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auditeurs. Autres droits, diftinétions & privilèges qui leur
•font accordés.
Avocat général. Création de cette charge : comment s’exer-
-çoit le miniftere de cette charge avantia création. Perfonnes
distinguées qui l ’ont exercée. Rang Sc -fonctions de l’avocat-
génèral : fa robe de cérémonie.
procureur général. Sa création-par Charles V i l . Ibid. 789.0.
Son concours eft prefque toujours néceffaire dans les affaires
qui fe jugent en la chambre. Ses principales fonctions : fa
robe de cérémonie. _
Greffe, greffiers en chef, & autres. D eu x greffiers en cher,
de toute ancienneté. Ils ont dû être revêtus de la charge de
fecrétaires du roi. Créations d’un office de greffier en chef
triennal, & d e trois offices de contrôleurs du greffe, par
édit de 1639. Fonctions de greffier en ch e f de là chambre.
Dépôt du g reffe; pièces qu’il contient. Ibid. b. C e dépôt endommagé
par l’incendie de 1737. Soins & travaux qui ont
contribué à fon rétabliflîment. Autres officiers après le s deux
greffiers en chef.
'Contrôleur-général des refies. Diverfes fuppreffions & réta-
bliffemens de cet o ffice , enfin il fut créé deux offices fépa-
rés ; l ’un fous le titre de contrôleur-général des refies, & l ’autre
fous celui de contrôleur-général desions d ’état du confeil. Fonctions
du contrôleur-général des reftes de la chambre. Pour-
fuites de cet officier pour faire acquitter les débets dus au
roi. Ibid. 790. a. C e que doivent faire les comptables pour
éviter ces pourfuites. D eu x différens comptes de fa geftion
•que le contrôleur-général doit à la chambre.
.Premier huiffier. C e t office établi de toute ancienneté. Fonc- :
fions qui en dépendent aujourd’hui. Privileges & droits de
cet officier.Son habit de -cérémonie. Ibid. b.
Subflitut du procureur-général de la chambre'des comptes ,
créé en 3 5.86. Divers changemens arrivés à cet égard. Ses
fondions en la chambre.
Garde des livres. Création de cet 'office par François I.
Officiers de la chambre qui s’oppoferent à la réception du
premier -pourvu de cet office : conditions fous lefquelles
il fut r e ç u .. Création d’un fécond office pareil en 15 51.
D iv e rs changemens arrivés à ces nouveaux offices. Dépôt
dont cet officier eft chargé. Ibid. 79 1 . a. Ses fonctions.
-Procureurs des confies. D ivers'changémens arrivés au nombre
& à la nature -de ces charges. Divers offices qui leur i
ont été réunis. Droits & p rivilèges dont ces officiers jouif-
fent. Ibid, b. Leurs fonctions principales. C ’eft de leur nombre
qu’eft pris le contrôleur de la fainte-chapelle. Ils peuvent
amener k la chambre un ou deux clercs.
Huiffîers de la chambre. I ls font de très-ancienne inftitu-
tion. Leur nombre. Leurs fonctions.
Comptabilité : terme particulier aux chambres des comptes.
