WÈ C O R
dans ‘le moins de tems poffible. U ne corvée languiiTante eft
*m fardeau iiraner.fo for 4es particuliers, 8c une forvitude
T)eu utile'dans l’état.
De la conduite & difiribution des
■ méthode •çjui confifte a diftribuerda
:ravaux. Utilité de la
che à chacun des corvoyeurs'
De-la manière 4e diftribuer ces tâches. La m a an »
d«* «warder les travaux publics comme une forte de taïUe
•que 1 1 pouvoit divifer en autant de portions B M
dans les communautés, entraîne des mconvemens
de m m fe fc e c è : preuve de ■ Ibid, i Pourquoi cette
méthode n’a pas répondu à l’idée qu’on s?en étoit faite. Ibid.
0.84 a. C e qu’il y a de -défeéhieux dans les ordonnances
nui ont été données pour ces travaux. -La voie de la prifon
-ne peut être admife , celle des garnifons eft mfuffifonte.
Ibid, b. Il n’eft pas.jufqu’à la façon dont travaillent le peu
•de corvoyeurs qui fe rendent chacun fur fa partie, qui ne
découvre les défauts de cette méthode. Il ne convient donc
point de divifer cet ouv rag e, & cette maniéré ne peut
convenir tout au plus qu’à l’entretien des routes, quand
•elles font faites. Autre preuve des longueurs qu entraînent
les corvées tarifées. Situation embarraffante d’un inspecteur
chargé de prèftder à ces ouvrages. Les corvées tarifées font
encore injuftes dans le fond. Ibid.-*85. a Impoffibihté demplo
ye r cette méthode dans des pays montueux Sc hors des
plaines. Il convient donc de chercher une regie générale
qui foit confiante & uniforme pour tous les lieux 6c pour
toutes les natures d’ouvrages. Ibid. b. L’afte de la corv
é e n’étant pas un afte lib re , fa conduite 8c les réglemens
qui la concernent doivent être Amples, & la police breve
*& militaire. Quelle doit être l’occupation de 1 inspecteur, il
•eft indifj>enfoble de n’entreprendre toute une route que parties
à parties, en commençant par les plus difficiles, oc en
réunifiant toutes les forces des communautés. Conduite 6c
police à foivre pour le plus grand fuccès de ces travaux.
Ibid. 286. a. inconvéniens des ordonnances ou toutes les
parties du travail font trop détaillées. Ibid. b. A quoi ces
ordonnances doivent fe borner: ce qu’elles doivent abandonner
à la prudence de l’infpeâeur. Il eft împofhble dans
le s corvées tarifées que les condufleurs acquièrent de l’intelligence
dans leurs fondions. D e la maniéré d’adminiftrer
la police fur les corvoyeurs des grands atteliers, pour les
contraindre 8c les maintenir dans l’ordre. Par qui cette part
ie doit être exercée. Par la nature de la chofe, il paroît
que les corvoyeurs d oivent être appellés par le canal direft
de l’autorité fopèrieure, 8c qu’en qualité de travailleurs, ils
■ font enfuite fous la police des ingénieurs & infpeâeurs.
' d om pte que ceux-ci doivent rendre enfuite à l’autorité publique.
Ibid. 287. a. La méthode ici indiquée a toujours eu une
application heureufe. Au lieu que l’on n’a pu s en ecarter
fans de grands inconvéniens. Ibid. b. Elle a été peu fojette
aux réfraftaires, 8c elle confifte plus,pour la manutention
de la difeipline, dans une police exafte que rigoureufo. Pourquoi
les bureaux n’ont pas réuffi quand ils ont été chargés
de cette police. Ibid. 287. a. Quels font les fouis foins 8c
les feules attentions que les bureaux doivent fe réferver fur
cet objet. Réponfe à une objeétion qu’on peut foire fur la
févérité de la police qui eft ici propofée. Ibid. b.
C o r v é e , ( Jurifp. ) la moitié des corvées retranchée dans
les états de l’impératrice-reine. Suppl. II. 619. b. Requête
courte 8c énergique que l’empereur reçut au fujet des corvées
en 1773. Les corvées abolies en France en 1776. Ibid.
