve qu’elles
renferment auffi plufieurs germes cachés,, d’où vient leur
fertilité. Obfervations fur les variétés dans les plantes qui ont
donné lieu à quelques naturaliftes de porter beaucoup trop
loin le nombre des efpeces dans différens genres. Principes
d’où émanent, félon M. l’abbé Poncelet, toutes les formes
organiques .variées prefque à l’infini, Ibid. 213. a. 8c tous les
phénomènes de la végétation. Etat d’inaétiori où reftent les
germes, jufqu’à ce qu’ils foiènt dépofés dans une matrice
propre à leur développement. Caufe qui les fait mourir. Mé-
chanifme de la germination , de la nutrition 8c de l’accroiffe-
ment de la plante. Ibid. b. Diflemination des germes invifibles,
-qui venant à être abforbés par les racines des plantes a vec la
nourriture v ég é ta le, fervent à leur nutrition 8c à leur per-,
feélion. Il ne faut point regarder une plante comme un indiv
id u unique, mais comme un compofé de plufieurs individus.
C ’eft principalement entre la tige 8c les racines, dans la liaison
, que s’accumulent les germes. Expofé de quelques expériences
d’agriculture de M. l’abbé Poncelet, qui fourniffent
à l’auteur les conféquenCes fuivantes : Ibid. 214. a. i° . qu’on
ne fauroit enfemencer les terres trop tôt après la récolte;
2°. que le mois d’août eft plus favorable au développement
des germes que le mois d’oélobre ; 30. que les fub-
ftances végétales 8c animales, atténuées par la putréfaélion,
font les plus propres’ à fervir d’engrais ; 40. que lorfque la
graine a pouffé la première touffe, il faut la couper à un
pouce au-deffus de fa racine. Ibid. b. .
Multiplication des germes par les lejjives , les arrofemens,
le farclage, la tranfplantatiori , &c. &c. Puifqu’une graine
doit être confédérée comme un réfervoir de plufieurs germe
s , il fuit delà que pour multiplier le b lé , il ne faut que
trouver un agent qui favorife le développement de ces
germes concentrés; Ouvrages qui renferment des recettes
p ou r la multiplication des blés. E loges que plufieurs naturaliftes
ont donnés au nitre qu’ils ont confidéré comme le principe
univerfel de fécondité dans les plantes. Ibid. 213. a.
Secret de M. le comte de Beligny pour rajeunir les arbres
vieux 8c épuifés, 8c hâter la maturité de leurs fruits. Ibid. b.
Méthode indiquée par M. l’abbé de Va llemont, pour préparer
une liqueur prolifique, dans laquelle on fait macérer
les femences des grains. Maniéré d’en faire ufage. Comment
le blé macéré dans cette eau doit être femé. VII . 216. a.
Autre façon de préparer la femence, indiquée par M. Home.
L e tems fec regardé comme particuliérement propre aux
femailles. Réponfe à une objeélion de M. Duhamel, fur
l’ufage de ces liqueurs prolifiques. Lefîives indifpenfables,
félon ce phyficien, pour garantir les blés mouchetés de la
nielle 8c autres maladies contagieufes. Ibid. b. Les bons effets
■ des lefîives 8c de la préparation des femences, font confirmés
par l’ufage univerfel où l’on.eft. de chauler ou en-
chauler les grains qu’on veu t femer. Mais il faut obferver
que toute leffive où il n’entre aucune efpece de faumure,
feroit plus propre à affoiblir le grain qu’à accélérer la végétation.
D ivers accidens dont M. S arcey de Sutieres prétend
que la maniéré d’enchauîer les grains les p réferve. Fécondité
qu’il prétend leur donner par cette préparation. D e fcription
de la maniéré dont il la pratique. Ibid. 217. a. Comment
il fe peut faire que cet enchaulement produife tous
ces avantages. La bonté de cette méthode démontrée par'
l ’expérience. Obfervations fur les fecrets que débitent quelques
charlatans pour rendre les femences plus vigoureufes
& plus végétatives. Ibid. b. Explication que donne M. D o -
dard , de la multiplication du blé par- l ’effet de l’art. Plante
Tome I.
remarquable de froment dont parle cet académicien. Comment
on peut expliquer la fécondité prodigieufe du grain de fe mence
qui l’avoit produite. Des grands avantages qu’on
pourroit tirer de l’arrofement. Ibid. 318. a. Cas que les an-’
ciens faifoient de ce moyen de culture. Ufage qu’on en fait
dans quelques provinces de France. Comment on pourroit
fe procurer des eaux. Ouvrages à confulter fur ce fujet.
Néceffité de l’eau pour la végétation , 8c particuliérement
pour celle du blé. Expérience faite par M. Bonnet, dans le
deffeiii de Combattre l’opinion de ceux qui croient que le
blé dégénéré en ivraie par un excès d’humidité. Ibid. b. D e r nière
méthode pour favorifer l’éruption des germes ; l’opération
de farder. Leçons des anciens fur le farclage. Notre
maniéré de le pratiquer moins àvantageufe que celle dès Romains.
