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Déclamation ‘des anciens, ( Littér. ) Eloge du morceau
par lequel M. Duclos a rempli cet article.
D e l‘art de partager l ’aélion théâtrale quon prétend avoir été
en ufage che{ les Romains. L’aétion comprend la récitation
& le gefte ; mais cette fécondé partie eft fi naturellement liée à
la première, qu’il feroit difficile de trouver un aéleur qui
a v e c de l’in telligence 8c du fentiment eût le gefte faux. I V .
686. a. C e feroit une bifarrerie de féparer clans l’imitation
c e qui eft effentiellement uni dans les chofes qui nous fervent
de modèle. On dit que chez les anciens 1 aétion théâtrale
étoit partagée de maniéré qu entre deux aéteurs, 1 un
faifoit les geftes dans le tems que l’autre récitoit. L’auteur
recherche u cet ufage a en effet exifté. Pièces d’Andronicus;
peu de cas qu’en faifoient Cicéron 8c Horace. Paffage de
Tite-Live où cet hiftorien dit qu’Andronicus obtint la per-
miffion de faire chanter les paroles par un jeune comédien,
tandis qu’il l’accompagnoit de fes geftes. Examen du vrai
fens de ce paffage, que l’auteur éclaircit en montrant qu’il
ne s’agit point ici de geftes proprement dits, mais de danfe.
Ibid. b. Explication qui fe trouve appuyée par un paffage de
Lucien qui d it , que les mouvemens de la danfe nuifant à
la v o ix , on jugea plus convenable de partager le chant 8c
la danfe. Pantomimes des anciens , perfectionnées fous le
régné d’Augufte. Les danfes des anciens étoient prefque toujours
des tableaux d’une aâion connue. Pourquoi ces pantomimes
avoient un accompagnement de mufique. Nouvelles
preuves que le gefte 8c la récitation n’ont point été partagés
chez les anciens. Ibid. 687. a.
Sur la déclamation notée. Définition de la déclamation naturelle.
Méchanifme par lequel s’exécute la vo ix articulée. En
quoi confifte la différence qui fe trouve entre la v o ix articulée
8c la voix de chant. Ibid. b. Sentimens d’Ariftoxene
& des anciens muficiens fur cette différence : celui de M.
Dodart. La v o ix de chant confifte dans la marche par faut
d’un ton à un autre, dans le féjour fur les tons , 8c dans
cette ondulation du larynx qui affeéle la totalité de la vo ix
8c la fubftance même du fon. Ibid. 688. a. Examen de la
v o ix par rapport à la déclamation naturelle, qui doit être
le modèle de la déclamation artificielle. La queftion fê
réduit à favoir i° . fi les changemens de vo ix exprelfifs des
pallions fe font comme dans le difeours o rdinaire, ou comme
dans le chant. 20. Si ces changemens peuvent être exprimés
par des notes. L’opinion commune fuppofe que ces
indexions font du genre des intonations muficales, qu’on
peut exprimer par des notes. C ’eft le fentiment de l’abbé
du Bos. Obfervations qui prouvent le contraire, 8c d’après
lefquelles l’auteur conclut que l’expreffion dépend de quelque
ch o fe , qui affrétant le fon même de la v o ix , la m et en
état d’émouvoir 8c de tranfporter notre ame. Ibid. b. Les
langues ne font que des inftitutions arbitraires, au lieu que
les inflexions expreffives des pallions, &c. forment une langue
univerfelle pour toutes les nations. La déclamation eft
donc une modification de la vo ix diltinéle du fon fimple de la
parole 8c du chant,&c. I l relie à examiner fi l’on pourroit exprimer
ces inflexions par des notes. Quand on fuppoferoit que ces
inflexions confiftent dans les différens degrés d’élévation de
la v o ix , il eft prouvé qu’on ne pourroit pas encore fe fer-
v ir de notes muficales. Ibid. 689. a. Oblervation faite par
M. Fréret, qui vient à l’appui du même fentiment, 8c qui
prouve qu’il n'eft pas polîible de trouver dans la proportion
harmonique , des fubdivifions capables d’exprimer les intonations
d’une langue qui cependant nous paroit très-chantante.