• Comptes des deniers royaux & publics. Us doivent fe rendre
à la chambre des comptes. Ibid. 792. a. Ordonnances & ré-
glemens qui preferivent la forme dans laquelle ils doivent
être dreffés. Tous les comptes doivent être préfentés une
année après celle de l’exercice expiré. Pour préfenter un
compte, 8c le faire ju g e r , il faut le compte principal, un
bordereau , les états du r o i, 8c au v r a i, 8c les acquits. Par
quelles perfonnes les comptes font préfentés. Forme de cette
préfentation. Diftribution qui fe fait enfuite. Bordereaux
dépofés au parquet. Fonétion du confeiller - auditeur , rapporteur
, après l’examen du compte. Ibid. b. Suite des chofes
qui s’obfervent à l’égard des comptes préfentés. En quels
cas le comptable eft fournis à l’amende. Après le jugement
de l’amende , on juge en détail les chapitres de la recette 8c
dèpenfe du compte. C e qui a rrive, lorfqu’il fe trouve dans
le compte des fommes payées au trèfor r o y a l, dont les
quittances font de dates poftèrieures au tem? où le compte
a dû être clos ; lorfque le comptable fe trouve omiffion-
naire de recette, ou avoir fait de faux emplois. Compte daté
& figné après le jugement. C e que le confeiller-auditeur rapporteur
doit écrire fur le compte original. Etat final écrit en
fin de compte. Ibid. 793. a. Terme preferit au comptable,
pour acquitter le fonds des fouffrances pour débets de quittances
, 8c pour formalités. Sommes qui doivent être payées
auffi-tôt après la clôture du compte. C e qui arriv e, lorfque
le comptable fe trouve en avance. Terme accordé au con-
feiller-auditeur rapporteur pour, affeoir l’état final. Comment
il fe fait décharger fu r le regiftre. L’état final tranferit fur
un regiftre pour être communiqué au contrôleur-général.
Enfuite on remet le compte au garde des liv res, qui en
-charge le relieur de la chambre. Ibid. b. Comment les comptables
font procéder à l’apurement de leurs comptes ; 8c en
• font enfuite fignifier les états finaux au cohtrôleur-général
des reftes , pour en obtenir le certificat qu’il ne reftô plus
de charges ni débets fur fes comptés. C e que doivent faire
encore les comptables , pour être entièrement tranquilles.
Comptables de.la chambre des comptes y quels ils font. Ibid.
794. a. Création de différentes charges comptables par François
I. O ffices comptables alternatifs créés par Henri II. Offices
triennaux créés par Henri IV , les quatriennaux paf
Louis X IV . Q uels ne peuvent exercer un- office comptable*
Nul ne peut s’immifeer en office comptable fans lettres de
provifions ou de commiffions du roi. Caution du comptable.
Devoirs auxquels font fournis les comptables, Ibid. b. A quoi
s’expoferoit un comptable qui prévariqueroit dans fes fonctions.
Pourfuites faites, contre les comptables en retard ; 8c
lorfqu’il s’agit d’apurement des comptes. P rivilèges que le roi
a fur les biens du comptable. La chambre des comptes met
le fcellé chez tous les comptables , décédés ,-àbfens, ou en
faillite. Les comptables , ni leurs enfans ne peuvent être reçus
dans aucun office d e là chambre. Ibid. 795. a.-Principales
ordonnances qui les concernent. Ibid, b.
Chambre des comptes, fix divifibns de cette chambre. IIL
47- a- Chambre de la commifiïon qui en dépendoit autrefois.
Ibid. ko. a. Chambre du confeil lez la chambre des comptes.’
Ibid. Chambre des terriers à la chambre des comptes. 37. a.
Chambre du tréfor. Ibid. b. Charges des comptes : officiers
de la chambre des comptes , qui doivent faire pourfuite de
•ces charges. 198. a. Cour des comptes. IV . 372. a Q u e l
eft le plus ancien des regiftres de la chambre des comptes.
V . 703. b. C e qui fe pratiquoit dans cette chambre, quand
on refufoit d’enregiftrer des lettres. 702. h. Dro it de fuite
dont la chambre des comptes jouit. X V . 650. a.
Compte, bordereau de compte. II. 334. b. Ligne de compte.
IX. 526.<z.Efpece de compte appellé cote mal-taillée. IV . 300.
b. Débats de compte. 649. a. Emploi dans un compte. V . 592.
а. Livres de comptes des anciens. IX. d u . b. L ivres de comptes
courans. 612. <2.616. a. Monnoies de compte. X . 652. a.
б. 54. b. 8tc.
COM P T E PA S , voye^ O dometre 8c Péd ometre. III.
