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869. b. Dieu des enfers appellè Summanus. X V , 638. a.
Juges des enfers. IX. 7 . a , b. Portes des enfers. XIII. *35*
b. Soupirail des enfers. X V I . 127. a , b. Defcription du lieu
«les enfers appellè le tartare. X V . 919. a , b. C ’étoit l’ombre
qui defcendoit aux enfers. XI. 406. a. Defcente dans
les enfers , ouvrage de Thomas Sackville. X V . 70a. b. 703;
a. Sur l’enfer v o y e z Orcus.
Enfer de Mahomet. I. 251. a. D e s Budfdoïftes dans les
Indes. 754. a. Des anciens fcandinaves. XI. 33. b. 140. a.
Doftrine des Banians fur l’enfer. XII. 1 6 1. a.
Enfer de Boyle. ( Chym. ) defcription & ufage de cette
machine. V . 672. a.
ENFILADE. ( Art milit. ) Les tranchées ne doivent point
être enfilées ; mais la ligne de contre-approche doit l’être.
Les derniers boyaux des tranchées font fujets à être enfilés.
,V. 672. tf.
ENFILER , ( TriSlrac) fuite de trous qui s’appelle enfilade.
En quel cas un des joueurs fe trouve enfilé. V . 672. a.
ENFLURE. ( Mèdec. ) On peut dire de toutes les tumeurs
en général qu’elles font des enflures. Quelquefois même l’af-
feétion des parties internes caufe une enflure à l’extérieur.
V . 672. b. C e qu’on entend plus particuliérement par enflure.
Enflure appellée«w/>Ay/«ne.Tumeuremphyfémateufej enflure
tympanite ; leucophlegmatie ou anafarque ; bouffifliire ; cede-
m e ; tumeurs aqueufes ou féreufes qui affe&ent les extrémités
du corps Amplement appellés enflure ; hydropifie ; celle-ci fe
divife en plufieurs efpeces , afcites, hydrocele , &c. Ibid.
673. a.
Enflure. Celle du vifage. XVII . 337. a. Diminution ou
ceffation d’enflure. IV . 880. a , b. Enflure emphyfémateufe.
.V. 577. b-
Enflure , - ( Manég. Marèch. ) Définition de ce qu’on
entend particuliérement par ce mot. Quoique toutes les parties
du corps foient fujettes .à l’enflure, il y en a cependant
quelques-unes qui y paroiffent plus expofées. Dans quelles
maladies l’enflure eft formée par l’air ; dans quelles autres
elle l’eft par le fang, ou par la férofité. Comment doit être
terminée l’enflure effentielle. Comment doit l’être la fympto-
matique. V . 633. b.
Enflure , ( Rhét. ) Deux fortes d’enflures, l’une dans les
penfées qui n’ont rien d’é le v é , 8c qu’on tâche de rendre
grandes ; l’autre dans le fublime outré & le gigantefque. L’enflure
eft dans les mots ou dans la penfée , quelquefois dans
l ’une 8c l’autre à la fois. Exemple de l’enflure du ftyle dans
une tragédie de Médée par Séneque. Exemple de celle du
ftyle & de la penfée, tiré de la Pharfale. V . 673. b. Faux fublime
dans cette penfée de Lucain, le ciel couvrira celui qui n a
point de fépulcre. Balzac tombe ordinairement dans l’enflure,
iorfqu’il recherche le grand & le pathétique : exemples. Le
poète Rouffeau n’a pu lui-même éviter de tomber quelquefois
dans le défaut dont il s’agit. Exemple tiré de Ion ode
fur la naiffance du duc de Bourgogne. Quelles font les pires
de toutes les efpeces d’enflure. Deux conféquences de ce qui
vient d’être dit. 1 °. Ceux qui cherchent le pathétique & qui
craignent qu’on ne leur reproche d’être îoibles ou fe c s , font
naturellement portés à donner dans l’enflure. Ibid. 674. a.
