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V e r s qui s’engendrent aux dents. X V I I . 43. a. Maniéré de
plomber les dents. XII. 780. b. D e l’extraélion des dents,
voye^ Ex t r a c t io n . Dents que l’on a trouvé formées dans
certaines tumeurs. Suppl. I. 134.4.
Dents artificielles. D e l’art qui a pour objet les dents artificielles.
X I. 33 a. b. Matière propre à cette forte de dents.
VIII. 218. b. K
D ents , ( Séméiotique ) Des préfages que le médecin peut
tirer des craquemens St grincemens de dents des chan-
gemcns qu’elles éprouvent dans les maladies aiguës. IV .
^Dents. { Marèch. ) Dents machelieres & incifives du cheval.
Leur ufage. Les dents de devant utiles à faire connoître
l ’âge. Dents de lait. Cheval qui a la dent mauvaife. Quel
eft celui qu’on doit couper. IV . 840. b.
Dents. Defcription des dents du cheval. Suppl. III. 380. b.
V I . 445. b , &c. Dentition du cheval. Ibid. St 446. b. Maladies
caufées par la dentition. 448. b. Comment on facilite
l’éruption. Ibid. Des dents du cheval 8t du moyen dé juger
de fon âge par l’infpeétion de fes dents. III. 306. b. Suppl.
III. 380. b. Changemens qui furviennent à ces dents chaque
année. I. 17 1. a , b. Dents appellées coins. III. 6 1 1 .4 . Dents
appellées crochets. IV . 497. b. M oy en de détruire les inégalités
qui furviennent aux dents molaires des chevaux : moyen
de raffermir les dents vacillantes. V I . 449. a. VII . 7 5a. a , b.
Dents des animaux : comment elles font appropriées au
genre de nourriture qui leur convient. XI. 264. b.
Dents de poiffons pétrifiées. IV . 434- b. V II . 722. a.
IX . 229. b. X V II . 670. b. Dents de chevaux & de chiens
marins , que l’on a trouvées dans les régions du nord-eft
d e l’A fie. Suppl. I. 637. 4.
Dents d'éléphans, voyez IVOIRE.
D ent , ( Botan. ) feuille dentelée. IV . 840. b.
Dent de chien : caraélere de cette plante. IV.840.i-
Dent de lion : caraélere de cette plante. IV . 840. b.
D en t d'une roue. ( Méchan. ) La figure des dents des
Toues eft une chofe irès-effentielle. Négligence des anciens
méchaniciens fur cet objet. IV . 840. b. M. de la Hire eft le
premier qui y ait fait attention & qui en ait parlé. Voyez
fon traité des Epicicloïdes. M. Camus a fuppléé à ce qui
manquoit à ce traité, & a déterminé les courbes que doivent
avoir les dents d’une roue St les ailes de fon pignon.
C e qu’on doit obferver pour que la roue mene le pignon
uniformément. Principe, de méchanique fur cet objet. Ibid.
841. 4 . C e principe démontré ; par lequel on voit les conditions
requîtes dans un engrenage , & les courbes que doiv
en t avoir les dents de la roue & les ailes du pignon, dans
les trots différens cas , où la dent peut rencontrer l’aile.
Ibid. b. Lorfque la dent rencontre^j’aile dans ou après la
ligne des centres, il faut que la face de l'aile foit une ligne
droite , tendante au centre, & que celle de la dent foit la
portion d’une épicycloide engendree par un point d’un cercle
qui a pour diamètre le rayon du pignon, St qui roule extérieurement
fur la circonférence de la roue. Démonftration
de cette propofition. Ibid. 842. a. Cette démonftration s’étend
à toute forte d’épicycloïdes. L’aélion de la roue pour
faire tourner le pignon étant toujours uniforme , il eft clair ,
en renverfant, que l’aélion du pignon pour faire tourner la
roue le fera aufli. Ibid. b. Q u e l e il celui des trois différens
c a s , où la dent peut rencontrer l’aîle , qui eft le plus avantageux.
