
63- ESTP
proportions fuivantes, i° . dans la même proportion que l’ efpece;
a°. dans nne proportion plus grande: 30. dans une moindre
proportion. Examen de ces differentes fuppofitions. Ibid. b. 6c
068. a , b. Balancé du commerce de la France avec la Hollande.
Réglé générale: par-tout où l’intérêt de l’argent fe fouuent
Eaut , 1a circulation n'eff pas libre. Ibid. 969. b. Problème pro-
pofé par M. Melon pour dernier appui de Ion fermaient.
L ’iitipofition néceffaire au paiement des charges e e . tant
4elle que les contribuables, malgré les executions militaires,
n’ont pas de quoi les payer par la vente de leurs denrées, que
doit faire le légijlateur? Obfervations de l’auteur fur ce problème.
Combien peu eft fondé ce- préjugé commun, que
notre argent doit être plus bas que celui de nos voifins , fi
nous voulons commercer avantageufemerit avec eux. Ibid.
070. a. Parmi les profpérités de la France, elle doit compter
principalement la Habilité aétuelle des monnoies. Ibid. b.
Efpeces, circulations des efpeces, voyeç C ir c u l a t io n .
D e la fortie des efpeces hors d’un pays: du trafic de l’or
& de l’argent monnoyé & non monnoyé. X. 194. b. Efoe-
ces aftuellement ( 1 7 3 4 ) de cours dans le commerce. IV .
Mon n oie.
ESPEISSES, ( Antoine d ' ) fa patrie : fes ouvrages. X . 689. b.
ESPEN, ( Zeger Bernard Van-) obfervations fur ce jurif-
confulte 8c fur fes ouvrages. IX . 706. a.
E SP ÉR AN C E , ( Morale) le fommeil 8c l’efpérancefont les
àdouciflemens des maux de cette vie. Pindare appelle l’efpé-
rance la bonne nourrice de la vieilleffe. Combien 1 homme
en a befoin* dans plufieurs fituations de fa vie. Maux que
nous caufent nos efpérances, lorfqu’elles pechent dans leur
o b je t , leur degré « l e u r étendue. C e que Pyrrhus avoit
gagné par fes exploits, il le perdit par fes vaines efpérances.
Comment nous devons régler nos efpérances. V . 970. b.
Réflexions du fieur Adiffon fur ce fujtt. Ibid. 971. a.
Efpèrance, réflexions fur la crainte 8c l’efpérance. XII*
144. f l , b.
Es p é r a n c e , ( Thèolog. ) on peut avoir la foi fans l’efpéranc
e, mais on ne peut avoir l’efpérance fans la foi. D eu x
fortes d’efpèrance ; l’une informe, 8c l’autre formée ou perfectionnée.
Q u e l eft le jufte effet de l’efpérance, félon l’é-
glife catholique. Les vices qui lui font oppofés font le défef-
poir 8c la préfomption. Selon les théologiens, toute efpece
de crainte ne bannit pas l’efpérance: la crainte filiale fup-’
pofe cette v er tu , Grc. V . 971 .fl.
Efpèrance, figure fymbolique de cette vertu. X V . 731 .a .
Esp é r an c e , ( Myth. ) elle avoit deux temples à Rome.
Comment elle eft repréfentée dans les antiques. V . 971. a.
E S P E R N A Y , ( Géogr. ) ville de Champagne. Ses révolutions.
Autres observations fur ce lieu. Son commerce. Suppl.
II. 871. b.
E SP IN O SA , cardinal, premier, miniftre de Philippe II. Sa
mort finguliere Sc cruelle. X. 719. b-
ESP IO N , ( Art milit. ) fort d’un efpion qui eft pris. Un
ambaffadeur eft quelquefois un efoion diftingué. Choies effen-
tielles à un général ; de bons elpions 8c de bons guides. V .
971 . b. .
Efpion, forte d’efpions chez les Romains appellés curieux,
frumentaires. IV . 577. a , b. VII . 3 39. b. Hommes qui doiven
t être employés en qualité d’efpions. Suppl. II. 159. b.
549. a. Fondions que doivent remplir les elpions lorlqu’on
v a au fourrage. VII . 252. b. Efpions qu’un général doit
entretenir lorfqu’il a pris fes quartiers, pour connoître 8c
faire manquer les defleins de l’ennenii. XIII. 688. b.
