l'opinion des deux-principes reçus chez divers peuples. Seéle
des manichéens. L’origine de ce lÿftème vient de la düh-
cultè d’expliquer l’exiftence du mal dans le monde ; difficulté
avouée par Origene Sc S. Auguflin. Delà les égaremens de
pluiieurs anciens hérétiques. Ibid. 152. Leur motif a quelque
chofe de' louable : cependant il n’eft pas'beforn de
recourir à deux principes pour juftifier la providence. lbul. b.
D U B N O R IX , chef des Eduens : médaille où il eft reprè-.
fenté. Suppl. I. M
r/)'Xr. 632. i.
ilLumc ) l'on recueil d'ordonnances. XI.
D U B O IS , ( Gér.jr,
DUBREU1L , ( Gu
s1 d ijW h' , ( / « » ) x i r . 6 i . .
D U C , oifeau de proie. Defcriptions de cet oifeau , l’une
de G d h er , l’autre d’Aldrovande. V . 152. b. Celui qu’a,
décrit Marggravc. Déprédation que fait cet oifeau. Ibid.
IJ I - a. Ï .’ T*': . ::x :
D u c . Petit duc. Sa defeription. Aldrovande, parle d un
autre du meme genre , un peu différent. V . 153. a.
Duc. Grand duc : cet oifeau dé crit, vol. V I despi. Ré gné
animal, pl. 37. , j.-..1 ; , .dlid H „ c .:
D u c , prince fouverain : ce mot eft emprunté des Grecs
modernes.'V . 153. a. Deux grands ducs en Europe, Ibid. b.
Duc , titre a ’honneur de celui qui a le premier rang
après les princes ; dignité romaine fous le bas empire. C e
nom vient de ducere. O n avoir établit treize ducs dans l’empire
d’o r ient, Si. douze dans l’occident A qui ces dignités
étoient conférées. Les Francs divilereut toutes les Gaules,
en duchés Si comtés. Les Saxons en .Angleterre appelleront
du nom de ducs les généraux d’armées 3 titre qui s’éteignit
depuis Guillaume julqu’à Edouard III. V . 153. A Sous la
fécondé race, il n’y avoit en France prefque point de .ducs.
Vers le rems de Hugues-Capet, les ducs' ou gouverneurs
des provinces s’en firent fouverains. Mais quancl lés provinces
ainfi démembrées furent réunies à la couronne, le titre
de ducs ne fut plus donné aux gouverneurs. En quqi a
çpnfifté depuis ce tems le titre de duc. C e que font aujourd'hui
le>> ducs en Angleterre.' Cérémonie de leur création :
leurs titres 8c ceux dè leurs enfans. Titres de ceux de
Fiance. C e .nom. en Allemagne emporte .un titre de fou-
verameté. Le titre de duc s’eft fort multiplié en Italie. Etats
de l’Europe où il eft inconnu. Ibid. 154. a. Duc-duc, qualité
attachée en Ef'pagne à un. grand de la maifon de Sylva.
Ibid, b.
Duc. Origine .dés ducs fous l.es empereurs. X J I .9 0 8 . b.
Police qu'ils exercèrent en France depuis-Hugues - Capet.
909. b. Les ducs.magiftrats des provinces, étoient révocables
en France. IV . 898. V- C e qui diftinguoit autrefois
lés comtes dès. ducs. 111. 800. a. Des ducs en Angleterre.
V . 186. b. Tems où les dues & les comtes fe rendirent
feigneurs de leurs gouvernemens. V I . 692. a. $95, a. Caf-
que de düc , voye[ planch. 14 du b lafon, vol. IL Couronue
de duc. Suppl. II. 642. a.
D u c , (Antoine le ) thefe qu’il foutint en faveur de l'inoculation.
VIII. 75.3. b.
D U C A L , lettres patentes accordées par le fénat de
Venife. V . 154. a.
Ducal, jugé. IX.' 12. b. _
D U Ç A N G E , -glojjdire de. VII . 7 2 t . a , b.
DUCENAIR.E, officier dans les armées romaines. Les
empereurs avoiènt auffi des ducenarii au nombre de leurs
procureurs ou intendans. V . 154. b.