Q uelle courbe doivent avoir les dents des roues qui
mènent des pignons dans un autre plan, comme par exemple
celle d’une roue de champ. Ibid. 843. 4. On trouvera
à l’article Pignon à lanterne , ce qui regarde la figure des
dents des roues qui engrennent dans cette forte de pignon.
Ibid. b. Voyez d’ailleurs a l lu ch o n , E n g ren a g e & R oue.
D ent de loup, ( Jardin. ) IV . 843. b.
D en t , ( Reliur. ) inftrument de relieur St fon ufage. IV .
843- *•
D en t de ra t, ( Ruban.} petit ornement qui fe forme fur
les lizieres de plufieurs ouvrages. Comment on l’exécute.
IV . 843. b.
D en t , ( Serrur. ) fur le mufeau du panneton de la clé.
IV . 843. b.
D ent de loup, {Serrur. ) efpece de clou. Son ufage. IV .
843- b•
D ents , {faireles} tabletier-cornetier. IV . 843. b.
D ent de peigne , {Tifférands) IV . 843. b.
D EN TA LE S coquilles.IV . 189.4. X II. 583. b. X V I . 770. b.
Dentales, lettres. IV . 53. b. IX. 556. b.
D EN T A L IT E S , vol. V I des planch. Coquilles fofliles,
planche. 7.
DENTELÉ , ( Anatom.} nom que l’on donne à plufieurs
mufcles. Petit dentelé antérieur. Grand dentelé antérieur.
Dentelé poftèrieur, fupérieur. Dentelé poftérieur, inférieur.
Defcription & fituadon de chacun de ces mufcles. IV . 844. a.
Dentelé , ligament. Suppl. III. 943. b.
D entelé , ( Blafon ) IV. 844. a.
D EN T ELLE. O n peut regarder la dentelle comme un
D E N
compofë de gafe , de toile & de broderie. Defcription des
inftrumens néceffaires à cette forte de tra va il, IV . 844. a.
St de la maniéré de l’exécuter. Couffin, épingles , fufeaux,
patron, petits c ilèa u x, caffeaux ; une ouvrière a toujours
l’une de ces trois chofes à faire, ou compofer & travailler
une dentelle d’id é e , ou remplir un deffin donné fur le papier
feulement, ou copier'une dentelle donnée. Maniéré de rendre
une dentelle donnée. Ibid. b. Defcription de l’opération de
piquer ; la plus difficile de l’art de la dentelle. Ibid. 845. 4.
Maniéré fort fimple d’apprendre à faire la dentelle la plus
compofée en très-peu de -tems. Ibid. b. Différentes fortes de
dentelles. Ibid. 847. a. Ufage des dentelles en général.
Ibid. b. Fbyeçles planches de cet a r t , vol. III.
Dentelles. T o ilé d’ une dentelle. XVI. 381. a. Efpece de
dentelle appellée tulle. 742. b. Dentelles que les Hollandois
envoient à Cadix pour l’Amérique efpagnole. XIII. 574. b.
Sur l’art de la dentelle, voyez les planches qui s’y rapportent
, dans le volume III. Maniéré de coudre les dentelles;
Suppl. III. 753.
D entelle de mer, {tftft. nat. ) V . 242. a.
D entelle , {Diamant.} IV . 847. b.
D entelle ou bordure, { Imprimerie } IV . 847. b%
D entelle , ( Metteuren oeuvre } IV . 847. b.
D entelle , ( Reliure } IV . 84y. b.
D E N T 1CU LE , ( Archit. ) ou larmier denticulaire. Largeur
des denticules & des métoches qui les féparent. Ornement
du denticule. Les auteurs anciens St prefque tous les archi-
teéles ont placé indiftinélement des denticules dans leurs
entablemens ; exception. Les intitules dans l’ordre dorique
font l’ornement le plus convenable. Modillons préférés aux
denticules dans l’entablement compofite. Le denticule peut
être employé ou fupprimé félon l’élégance de l’ordre , la
richeffe de la décoration , St l’importance du bâtiment. D é tails
fur ce fujet. IV . 847. b. La plupart des ornemens dont
on décore les cimaifes des corniches ne fervent qu’à corrompre
les formes des moulures, 8c au bout d’un, certain
tems» à les noircir. Q uels font les bâtimens pour lefquels
on doit réferver cette prodigalité, dont néanmoins il faut
encore ufer avec prudence. Ibid. 848. a.