•COMPTER , ( Art de ) opération de l ’efprit. Pourquoi la
plupart favent compter fans entendre le moins du monde
cette méchanique , &c. Définition métaphyfique de l’opération
de compter. Celui qui fait ajouter un à u n , 8c avancer
de cette maniéré dans fon c a lcu l, 8c qui d’aütre part
ôtant une unité de chaque collection, peut, les diminuer autant
qu’il v e u t , eft capable d’acquérir toutes les idées des
nombres, dont les noms font en ufage dans fa langue. Rai-
»fon pourquoi certains peuples ne peuvent compter- au-delà
de 20, de 100, de 1006. Le s Toupinambes, au rapport de
Jean de L è r y , ne pouvoient compter au-delà de cinq. III.
795. a. Pour aller aux progreffions les plus étendues du
calcul, les langues ont befoin de dénominations 8c de fighes
propres , q u e nous appelions chiffres, pour exprimer ces progreffions.
Comment cela s’exécute dans notre langue. Pourquoi
les enfans commencent tard à compter. Pourquoi certaines
perfonnes font incapables durant toute leur v ie de
compter , ou de fuivre régulièrement une affez petite fuite
de nombres. C e que l ’opération de compter exige de la. part
de l’efprit qui l’exerce. Nous ne difeernons differentes colle
rio n s , que parce que nous avons des chiffres qui font
eux-mêmes fort diftinfts. Ibid. 796. a. Néceffité des figues
pour avoir des idées des nombres claires 8c déterminées»
L’opération de compter eft la mefure de tout ce qui exifte.
Nos notions ne font exactes qu’àutant que nous avons inventé
avec ordre les figues qui doivent les fixer. Les matériaux
font les mêmes chez tous les hommes, mais l’adreffe
à s’en fervir les diftingue. Ibid. b. Voyez A rith m é t iq u e ,
C a l cu l e r .
C om p t er , ( Comm-. ) il fe dit i° . despaiemens en efpeces j
20. relativement aux arrêtés de paiement que font entr’eux
les négocians. Les marchands doivent compter tous les ans
au moins avec leurs débiteurs. III. 796. b.
Compter par b ref état, compter en forme , compter de clere
à maître , compter une chofe à quelqu'un , compter par pièces
IH. 796. b.
COM P TEU R , comptable, receveur, officier de l’échiquier
en Angleterre. Ses fondions. i III. 796. b. Celles des autres
officiers des comptes qui reçoivent fes billets. Nombre des
compteurs 8c de leurs clercs. Ibid. 797. a. ,
Compteurs, dix officiers de police à Paris , déchargeurs de
poiffons de mer , Oc. Leurs fondions. Compteur de . faline
fur la riviere. IIL 797. a.
COM PUL SEUR. ( Hift.anc. ) nom d’office fous les empereurs
romains. Ils furent caffés par Honorius. Compulfeurs
de l’armée chez les Goths.£ompulfeurs dans les monafteres.
III. 797. a.
COM PU L SO IR E , ( Jurifp. ) mandement enyertu duquel
le dépofitaire d’une piece eft tenu de la repréfenter. III. 7 97.
a. C e que dit une loi du code Théodofien fur les compul-
foires. fl en eft auffi parié dans une ordonnance de Charles
V I I en 1446. Autres ordonnances des tems fuivans qui en
parlent. A l’égard des coutumes , on ne connoît que celle de
Bourbonnois qui en parle. L’ordonnance du jugefuffifoit anr
ciennement pour autorifer une partie à compulfer une piece.
Lettres de compulfoire qui font néceffaires aujourd’hui. Deux
objets que p eut avoir un compulfoire. Ibid. b. D u lieu à comparoir
o ù la partie eft «(ffignée. Un avocat qui a en communication
C OM C O N 369
ftnimeation le Lac de fon confrère, ne fait pouit compulfer
les pièces entre fes m a in s , . . . . mais la partie peut faire
compulfer la pièce entre les mains du clerc de l’avocat ad-
verfo. Pièces qu’on lie petit Obliger un particulier de laiffer
compulfer. Pièces qtii doivent être communiquées fans qu’il
foit befoin de lettres compulfoires. P our quelles fortes d’ades
elles font néceffaires. Comment on procédé , lorfqtie le dépofitaire
ne v eu t pas obéir aux lettres. Les affignations peuvent
être donilées aux perforinés ou domiciles des procureurs.