D U C H A T , (Jacob le ) obferyation fur fes ouvrages. X.
473-
DUCHÉ. Duchés-pairies , 8c duchés non pairies 3 duchés
par fimple brevet. Les droits de la pairie n’appartiennent
qu’à ceux dont'lés duchés ont été enregiftrés en parlement.
L ’antiquité du .duché donne le rang à la cour. Le
plus ancien duché non pairie eft celui de Bar. Edit pour
la réunion des duchés, marquifats ou comtés à la couronne
à défauts d’hoirs mâlçs. Indemnité due au précédent feigneur
quand une terre eft érigée en duché. Elle ne retourne plus
à lu i, même après l’extinélion du titre. V . 15 3. a.
Duché, les Lombards furent les premiers qui érigerent
des duchés -pour relever en fief de leur état. V I . 694. a.
Cou r de duché en Angleterre. IV . 373. b.
DUCHÉ-p^/Vic. x. Duchés-pairies, grands offices de la
couronne : leur origine. V . 155. a. Office de duc 8c pair eft
un office viril. 2. Duchés-pairies, confidérées comme fiefs :
leur origine. Il y a auffi des comtés-pairies. Ibid. b. Edit de
17 1 1 fur les hoirs 8c fuccefféurs aux duchés-pairiès. 3. Duchés
pairies confidérées comme juftice feigneuriale. A quelle
condition cette juftice peut déroger au reffort du juge royal.
Ce s juftices n’ont pas la connoiflànce des cas royaux. Ibid.
156. a. Grands jours pour les duchés fupprimés définitivement.
Ibid. b. Voye^PAIR DE FRANCE.
DUCHESSE , ouvrage de menuiferie. vol. V I I des pl.
Menuiferie en meubl. planch. 10. 8c vol, IX des pl. Tapiffier,
planch. 11 .
D U C L O S , ( Charles) remarques de M. de .Mairan fur fa
grammaire françoife. Suppl. III. 251 .b.
D U C T IL ITE . ( Phyjiq. ) Deux claffes de corps duétiles;
l’une compol’ée de corps durs , l’autre de corps Toupies au
toucher. Là caufe d e là duélilitéefttrès-obfcuré, 8c leshypo-
thefes qui l’expliquent infuffifantes. V . 1 s6. b. .
Duélilité de l'or y un grain d’or peut occuper trente-fix pouces
8c demi quarrés. V . 156. b. Duélilité de l’or qui paffe par
la filière. Travail des tireurs d’or : une once de leur fil s’allonge
à 3232 pieds, Ibid. 157. a. Cependant le lingot dans
cet état n’eft pas parvenu à fii plus grande longueur : avant
de lé filer on I’applatit, ce qui l’allonge encore d’un feptieme':
l’once d’or eft alors étendue en une furface de 11.90 pieds
quarrés : épailfeur de l’or dans cet état. On peut encore la
diminue]r confidér:iblement. Ibid, b.
Duélilité. Di lier«ms degrés dè duélilité des métaux. X . 428.'
b. Celle de l’argei11t. I. 641. b.- Celle de l’or. IL 139.
V I. 796.
Duélilité du venr . On peut le réduire1 ew fil d’une fineffe
excefim Ouvrag.?s faits de cette matière. V . 11:7. b. Méthode
employée 1:>our la faire. .Les file ts'font à peine plus
gros que: le fil d’im v e r à foie 8c ont une flexibilité mer«.
veilleufc:. Expéri,mces .de M. de Reaiinuir à defl'ein d’en
faire des étoffes propres.à s’habiller. V . 158. a.
Duélilité des toiles d'araignée. Matière a e la toile. Mam-
melons d’où elle fort. V . 158. a, L’araignée a des trous pour
plus de fix mille fils. Source de ces fils 8c méchanifme qui
les produit, felon M. de Réaumur. Ibid. b. Enorme petitelfe
des trous des mammelons dans les petites araignées. Nature
de la matierp dont ces fils font formés. Ibid. 139. a.