D enticules, {Luther.} dans l’orgue. IV . 848.4.
D EN T IF R IC E , terme de matière médicale externe : médicament
qui fert à nettoyer 8t à blanchir les dents. Com-
pofition de ces remedes. Maniéré d’en ufer. Comment on
raffermit les dents chancelantes St on nettoie les gencives.
Moyen de nettoyer les dents à leur partie poftérieure. IV .
848.4.
Dentifrices, compofitions de ces médicamens. IX. 921. 4.
D EN T IL L A 1RE de Rondelet, ( t o ) X n . 798. b.
D E N T IS T E , ( Chirurg. ) qualités d’un bon dentifte. Suppl.
698. b.
Dentifte D e l’art du dentifte. qui a pour objet les dents artificielles.
Voyez ci deffus , D ents ARTIFICIELLES. Lime du
dentifte : maniéré de s’en fervir. IX. 539. a , b. Inftrument du
dentifte nommé rizagran. Suppl. IV . 652. b. D e l’art d’arracher,
les d ents, voyez Extraction.
D EN T IT IO N . {Médec.} Exemple d’une femme qui dans
toute fa v ie n’avoit jamais eu aucune dent. Les dents ne
commencent à paroître que dans le tems où elles commencent
à devenir néceffaires. IV . 448. a. Pourquoi la fortie
des dents eft ordinairement accompagnée de douleurs. Les
dents canines fortent les premières, enfuite les incifives ,
& enfin les molaires ; celles-ci caufent plus de douleur.
Elles font toutes forties dans l’efpace de deux ans. I l en eft
qui viennent à fept ans , d’autres à vingt-un ans environ.
Signes qui annoncent l’éruption des dents ; violence des acci-
dens’ qui furviennent quelquefois : caufes des accidens qui
dépendent des nerfs : divers maux qui en réfultent. Ibid. b.
Q uels font les enfans les plus expofés aux maladies de la
dentition. A quoi il faut avoir égard pour établir le pro-
guollic de la dentition difficile. En quoi confifte le traitement
pour des cas de cette nature. Exemple qui prouve
que les adultes font quelquefois expofés à de fâcheux fymp-
tômes à cette occafion. Remedes qui leur conviennent. Ibid,.
Dentition. Obfervation de quelques phénomènes fur la
dentition des enfàns. X V . 737. b. f i eft bon que les enfans
tettent durant la dentition. Suppl.1. 295. a, b.
D E N T U R E , voyez D ents , {Méchaniq.} Des nombres
des dentures félon le nombre des vibrations que le pendule
doit faire dans un tems donné. X V I I . 830. 4 , b. 853. b.
D É N U D A T IO N , ( CKîr.} état d’un os qui paroît à découvert.
Fraâures où cet accident eft ordinaire. La dénudation
n’eft pas un obftacle à la réunion. Comment peut fe faire
la guérifon, lorfqu’il n’eft pas poffible de recouvrir les os des
parties dont ils ont été dépouillés, Invention de Bellofte pour
éviter l’exfoliation. Imperfection de ce moyen. D e la dénu-,
dation après l’amputation d’un membre. Moyens de remédier
à la faillie de l’o s , lorfque le moignon a pris une forme
conique après l ’amputation, ce qui eft un des plus grands
D E P
ïnconvéniens de la cure. IV . 749. b. Une fécondé amputa*
tion pour féparer la partie faillante eft praticable. Moyen
qu’employoient les anciens. Pourquoi cette fécondé amputation
a été accompagnée quelquefois de grands accidens.