La comparaifon qu’on fait des prétendues notes de la
déclamation avec celles de la chorégraphie d’aujoyrd’h u ï,
n’a aucune exactitude, 8c appuie même le fentiment de
l’auteur. Enfin cet art d’employer les notes dans la décla-
'mation, s’il étoit polîible , ne ferviroit qu’à former des
aéteurs froids, affeétés, contraints, &c. Ibid. b. 11 eft donc
impolfible de noter les sons déclamatoires ; 8c quand on le
pourroit, cet art feroit inutile. Examen de la queftion de
fa i t , fi les anciens ont eu des notes pour la déclamation. Il
n’y avoit aucun mot dans la langue grecque qui n’eût fon
accent, ce qui rendoit cette langue fort chantante. Accent des
latins 8c autres fignes pour la prononciation, qu’on a pris
pour des notes de la déclamation. Nous ignorons quelle étoit
la valeur de leurs longues 8c de leurs brèves, 8c fi dans les
accens on parloit d’un ton fixe 8c déterminé. Nous favons
que les langues grecque 8c latine avoient une harmonie :
mais nous devons avouer qu’elles n’ont plus rien de l'em-
blable aujourd’hui ; 8c peut-être ferions-nous fort choqués de
la profodie des anciens, fi nous la connoiffions. C e que dit
Cicéron fur la déclamation, 8c une efpece de chant qu’il y
a dans le fimple difeours. Ibid. 690. a. Ufage que faifoit Caïus
Gracchus, l’orateur, du tonorion, qui étoit une efpece de flûte
par laquelle un efclave placé auprès de lui , ramenoit fa
déclamation véhémente à un ton plus doux. Les flûtes du
théâtre pouvoient faire un accompagnement fu iv i, fiins que
la récitation fut un véritable chant. A quelle utilité a pu fe
réduire l ’ufage des notçs chez les Romain?. Comme les Ro-
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mains deftinoient à l’état de comédiens des efclaves étrangers
ou nés dans l’efclavage, il eft probable que pour les
former à la récitation, les maîtres fe fervoient des notes
dont les grammairiens pollérieurs ont parlé. Ibid. b. Mais tous
ces fecours n’ont rien de commun avec la déclamation con-
fidérée comme étant l’expreflion des fentimens de l’ame. La
parole s’é c r it , le chant fe note , mais la déclamation expref-
five de l’ame ne fe preferit point. A l’égard de la fimple récitation,
celle des Romains étant fi différente de la nôtre, ce
qui pouvoit être d’ufage alors ne pourroit s’employer aujourd’hui.
Ibid. 691. a.
Déclamation, ( RJtét. Bell, leur.) ce mot fe prend en
mauvaife part, pour exprimer une fauffe éloquence. Chez
les Grec s, c’étoit l’art des fophiftes. — Comment Socrate
avoit accoutumé de les confondre. — Chez les Romains , 1a
déclamation n’étoit pas fophiftique , mais pathétique ; & au
lieu de féduire l’efprit 8c la raifon , c’étoit l’ame qu’elle
effayoit d’intérelfer 8c d’émouvoir. La déclamation étoit à
Rome l’apprentiffage des orateurs, 8c d’abord rien de plus
utile ; mais quand le goût dans tous les genres fe corrompit,
l ’éloquence éprouva la révolution générale. Efpece d’éU>
quence à laquelle les jeunes orateurs s’exerçoient du tems
de Pétrone. Suppl. 11. 686. a. — Comment la déclamation corrompit
8c décrédita l ’éloquence chez les Romains. — C e t art
de déclamation imité autrefois par les avocats françois. —
L ’éducation des collèges ne fait que le perpétuer. - Méthode
plus raifonnable à fuivre pour former des orateurs. Ibid. b.
