chercha à fixer la mémoire de (on confulat par quelque thofe
«l’important. Source d e là fplendeur 8c de la puiffance de la
république. Cérémonie qui fe pratiquoit lorfque le conful
■ fortojt de charge. Dignités qu’on rempliffoit ordinairement
après le confulat. Confuls honoraires fous Jules Céfar 8c fes
fucceffeurs. Conful appellé major. Ibid. b. Conful appelle
ordinarïus. Conful fuffeEtus. Vingt-cinq confuls dans la même
année fous l’empereur Commode. Ibid. 103. a.
Conful, comices où l’on élifoit les confuls. 111. 680. b.
Principale autorité des confuls dans le fénat. XIII. 798. a.
Préfens que ceux qui étoient devenus confuls faifoient a
leurs amis. X V . 48a. a. Gardes du conful. V II . 482. b. Son
logement dans le camp. IX. 635. a. Robe des confuls. X IV .
309. b. X V I . 502. a. Bâtons des confuls. X IV . 707. b.
Consul , ( Jurifpr. ) titre commun à plufieurs fortes d’officiers
de juftice. IV . 103. a.
Confuls des communautés d’arts & métiers. IV . 103. a.
Confuls des marchands. O n trouve dans l’antiquité des vefti-
ges de femblables jurifdiélions. Exemples tirés des Grecs &
des Romains. En Franc e, les marchands & gens de métiers
n’ont eu pendant long-tems d’autres juges que les juges ordinaires.
Prévôt établi fur la première confrairie de marchands qui
s’eft formée à Paris. IV . 103. a,b. Droit 8c autorité des jurés &
gardes des communautés de marchands 8c des arts & métiers.
Les confervateurs des foires n’avoient droit de connoître
que des privilèges des foires. Quelle eft la plus ancienne des
jurifdiélions confulaires. C e qui donna lieu à l’ésabliffement
de la chambre de commerce de Paris en 13-63. Autres villes
où de femblables jurifdiélions furent inftituées. Leur nombre
diminué enfuite. T outes ces juftices confulaires font royales
8c réglées à l ’inftar de celle de Paris. Comment eft com-
pofé celle-ci. Ibid. b. Noms que prennent les confuls de
T o u lou fe , de Rouen, de Bourges. Jurifdiélion confulaire de
L y o n , robe des confuls. Officiers de ces jurifdiélions. Par
qui fe fit la première élection des juge 8c confuls â Paris.
E)urée de leur charge. Comment fe fait l’éleélion annuelle.
Qualités néceffaires pour être juge 8c conful. D ’où eft tiré
le juge. Les confuls ne peuvent être du même commerce
que le juge. Serment que prêtent les élus. Autres maximes
relatives au juge 8c aux confuls. Ibid. 104. a. D u lieu 8c des
jours d’audience des confuls de Paris. Comment s’exerce
leu r juftice. Matières de leur compétence. Ibid. b. D e l’exécution
des fentences des confuls , 8c de l’appel de ces fen-
tences. Lifte des foixante-fept jurifdiélions confulaires établies
dans le royaume avec la date de leur création. Ibid'. 105. b.
Ouvrages à confulter fur cette matière. .
C onsuls des- Marchands. Obfervations cridques fur cet
article de l’Encyclopédie. Suppl. II. 369. a.
Consuls fiariçois dans les pays étrangers. IV . 103. b. ■
Leurs fondions. A g e qu’il faut avoir pour les exercer. Serment
8c enregiftrement des provifions de ceux qui font
nommés confuls. Comment ils fe font reconnoître dans le
lieu de leur confulàt. C e qu’ils doivent faire , lorfqu’il s’agit
d’affaires générales du commerce 8c de la nation.Objets qu’efn-
braffe leur jurifdiélion. D e l'exécution de leurs jugemens.