E SP IO T T E . (pain d’ ) XI. 750. b.
E S P L AN A D E , place entre la v ille 8c fa citadelle. III.
481. b.
E S PO N C E , ( Jurifp.) déguerpiffement d’un héritage chargé
de cens , rente, ou autre devoir. Coutumes où ce terme eft
ufité. L e terme de quittancé eft quelquefois joint à celui
d ’efponce. V . 972. a.
E S P O N T O N , defcription de cette arme. X V II . 786. a , b.
Salut de l’efoonton. X lV . 387. b. 588. a.
E SP O R T E , (Jurifp.) terme de la coutume de Bordeaux.
Son étymologie. V . 972. a.
E S P R IT , (Gramm. grecque) ligne particulier deftiné à marquer
l’afpiration. C e petit ' qu’on écrit fur la lettre, eft appellé
efprit rude. Ce t efprit répond à notre h. Comme nous avons
deux fortes d'h ; de même, il y a l’efprit doux 8c l’efprit
rude. L e premier eft marqué par ce ligne ’. L’efprit rude
étoit autrefois marqué par h. Les deux efprits font des relies
de h qui a été fendue en deux horizontalement. Le mécha-
nifme des organes de la parole a fouvent changé l’efprit
ru d e , 8c même quelquefois le doux en ƒ ou en v. V . 972. «.
Efprit rude. I. 361. a. Obfervations fur les efprits doux
8c rude. VIII. 3. a , b.
Es p r i t , ( Métaph.) trois fortes d’efprits félon les chrétiens
; D ie u , les anges 8c l’efprït humain. On définit celui-ci
une fubftance penfente 8c raïfonnable. V . 972. b.
Efprit, un être incorporel. Le P. Mallebranche remarque
ES P
qu’ il eft extrêmement difficile de concevoir ce qui peut faire
la communication entre un corps 8c un elprit. V . 972. b.
Efprit, v o y e z Imm a tér ia lism e . Simplicité de l’être intel*-
ligent. X V . 204. b. Pouvoir de l’efprit fur,le corps. IV . 44^
a , b. L ’efprit peut agir fur le corps: la propofition contraire
conduit à l’ablurde. X V I I . 69. b.
Es p r it , ( Philofoph. ) des maladies de l’e fpr it. 8c des
moyens de les guérir. V . 401. b. IX. 933. b. XII. 149. b,
130. a. D e l’exercice immodéré de l’efprit. Suppl. II. 913.
a , b. Maux que produit la négligence à le cu lt iv e r , ibid. b,
Bornes de l’efprit humain. Suppl. IV. 321. a. Voyez ci-deffous
Es p r i t , ( Philofoph. )
Efprits animaux, preuve de leur exiftence. XI. 100. b.
f o i . a. Ces efprits regardés dans quelques hypothefes comme
principe du mouvement mufculaire. Suppl. III. 981. b. 982. a.
Voye{ Fluide n e r v e u x .
Es p r it , ( Thèolog. ) doélrine des Macédoniens, des Ariens
8c des Sociniens fur le S. Efprit. D e la proceffion du S. Efprit.
V . 972. b.
Efprit, la vertu 8c la puiffance divine. Efprits, fubftan-
ces créées 8c immatérielles. V . 971. b.
Es p r i t , ( Saint) voye{ T r in ité . Sentiment d’Èufebe fur
le S. Efprit. XV II . 7 7 1 . b. Proceffion du S. Efprit. XIII.
403. b. 406. a. Péché contre le S. Efprit. XII. 226. b. Q u i
font ceux que les Turcs appellent fils du S. Efprit. XI. 97. a.
E s p r it s , (Magie) apparition des efprits, voye^ A p p a r i t
io n . D u pouvoir des efprits, 8c de la maniéré de lesconjij-
rer. V I . 271. a , b. Voye? D ém o n s , R evenans , Spe c tre .
Esprit , (Critiq. fa cr.) differentes acceptions de ce mot
dans l’écriture. XII. 803. b.