20. Les plus grands orateurs & les premiers p oètes, lorfqu’ils
veulent traiter le grand, ont bien de la peine à fe garder
de ce vice. Comment ils doivent tâcher à s’en corriger.
Ibid. b.
EN FONC EM ENT que prend un folide dans un fluide,
félon le rapport de pefanteur fpécifique entre l’un & l’autre.
X V . 444. a.
EN F O N C E R , creufer: différences entre ces mots. Divers
ufages du mot enfoncer en marèchallerie, fauconnerie, jard
in ag e, en terme de layetterie , d’orfevre & de planeur.
V . 674. b.
E N F O N Ç U R E , ( Chir. ) affablement de plufieurs pièces
du crâne. Les médecins grecs en diftinguent trois efjpeces,
l ’ecpiefine ou enfonçure avec efquilles , l’engiffome ou
embarrure, le camarofe ou voûture. V . 674. b.
Enfonçure de mangeoire. V . 675. a.
Enfonçure, terme de tonnelier, terme de vannier. V .
675. *
EN FOR E ST ER , ( Hifl.anc. & mod. ) fuivant l’ufage d’A ngleterre
, c’eft mettre une terre en forêt royale. C e mot eft
oppofé à défenforefler. C e qui fe paffa fur ce fujet fous Guil-
laume-le-Conquérant & fes fucceffeurs. V . 675. a.
E N FU IR , ( s ) s’évader, s ’échapper , (Synon. ) V . 231. b.
EN FUMER, (Pe in t.) noircir un tableau. Quelquefois on
enfume des tableaux modernes pour leur donner un air d’antiquité.
V . 673. b.
E N G AG E , ou V IF G A G E , ( Jurifpr. ) Coutume qui parle
de ce contrat. I l eft oppofé à l ’antichrefe ou mort-gage. Differ-
tation de M. He v in, pour établir cette diftinâion. Ouvrages
à confulter. V . 673. b.
E N G A G É , ( Comm. ) Ceux qui s’engagent avec les habi-
tans des Antilles pour les fervir pendant trois ans. Il y a
fur le fujet de ce$ engagés divers réglemgns. Difpofitipns de
celui de 1 7 1 6 , de l’ordonnance de 1 7 2 1 , du réglement de-
1724. V . 673. *.
E n g ag e , ou trente-fix mois, ( Marine') Marché que faifoient
avec un capitaine de vaiffeau, ceux qui n’ayant pas le moyen
de payer leur paffage, vouloient cependant paffer aux ifles de
• l’Amérique. C e marché ne fe fait plus. Les Anglois paffoiçnt
aufii des engagés dans leurs colonies, &c. V . 675. b.
EN G AG EM EN T , ( Droit nat. Morale ) Ceux que l’on
prend de foi-même envers autrui. V . 675. b. Combien il
importe au genre humain que le devoir de tenir fa parole
foit exaélement obfervé. On s’engage, ou par un.aâe obligatoire
d’une part feulement, ou par un aéle obligatoire des
deux côtés. Une chofe néceffaire pour rendre valables les
engagemens, c’eft le confentement volontaire. Il faut encore
que ce à quoi l’on s’engage, ne foit ni impoffible ni contraire
aux loix. On ne peut s’engager validement au fujet de ce
qui appartient à autrui, ou de ce qui eft déjà engagé à un
autre. Il y a des engagemens abfolus 8c des engagemens conditionnels.
O n s’engage non-feulement par foi-même, mais
encore par l’entremife d’un tiers. Ibid. 676. b. L ’obfervation
des principes qui viennent d’être établis eft un des plus grands
devoirs de la morale. Cette vérité prouvée par les principes
du chriftianifme & de la philofophie. Cependant l’expérience
montre affez que ces motifs n’ont pas toujours affez de force
pour porter les hommes à exécuter. leurs promeffes : de-là
l ’origine de tant de lo ix , de claufes, de conditions , de formalités
: ces moyens font fouvent même encore impuiffans.
Ibid. b. .