620. a.
Corvée, évaluation de la corvée d’un homme 8t de celle
d’une femme. V I. 475. b. O n devoit employer en tems de paix
les troupes oifives à la conftruétion des chemins. XIII. 99. a.
Dro it de corvée appellé bohade. II. 294. b. Des travaux publics
dansles pays d’état. VII I. 809. b. D e l’exemption de la corvée
pour les foldats. X V II . 836. a.
C O R V E T T E , petite frégate. V II . 293.b. XIII. 790. a.
C O R Y , promontoire dont parle Ptolemée : recherches de
M . Caffini fur fo Atuation. X V . 900. a.
C O R Y B A N T E , ( Myth. ) nom des prêtres de C ybele. IV .
a88. b. Les mouvemens de la colere comparés par H orace aux
mouvemens furieux des corybantes. D ’où vient le nom qu’ils
portoient. Paflàges fur ce fujet tirés de Catule 8c de Strabon.
Autres auteurs à confulter. Cérémonies que célébroient ces
prêtres en l’honneur d’A ty s. Après avoir long-tems demeuré
en Phrygie, ils vinrent en Crete. Divers noms par lefquels on
les a dèfignés. Lieu de leur origine. Comment ils font venus
jufqu’en Italie. Cérémonies qu’ils y pratiquoient encore du
tems de Commode. Ibid. 289. a.
■Corybantes, prêtres de C y b e le .IV . 585. b. Leurs danfes.
625. b. Efpeces de caftagnettes dont ils fe fervoient. 515. a.
Voyez C uretes.
C Ô R Y B AN T IA SM E , ( Mèd. ) maladie dont il eft parlé
chez les anciens médecins. IV . 289. a.
C O R Y C É E , (Hifi. anc.) appartement des gymnafes des
anciens. IV . 389. a.
CO R Y C OM A CH IE , ou corycololif. {Hifi. anc.) Efpece
C O S
d’exercice que prenoientles Grecs. Defcrîptiori de cet exercice.
IV . 289. b.
CO R Y PH É E , fondions du coryphée ou maître de muft-
que chez les anciens. IL 13 5. b.
C O S , Ifie de, (Géogr.) patrie d’Hippocrate 8c d’Appelles.
IV . 289. b. Produirions qui l’o n t rendue célébré. Defcripticn
géographique. Temple d’Efoulape qu’on v o yo it encore dans
cette file du tems de J. C . Pièces précieufos qu’il contenoit.
Recueils d’obforvations , d’où l’ on dit qu’Hippocrate a tiré les
principales lumières en médecine. Ibid. 290. a.
Cos, des gazes de Gos. V II . 533. a. b. IX. 396. b: Quelques
fovans p rétendent que c’eft dans l’ifle de C é o s , 8c non dans
celle de C o s qu’o n a inventé l’art de foire des étoffes de foie.
Suppl. III. 189. a. Belle ftatue de Vénus dans cette ille. X IV .
825. b. Fête nommée antimachie qu’on y célébroit. I. 502; a.
b. État p réfent de cette ille , voyez Stanchio.
C O SAQ U E S , les, (Géogr.'Hifi.) peuple guerrier qui habite
les parties les plus méridionales de la Mofcovie. D e la langue
8c de la religion des Cofoques. Précis d’un ouvrage fur l’hif-
toire de ce peuple, dans lequel on trouve comment il s’eft
féparé du gros de la nation pour faire un peuple à part ,
pour v iv re fous des loix toutes différentes, 8c pour établir
une forme de gouvernement toute m ilitaire, 8c qui n’a rien de
commun avec celui de la nation dont ce peuple eft defeendu.
SuppL II. 620. b. Origine du nom de CoJ'aques. Ibid. 621. b.
Troupes Lithuaniennes qui furent appelléesdans le X V I e Aecle
du nom de Cofaques LiJJoviens. 11 paroît que ce nom avoit été
en ufoge parmi les T am re s avant que les Ruffes l’euffenc
porté. D ’où les Tartares ont tiré ce nom. Ibid. 622. a. En
quel tems on commença à parler des Cofaques Ruffes. Cofaques
du Don. Leur origine. Pays que cette milice occupe.