Autres pouvoirs du confiai. D e l’appel de fes jugemens. Des
différends du conful avec les négocians du lieu. Vice-conful
dans queLques endroits. Chancelier du conful. Ses autres officiers.
Ibid. 106. Etat des confulats en France , en Efpa-
gne , Italie , P ortug al, dans le Nord , 8c dans les échelles
du Levant 8c de Barbarie. C e que font les confuls quand la
France eft en guerre avec les puîffances chez lefquelles ils
font établis. Conful françois autrefois en Hollande. Confuls
des autres puiftances européennes dans les mêmes lieux où
font établis les François. Ibid. b.
Consuls des villes 8c bourgs, officiers municipaux, bc.
Pourquoi ils font appellés confuls. IV . 106. b.
Conful. Chancelier des confuls. III. 92. b. Notaire des
b ayle 8c confuls du Languedoc. XI. 240. a. Procureur des
confuls. XIII. 419. a. Scel des confuls. X IV . 730. a. Viçe-
conful. X V I I . 233. b. Les coiifuls font juges municipaux.
IX . 14.
CO N SU LA IR E , ( Hift. anc. ) homme confulaire. IV.
107. a.
Confulair'e. Armée confulaire. X . 306. b. Comices eonfu-
laires. DI. 680. b. Faftes confulaires. V I . 420. b. Médailles
confulaires. X. 233. a. Province confulaire.XIII. 319. b. Robe
confulaire. X IV . 309. b.
Consulaire , ( Jurifpr.') divers fubftantifs. auxquels cet
adjeélif fe trouve joint : billets, charges , condamnation ,
corps , délibération , dette , droit, élection , g o u t te , h ô te l,
jùrifdiélion, jugement, IV . 107. a. juftice, liv r é e , maifon |
manteaux, matières, ornemens , rob e , fentence. Ibid. b.
Confulaire. D ette confulaire. IV . 903. b. Droit confulaire.
V . 123. b. Jurifdiftion confulaire. IX. 73. a. T u te le confulaire.
X V I . 764.«.
C O N S U L A T . Efforts des Plébéiens pour obtenir le droit
de parvenir au confulat. X V Ï . 628. b. 629. a.
Confulat', clercsdu, III. 524. b. ’
C O N S U L T A T IO N , ( Jurifpr.) confultations des Avocats.'
Elles ont beaucoup de rapport avec les décifions des jurifcon-
fultes chez les Romains. Le s avocats ont feuls caraélere pour
donner des confultations authentiques. Divers cas où il faut
être muni de confultations d’avocats. IV . 107. b. Il n’y avoit
autrefois que les anciens avocats qui euffent droit de donner
des confultations. Les ordonnances qui requièrent une con-
fultation , veulent qu’elle foit fignée de deux anciens avocats.
En quellè forme les confultations fe donnent. Avant de s’em*
barquer dans une affaire , il eft bon de commencer par
coniulter. Caraélere que devrait avoir celui que l’on confulte.
O n examine s’il vaut mieux confulter plufieurs perfonnes
fèparément ou réunies. Ibid. 108. a. Rédaéteur de la conful-
tation faite entre plufieurs avocats. Les confultations font
mifes le plus fouvent à la fuite du mémoire à confulter.
Lorfqu’elles en font féparées , il eft à propos d’y faire mention
des pièces qui ont été communiquées. Il feroit bon d’y
défigner de quelle part on a été confulté. Les confultations
ne doivent avoir pour but que la juftice 8c la vérité. Le con-
fultant doit appuyer fon avis de toutes les raifons 8c autorités
utiles. C e qu’on appelle le pilier des confultations.
Chambres des confultations. Des confultations de charité.
Tems 8c lieu où elles fe donnent. C elles qui ont été fondées à
Nancy. Confultation, droit qu’on paie à un procureur. Conful*
taiion, délibération, arrêt du parlement. Ibid. b.
Confultations des anciens jurifeonfultes romains. IX. 70. b.