Engagement, voyeç Promesse , Fidélité. Il n ’eft pas même
permis de manquer de foi à un ennemi. V . 693. a. D e la
fidélité dans les engagemens. IV . 916. b. V I . 686. a. XV II .
766. a. Déeffe qu’on prenoit à témoin dans fes engagemens.
V I. 687. a , b. Des engagemens par ferment. X V . 99. b. &c.
En g a g em e n t , (Jurifpr.) Il a des engagemens fondés fur
la nature. Il y en a de fondés fur la religion. D ’autres enfin
le font fur les loix civiles. Ceux de cette derniere claffe réful-
tent quelquefois d’une convention expreffe ou tacite , &c.
d’autres ont lieu fans aucune convention ; d’autres naiffent
d’un délit ou quafi-délit, &c. d’autres naiffent du fait d’autrui.
V . 676. b. Tous ces différens engagemens font volontaires
ou involontaires. T outes fortes d’engagemens font Amples ou
réciproques. Ibid. 677. a. Voyeç CONTRAT , PROMESSE.
Engagement, fi les engagemens d’un enfant font valides.
V . 653. É.
Engagement d'un bien. Il y a deux fortes d’engagemens pour
les biens ; les uns font faits par le débiteur au profit du .créancier
; les autres font des aliénations faites fous condition de
rachat, &c. Quels font les contrats auxquels on donne c e
nom dans l’ufage. V . 677. a.
Engagement, efpeces .d’engagement appellées antichrefe. I.
499. b. Contrat pignoratif. IV . 126 . b. Voyez aufli Bail ,
A liénation.
Engagement du domaine de la couronne.- Etym. du mot engagement.
Différence entre l’engagement ou antichrefe d’un débiteu
r , & l’engagement du domaine du roi. Cette derniere
forte d’engagement fuppofe toujours faculté de rachat. V .
677. a. Diverfes maniérés d’aliéner le domaine qu’on admet-
toit autrefois en France. Les apanages font aujourd’hui réver-
fibles à la couronne. Les terres de domaine ne font plus données
purement & Amplement en mariage. Les inféodations
faites à prix d’arg ent, <5*c. ne font pas fujettes à révocation
comme les Amples dons. Diftin&ion des engagemens , faits à
titre d’in féodation, de ceux qu’on appelle engagemens Amples.
On ne doit pas confondre avec les engagemens, les inféodations
faites fans aucun paiement de finance, à condition
par l’inféodataire d’améliorer le domaine inféodé, &c. Pourquoi
on les. a quelquefois confondus. Ibid. b. La plus grande
partie des aliénations des juftices a été faite à ce titre d’inféodation.
Quel eft l’objet de cette inféodation. Il y a lieu de
prefumer que c’eft par des inféodations que fe font faits les
établiffemens des fiefs,, de la direfte & des cenfives. Exemples
de ces inféodations faites dans le dernier Aecle. To ute
aliénation du domaine , à quelque titre qu’elle .foit faite ,
excepté le cas d’apanage ou d’échange, n’eft qu’un engagement.
Ibid. 678. a. L’engagifte a moins de droit qu’un acquéreur
ordinaire à charge de, rachat. L ’engagifte ne doit point
de foi & hommage , ni de droits feigneuriaux, foit pour la
première acquifition, foit pour les autres mutations. • Il ne
peut fe qualifier que feigneur par engagement. Quand le chef-
lieu d’une grande feigneurie eft engagé, les mouvances féodales
qui en dépendent, & la juftice royale qui eft attachée
au chef-lieu, & to u s les droits honorifiques demeurent réfer-
vés au roi. Mais quand le roi engage feulement quelque dépendance
du chef-lieu, & qu’il engage aufli la juftice, alors.c’eft
comme une nouvelle juftice feigneuriale qui s’exerce au nom
du feigneur. Quels font les droits que l’engagifte n’acquiert
pas. Acquifitions que fait l’engagifte, qui ne font point réunies
au domaine. Ibid. b. L ’engagilte peut fous-inféoder ou donner
à cens ou à rente, quelque portion du domaine qu’il tient.