On pourroit ajoutera toutes ces méthodes indiquées,
la tranfplantation ■ des plantes de blé au printems dans des
terres labourées à bêche. Expérience qui en prouve l’utilité.
Ibid. 219. a. Suite de la végétation du b lé , dé fa fleur
8c de fa maturité. Phénomènes qu’elle préfente au retour du
printems. Cette faifou 8C celle de l’automne, font les feules
propres à 'fem e r Sc à faire germer les grains., Mais c’eft au
printems fur-tout que le principe de fécondité agit avec
plus d’empire fur tous les êtres organifés. Ibid. b. Suite des
obfervations fur la végétation des blés au printems. Stru-
élure admirable de la plante , qui favorife fa végétation 8c la
préferve de plufieurs accidens. Ibid. 220. a. Tems 8c durée
de la floraifon. Terme de la maturité. Ibid. b. Organes fexuels
propres à la fécondation, dont les végétaux ont été pourvus.
D èfcription de la fleur du froment. Defcription de l’épi.
Etymologie de ce mot. Fécondation de l’ovaire. Ibid. 221. a.
Soins de la nature pour là confervation d11 frait fécondé.
Terme auquel le grain ceffe de tirer de la nourriture. Préjudice
que caufent à la plante lé froid , les vents , les brouillards
8c lés pluies , dans le tems de la floraifon. Inconvé^
nient à p'èu près femblable dû aux coups de foleil. Ibid. b.
Fêtes qù’avoient inftituées les Romains pour fe rendre favorables
les dieux qui préfidoient à l’agriculture. Danger
. des pluies froides 8c de l’humidité continuelle1 dans les tems
de la maturefcence du grain. Ibid. 222. a.
G erm in a t io n , defcription de la germination des plantes.
VII . 833. a. X V I. 933. b. &c.
GERN ROD E , (Géogr.) petite ville 8c bailliage d’Allemagne,
dans la haute Saxe. O bfervations fur ce lieu .Suppl. III. 222. a.
G ER O E ST IE S , 8c Géroefle. Lifez Gerofiies 8c Gerefte.
Suppl. III. 222. a.
G ERO LD SECK , ou Kdhengeroldfeck, ( Géogr. ) comté
d’Allemagne en Souabe. Origine de fon nom. Seigneurs qui
l’ont poffédé, 8c qui le poffedent. C e qu’il paie en mois romains
8c pour la chambré impériale. Suppl. III. 222. a. .
G É R O N D IF , l^Gramm.') En quoi confifte l’effence d’un
verbe. Explication du mode infinitif. Dans l’infinitif, le verbe
eft une forte de nom. Dans les langues qui n’ont point de
ca s , cette efpece de nom paroît fous la même forme dans
toutes les occurrences.[La langue grecque e lle-même, qui ad*
met les cas dans les autres noms , n’y a point affujetti fes
infinitifs. VII. 646. b. Inflexions de l’infinitif des verbes latins
, que l’on appelle gérondifs. Etym. du mot. Diftinélion
de trois gérondifs. Examen de l’ufage des gérondifs dans la
langue latine. I. Le premier fait dans les difeours la fonction
du génitif. II. Le fécond fait celles du datif 8c de l’ablatif.
Exemples dans lefquels il eft employé comme datif. En qualité
d’ablatif: i° . on le trouve fouvent'joint à line prépofi-
tion dont il eft le complément. 20. O n le trouve employé
comme ablatif, à caufe d’une prépofition fous-entendue dont
I il eft le complément. Ibid. 647. a. 30. O11 le trouve employé
comme ablatif abfolu. Réflexions fur les ablatifs abfolus
quelques grammairiens célébrés , 8c entr’autres M. du Mar-
fai , prétendent que tout ablatif fuppofe toujours une pré-
pofiticn. L ’auteur montre ici que ce philofophe n’ell tombé
dans cette erreur, que pour avoir perdu de vue fes propres
principes. Ibid. b. Origine du mot ablatif. C e qu’on a entendu
par ablatif abfolu. Ibid. 648. a. Exemples dans lefquels le
fécond gérondif eft employé comme ablatif abfolu. III. Le
troifieme gérondif eft quelquefois au nominatif 8c quelquefois
à l’accufatif. Exemples des deux maniérés. Les gérondifs
font des cas de l’infinitif: preuves que l’auteur en donne.
Ibid. b. Les gérondifs ont la nature du verbe , 8c ils ont en-.'
core celle du nom. Difficultés que les grammairiens trouvent
fur la nature 8c l’emploi des gérondifs. Ibid. 649. a.
Caufe de l’erreur 8c des embarras dans lefquels les gram-'
mai viens font tombés fur ce fujet. Réflexions de l’auteur ,
qui démontrent l’e rreur des grammairiens.
G érondif. Obfervation fur rufage du gérondif en dum
joint à la troifieme perfonne du verbe fùm. VII I. 396. a.
Diftinélion entre le gérondif françois 8c le participe aélif.
XII. 93. a , b. 94. a.
G É R O N T E , ( Hifl. anc. ) membre du fénat de Lacédémone.
Comment ce fénat étoit compofé. Caraélere de ces
fénateurs. Q u el étoit fon pouvoir. V II . 649. b.
B B B B B b b b b b