Efprit particulier. Sentiment particulier de chacun fur les
dogmes de la fo i, 8c fur le fens des écritures. Droit d’interpréter
l’écriture que les réformateurs attribuèrent à chaque
fidele. V . 972. b. Seéles diverfes auxquelles ce prétendu
droit a donné lieu. C ’eft une arme qu’ils ont mis contre eux-
mêmes entre les mains de tous les feélaircs. Sentiment des
catholiques fur ce fujet. Ibid. 973. a.
Es p r it . ( Saint ) Ordre du S . Efprit, ( Hifl. mod. ) ordre
militaire , établi par H enri I I I , roi de F rance. A quelle'occa-
fion il fut inftitué. Il ne doit être compofé que de cent chevaliers
, Grc. Le roi eft le grand-maître de cet ordre. Marque
de l’ordre que portent les chevaliers. Us doivent recevoir
l’ordre de S. Michel avant celui du S. Elprit. Grand-aumônier
& commandeurs de l’ordre. Penfion aflignée aux chevaliers.
V . 973. a.
Efprit, ( Ordre du S. ) XI. 603. a , b. Suppl. II. 306. b.
Où fe fit la première promotion des chevaliers. Suppl. III.
840. a. Chancelier de cet ordre. III. 103. a. Collier de l’ordre.
640. a. Commandeurs. 687. b. Réunion de cet ordre à celui de
S. Michel. X . 486. a.
Es p r it . (S a in t) Ordre du S. Efprit du droit defir , ( Hifl.
mod. ) inftitué à Naples en 1332 , Grc. V . 973. a. Préambule
des conftitutions de cet ordre. I l périt prefque dès fa naif-
fance. O n dit que Henri III en tira l’idée 8c les ftatuts de
l’ordre qu’il établit enfuite. Comment les conftitutions de cet
ordre , inftitué à Naples, fe font eonfervées. Ibid.b.
Es p r it , ( Croix du S. ) terme de blafon. V . 973. b.
ESPRIT , Pont du Saint-, ( Géogr. ) XIII. 72. b. 83. b.
Es pr it , ( Philof. 6* Belles lett. ) on pourroit le définir ,
raifon ingènieufe. C ’eft un mot générique , qui a toujours
befoin d’un autre mot qui le détermine. Un efprit judicieux
n’eft qu’une raifon épuree. Quelquefois efprit fignifiele cara-
élere 8c la trempe de l’ame. L’efprit , dans l’acception ordinaire
de ce m o t ,' tient beaucoup du bel-efprit, 8c cependant
ne fignifie pas précifément la même chofe. V . 973. b. L e mot
homme d’efprit n’annonce point de prétention, 8c le bel-efprit
eft une affiche. D e la maniéré de dire les chofes a v e c efprit.
O n s’exprime fpirituellemént par une métaphore , par un
tour nouveau, en laiffant deviner fans peine une partie de fa
penfée, par des allufions, des comparaifons , des allégories,
Grc. L’auteur donne, pour exemples de ces différens genres ,
quelques madrigaux eftimés des gens de goût. Ibid. 974. a.
Jufqu’où l’efprit doit être admis. Obfervations fur la maniéré
de l’employer. Virgile n’a jamais donné de l’efprit déplacé.
Reproche que l’on p eut faire au Taffe. En quoi confifte le
faux-efprit : exemples. Les jeux de mots font la pire efpece
du faux bel-efprit. Différence entre le feux-gout 8c le feux
bel-efprit. Ibid. b. Critique de cette penfée de Boileau ; c e f l
le propre des grands efprits, quand ils commencent à vieillir Gr à
décliner, de Je plaire aux contes Gr aux fables. Diverfes acceptions
du mot efprit ; efprit d’un corps , efprit de parti,
efprit d’une lo i , efprit d’un ouvrage , efprit de vengeance ,
Grc. efprit familier, efprits animaux ou v ita u x , efprit en
chymie. Ibid. 973. a.
Efprit. D e l’efprit en général., VII . 763. a. Caraélere qui
diftingué les plus grands efprits. III. 89a. a , b. Différence
entre un homme de lettres oc un bel-éfprit. VII. 600. a. Caraélere
des idées qui fe préfentent aux gens d’efprit. 767. a.
D e la culture de l’e fp r it , objet effentiel de l’éducation. V .