Exemple qui prouve que ce moyen n’eft pas préférable dans
tous les cas ; obfervation rapportée par Fabrice de Hilden ,
IV . Sf&. a. qui montre qu’il faut quelquefois confier la réparation
de l’os aux foins de la nature , toujours attentive à
-rejetter tout ce qui lui eft nuifible. Ibid. b.
D EN Y S I. tyran de Syracufe : prédiétion dont il fut l’objet
: malheurs de fa vie. V II . 437- b. Il fait mourir un homme
pour un fonge. IX 399. b. Structure qu’il donnait à fes priions.
IL 493. 4. XI. 6x4. b. Comment il manqua de parole à
un joueur dé luth. XIII. 444. b.
Denys le jeune ; currofité des Grecs à le vifiter lorfqu’il fut
à Corinthe. XIII. 513. b.
• Denys d’Halycarnaffe : obfervations fur cet hiftorien St fur
fes ouvrages, v III. 28. a.
. Denys l ’Aréopagite. I. 62 3. a.
D enys, {Saint} proteéteur de la France : bannière de
S. Denys. V . 710. b. Obfervations fur l’ancien c r i , Montjoye
S. Denys. X. 687. a.
D enys , ( Abbaye de Saint- } Quels étoient les offices clauf-
traux de cette abbaye. III. 513. 4. Vafes précieux dans fon
tréfor. X V I . 831. b.
D enys, {Jeati-Bapùfie) médecin : fes expériences fur la
transfufion du fang des animaux. X V I . 348. b.
D enys , {Jacqites) chirurgien & anatomifte. Suppl. 1. 409. a.
D É O D A N D E , {Hift. mod.) chofe confifcable en quelque
forte au profit de Dieu ; ufage pratiqué en Angleterre. Explication
de cet ufage, fondé fur cette lo i; tout ce qui par fort
mouvement a donné la mort à un homme, doit être dévoué
à Dieu. Loi de l’Exode qui s’y rapporte. Ch. XXI. C e que
dit Fleta fur le déodande. IV . 830. b.
Dèodande. E rreui;danscetarticledeFEncycl.S«pp/.II. 698.b.
D E PA R AG E R , ( Jurifp.} Dans la coutume de Normand
ie , le frere ne doit pas déparager fa feeur. IV . 830. b.
D E P A R C IE U X , ( Antoine) trigonométrie fphérique de ce
géomètre. X V . 433. b. Deparcieux, phyfiologifte. Suppl. IV .
3813. b.
D É P A R T , ( Mêtall. ) opérations par lefquelles on fépare
l’or de l’argent. Le départ par le moyen des menftrues qui
n’attaquent que l’argent eft le plus ordinairement employé.
Départ par voie humide , ufage des acides minéraux, employé
à Venife vers l’an 1400. L ’argent doit être le triple de l’or
dans la maffe à départir. Avantage attaché à cette proportion.
Le départ d’unè telle maffe s’appelle proprement inquart,
quartaiio. C ’eft l’eau-forte qui fert de menftrue. Autre méthode
de féparer l’or de l’argent par l’acide vitriolique. Def-
cription-de la méthode par l’eau-forte. IV . 831. a. Extrait du
traité de la fonte des mines de Schlutter. Ibid. b. Maniéré de précipiter
l’argent de cette diffolution dans une baffine de cu iv re ,
ou dans des vaiffeaüx de v e r r e , ou de grès. Moyen de faire
•la reprife de l’argent par la.diftillation de l’eau forte. Edulcoration
de la chaux d’or. Ibid. 832. a. C e qu’on doit faire de
d’eau des lotions.' Maniéré de fécher l’or , & de lui faire
reprendre fa couleur naturelle. Fufion de la chaux d’or.
Laboratoires établis en Hongrie , en Tranfilvanie , & à
Schemnitz pour les départs des matières d’or St d’argent.