Chambre des confultations. III. 30. b.
Consultation, (Médecine) médecins appellés confultans.
Ouvrage à lire pour s’inftruire de tout ce qui regarde la confultation.
IV . io ç . a.
CO N SUM E R , confommer, {Sy non.) différens ufages de ces
mots. Suppl. II. 369. a.
C O N T A C T , (phyfiq.) les corps capables du plus grand
contaél , font ceux qui adhèrent le plus fortement. IV .
I09 -1 ‘ . H I ■ ■ Contafl , angle de , I. 462. b. Suppl. I. 427. b. Point de contaél.
I. 843. b.
Contact , ( Médec. ) une des caufes externes de quelques
maladies très-facheufes. Quatre efpeces de contaél /qui peuvent
produire des maladies. Plufieurs font perfuadés que le
virus vérolique ne fait point d’impreflion fur les parties du
corps qui font revêtues de la peau toute entière. Cependant
cette opinion devient très-douteufe par quelques atteftations
contraires. L’auteur rapporte ici deux exemples fur ce fujet.
Comment le fimple attouchement extérieur peut communiquer
le viras vérolique. IV . 109. b.
C O N T A G IO N , ( Médec.) comment les maladies cdnta-
gieufes fe communiquent , voyez Contact. Les myafmes
ou femences morbifiques font plus ou moins légers , plus
ou moins mobiles , félon l’efpece de maladie contagieufe,
à laquelle ils appartiennent. Caraéteres de ceux de differentes
maladies. Rien n’eft peut-être moins décidé que l’exiftence
ou la' non-exiftence de la contagion des maladies peftilen-
tielles , bc. Difficulté d’expliquer, félon la doélrine régnante,
la contagion bien avérée de certaines maladies. Vaut-il mieux
laiffer une lacune dans la théorie pathologique en s’abftenant
dé prononcer à cet égard , ou recourir à cet ordre de caufes
que Vanhelmont défignûit fous les noms de lumières, d’idées
irradiées , de femences incorporelles, de gas , bc. ? C ’eft la
queftion que l’auteur examine. IV . n o . a. Opinion de M.
Ch e yn e , fur les principes de contagion. Les femences morbifiques
n’operent pas indiftinétement fur tous les fuje ts , mais
feulement lur ceux qui font difpofés de leur côté d’une maniéré
propre à recevoir l’impreflion du venin. Moyens de
fe garantir des impreffions du myafme, voye^ Préservatif.
Secours propofés contre chaque différent myafme. Ibid. b.
Voye1 Ra g e , V érole, Peste, D yssenterie.
Contagion. Principe contagieux ou myafme. X. 484. b.
483. a. Différence entre épidémie 8c contagion. V . 788. b.
Caufe de la contagion des maladies. Suppl. I. 63. b. Suppl. III.
C O N T E , ( Belles-Lettr. ) différence entre le conte 8c
la fable. La Fontaine excelle dans les deux genres. IV .
Conte. Anciens contes connus fous le nom de fabliaux. V I .
349. b. Contes des Fées. 464. a.
Conte , Fable, Roman , ( Gramm. ) différence entre ces
mots. IV . m . a.
C onte , ( Littér. Peéf. ) le conte eft à la comédie ce que
l’épopée eft à la tragédie. Pourquoi il eft de l’effence du
conte qu’il foit court. Suppl. II. 369. a. Réglés à obferver
dans cette forte d’ouvrage. Obfervations fur les auteurs 8c
les poètes qui fe font diftingués dans ce genre. M arpt, la
Fontaine , le T a f f e , Bo c cac e , Rabelais, Ibid. b. Vo lta ire ,
Hamilton, Ibid. 370. a.
Conte , ( Antoine le) fa patrie, fes ouvrages. IV . 712. b,
719. b. XI. 274, a.