DUE L. Les duels ordonnés .autrefois comme une preuve
juridique. V . 159. a. Origine de cette coutume. Quelques-
uns l'attribuent à Gombaud, roi des Bourguignons : mais il
ne fit qu’adopter une coutume déjà ancienne dans le Nord.
Quels peuples reçurent cet ufage. On avoit recours à cette
épreuv e , tant en matière.civile que criminelle. Ufage qu’en
firent Othon premier en 068 , 8c Alphonfe V I , roi d<5
Caftille. A v e c quelles reftriétions le duel fut reçu en France.,
Ibid. b. Entre quelles peifomies il poùvoit avoir lieu , 8c
quelles en étoient difpenfées : dans quelques pays on n’étoit
point obligé de s’y foumettre. Il n’appartenoit qu’au juge,
liant - jufticier d’ordonner de tels combats. Tonte forte
de feigneurs n’en avoiènt pas le droit. Exemples où le roi
8c le parlement ordonnèrent le duel. L’églife'mème approu-
voit ces épreuves. Ibid. 160. a. Formalites des duels : gages
du duel. Moyens employés avant l’aélion pour en détourner
les parties. Cérémonies qui précédoient 8c accompa-
gnoient ce combat. A Paris le roi y affiftoit avec fa cour.'
Ibid. b. Jugement qui fuivoit l’aéle du duel. P eine qu’encouroit
celui qui fe rendoit pour une bleffure. Il n’y avoir que
trois endroits en Allemagne où l’on pût fe battre. Cas où
l’on n’accordoit pas le duel 3 8c où l’appellé n’étoit pas
obligé d’accepter. Ibid. 16 1 - a. On s’eft toujours récrié contre
cet ufage barbare , fouvent condamné par les papes , les
évêques Sc les conciles. Les empereurs, les rois 8c autres
princes ont fait leurs efforts pour le déraciner. Louis V I I
fut le premier en France qui le reftreignit. S. Louis le défendit
abfolument dans fes domaines. Mais l’intérêt empêcha
les feigneurs particuliers de l’im iter. Ibid. b. Cas fingulier
auquel Philippe-le-bel reftreignit le d u e l, en conféquences
de quoi il fut fait un formulaire très-détaillé pour les duels«1
On traitoit juridiquement la queftion , file diiel devoitavoir
lieu. Voye^ dans les oeuvres de Dumoulin un ouvrage fur
ce fu je t, de Dubreuil, a v o ca t, vers l’an 1330. Réglemens
du roi Jean fur cet objet. Ibid. 162. a. V o y e z ce qui fe
trouve à cet égard dans les privilèges de habitans de Pon-
torfon. Sous Charles V I on le battoit pour fi p eu de chofe ,
qu’il fit défenfe , fur peine de la v ie , d’en venir aux armes
fans caufe raifoimable. Duel ordonné par le parlement en
1386 , entre Caronge 8c Legris : effet de ce duel. On difoit
des meffes , 8c on donnoit la communion à ceux qui alloient
fe battre. Le dernier duel autorifé publiquement fut en 1547.
Ibid. b. Mais la fureur des duels fubfifta toujours entre les
particuliers. Etrange méthode du maréchal de Briffac pour
les abolir. Défenfes contre les duels en d iverfes années depuis
1569 , jufqu’à la déclaration de Louis X IV rendue en 17 1 1 .
Mais celle du mois d’août 1679 peut être regardée comme
le fiege de la matière , étant le réglement le plus aniple;
Ibid. 163. a. Expofition de ce réglement. Ibid. b. Réglement
des maréchaux de France du 22 août 1653. Déclaration du
28 oétobre 17 1 1 Autre du 12 avril 1723. Ibid. 164. b.