Tems où peut être commencé le procès- verbal de
compulfoire 8c de collation de pièces. A quoi eft condàmnée
par défaut la patrie qui a requis le compulfoire. Ibid. 798. a.
Ouvrages à confulteri Ibid. b.
Compulfoire, difpofitiôiis de l’ordonnance de 1667 , où il
eft traité de compulfoires 8c de collations de pièces. III. 624.
b. Lettres de compulfoire. IX. 421. a.
C OM P U R G A T E U R , ( Jurifp. ) ancien ufage de fe purger
par ferment, lorfque la notoriété du fait dont ori étoit accufé
ne préfentôit pas la preuve la plus claire. Appareil impofant
qui fut enfuite ajouté à cet aéte pour le rendre plus refpec-
table. Efpece de témoins appellés compurgateurs ; qui furent
exigés dans la fuite pour donner plus de poids au ferment
de l’accufé, en jurant eux-mêmes. Leur nombre varioit félon
l ’importance de l’objet qui étoit en litige. Cette nouvelle
formalité n’offrit encore qu’une reffource plus apparente que
ïéelle contre le menfonge 8c le parjure; Suppl. 11. 33 y. b.
C O M T A L : Juge comtal. IX. 12. a. Taille comtale. X V .
8 4 4 *• ■
COM T E . ( Hifi. anc. ) Origine des comtes fuivant ceux
qui en font remonter le titre jufqu’à Augufte, 8c fuivant
d’autres, qui ne remontent qu’au tems d’Adrien. Quels étoient
ceux qu’on appelloit comités au tems de la république. Con-
ftantin fit trois claffes de comtes; les illuftres, les confidérés ,
les très-parfaits. C e titre devenu commun 8c peu honorable.
Expofition des titres 6* des fondions des principaux officiers qui
vnt porté ce nom, félon l ’acception antérieure à celle qu'il a aujourd’hui
en Europe. ' ' .
Cornes Ægypti. Cornes ararii ou làrgitionum. Cornés Africa.
Cornes alanus. III. 798. b. Cornes annona. Cornes archiatrorum
facri palatii. Cornes Argentoratenfis. Cornes auri. Cornes Britan-
nia. Cornes buccinnatorum. Cornes Caflrenfis. Cornes cataphraéta- .
rius. Cornes civitatis. Cornes clibanarius. Cornes commerciorum.
Cornes facri confiflorii. Cornes contariorum. Cornes difpojitionum.
Cornes domeflicorum. Cornes domorum. Cornes equorurn regiorum.
Cornes excubitorum. Cornes exercitûs. Cornes faderatorurn. Cornes
formarum. Cornes Gildoniaci. Cornes horreorum. Cornes Italia.
Cornes italicianus OU gallicanus. Cornes làrgitionum cornitateri-
fium. Cornes làrgitionum privatariim. Ibid. 799. a. Cornes largi-
tionum facrarum. Cornes legurn. Cornes limitis. Cornes maritima.
Cornes matrona. Cornes metallorum per Illyricum. Cornes nota-
rïorum. Cornes numeri cohortis. Cornes obfequii. Cornes officiorum.
Cornes orientis. Cornes pagi. Cornes portuum. Cornes palatinus,
vel à latere. Cornes patrirnonii facri. Cornes prdfens. Cornes pro-
■ vincia. Cornes rei tntlitaris. Cornes rei privata. Cornes rémunéra
tionum facrarum. Cornes riparum & alvei. Cornes fagittarius.
' Cornes fchola. Cornes vacans. Cornes vefliarïi.
• Tous ces comtes jettent beaucoup d’obfcurité - dans lès
auteurs du droit romain. A utres perfonnes honorées du même
titre. Dans le Bas-Empire , le premier comte s’appella pro-
tocomes. Ibid. b.
C omte , Cornes facrarum làrgitionum. Cornes rei privata. V i l .
600. b.