CONTEMPLATION, ( Tkéolog. ) regard fimple 8c amour
reux fur Dieu , cômme-préfent .V l’ams. Etat de Tapie coritemplafiye.
L’habitude de la contemplation eft le comble de la
perfeélion , chez les myftiqùès. IV . 1 1 1 . *.
■ Contemplation. Différence que mettent les dévots entre la
contemplation 8c la méditation. X . 299. a, b.
Contemplation , dans le langage des philofophes. IV .
1 C o n t e m p o r a i n . I l y a peu de fonds à faire fur le jugement
que les contemporains d’un auteur portent de fon ouvrage.
Exemples. IV . 1 1 1 . a.
C O N T E N A N C E , habitude du corps. Diverfes contenances
, félon les différens états. Différence entre la contenance
& le maintien. IV . m . b. Voye^ Posture , Attitude.
C O N T E N T , falisfait, contentement , fatisfa&ion. Différence
entre ces mots. IV . m . b. Voyc^Satisfaction.
CO N T EN T IEU S E , jurifdiélion, IX . 73. a. 78. b.
C O N T E N T IO N de l’efprit, des organes. D ifférence entre
la contention 8c l’application ; entré la contention 8c la méditation.
IV . m . b.
CONTENTOR , ( Jurifpr. ) droit de regiftre qui appartient
aux audienciers de chancelleries. Etym. de ce mot. Ancienneté
de ce droit. A quel prix il montoit fous Henri II. Il n’eft plus
ufité que par les audienciers des petites chancelleries , bc. Il a
été appellé d roit de regiftrata. IV . x 12. a.
C O N T E S T A T IO N , difpute , débat, altercation. Différence
entre ces mots. IV . 112. a.
Contestation en caufe , ( Jurifpr. ) elle devoit être formée
chez les Romains dans deux mois au plus tard. Quand
elle i lieu félon la coutume de Paris. On n’étoit cerifé coiifti-
tué en mauvaife foi chez les Romains , que du jour de la
conteftation en caufe. Comment un tiers détenteur fe met
à couvert de pourfuites , pour raifon d’une rente dont eft
chargé l’héritage qui lui a été vendu , fans qu’il eût çonnoif-
fiance de' cette charge. La péremption d’inftance n’avoit
lieu autrefois qu’après que la caufe avoit été conteftée. D e
la conteftation en caufe , en matière criminelle. Loix à confulter.
IV . 1 1 2. b.
Conteftation plus ample. Mauvaife conteftation. Téméraire con-
teftation. IV . 112. b.
CO N T IG U , ( Phyfiq. ) différence entre contigu 8c continu.
IV . 113 . a.
C ontigu , (Géom. ) angles contigus. IV . 113.«.
• C O N T IN E N C E , ( Morale ) différence entre la chafteté 8c
la continence. Importance de ces vertus dans la fociétè. IV .
113. a. Voye^Incontinence*
Continence. D ifférence entre la chafteté 8c la continence. III.
233. b. X V I . 39. a. La mufique employée autrefois comme un
remede afluré pour la continence. X . 903. b. E fpece de pollution
familière à ceux qui viv ent dans une continence rigou-
reufe. XII. 922. b. La continence, quoique volontaire , n’éft
point eftimable par elle-même. X V I . 39. a.
C O N T IN E N T , ( Géogr. ) on tient que la Sicile faifoit
autrefois partie du continent de l’Italie. Vraifemblablement
l ’Angleterre faifoit auffi partie du continent de France. Les
îxabitans de Ceylan difent que leur ifle a été féparèe de la
prefqu’ifle de l’Inde. Les Malabares affurent que les Maldives
îaifoient autrefois partie du continent de l’Inde. Divifion de
la terre en deux grands continehs connus. Quelques auteurs
prétendent que les deux grands continens n’en forment qu’un
feul. Troifieme continent qu’on fuppofe vers le midi. Divers'
noms qu’on lui donne. Quatrième continent, celui des terrés
ïirôiques , fuppofé qu’elles foient contiguës entr’elles. IV .