Cofoques du Wolga. Cofaques de Sibérie; leur origine 8c
leurs progrès. Émigrations des Cofoques du D on 8c du W olga.
Ibid. b. Hiftoire des Cofaques de la petite Ruffie 8c de leurs
hetmanns , depuis le commencement de ce Aecle. Ibid. 623. a.
C O S A Q U E , province d’Amérique dont les habitans s’appla-
tiffent la tête. X V I . 198. b.
Cofaques, v o y e z Ukraine,ancien nom des Cofoques. Suppl.I.
479- A
C O S B A C H I , monaftere grec fur le mont Himette. VII I.
394. A.
CO S C IN OM A N C IE , ( Divinat. ) divination par le crible.
Étym. du mot. Comment elle fe foit. Femme habile en cet
art, dont parle Thèocriie. Elle fe pratique encore en Angleterre
: quel en eft le but. IV . 290. a.
C O -S É C A N T E , ou fécante du complément, X IV . 836. a.
CO-SEIGNEUR. ( Jurifpr. ) Des co-feigneurs font ordinairement
égaux quant à la qualité, mais iton pas quant à la
quotité du droit. C o - feigneur par indivis, lorfqu’il n’y a
point de partage de fief. Si le fie f vient à être démembré, les
feigneurs des différentes portions ne font plus co-feigneurs.
Ceux qui tiennent les droits du feigneur, ne font point fes
co-feigneurs. Lorfque dans une même paroiffe il y a plufieurs
feigneurs, celui qui eft haut-jullicier eft feul en droit de fe
dire feigneur de la paroiffe. Lorfque le même fie f eft partagé
entre plufieurs, celui qui en a la plus confidérable partie,
peut foui fo dire feigneur du lieu fans reftriétion. Q u èl eft
celui des co-foigneurs qui a droit de garder les titres communs.
Droits que peut exercer l’un des co-foigneurs fans le
concours des autres. Maniéré dont les co-foigneurs jouiffent
des droits honorifiques. IV . 290. b.
C O S E L , ( Géogr. ) petite ville de la haute Siléfie. Diverfos
obforvations fur cette place. Suppl. II. 623. a.
CO -S IN U S , oufinus du complément. III. 76 5. a. X V . 219. A
C O SM A S , écrivain du VI* fiecle : obforvations fur fos
ouvrages. X V I . 281. A
C O SM E , ( Hift. mod. ) chevaliers de l’ordre de S. Cofme 8c
de S. Damien. Quelques auteurs ont douté de leur exiftence.
Leur inftitution félon d’autres. Objet de leur établiffement.
Réglé qu’ils fuivoient. Leur marque de dignité. IV . 291. a.
COSME , (Chanoines réguliers de faint) IV . 291 .a.
Cofme (Saint-) , communauté, école , académie des chirurgiens.
IV . 291.
C O SM E S , ( Hifi.anc. ) magiftrats établis en Crete. Ces
magiftrats avoient beaucoup de rapport avec le confeil des
dix établi à Venifo. IV . 291. a.
CO SM É T IQ U E , (Médec. ) étym. du mot. Objet de la
cofmérique. 11 nous manque un ouvrage en ce genre. IV .
^ C osmétiques , (Remedes.) ouvrage dans lequel Criton
l’Athénien traite cette partie de la médecine. C e que dit Galien
fur cet ouvrage. Sentiment de Celfo for 1 inutilité des cofme-
tiques. Peu de fuccès qu’on en doit attendre. Divers cofmé-
tiques indiqués. IV . 291. A Baume cofmérique de la Mecque.
Cofmétiques dangereux : paffage de la Bruyere fo r l’ufoge
qu’en font les dames. Ibid. 292. a.
C osmétique , anachronifme confidérable dans l’Encyclopédie.
Suppl, i l . 623.1*. Çofmètique, divers remedes de cette efpece indiqués : cof-
métique
Q ualités cosmiques. Ibid.b. , . '
CO SM O G O N IE , (Phyfiq-) Science de la font
l’univers. Étym. du mot. En quoi elle différé de la c
£
C O s
Fau de bluet. 228. A Le borax. 331. a. Le cacao. 302. a.