Ibid. b. O n y réglé le départ de façon que l’or en fort au
titre des ducats : en quoi confiftent le bon o rdre, l’économie,
St la plus grande perfection des opérations du départ. Autre
méthode de procéder au départ par voie humide , donnée
par Schlutter. D e l’opération par laquelle on fépare l’argent
du menftrue auquel il eft uni. Deux moyens employés pour
c e la , la précipitation , & la diftillation. Explication du premier
mo yen qui eft le plus lùr St le plus court. La précipitation fe
fait ou à chaud ou à froid. La première eft la plus expéditive.
Ibid. 833. a. D e la précipitation à froid. Elle n’a fon
utilité que dans les petits départs. Ibid. b. Comment on y
procédé. Suite des opérations communes aux deux maniérés
de précipitation. Ibid. 834. a. Autre opération d’économie que
le départeur doit favoir exécuter , c’eft la reprife du cuivre.
Comment elle fe fait. Moyen de conferver l’eau forte dans
•les reprifes de l ’argent St du cuivre. C e t avantage eft peu
confidérable, St le procédé peu utile. Comment on s’y prend
pour retirer immédiatement une partie de l’eau-forte de la diffç-
lution d’argent, en même tems qu’on retire l’argent. Ibid. b.
L e départ par l’eau régale eft encore un excellent moyen de
fcparer l’or de l’argent. En quel cas on emploie cette méthode.
Maniéré de l’employer. Ibid. 833 .b.
Départ par voie feche ou par la fufion. Voyez SÉPARATION
PARf LA VOIE SECHE. IV . 833. b.
Départ par voie humide , voyez Inquart. VIII. 772. b.
En quelle proportion doivent être l’or St l’argent dans un
alliage dont on veut faire le départ par eau régale ou par eau-
forte. XIII. 672: b. D épart par la voie fechê. X V . 6 i. a— 63. b.
D e la granulation pour les départs. VII. 937- b.
Départ d’un ami, comment on l’honoroit à Rome. XVII . 23 3. b.
Tonte ƒ,
D E P 489
D É P A R T A G E R , ( Jiuifpr. ) lever le partagé d'opiiiions;
C e qui fé pratique eu parlement, Wfm/il y a partage. En
matière criminelle , une feule voix de plus ne fuffit pas pour
départager .jilje n faut deux. IV . 8 SS. b. Il „ ’y , ja„ lafs de
partagé au confeu du roi. Ibid. b.
D É PA R T EM EN T du confeildu roi. { jurifp.) IV . 836. 4.
Départemens des fecrétaires d’état, IV . 836. a.
Départemens des finances.’ IV 836. a.
Départemens du commerce. IV . 836. a.
Départemens des intendans des p rovinces St généralités dû
royaume. IV . 836. 4;
Départemens des intendans de marine. IV . 836; .*»
Départemens des fermiers-généraux. IV . 836. 4.
Départemens des tailles. IV . 836. a-.
D épartement, f Archit.) IV . 836. k
D épartement, ( Marine.) IV . 8<6. b.
DÉPÊCHES, confeil des, IV . 18.4. D épêche, v. DÉPESCHF,
D É P E N D AN C E , {Momie.) La dépemla ie des e h o fa
11e. nuit point à la liberté St n’engendre point de vices : la
dépendance des hommes étant défordonnée les engendré tous.
Moyens de remédier à ce mal. Le bonheur de l’homme eft en
raifon inverfe du nombre de f#s dépendances. Suppl. II. 608 b
D É P EN D AN T , {Marine) aller .en dépendant. Venir en
dépendant. Tomber en dépendant. IV . 836. b.
D É P EN S , {Jurifp.) expenfoe litis ; peena temerè litiganlium.
Ifocrate etoit d’avis qu’on rendît les frais très-grands, pour
empêcher le peuple de plaider. C e qu’il y a eu d’exaucé dans
ce voeu. Dans quelle vue les dépens ont été établis. IV . 836. b.