E S Q S
398. b. Différentes qualités des efprits , félon les différens
degrés d’imagination 8c de mémoire dont ils font doués. X.
328. b. Pénétration d’efprit. Suppl. I. 72. b. Efprit brillant.
Suppl. II. 33. a - Efprit profond , efprit luperficiel. VIII. 493.
a. Comment on parvient à acquérir de la profondeur dans
l ’efprit. Ibid. Jufteffe d’efprit. IX. 88. a. Efprit naturel,
efprit cu lt iv é , efprit affeéle. XI. 43. b. Efprit philofophique.
XII. 313. f l , b. Efprit délié. IV . 784. a. D e l’affeélation d’efp
rit , voye^ A ffectation. Efprit-faux. V I. 438. a. Efprit-
foible. V i l . 27. a. Foibles qui viennent de l’efprit. Ibid. b.
Force de l’efprit. 110. a. D es plaifirs de l’efprit. XII. 690. a.
691. a , b. Plaifirs 8c peines de l’efprit. 142. b. Comment les
•plaifirs de l’efprit peuvent devenir dangereux. 143. b. Pourquoi
les boffus ont ordinairement de l’efprit. II. 338. a , b.
Ceu x qui ont beaucoup de vigueur dans les organes font
rarement des gens d’efprit. X IV . 630. fl. Voye^ ci-deffus Esprit
, ( Philofph. ).
Efprit des loix. Analyfe de cet ouvrage. V . viij. — xiij.
Esprit , ( Chym. ) corps fu b til, délié , invifible , impalpable.
Les chymiftes , antérieurs à S tah l, ont été grands fauteurs
des agens de cette claffe , qui ont été mis en jeu dans
plufieurs fyftêmes de phyfique. V . 973. a. Etres très-exiftans,
qui méritent éminemment la qualité d’e fpr it , 8c qu’on défi-
gne ordinairement fous le nom de gas. Quelles font les fub-
ftances auxquelles on donne aujourd’hui le nom d’elprit.
Enumération de ces fubftances délignées dans les ouvrages
de chymie. Dans le langage ordinaire, on ne défigne, le
plus fo u v en t , les efprits particuliers , que par le nom de la
fubftance qui les a fournis , fens déterminer , par une qualification
fpécifique , la nature de chaque elprit. Ibid. b.
Efprit de vin. Sa dilatation par la chaleur, comparée à
celle du mercure 8c de l’eau. Suppl. IV . 93 8. b. 939. a. Inftru-
ment pour en connoître la force. 310. b. Obfervations 8c
expériences chymiques fur cette liqueur. X V II . 286. b. 288. b.
Caufe de l’augmentation de chaleur qui réfulte du mélange
de l ’eau 8c de l’efprit de v in. 289. a. Üfage de l ’efprit de vin
pour conferver les vins. 296. b. Effet du mélange de l’efprit
de v in avec l ’efprit de nitre , 302. a. avec l’acide vitrioiique.
V I . 33. b. Inflammation de l’huile de vitriol avec l’efprit de
v in. VII I. 337. b. Efprit de v in tartarifé. X IV . 906. a.
Efprit contenu dans les eaux minérales. Suppl. III. 472. a , b.
Efprits ardens, voye[ Esprit de vin. XVII . 286. b. &c. D e
l ’art de faire les efprits inflammables. 294. a. Exiftence d’un
efprit ardent dans le vinaigre. 302. a , b.
Efprit re(leur, proportion félon laquelle il entre dans les
corps aromatiques. V I I . 760. b. I l eft le principe des faveurs
dans les huiles, les eaux m inérales, le v in , la biere, Grc. X IV .
.709. fl.
Esprit volatil. ( Chymie ) Alkalis volatils fous forme fluide.
X.Wj_6..a. ' ,
ESPRIT volatil aromatique huileux , ( Pharm. Mat. méd. )
préparation officinale. Comment elle fe fait, félon la nouvelle
pharmacopée de Paris. Ses propriétés. Maniéré d’en faire ufage.
V . 976. a.
ESQ UIL IN. (H ifl.an c .) Mont Efquilin. C e fut Servius
Tullius qui l’enferma dans Rome. C ’eft aux efquilies que fe
feifoient les exécutions des criminels. V . 976. b.