Déclamation, ( Mujiq.) excès où tombent les vieillards
attachés aux beaux v ers de Quinault, 8c les jeunes gens qui
ont favouré le brillant 8c le feu de la nouvelle mufique.
C e que penfent les gens de goût qui favent évaluer les
chofes, fur l’emploi de la belle déclamation dans nos Opéras.
IV . 691. a. L e fuccès des fêenes de déclamation dépend pre fque
toujours du poëte. L’effort du génie a été d’abord de
trouver le chant propre à la langue 8c- au genre. Ibid. b.
Déclamation , ( Mujiq. ) définition. Suppl. II. 687. a.
Déclamation, v o y e z Ton, Prononciation , Voix. Contre-
fens dans la déclamation. IV . 141. a , b. D u gefte dans la
déclamation. V I I . 652. b. Eloge de la bonne déclamation. IX .
336. a. Déclamation muficale. XII. 825. a. Déclamation
fimple appellée récitation. XIII. 854. b. D u ton pathétique
dans la déclamation. I. 63. b. 64. b. XIII. 498. b. D e s notes
dans celle des anciens. Suppl. I. 107. b. D e l’accent dans la
Réclamation. 107. a , b. 108. a , b. D e l’expreffion.Suppl. IL
921. a , b. Comment les anciens déclam oient leurs poëmes.
Suppl. IV . 386. a. Déclamation théâtrale chez les anciens 8c
les modernes. 959. b.
Déclamation , ( Belles leur. ) difeours fur un fujet de
pure invention. Q uelle étoit cette déclamation chez les Grecs.
A r t des fophiftes, que Socrate avoit décrédités. Ces exercices
n’étôient propres qu’à mettre de la fauffeté dans l’efp
rit, &c. Tems où ce mot fut connu à Rome. Utilité que
Cicéron tira de ces exercices, qui avoient été conçus chez
les Romains d’une tpute autre maniéré que chez les Grecs.
Comment ces compofitions dégénérèrent enfuite : e lles furent
une des principales caufes de la corruption de l’éloquence.
IV . 691. b. A quels exercices la déclamation fe borne aujourd’hui.
Pièces de théâtre qu’on fait déclamer aux écoliers pour
les exercer. On en a reconnu l’abus dans l’univerfité de
Paris. Ibid. 692. a.
Déclamation dans l’éloquence poétique , confifte dans des
moyens forcés qu’on emploie pour émouvoir, ou dans un
pathétique qui n’eft point à fa place. Caufe ordinaire de ce
défaut. Réglé fommaire de l’éloquence, dont tout ce qui s’éloigne
eft déclamation. Suppl. II. 686. b.
D É C L A R A T IO N , ( Jurifp. ) quand le juge donne aéle
de la déclaration d’une partie, elle ne peut plus être révoquée.
Déclaration cenfuelle ; déclaration des confins : déclaration
des dépens; en quoi elle différé du mémoire de frais:
déclaration de dommages & intérêts : déclaration d’héritages,
obfervations fur cet objet.IV.692. ^.Déclaration d’hypotheque,
en quel cas on forme une demande endéclaration d’hypotheque;
déclaration en jugement ; déclaration au profit d’un tiers.,Ibid.b.
Déclaration faite avec ferment. I. 161. b. Déclaration de
dépens : ce qui fe pratique lorfqu’il y a appel de cette déclaration.
IV . 507. a.
Déclaration du roi. Forme que doivent avoir ces déclarations
: en quoi elles different des ordonnances 8c édits.
IV . 69a. b.
Déclaration , différence entre les édits, les ordonnances
8c les déclarations. V . 391. a. V o y e z Code, Ordonnance,
É d it , L o i, Lettres, Régie mens. Lettres de déclaration. IX.
421. a.
Déclaration. ( Lettres de ) IV . 692. b.