Duel. Origine de l’ufage des duels, III. 84. b. 85. a. Réflexion
de M. de Montefquieu fur cet ufage. Ibid. Cet ufage
fut une des caufes de l’oubli des loix faliques , romaines 8c
capitulaires, 8c l'origine du point d’honneur. Ibid. b. En quels
cas le duel avoit lieu. Ancienneté de cet ufage. Q u el fut
le dernier qu’on admit en Angleterre. C e qui fe paffoit entre
l’accufateur 8c l’accufé avant le combat. III, 662. b. Application
finguliere qu’Alphorifé ,‘roi de Caftille, fit de eet plage*
Dernier duel autorifé qui s’eft fait en France. 663. a. Un
bourgeois de Bourges fe juftifioit autrefois de fon défaut de
comparution par le moyen du duel. 750. a. Rien ne pouvoir
clifpenfer de l’êpreu7e des duels , quand on étoit acculé
de trahifon : on vint à-s’en fervir pour décider toutes fortes
de queftions, foit publiques, foit particulières. V . 837. a
Anciennes maximes fur les duels. IL 143. b. Parrains dans
les duels. XII. 82. a. C e qu’on entendoitpar vadiare duellum.
XVI. 793. a. Efpece de duel de fix contre fix. I. 690. b. \
Gage de. bataillé dans les duels. V I I . 4x6. a. Gage-plege
de duel. 4 18..a. Edit des duels..V. 392. a. Ordre de chevalerie
qui avoit été projettée pour empêcher les duels,
Suppl. III. 830. b. Voyeç C om b a t fingulier.
DUEL , ( Gramm. ) nombre admis dans quelques langues,
X L 206. d. particuliérement dans la langue grecque. III.
880. a.
DUFOSSÉ , ( Pierre-Thomas) de Rouen. Suppl. IV .
683. b.
D U F O U R , ( Thomas ) bénédiétin. Suppl. III. 300. a.
D ufour , ( Louis ) abbé de Longuerue. Suppl. III-
77*5- Hi ; .M , -, ' ' V , -J H
D U G D A L E , ( Guillaume ) antiquaire anglois. X V I I
591- V .
D U G U E T , ( Jacques-Jofeph) théologien. X. 682. a.
D UH AM E L Monceau. ( Henri-Louis ) Ses ouvrages
d’agriculture. Suppl. I. 220. b. Ses obfervations fur le fyftêmc
d’agriculture de M. T u ll , I. 189.12, b. &c. fur la culture des
arbres , voycç A rbre. Inftrumens qu’il a inventés pour, le
travail du chanvre. III. 13 3. b. Ses expériences 8c obfervations
fur les cordes de chanvre. IV . 228. a., b. Ouvrage dé
cet auteur fur la. corderie, 238. b. fur la confervation des
grains. 336. a. Sa nouvelle méthode de cultiver le froment.
V IL 336. a. Ses recherches fur les propriétés du bois. Suppl. IL
32. a. Son ouvrage fur l’art de faire l’huile d’olive Sclelavon.
Suppl. IV . 123. b. Son éloge. Suppl. IL 32. a.
DUHAMEL du Monceau , ( François) anatonûfte, Suppl. I.
409. a. phyfiologifte. Suppl. IV . 338. b.
D U IL L IA M Æ N IA , loi romaine. VIII. 823. b. IX. 639. b.
D U IL L IU S , ( Caius ) honneur du triomphe naval , accordé
pour la p remière fois à ce général. X V I . 632. b.
D U IT S , pêcheries de pierre. Leur conftruélion. Préjudice
qu’elles caillent à la pêche 8c à la navigation. Pêche des
lamproies aux nalfes fur les duits. Forme des nafles. Maniéré
de les tendre. V . 163. a. Comment on retire les lamproies
qui y font entrées. Nombre des nafles fur un duit. Les
lamproies qui proviennent de cette p êche, ne font pas les plus
çftimées. Ibid. b.
D U 1V E L A N D , ( Géogr.) ifle des P rovinces-Unies. Etym.
de fon nom. Inondation qu’elle fouffrit en 1330. Suppl. IL
D U LAU REN S. Son traité fur les crifes. IV . 476. a , b.
DULÇÀMERF. bâtarde, ( Botari. ) voye{ SOLANOÏDE 6*
D ouce-Amere.
D U L C IF IC A T IO N . Des acides. I. 99- b. Des elprits acides
par l’efprit de vin. X V II . 288.«. D es vins aigres 8c des liqueurs
maltèes qui tournent à l’aigre. 297. a.