Eau de fraifo diftillée. V II . 278. a. Feuilles d hépatique.
VIH 133- A Pâté de marrons pour décraffer les mains8c les ‘
niés X. 14 Ç. A Cofmétique dont les dames égyptiennes fo
fervent XI. f u . a. IV . 292. a. Pommade cofmérique. XIII.
1. b. Huile de talc. X V . 862. A 863. a. Cofmérique tiré de la
bile. Suppl. 1 .893. A HHHMH.MHS I A CO SM IQ U E , fons de ce mot en géographie oc en aitro-
noinie. IV . 292. a. r •
Co fini que, lever cofmique. 1X^443. b. Coucher cofmique.
IV . 321. A V o y e z Suppl. III. 736. A I
. C osmiques , (Qualités.) façon de parler de M. Boy le
roui- défumer certaines qualités des corps, réfultantes de la
conftr 11&ion générale de l’univers. Selon ce phyficien, un
corps peut avoir quelques attributs, en conféquence de la
conftitution du fyftême général du monde. IV . 292. a.
•flexion de l’auteur fur cette opinion de Boyle. Ibid. b. Voyeç
de
cofmograô
h i r& 'd r f i 'c o fm o iô ^ . ''P r in c ip e s dont il ne finit point
s’écarter dans les recherches fur l’origine du monde, IV . 292, b.
To ute hypothefo qui ne contredit point le récit de M oyfo for
la c réation, ne peut être juftement cenfurée. Le fyfteme de
Newton ne fovorifo nullement l’athéïfine. Les principaux
fyftêmes de cofmogonie fo trouvent au mot Terre. Voye^ auffi
l’article Création. Ibid. 293 . a.
Cofmogonie , variation des pliilofophes dans leurs principes
fur l ’origine de l’univers. III. 158: i f Le monde ne peut être
l’ouvinne du liafnrd. IV . 98Ï. a. b. Réflexions fur l’origine du
monder 98p. a. i . &c. Cofmogonie des cabaliftesjuiS, my »
C a b a le . D e s Celtes. II. SffiÉb- Des Chaldéens. III. 2 1 . a. De
Wliiilon 158.i. D ’Épicurc. V . 780.,t. i. &c. D e Sandionlaton.
XII M D'Anaximandre. V III. KfjX Desprêtres égyptiens.
V l 458. «. Sufpl.ll. 47Î- i- PlM.011 furl'onpnedu
monde. VIII. SfcBBB .Cofmogonie. des anciens Scandinaves..
016 i 9 1 7 4 Celle de Dicltinlbn tirée des livres de Moyie.
.. i. D e B a y e ti M fl. D e Ç t f ir f€ fe / ii i/ ; BH i . Des
Stoïciens: X V . H Origine du monde felon
Linnæiis. S,w /. HI. 0 3 .4 . - Cbycp C r é a t io n .
C O SM O G R A PH IE , defeription du monde. IV . 293. a.
Étym. du mot. En quoi elle diffère de la cofmologie. Elle a
deux parties, l’nflronomie & la géographie. Expofition abrégée
du fyftême du monde. Ibid. b.
■ CO SM O L O G IE , étym. de ce mot. Définition de cette
feience. T o u t eft lié dans la nature , quoique dans un grand
nombre d’endroits cette continuité nous échappe. C e que doit
foire le philofophe pour lier les parties féparées ou les rendre
moins diftantes qu’il eft poffible : avoir égard à deux chofos;
qui font les faits 8c les loix générales. C e qu’on entend par
loix générales de la nature. IV . 294. *. Il faut^être reforve a
déterminer le nombre de ces loix. Peut-être y a-t-il une loi
générale, dont nous ne voyons que les conféquences particulières
, que nous ne laiflbns pas d’appeller loix générales. L utilité
principale de la cofmoYogie eft de nous élever à la con-
rioiffance de l’auteur de l ’univers. Définition de la cofmologie.