Différence entre les frais ,fumptus, & les dépens. Les épices des
ju g e s, les falaires des huiffiers ffp o r taU , faifoient chez les
romains partie des dépens. Il eft parlé des dépens dans les
code Théodofien & de Juftinien, &c. C e qu’on peut recueillir
de ces loix fur ce fujet. Edit de Théodoric , roi d’Italie, fur
les dépens, En France, autrefois il n’y avoit que les gens
d’églife qui Côndamnoicnt aux dépens. C e que prononce
fur les dépens l’ordonnance de 1667. Ibid. 83^ a. Le minifteré
public n’eft jamais condamné aux dépens. Exception. D e celui
qui demande plus qu’il ne lui eft dû. Pourfuite de la taxe
par le demandeur, quand une affaire a été jugée définitivement.
C e que doit faire le défendeur en taxe. C e qui peut
entrer en taxe dans la déclaration de dépens. Ce qui a été
établi pour faciliter la taxe des dépens. Ibid. b. Remife
de la déclaration de dépens à un procureur tiers. Fonélions
de ce procureur. Droit de contrôle pour chaque article de
dépens. Droit d’affiftance du procureur du défendeur. Signature
du calcul. Obtention d’exécutoire s’il n’y a point d’appel
de la taxe. C e qui fe pratique lorfqu’il y a appel. Amende
pour les articles croifés dans lefquels l ’appellant fuccombe.
Par qui fe fait la taxe dans les bailliages , fénéchauflees St
préfidiaux ; Ibid. 838. a. dans les jufticés fubalternes, royales
ou feigneuriales. Les dépens en général 11e font pas TolidairèSi
D e la divifion des dépens en matière civile. Les tuteurs,
curateurs, &c. ne doivent pas les dépens en leur nom , &c.
Sur qui tombent leS dépens, quand le procès, eft continué
par un autre. Dépens que le garant doit au garanti. D es condamnations
de -dépens obtenues contre une communauté
d’habitans. D e la contrainte par corps pour caufe de dépens.
Dépens que, paie celui qui fe défifte d’un procès commencé*
Droit du procureur qui a avancé les frais pour fa partie. D e s
condamnations de dépens obtenues contre une femme erv
puiffance de fon mari. Une partie peut répéter dans la taxe
ce qu’il lui en auroit coûté pour fes procureurs St avocats *
quoiqu’ils aient travaillé gratuitement. D e l’hypotheque des
dépens. Ibid. b.
Dépens, contrôle des dépens. IV . 149. a. Dépens curiaux*
376. b. Déclaration de dépens. 692. a. C e qui fe pratique
lorfqu’il y a appel de dépens,'/j'oyeç Croiser. 607. 4.'Dif*
traélion de dépens. 1061. b. Exécutoire de dépens. VI. 235.4.
En qvfoi les frais St falaires different des dépens. V i l . 275.
b. Différence entre le mémoire des frais St la déclaration de
dépens. X. 329.4. Taxateurs de dépens. X V . 947. a. Taxe
des dépens. Ibid.
Dépens de caufe d’appel. IV . 859. a.
Dépens de caufe principale. Dépens compenfés. Dépens de
contumace. Dépens curiaux. Dépens de l’incident. Dépens pré-
judiciaux. Dépens de première inftance. Dépensjjrovifionnels.-
Dépens réfervés. Loix St auteurs à confulter. IV . 859. a.
DÉPENSE , terme de jufifpfudence , de commerce , d’ar-
Chiteélure, de marine. IV. 859. b.
Dépenfe. Vous acquerrez une idée de quelques anciennes
dépenfes, foit de v o y a g e , foit domeftiques à l’article Tablette
en cire. Economie dans la dépenfe. V . 745. a , b. Dépenfes
abuftves de l’état. 747. a. Toute confomirlation de biens utiles
eft une véritable perte que l’argent ne répare point. V I . 570*
4. Livre de dépenfe , en terme de commerce. IX. 612. bt
616. 4. Voyez Impenses.
Dépense , [ Hydrauliq. ) Dépenfe des eaux. Comment on
la mefure. Deux fortes de dépenfes, la naturelle & l’effec*
rive. Rapport des dépenfes pour des jets qui viennent d’ua
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