D U L C lN IST E S , hérétiques du 14e fiecle. Erreurs 8c vices
de Dulciu : il fut pris 8c brûlé; mais fes héréfies lui furvé-
curent. V . 163. b.
D U L 1E. Diftinétiondu culte de dulie 8c de latrie, exprimée
par S. Àuguftin. V . 163. b.
Dulie. Obfervations fur ce culte. IV . 331. a. En quoi il
différé d e ,celui de latrie. IX . 345. b.
D UM OU LIN . Son recueil d’ordonnances. XI. 392. b.
D U N A LM A , fête des Turcs. Comment 6c à quelle occa-
fion ehe eft-célébrée. V . 166. a.
D U N B A R TO N ou Lenox , comté de , (Géogr. ) province
d’Ecofle. Ses bornes. Ses produélions. Lac renfermé dans fon
fein. Suppl. IL 743. a. _
D U N M O W , (Géogr. ) v ille d’Angleterre dans la province
d’Eflex. Sa fituation. Son ancienneté. Droit fingulier
attaché autrefois dans cette v ille aux mariages heureux. Suppl.
IL 743. a.
D U N S , ( Jean ) voyeç SCOT.
D U N S T À B L E , ( Géogr. ). ville d’Angleterre dans la province
de Bedfort. Sa fituation. Monumens d’antiquité trouvés
dans fon voifinage. Suppl. IL 743. b.
D U N TR E , (Aln old ) phyfiologifte/ Suppl. IV." 362. a.
DU N UM . ( Lang, latin. ) Les noms terminés en dunum
indiquent des lieux fitués fur une hauteur. X V I ..490. a.
D UN US , ('Thaddée ) médecin. Ses ouvrages.. IX .^23. a.
D U O . ( Poéf. lyria. ) En quoi confifte la vraifemblance dix
duo , du trio , &ç. Plus le duo fe rapproche de la nature ,
plus il eft fufceptible d’expreffion , d’agrément, de variété •
8c à mefure qu’il s’en éloigne , il perd de fes avantages. Ob-
fervations fur les duo françois 8c italiens; Ca radier es qui les
diftinguent. Talens que l’art d’écrire le duo exige dans le poète.
Métaltafe cité comme le modèle le plus parfait dans cet art.
Suppl. II. 743. b%
D u o . ( Mufiq. ) Les réglés du duo font les plus rigoureu-
fes de la mufique , par la raifon de la fimplicité même de fa
compofition. D e toutes les parties de la mufique, la plus difficile
à traiter , fans fortir de l’unité de la mélodie c’eft le
duo. Les duo font hors de la nature. Le meilleur moyen d’en
fauver l’abfurdité eft de les traiter en dialogues. V . 166. b.
Soins du poète 8c du muficien. Q u e tout le dialogue ne forme
qu’une mélodie. Quand on joint les deux parties, que. la fécondé
fafle fon effet fans diftraire de la première; Q u e les
fons perçaos 8c renforcés foient gardés pour les inftàns de
défordre 8c de tranfport , qui doivent être rares 8c amenés
avec art. Duo du premier aéie de la Serva Padrona, cité
comme modèle. Ibid. 167. a.
Duo. Le duo eft de toutes les fortes de mufique, celle qui
demande le plus de goût , de ch o ix , 8c le plus difficile à
traiter , fans fortir de l’ unité de mélodie. Moyen de donner
de la vraifemblance au duo dramatique. Chqix'deS firuations
, dans lefquelles on doit le placer.. Comment le dialogue du
duo doit être phrafé 8c divifé. Quelles font les pallions les
plus propres à fournir le fujet du duo. Suppl. II. 744. a. O b fervations
fur deux duo. du fameux Graun , dont les fujets
expriment .la fureur 8c l’emportement. Les duo qui font
le plus d’e ffet, font ceux des voix égales, parce que l’harmonie
en eft plus rapprochée ; 8c entre les vo ix égales , celles
qui font le plus d’effet font les deflùs, parce que leur diapafon
plus aigu, fe rend plus diftinél, 8c que le fon en eft plus
touchant. Par quel moyen.le compofiteur parviendra à troui
v er deux chants , q u i, quoique différèns, rie bleffent en rien
l’unité de mélodie , 8c qui pourront fe trânfpofer dans les
modes relatifs au dominant, fans fortir. du diapafon des v oix.