C o m t e , (Hi/î. mod.)c e t te qualité différé beaucoup de ce
qu’elle étoit anciennement. Comte, poffeffeur d’un comté.
Diftinétion qu'il prend dans' fes armes. C e titre eft au-deffus
de vicomte, 8c au-deffous de marquis. Des premiers comtes
fous les empereurs. Comment cè titre s’étendit. C e q u i dif-
tinguoit alors les comtes des ducs. C e qu’étoient les comtes
fous Charlemagne. Tems où ces feigneurs rendirent en France
leur dignité héréditaire, 8c en ufurperent la fouveraineté.
D ’où leur eft venu le privilège de porter une couronne
dans leurs armes. Peu - à - peu les comtés font revenus à la
couronne. Claufe de réverfion à la couronne, mife dans les
lettres-patentes d’éreftion. Conteftation pour la préféahee
eiitre les marquis 8c les comtes. III. 800. <2. O rigine du nom de
comité donné à ceux qui commandent les forçats, 8c de celui
de vicomte. T itre de comte que s’attribuent nos ambafiadeurs
8c plénipotentiaires. Des comtes en Angleterre : cérémonie
de leur création : couronne qu’ils prennent dans leurs armes.
Ibid. b. ■
Comte. Origine des comtes fous les empereurs, X IL 908.
b. Police qu’ils exercèrent en France depuis Hugues Càpèt.
909. b. Les comtes, magiftrats des provinces en France étoient
Tévocables. IV . 898. a. rems où les comtes ou gouverneurs
des villes s’érigèrent en feigneurs propriétaires. V I . 692. a.
695. a. Confeillers des comtes ou gouverneurs. IV . 24. a.
Notaires des comtes. XI. 242. b. Vicaires des comtes.'XVII.
232.4. 238. b. 239. a. Comte du palais. XI. 774. a. Suppl.IV .
530. b. 66Z, b. Anciens comtes de Paris. XI, 960. a. Palais
Tome I,
qu’ils liabitoictit. 947. a. Comtes immédiats de l ’Empire. IV;
09. b. Pourquoi l’on ceint du glaive celui qu’on crée comte
en Angleterre; VII. 700. b. Gafqxie de comte, voye^ planch;
14 du Bla fon, vol. II. Couronne de comte; Ibid. pl. tg &
Suppl. IL 642; as 1,
C omté-Ma r é ch a l , ( Hifi. triodi ) officiers de là couronne
en Angleterre.'Chevalier-maréchal. Famille enpoffeffionde
la dignité de comte-maréchal. III. 800. b,
C omtes de L y on , de Brionde, de Saint-Pierre; de Mâcon
, fre. Chanoines dédorés de ce titre. III. 800. b.
C omtes de Ly on , ( T Ordre des) fon inftitution; Marques
de l’ordre. Suppl. II. 636. as
C omtes Palatins, ( Jurifp. O JTtfli) dignité dont l’e mpereur -
décore quelquefois des gens de lettres. Q uels pouvoirs leur
donne cette dignité. Elle eft peu eftimée. Les papes la confèrent
auffi. Comte palatin condamné à Touloufe en 1472^
pour avoir abufé de fon pouvoir. III. 801. a.
Comtes palatins , prinCes qui prennent aujourd’hui ce titre*
XI; 776; a. Droits des comtes palatins. IX. 364. b. Leurs notaires.
XI. 242. b.
C o m t e , (Louis le ) fcnlpteur. X IV . 830. a.
C O M T É , (H i f i .) L ’Empire divifé en deux comtés pat
Confiant in. III. 801. a.
C om t é ,. (Hifi. mod. ) domaine d’un comte. Divifion de
l’Angleterre en cinquante-deux comtés : leurs fubdivifions.
Fonctions des officiers nommés tous les arts pour la manutentions
des loix de ces comtés. Quatre comtés en Angleterre
nommés comtés palatins. III. 801, as Pouvoirs qu’exer-
çoient autrefois leurs gouverneurs. L e mot comté eft quelquefois
féminin. Ibid. b.