313. b.
Continent. Formes qu’affeftent l’ancien 8c le nouveau continent.
V II. 619. a , L’un 8c l’autre font probablement deux
grandes ifles. VII I. 921. a. Les pays fîtués vers le milieu du
continent, deviennent plus froids que ceux qui font vers là
mer. V I I . 313.« . D e s vents de mer qui viennent des continens.
X V II . 21. b. Voyc^ T erraqUée.
C ontinent, (Médec.) caufe continente. II. 791. a. F ièvres
continentes. V I . 729. a. 733. b.
CO N T IN G E N C E , (Géom. ) angle de contingence. L ’angle
de contingence eft moindre qu’un angle reétiligne. La
nature de l’angle de contingence a fait autrefois le fujet de
beaucoup de difputes. C e que lès géomètres entendent .aujourd'hui
par un angle de contingence èn général M. Newton
fait voir que 1 angle de contingence d’une courbe peut être
infiniment moindre , ou infiniment plus grand que l’angle dé
contingence d’une autre courbe. IV . 114. <j.
C ontingence , ligne de, dans la gnomonique. IV . 1 14. b.
CO N T IN G E N T , ( Métaphyf ) la nécelîvtè abfolue détruit
la contingence ; mais il n’en eft pas de mêpie de (a
néceffué hypothétique , qui peut fubfifter avec elle. Q u e lques
uns envifageht la contingence comme oppofée à toute
forte de néceffité; mais elle ne fiiuroit être foutenue dans
ce fens. Le vulgaire fent très-bien 8c diftingue le cas de
ixécefîité abfolue 8c de nèceffité conditionnelle. IV . 114. b.
Contingent. Des futurs contingens. V II . 404. b. Le principe
de la raifon fuffifarite détruit la contingence de l’univers. X V .
633. b.
Contingent , ( Comm. b Hift. mod. ) quote-part que chaque
perfonne doit fournir, lorfque l’empire eft engagé dans
une gu er re , bc. IV . 114. b. La lenteur de ces contingens
nuifible à l’empire. Ibid. ne.a.
C O N T IN U , (Phyfiq.) différence entre le continu 8c le
contigu. O11 demande fi le continu eft divifible à l’infini.
L ’élévation de l’eau dans les pompes attribuée autrefois à
l’amour de la nature pour la continuité. La quantité divifée
par les mathématiciens en diferete 8c en continue. Proportion
continue en arithmétique. Proportion difereté. IV .
Contitiu. Différence entre continu 8c contigu. IV . 113. à.
Entre continuel 8c continu. 113. b. Quantité continue. XIII.
633. b. Fraftion continue. X V . 96. a. Fievre continue. V I.
729. a, b. V I I . 307. b. Baffe continue. II. 1 10. a. V II . <0. a.
CO N T IN U A T E U R S , ( Littér. ) pourquoi les continuations
d ouvrages par une fécondé main , font ordinairement inférieures
aux ouvrages commencés. IV . ne. b.
C O N T IN U A T IO N , fuite. Différence entre ces mots. IV .
Continuation de mouvement. IV . 1 13. b.
Continuation de mouvement. Sa .caufe. XIII. 437. b.
Continuation , ( Lettres de ) IV . 113. b.
CO N T IN U E L . Définition. Différence entj tinu 8c continuel. IV . 11e. b.
i-entre les mots con-
CO N T IN U E R Vaudience à un tel jour, ( Jurifpr.) il y a
une grande différence entre cette expreffion, 8c remettre l’audience
à un tel jour. IV . 116. a.
CO N T IN U IT É , (Phyfiq. ) deux fortes de continuités;
l’une mathématique oc l’autre phyfique. Les fcholaftiques
diftinguent encore une continuité homogène , 8c une continuité
hétérogène. La continuité des corps eft un état purement
relatif à la vue 8c au toucher. Comme nous pouvons
déterminer la diftance à laquelle un efpace quelconque devient
invifible , nous pouvons trouver à quelle diftaixee, des corps
éloignés paraîtront contigus. IV . 116. a.