Avant M . W o l f , le nom de cofmologie étoit inconnu. Traité
qu’il a donné fur cette matière. Deux cofmologies, l’une
feientifique, l’autre expérimentale. C ’eft à la première que
M. W olfs’eftborné .Ibid. b. Principales matières qu’elle embraffe.
M. W o l f paroi ^extrêmement perfoadé de futilité 8c de la
certitude de la nouvelle route qu’il s eft frayée. Comment il
s’exprime là-deffus. Cofmologie de M. de Maupertuis. Cet
ouvrage ayant excité en 17 5a une difpute trè s -v iv e , on
propofe ici quelques réflexions qui peuvent forvir a éclaircir
la matière. La loi générale de M. dé Maupertuis eft celle de
la moindre quantité d’adtion. M. W o lf ayant imaginé de multiplier
la force vive par le tems, il a appellé ce produit aflion....
Idée qui revient au même que celle de M. de Maupertuis. Ibid.
293. a. i°. Cette loi générale a beaucoup plus de précifion que
celle-c i, que la nature agit toujours par la v oie la plus fimple.
a0. C e principe eft très-différent de celui de Leibnitz. V>ye%_
A ction. 20. C e principe appliqué à la réfraétion, concilie les
eaufos finales avec la méchanique , du moins dans ce cas-là.
Autre cas où il s’applique avee élégance 8c facilité. 40. C e
principe eft différent de celui de la nullité de force v iv e.
50. Le principe de la minimité d’aHion paroît devoir être
en défaut fur les miroirs concaves. Ibid. b. 6°. M . de Maupertuis
a appliqué cette même loi de la minimité d’adiion *au
choc des corps, 8c il a déterminé le premier par un foui
8c même principe, -les loix du choc des corps durs 8c des
corps élaftiques. Obforvations de l’auteur fur cette application.
Objection qu’on peut faire à M. de Maupertuis , 8c
réponfe aux objedtions. Ibid. 296. a. 70. L’auteur applique
encore fon principe à l’équilibre dans le le v ie r , moyennant
certaines fuppofitions. Réiultat de ce qui vient d’être d it , qui
montre futilité du, principe de la minimitè d’adtion. Ibid. b.
Tome I,
C O T 117
On a contefté à M . de Maupertuis la propriété de ce principe.
Lertre de M. Leibnitz alléguée par M. Kænig, mais contre la
réalité de laquelle l’académie de Pruffe a prononcé : for quels
fondemens c e jugement s’appuie. Réflexions fur f ufage méta-
phyfique que M. de Maupertuis a fait de fon principe. Tous les
théorèmes fur Tatlion, définie comme on voudra, fur la con-
forvation des forces viv es , &c. &c. ne font que des théorèmes
mathématiques plus ou m^ins généraux, 8c non des
principes philofophiques. Ibid. 297. a. Le principe de M. de
Maupertuis n’eft donc qu’un principe mathématique. Il n’a
donné la démonftration de l’exiftence de D ieu , qu’il a tiré'e de
ce principe, que comme un exemple de démonftration tirée
des loix générales de l’univers : c’eft par les phénomènes généraux
qu’on doit for-tout s’appliquer à prouver cette^exiftence.
Ouvrages à confulter. Modération de M. de Maupertuis par
rapport aux injures qu’on a vomies contre lui. Ibid. b.
. Cofmologie, obforvations fur le principe employé par M . de
Maupertuis dans fo cofmologie. I. x 1,9. b. Examen de la question
fi la quantité du mouvement eft toujours la même dans le
monde. X. 834. A Réflexions for ceux qui critiquent l’ordre
de l’univers. XI. 596. a. Principes cofmologiques des écletti-
ques. V . 289. b. 290. a. D es anciens Scandinaves. VIII. 916. b.
917. b. Des Socir.iens. X V I I . 396. A 3 97. a. b. D es Épicuriens.
V . 780. a, b. &c. Les fontimens des différentes foftes de philo-
fophes fur l’arrangement 8c l’ordre du monde, font expofés à
leurs articles particuliers. Voyc[ auffi for ce fujet les articles
Monde, Univers.
C O SM O P O L IT A IN , ou Cofmopolite. Sentences de quelques
pliilofophes cofmopolites. IV . 297. b.