Des duo bouffons qu’on emploie dans les intermèdes 8c
autres opéras comiques. D e c eu x qui font faits pour être exécutés
par deux inftrumens fans accompagnement. Ibid. b.
Duo. Obfervations fur cette efpece de compofition mufi-
çale. X II. 826. <z. . '
D U O D E N UM , ( Anatom. ) premier inteftin grêle. V . 167.’
a. Il a été regardé comme un fubftitut de l’eftomac. Raifons
qui fondent ce fentiment. Il a de plus que ce vifeere trois
différèns menftrues qui s’y répandent abondamment. Digeftion.
perfeâionnée dans cet inteftin. Il eft comme le .fiege d’un
grand nombre de caufes morbifiques , par la difpofition qui
s’y trouve à retenir les matières qui y font contenues. D ouleurs
8c maladies qui en réfultent. Ibid. b. Raifon pour laquelle
on fait toujours beaucoup d’attention à l’état des premières
voies. Utilité des vomitifs au commencement des grandes
maladies. Gomment on corrige le vice dominant dans le duo-»
denum, après l’ufage des évaeuans. Ibid. 168. a.
Duodénum. Obfervations fur les articles de l’Encyclopédie
où il. eft traité de cet inteftin. D e fa longueur 8c de fes plis 8c
finuofités. Sa defeription. Suppl. IL 743. a.
Duodénum. Defeription de cet inteftin. VIII. 841. a. Suppl.
III. 632. a , b. Seconde digeftion qui s’y fait. IV . 1000. a.
D UPER , fiurprendre , tromper , leurrer , ( Synon. ) XV.'
f i » .4-_____ I ,
DUPERRON. ( Jacques Davy ) Sa lâcheté envers Henri
IV . Suppl. III. 939. a.
D U P L IC A T A , double d’unaéle. Quelsaâe s font expédiés
par duplicata. Différence entre duplicata 8c copie collationnée.
V . 168. a.,Autre fens de ce mot. Ibid. b.
D U P L IC A T IO N , multiplication d’une quantité par le
nombre deux. Duplication du cube. C e problème fut pro-
pofé par l’oracle de Delphes. A iitre origine donnée à ce problème.
Platon donna la folution demandée par l’oracle.
On réfout ce problème en trouvant deux moyennes proportionnelles
entre le côté du cube 8c le double de ce côté.
La première de ces moyennes proportionnelles eft le côté du
cube double. V . 168. b. O n ne peut trouver le côté du cube
que l’on cherche par le feul fecours de la réglé 8c du compas.
O n peut y parvenir en fe fervant des feétions coniques,
par l’interfeélion d’un cercle 8c d’une parabole. On peut y
employer des courbes du troifieme degré. La façon la plus
fimple eft d’exprimer par des nombres le côté du cube donné.
Ouvrage de M. de Montucla, où il détaille, c e qui concerne
l’hiftoire de la duplication du cube, 8c les diverfes folution»
données par les anciens. Ibid. 169. a.
D U P L IC A TU R E , ( Ariatomie ) petits os trouvés dans la
duplicature des méningés dans un jeune homme de 27 ans.
V . 169. b.
D U P L ICIT É , (Morale) elle fuppofe un-mépris décidé de
la vertu. Deux fortes de duplicité; l’une raifonnée, l’autre
naturelle, 8c pour ainfi dire animale. La fineffe eft bien voi-
fine de la duplicité. V . 169. b.
DUPLIQUES. Elles étoient en ufage chez les Romains.
V . 169. b. Infiit. liv. IV. titr. X IV . § 1. & le § Juivant. Erreur
de ,M. de Ferrieres dans Ton diélionnaire de droit. Les dupliques,
tripliques , &c. abrégées en France par l ’ordonnance de
1667. Les répliqué 8c duplique verbales font rarement permi-
fes. Ibid. 170. a.
DUPUIS. Defcription^de la nouvelle machine-hydraulique