E N G E N G 595
Jufqu’au rachat, l’engagifte peut difpofer comme il veut du
domaine. L’engagifte doit acquitter les charges du domaine..
Auteurs qui ont traité des engagemens. Voyez A liénation.
Ibid. 679. a. - •
Engagement , (Hifl. mod.) Voe ux des anciens chevaliers
dans leurs entreprifes d’armes. Les chevaliers qui formoient
ces entreprifes, chargeoient leurs armes de chaînes ou d’autres
marques attachées par la main des dames, &c. Comment
ils fe préparoient 8c s’engageoient à l’exécution de leur entre-
prife. Origine de ces deux efpeces d’enchaînement. V . 679- u.
Ces marques une fois attachées fur l’armure d’un chevalier,
il ne pouvoit plus fe décharger de ce poids qu’au bout d’une
ou de plufieurs années, Grc. Auteur à confulter fur les formalités
qui s’obfervoient pour les lever. Ibid. b. V o y e^ ( s x ix de
CHEVALERIE.
Engagement, ( Art milit.) T o u t engagement doit être
au moins de fix ans. V. 679. b.
Engagement, voyez Enrollement , LEVÉE DES TROUPES.
Engagemens que prenoient les troupes Romaines. X V . 102. b.
103. a.
Engagement des marchandifes, ( Comm.) efpece de négociation
très-commune à .Amfterdam , lorfque le prix des-
marchandifes diminue, ou qu’il y a apparence qu’il augmentera
de beaucoup dans peu de tems. Comment fe fait cet engaget
ment des marchandifes. Formule de cet engagement. V . 679.
b. Quand l’intérêt eft trop h au t, on fe garde bien de le fpé-
cifier, &c. C e que paie l'emprunteur lorfqu’il veut retirer fa
marchandife avant le terme ftipulé. C e qui arrive lorfque
l ’emprunteur ne paie pas au terme. Ibid. 680. a.
Engagement , f Efcrime. ) V . 680. a.
EN G AG IST E , (Jurifpr.) Deux fortes d’engagiftes ; les
uns qui jouiffent d’un bien par forme d’antichrefe , pour
ftirete de leur créance ; les autres qui jouiffent d’un domaine
de la couronne. Diverfes maximes & obfervations de jurif-
prudence fur la première forte d’engagiftes, leurs droits ,
leurs charges, 8c leurs devoirs. Autorités à confulter. V .
680. b.
Engagifte de domaine. Titre% qu’il prend lorfque le domaine
eft cédé en fief. V . 681. a.
E N G A L A D E , ( Teint.) Quelles font les étoffes auxquelles
on donne cer aprêt. En quoi il confifte. V . 681. a.
EN G A L L A G E des toiles. X V I . 374. b.
EN G ASTR EM ITH E , ou Engaflremande. Etym. de ce
mot. Perfonne qui parle fans ouvrir la bouche , de maniéré
que la parole femble retentir dans le ventre. Divers fenti-
mens des anciens fur le fujet des engaftremithes. Les plus
fameux engaftremithes ont été les Pythies. S. Chryfoftome &
OEcumenius font mention de pareils hommes. C e que dit M.
Scott des engaftremithes des anciens. Traité de Léon Alla-
tius fur ce fujet. Il eft très-vraifemblable que les prétendus
ventriloques n’étoient que des fourbes. On pourroit donner
ce même nom aux enfans qui ont paffé pour avoir crié dans
le ventre de leurs mères. V . 681. a. Ouvrage où l’on en lit
des exemples. Obfervations qui rendent ces faits très - peu
croyables. Ibid. b. Voyez V entriloque.
Èngaflremithes. Divers fentimens fur ceux qui rendoient les
oracles d’Apollon. Suppl. I. 489. b.