Efquilin, mont, X. 679. fl. Fierté des Romains modernes
qui l’habitent. XII. 178. a. Champ Efquilin. III. 73. a.
ESQUILLES , ( Chirurg.) tenailles pour les enlever. X V I. m 1 E S Q U IM A U X , voyei Eskimaux.
E SQ U IN AN C IE , angine. (Médec.) Quatre différentes efpeces
d’angines , diftinguées par les anciens médecins. Us les
ont nommées fynanche , parafynanche , cynanche , 8c paracy-
nanche. Etym. de ces mots. Ces diftinélions font plutôt des
fubtilités que des conféquences tirées de l’obfervation. U vaut
•mieux divifer cette maladie avec les modernes, en légitime
ou v r a ie , en fuffocation 8c non fuffocation , en idiopathique
8c en fympathique, en épidémique 8c (poradique, & c .v .
976. b. Siégé de cette maladie. Les caufes de l’efquinancie
font auffi différentes que fes efpeces. Caufes de celle qui
provient d’inflammation ; caufe ae l’angine oedémateufe ; de
l ’angine skirrheufe ; de la fuffocatoire : exemples d’angines de
dette efpece , rapportés par Dodonée. Caufe de l’angine non
fuffocatoire ; de l’idiopathique ; de la fympathique ; Ibid.
977 . a. de l’efquinancie épidémique ; de la fporadique j de
la fuppuratoire. La tumeur dont l’angine eft accompagnée ,
eft extérieure ou intérieure ; quelquefois même il n’y a pas de
tumeur. Toutes les diftributions qu’on a faites de cette maladie
, peuvent fe réduire à ces deux ; l’efquinancie vraie
8c la fauffe. Danger attaché à la première : les caufes éloignées.
Quelles font les perfonnes qui y font le plus expo-
fées. T o ut ce qui peut augmenter l’aélivité du fang, contribue
à procurer cette maladie. Ibid. b. Sydenham affure que celle
qui vient de la fraîcheur des nuits d’été , fait plus périr de
monde que la pefte , la guerre 8c la femine. Symptômes communs
a toute forte d’angine, 8c qui la caraélérifent. Signes
propres qui fervent à diftinguer les différentes parties affec-
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tées dans l’dngine vraie. Si l’inflammation gagne les mufcles
qui fervent à fermer la g lo tte , la fuffocation fuit de près ;
c ’eft le cas le plus terrrible : les poumons fe trouvent quelquefois
affeélés dans cette efpece d’angine. Signes de celle
dans laquelle l’inflammation n’affeéte que les mufcles defti-
nés à élever l’os hyoïde 8c le larynx. Ibid. 978. a. A quels
lignes on apperçoit que le pharynx eft enflammé. Signes de
celle dans laquelle l’inflammation affeéle les amygdales, la
luette, les membranes mufculeufes du voile du palais. Symptômes
de celle dans laquelle l’inflammation attaque l’oe fo-
phage, proprement d it , au-deffous du pharynx. Comme il eft
rare que ces inflammations différentes fe trouvent foliraires ,
la maladie fera d’autant plus dangereufe, qu’il y aura un plus
grand nombre de parties affeélées. D e l’angine aqueufe , oedémateufe
, catarrheufe : fon fiege ; fes effets. Ibid. b. U n’y a
point de tumeur dans l’angine paralytique 8c convulfive.
Caufes de Tefquinancie paralytique. La convulfive eft un
fymptôme de maladie fpâfmodique. Comment on diftingué
ces deux dernieres fortes d’angine. Prognoftics de ces différentes
efpeces de maladie. Ibid. 979. a. Le globe hyftérique
qu’éprouvent fi fouvent bien des femmes, eft une angine
convulfive avec flatulence. U fuit de tout ce qui a été dit ,
que cette maladie n’eft pas fimple , mais un affemblage de
différentes maladies fous le même nom : ce qu’elles ont de
commun, 8c en quoi elles different. Ibid. b. On ne peut indiquer
un traitement qui convienne à toute forte d’angine.
Ceu x de l’angine inflammatoire , qui a fon fiege dans
l’intérieur du larynx 8c aux environs de la glotte. Ibid. 980.
a. Remedes à employer lorfque c’eft le voifinage de l’os
hyoïde 8c l’extérieur du larynx qui font enflammés. Remedes
pour l’inflammation du pharynx. Traitement de l’angine fuffocatoire.