Continuité. En quoi elle diffère de la confiftance. IV . 47. a.
Solution de continuité. X V . 328. a. Celle qui eft faite par
opération chirurgicale. V . 7x7. b.
Continuité , (Loide) principe que nous devons à M.
Leibnitz. En quoi confifte cette loi de la liatürë. Comment
elle découle de l’axiome de la raifon fuffifarite. IV . 116. à.
Cette loi s’obferve dans la géométrie avec une extrême exa-
étitude. Les points de rebrouffement qui fe trouvent dans
plufieurs courbes , 8c qui femblent violer cette loi , rte la
violent cependant point. L a même chofe arrive dans la nature.
Exemples tirés de la réflexion 8c de la réfra&lon d’ixn rayon
de lumière , qui ne forment point d’angles pfopféihêm dits..
Comment les partifans de ce principe s’en, fe rv e n t , pouf
trouver les loÿt-du mouvement. Prefque toutes les loix du
mouvement propofées par Defcartes , font faùffes, felori
les leibnrtziens , parce qu’elles violent le principe de contin
u ité ./é ii b. On prétend prouver encore par cé principe qu’il
n’y 'a point de corps parfâitemênt dur. Ibid., i 17. a.
Continuité , ( Belles-Lettr. ) dans le poème dramatique,
dans le difeours oratoire , dan? le poème épique. Comment
cette loi eft violée dans le paradis perdu. En retranchant
tout ce qui rompt la continuité, le poème acquiert uné
force continue, qui le fait Couler d’un pas égal 8c foutenu. IV .
1 17..« .
C O N T O B A B D IT E S , hérétiques du 6* fîecle. Leurs chefs.
Origine de leur nom. IV . i 17. a.
CO N TO R N IA T E S , (Médaill. Art numifmat.) fortes de
médailles. IV . 1 17. a. E tym. de ce mot. Raifons qui montrent
que ces médailles n’ont jamais fervi de monnoie. D u tems où
ces médailles ont été faites. Divers fentiméns à ce fujeri
Comment il paraît qu’elles font poftérieurës aux hommes
illuftres qu’elles repréfentent. Ibid. b. En quoi elles fontincé-
reffantes. Ibid. 118 .a.
Contorniates, v o y e z ce qui en eft dit. X. 247. b.
il, C O N TO R S IO N . Les darifeurs de cordé ^accoutument,
dès leur jeuneffe, aux contorfions de leurs, membres. Caufe dé
la contorfion du cou , appêlléê torticolis. Remedës à cè mal.
IV . X18. a. Voye[ TORTICOLIS.
C O N T O U R , (Peint.) préceptes fur la pèrfeéliori des con-
fbiïrs en peinture. IV . 118. à.
C O N T R A C T A T IO N ,. ( Comm. ) tribunal établi en Ef-
pagne. Officiers de ce confeil. Lieux où il fe tient. IV .
n o . b. .... . . ... )
C O N T R A C T IO N , ( Gramm.ÿ déclinaifons grecques des
n’oms contraftés. Contraélion dàns les verbes grecs. Deux
fortes de contrarions; rnne fimple apptïïëe-fynchrcfe, l’autre
mêlée 8c qu’on appelle crâfel Exemples de ' contràéîion en
ffançbiS. IV. 118. b. ,
Contraction , en phyfique. Caufes dè coritra&ion 8c
de dilatation. Force de contràéîion, ou contraéHve.’IV . 118. b '.
Contràéîion. Dilatation 8c contràéîion perpétuelle que caufe
l’air dans les corps où il s’infinue. I. 233. a. Contraélibn des
mufcles.lll. 394. b.