Comté ; divifion des Gaules en duchés 8c comtés par les
Francs. V . 133. b. Edit pour la réunion des duchés, marqui-
fats; on comtés à la couronne, à défaut d’hoirS mâles. 133.a.
C omtés-Pa irie s , ( Jurifp.) femblables aux duchés-pairies.
L e privilège attaché à ces grands fiefs, eft de rélever immédiatement
de la couronne. Changemens arrivés dans un grand
nombre de comtés-pairies. Il y en a trois eccléfiaftiques. Juf-
tices de ces grands fiefs. HI. 801. b.
Comtés-pairies. V . 133. b. Obfervàtions fur les juftices des
duchés-pairies 8c comtés-pairies des évêchés de Beauvais,
Chiions 8c Noyon. X V I I . 803. b. 806. a.
Comté, en Angleterre, voyez Sh ir e . Cou r de comté. IV .
373. b. Lords des comtés. IX. 691. b.
C O M U S , ( Myth. ) dieu des feftins. Comment on le repré-
fentoit. Etymologie du mot comédie. III. 801. b.
■■ CO N A N I -F R A N C , '( Bot. ) 10m caraïbe d’un arbriffeau.’
Sa deferiptiön. Lieux où il erbît. Ses qualités 8c ufages. Sa
claffificàtion. Suppl. II. 536. a.
C O N A R D S , ou C o r n a r d s , ancienne fociété qui fub-
fiftoit dans-les villes d’Evreux 8c de Rouen. L ’objet de cette
compagnie étoit ridicule. Pourquoi elle fut abolie. D u chef
de cette fociété. III. 801; b. Les conards avoient droit de
jurifdiétion pendantleur divertiffemenr.Ce qu’en ditTaillepied;
Ponipe ridicule de cette compagnie. Confrairie établie en fa
place par l’évêque d’Evreux. Ibid. 802. a.
CO N A R IO N , ou Conoïde , ( Anatom. ) c’eft la glandé
pinéale. Pourquoi Defcartes en avoit fait le fiege de l ’ame.
IIL 802. a-.
Çonarion, glande pinéale des modernes. Sa fituation 8c fa
defeription. Obfervation qui démontre qu’elle ne peut être
le fiege" du principe vital. Ses maladies. Suppl. II. 336. b.
CO N C A S S E R , ( Pharm. ) opération préparative. Q u el en
eft le but. III; 802. a.
C O N C A V E , différentes fortes de verres concaves. Leur
propriété, celle des verres convexes. Pourquoi les objets vus
au travers des concaves paroiffent plus petits. Propriété des
miroirs concaves. III. 802. b.
Concave : des miroirs concaves. I . 623. b. 8cc. X. 568. a ?
b. & c. Ve rre plan concave. XII. 697. a.
C O N C E N T R A T IO N , ( Chymie ) opération qui tend à rapprocher
les parties d’un corps diffous dans une quantité de
liqueur' plus que fuffifante pour fa diffolution. Divers exemples
de-concentrations. III. 802. b.
Concentration , voyez DÉphlegmer . Concentration chymï-
que. XI. 300. a. Concentration des vins par la gelée. X V I I ,
293. b. Celle des vinaigres par le même moyen. 302. a.
C O N C E N T R IQ U E S , cerclés. II. 833. <z.
CO N C E P T IO N , ( Logiq. ) pourquoi il arrive que l’efprit
ne conçoit pas, ou conçoit mal. Condition effentielle pour
bien concevoir. Facilité à concevoir les objets qui nous font
familiers. Progreffion de la cônceptiôri par la liaifon des
idées qui quadrent avec notre intérêt préfent. D ’où dépend
l’étendue de la conception. Un certain degré de perfection
dans la .conception fournit fouvent le fond & la forme des
raifonnemens, fans le fecours de la raifon. Combien il importe
de fe rendre la conception familière, 8c de l’étendre;
III. 803. <2.
C o n c e p t io n , (Phyfiol.) en quoi elle confifte. V II. 373. bs
I De(cription de ce qui fe paffe au moment de la conception*
A A a a a