Moyens à employer lorfque l’inflammation angi-
neufe a fait des progrès, 8c qu’il s’eft formé un abcès. Ibid, bi
Traitement de l’angine , lorfqu’elle devient gangreneufe.
Curation des angines humorales froides , telles que l’aqueufe,
l’oedemateufe , la catarrheufe , la skirreufe. L’angine chan-
creufe eft incurable. Traitement de l’angine paralytique : de
celle qui dépend du relâchement des organes de la gorge par
épuifemént , à la fuite de quelque grande évacuation , de
longues maladies. Traitement de l’efquinancie convulfive; de
celle qui eft caufée par la compreffion des vents arrêtés dans
l’oefophage. Ibid. 981. a.
Efquinancie. Opération à faire lorfqu’elle réfifte à tous les
remedes , 8c qu’elle menace de fuffocation. II. 43 3. fl. Garga-
rifme pour les efquinancies gangrenèufes. V II . 313. a. D e la
faignée des veines ranules dans l’efquinancie. XUI. 791. b.
Ufage du fel pharyngien dans cette maladie. X IV . 928. a.
Voye^ Pharynx , ( inflammation du ).
ESQUINANCIE , ( Maréchall. ) voyeq_ EtRANGUILLON.
ESQUISSE. (Peinture) Le mot italien fehiqzo fe rapproché
de la lignification du mot ébauche. Faire une efquiffe ou
efquiffer ne v eu t pas dire précifément la même chofe. Difficulté
de rendre bien précifément le fens du mot efquiffe. D ivers
moyens qu’on peut employer pour produire l’efquiffe.
L’efquiffe eft deftinée à fixer par des traits, différentes formes
qui le préfentent en grand nombre à l’imagination du peintre
, 8c dont il pourro it, fans ce m o y en , perdre le fouvenir.'
C ’eft la rapidité d’exécution qui eft le principe du feu qu’on
voit briller dans les efquiffes des peintres de génie. Combien
il eft utile d’étudier ces fortes de defleins des grands maîtres.
V . 981. b. On découvre quelquefois dans les efquiffes des
grands maîtres, des preuves de la gêne que leur ont impofée
les perfonnes qui les ont employés, 8c qui les ont forcés d’abandonner
des idées raifonnables, pour y fubftituer des idées
abfurdes. Tableau de Raphaël qui peut être cité pour exemple.
D effein du cabinet du r o i , qui difculpe ce grand peintre.
Ibid 982. a. Dangers que préparent aux jeunes artiftes les
attraits du genre de compofition dont il s’agit ici. Ufage jufte 8c
modéré que l’artifte doit feire des efquiffes. Ibid. b.
Efquiffe. Différence entre une efquiffe 8c une ébauche, V ;
213. a. entre efquiffe , penfée 8c croquis. XII. 310. b. D e s
efquiffes dans la peinture àfrefque. V I I . 303. a , b. Pourquoi
les premières efquiffes en peinture 8c fculpture font précieu-
fes aux y eu x d’un connoiffeur. IX. 788. b. Les efquiffes appel-
lées monogrammes par les anciens. X. 668. a. Des idées qui ne
doivent être qu’efquiffées dans certains ouvrages des beaux-,
arts. Suppl. III. Ç18. a.
Esquisse. ( Belles-lctt. Poéf. ) Définition. Sur la toile du
peintre on ne vo it que ce que l’artifte ÿ a mis ; au lieu que
dans une peinture poétique , chacun v o it ce qu’il imagine ,
Sc c’eft même un des charmes de la poéfie de nous laiffer
ainfi le plaifir. de créer. Suppl. II. 871. b. L e poète ne peut ni
ne doit finir la peinture de la beauté phyfique. Le foin qui
doit l ’occuper eft de nous mettre fur la vo ie , 8c il n’a ,
befoin pour cela que de quelques traits vivement touchés. U
fuffit que ces traits foient t e ls , que nous n’ayons aucune peine
à remplir les milieux. Ibid. 872. a.
ESSAI. ( Gramm. ) Comment ce terme eft ufité dans le commerce.
V . 982. b.
XXXx x x x