EN G E LU R E , (Médec.) Comment les Grecs 8c les Latins
l’appelloient. Caufe prochaine de cette maladie. Caufes qui
y difpofent. Signes de ce mal. V . 681. b. Danger à craindre
dans les engelures négligées ou mal foignées. Les perfonnes
qui en ont été attaquées par une difpofirion des humeurs,
y demeurent fujettes prefque toute leur vie. C e qu’on doit
faire pour s’en p réferver. Ufage des habitans des pays fepten-
trionaux , lorfqu’ils viennent de s’expofer au froid. D e la
curation des engelures , lorfqu’elles font formées : Ibid. 682.
a. lorfqu’elles viennent à s’ouvrir : lorfque la gangrené fuccede
. à l’exulcération. Ibid, b.
Engelure , ufage de la neige contre cette maladie. XI.
88. b.
ENGENDRER , ( Pkyfique ) Voyeç GÉNÉRATION.
Engendrer, de. l’âge auquel l’homme peut engendrer , &
de celui auquel il perd cette faculté. VÎ1I. 239. b.
Engendrer, (Géomét.) Ufage qu’on fait en géométrie
du mot engendré. Trouv e r les courbes qui s’engendrent elles-
mêmes par développement. Solution de ce problème. V .
682. b.
Engendrer, ouvrage à confulter fur les courbes qui en fe
développant s’engendrent en elles-mêmes. XI. 681. a.
ENGER A G A R IA , ( Géogr. ) petite ville d’Allemagne en
Weftphalie. Diverfes obfervations fur ce lieu. Suppl. II.
806. a.
E N G IA , golfe d\ X IV . 662. b.
E N G IN , (Méchan.) machine compofée,: fa définition.
Engins de plufieurs fo rtes , les uns propres à la guerre, les
autres utiles dans les arts. On ne fe fert plus guere de ce
mot que pour défigner des machines fimples. V . 683. a.
Engin , (A r ts méch.) en p êche, en chaffe , dans les mines.
E n g in , (A rchit.) En quoi le gruau diffère de l’engin.
Enumération des pièces de l’engin., V . 683. b.
E n g in , (Aiguillier') V . 683. b.
EN G ISOM E , ( Chir. ) efpece de fraflure du crâne. Soit
traitement. V . 683. b.
EN G LÉC ERIE, ( Hifl. ) Il fignifioit la qualité qu’un homme
avoit d’être Anglois. Quand un homme étoit tué en fècret ,
on le réputoit francigent, étranger , jufqu’à ce que l’on eût
prouvé fon englécerie. Origine de cette coutume. V . 683. b.
E N G LO U T IR , abforber, ( Synonym. ) I. 43. a.
EN G ON CEM EN T des épaules, mo yen de guérir cette
difformité. V . 736. b.
E N G O R G EM EN T , ufage de ce mot en médecine, jardinage,
hydraulique. V- 683. b.
Engorgement , voye[ INFLAMMATION , OBSTRUCTION ;
engorgemens dans les gangrenés. V II . 467. a. 470. a.
EN G OU RD IS SEM EN T , (Médecine) Il peut être caufé
par le fro id, par la compreffion des nerfs, ou par un v ice
du cerveau qui diminue la diftribution du fluide nerveux :
c’eft fouvent un avant-coureur de l’apoplexie j l’engourdiffe-
ment & la furdité dans les maladies aiguës font fouvent un
très-mauvais figne. L’engourdiffement peut être accompagné
d’une forte de Fentiment douloureux. V . 684. a.
Engourdiffement de quelques animaux par le froid. X. 132.
a. Engourdiffement produit par la torpille. X V I. 428., a , b.
430. b. Voye^ STUPEUR.
Engourdiffement de l’efprit, anaftaifie de Boerhaa^e. C ’eft
un fymptôme funefte dans les maladies aiguës. V . 684. b.
E N G R A IS , (Econ. rufliq.) Les engrais font en général la
plus grande reffource de l’agriculture: Réponfe à quelques,
écrivains qui ont prétendu affoiblir la néceflité des engrais.
Engrais dont l’effet dure un grand nombre d’années. V . 684.
b. D ’où dépend la durée de l’engrais que donne la marne.