CO SROE S le grand : fos conquêtes : fegeffe "de fon gouvernement
: teftament de ce roi : fos leçons à fon fils. X II.
417. a , b. ‘
COSSE , ( Bot. ) efpece de fruit , croiffant for les bords
de la riviere de Serre-Lionne. Commerce qu'en font les portugais.
IV . 298. a.
Coffe : fruits à coffe épineufe. V IE 3.56. a. Plantes à plufieurs
cofles. X I I 72 1 . a , b.
Coffe : divers ufages de ce mot. IV . 298. a.
CO S SE de Genefie ( l’ordre de la ). Son inftitution 8c fo durée,
Suppl. II. 623. a. Collier de cet ordre. Ibid. b.
CO S S IQ U E , nombre, coffique, en arithmétique 8c en algèbre.
Etymologie de ce mot qui n’eft plus en ufage. C e
que les Italiens entendoient par nombre coffique. IV . 298. a.
COSSIR. (Géogr.) Voye{ A l-Ko s s ir .
CO S T E R (Laurent), imprimeur. VII I. 623. b.
C O S T IE R E ; terreins de ce nom aux Antilles. A quelles
plantations ils font propres. IV . 298. A
CO S TUM E , ( Peint. ) art de traiter un fujet dans toute
la vérité hiftorique. Réglés dont il renferme la pratique.
Exemples de leur obforvation dans les tableaux de Pouflin ,
IV . 298. b. 8c de le Brun; Exemples de fautes commifos
contre le coftume par quelques peintres. Le Poûffin 8c le
Brun appellés les peintres des f avons. Il y a Un grand nombre
de tableaux admirables , dans lefquels cependant les réglés
du coftume ont été négligées. Ibid. 299. a. j .
Coftume. Défaut de coftume dans un tableau du Im en 8c
dans un de Raphaël. III. 176. a. La connoiffance du coftume
néceffaire au peintre d’hiftoire. V . 107. b.
CO S TU S , ( Botan. ) Différentes- racines appellées de ce
nom par les Grecs , les Latins , les Arabes. Deux ou trois
fortes de coftus diftingués par les anciens. Celui dont parle
Horace. Ufage qu’en faifdient les Romains. Le nôtre eft abfo-
lument différent. Nos parfumeurs en diftinguent trois efpeces.
Q u e l eft celui que nos apothicaires emploient pour le coftus
ancien d’Arabie. IV . 299. a. Defeription de cette plante ,
de fos feuilles 8c de fa radne. Lieux où elle croit. M. Geot-
froi penfe que l’aunée eft une racine fort approchante du
coftus. Ibid. b. A J
C o s tu s , ( Pharm. Mat. mèd. ) Q u el eft le coftus des modernes.
Ufoge qu’en font les Allemands. Ses propriétés, félon
M Geoffroi. Sa dofo ordinaire. Préparations dans lefqueites
il eft employé: Racines que les apothicaires 1m tobltiment
quelquefois. Compofmon de réleftunire c a ry o co to Ses propriétés.
IV . 299 .i. D o fe qu’on en doit prendre. Jhitoo.*.
r C O -T A N G E N T E , ou tangente du complément, l i i . 703.
û‘ C O T A R D IÉ , ou cotte-hardie , (Hift. mod. ) efpece de
• fc r miïËm Ann ans Préfons pourpoint en ufage il y a 400 ans. tdve cotte„-hardies
que les feigneurs foifoient à leurs vaffaux. IV . 300. a.
4 rO T R F T î Hift. mod.) difoours-par lequel les imans
commençoient leur priere du vendredi. Origine de cet ufoge
Dratiqué d’abord par les califes , enfuite par les muftis. Maniérédont
le peuple prêtoit forment au nouveau calife pendant
la cotbet. Les familles qui fo révoltèrent contre les califes
de Bagdat, n’oferent d’abord les priver de cet hommage.
La cotbet fo faifoit au nom du calife par devoir , 8c
au nom du foltan par foumiffion , 6>c. jüfqu’à l’extinétion
du califat dans la perfonne de Moftafem. Califos qui fuivirent
8c ne furent revêtus que d’un califat fiétif. IV . 300. a. C e
NNnnn