Cette durée eft entre dix-huit 8c vingt-cinq ans. La marne
convient à toutes les terres froides, &c. Elle les rend propres
à rapporter du blé. D e la quantité de marne dont un arpent
a befoin. Quels grains il faut femer les deux premierefs-
années après qu’une terre eft marnée. Maniéré d’entretenir
les terres marnées. Un inconvénient auquel il faut s’attendre ,
c’eft que la terre devient à la .fin plus ftérile , que fi elle
n avoit pas été marnée. A quoi l’on reconnoît une terre marnée
trop anciennement. Le remede ne fe trouve que dans
la marne même. Ibid. 683. b. A v e c l’aide des fumiers, on
prolonge pendant plufieurs années l’effet de la marne. Précautions
à prendre en renouvellant la marne. D e l’ufage des
fumiers pour engrais. Terres auxquelles conviennent les
fumiers de mouton , de ch e va l, de vache , de pigeon. Utilité
du parcage des moutons. On ne peut guere évaluer qu’à
deux ou trois ans la durée du fumier. Q u el eft le train commun
pour la culture , après que les terres ont été fumées.
Ibid. b. Si les fumiers ne font pour les terres qu’un engrais
paffager, c ’eft aufli celui dont les effets font les plus heureux
& les plus fors. Avantage de cet engrais fur celui de la marne.
L’augmentation du bétail entraîne celle du fumier, & celle-ci
favorife à fon tour la première. Exemple des Anglois. Moyens
de fuppléer au défaut des fumiers & des marnes. Ibid. 686.
a. Toutes les cendres font aufli d’excellens engrais. Moyens
particuliers à certains pays ou certaines provinces. Reffource
pour les bonnes terres épuifées , le changement de plantes :
direftions fur cet objet. Attentions particulières qui concernent
l’engrais des p rés, 8c l’ufage des eaux par rapport à eux.
Retirer l’eau d’un grand nombre de m arais, ce feroit en faire
des prés fertiles. Ibid. b. Les prés ont cet avantage fur les
autres terres, que l’engrais eft la feule culture qu’ils demandent.
Les terres de toute e fpe c e , excepté le fable p u r, font
un très-bon engrais pour les prés. Quels font ceux auxquels
convient le parcage des moutons, & ceux qui s’engrailfent
mieux par le fumier de vache. Le parcage eft d’un très-grand
effet pour les prés du côté de l’abondance. Ibid. 687. a.
Engrais, v o y e z Fumier, Fertilifation. Obfervations fur les
engrais. Suppl. II. 30. b. Différentes fortes d’engrais. I- 3 iç .b .
Engrais naturel que les arbres donnent à la terre.Suppl 1.310M.
Maniéré fort Ample de rendre à la terre les fucs épuifés par
la récolte précédente. Ibid. Ufage des cendres pour amandër
les terres. II. 814. b. III. 2.16. a. Cendres les plus propres à
féconder la terre. IV . 362 b. Ufage des cendres de mer. VIII.
323. a. Engrais des terres marneufes. IV . 361. b. Engrais tirés
des falunières. V I . 389. a. Terre propre à accélérer la végétation
des plantes. VII . 222. a. Engrais que procure la plante
de fougere 8c fes cendres. 218. b. D e l’ufage de la hou ale en
qualité d’engrais. VIII. 323. a. b. &c. D e l’engrais à donner
aux terres en jachere. 429/ b. D e l’engrais des terres par la
marne. X. 132. b. 133. a. Suppl. III. 830. b. — 836. b. Sorte
de terrein que l’argille. peut fertilifer. X. 133. a. Parcage
pour engraiffer la terre. XI. 923. b. Engrais de fiente de vache.
Suppl. IL 42. a. Ufage de la fuie pour les engrais. X V . 642.
a. Engrais tirés de la tourbe. X V I . 470. a. b. D u varech.
838. b. 839. a. b. Ufage de l’urine pour engraiffer les terres.
XV II . 500. a. Différens engrais que les terres fourniffent co