Déclaration de guerre, (Hijl- ) En quoi elle confiftoit
chez les anciens. Comment elle fe* pratiquoit chez les Romains
, depuis qu’Ancus Martius l’eut établie. Comment la
guerre fe déclare aujourd’hui. IV . 692. b.
Déclaration de guerre, officiers que lés Romains eraployoient
pour
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pour déclarer la guerre. Cérémonies qu’ils obfervoient èfi ce
cas. V I. 462. b. VIII. 143. b. Circonfoeétion avec laquelle
ils fe déterminoient à faire la guerre. VII . 996. b. Cérémonie
8c ufage par lefquels ils juftifioient leurs déclarations de
guerre. X. 37- é. Ufage des puiffances modernes dans lë
même cas. 83. a. Héraut d’armes envoyé par Louis XIII
pour déclarer la guerre à Bruxelles. VII I. 144. b.
. Déclaration , (Comm.) celle d’un-débiteur à fes créanciers.!
IV . 693. U.
Déclaration, en termes de douane 8c de commerce. A
quel bureau les déclarations d’entrée 8c de fortie doivent fe
faire. C e qu’elles d oivent contenir. Pourquoi elles doivent être
fignées. C ’eft fur ces déclarations que les commis délivrent
leur acquit de paiement. A quel terme après leur arrivée
les capitaines 8c maîtres de navire doivent donner leur déclaration.
Les voituriers 8c conduéteurs de marchandifes'qui
n’ont pas en main leurs déclarations , font tenus de déclarer
fu rie s regiftres, &c. Quand on a donné fa déclaration,
on n’y peut plus augmenter ou diminuer. C e qui arrive
quand la déclaration fe trouve fauffe. IV . 693. a. Nouveau
réglement fur le même fujet, dreffé en 1723. Ibid. b.
Déclaration. C e que nous nommons ainfi. Les négocians
des échelles du levant le nomment manifefte. X . 38. a.
D É C L IN , (Patholog.) tous les fymptômes diminuent
dans le déclin. O e ft fur ce principe que Galien a prétendu
qu’il n’y a plus rien à craindre pour la v ie après l’état de
la maladie. Cependant il réfulte quelquefois de cette première
maladie une fécondé à laquelle les malades ftïccom-
bent. Maladies dans lefquelles le déclin n’eft pas fenfible.
IV . 694. .b. .
D É C L IN A B L E , ( Gramm. ) ce qu’on entend par noms
déclinables dans certaines langues. Noms indéclinables.'
Langues dont les noms ne fe déclinent point. Comment on
connoît en françois les rapports refpeélifs des mots entr’eux.
IV . 694. a.
Déclinable. Des mots déclinables Sc indéclinables. V I I I .
493. a. 668. a , b. IX. 237. a. X . 733. a , b. & c . Fondement
de la différence entre les déclinables 8c les indéclinables.737. b.
D É C L IN A ISO N , (Gramm.) Si nous confidérons notre
penfée, fans aucun rapport à l’élocution, nous trouverons
qu’elle eft très-fimple, . . . . il n’y a alors dans la penfée ni
fu je t , ni attribut, ni nom , ni v e rb e , &c. Mais dès que '
nous voulons faire paffer notre penfée dans l’efprit des
autres, comme les fignes naturels ne peuvent fuffire, nous
fommes obligés de l’analyfer; de la divifer en différentes
parties, 8c d’adapter des mots à chacune de ces parties. IV .
094. a. Ces mots forment d’abord divers enfembles ; de-là
les propofitions ,le s périodes, le difeours. Mais chaque tout
ne. forme de fens que par les rapports que l’efprit met entre
les mots qui le compofent. Il faut donc i° . connoître la
valeur des mots. 2®. Etudier les fignes établis en chaque
langue, pour indiquer les rapports que celui qui parle met
entre les . mots dont il fe fe r t , fans quoi il ne feroit pas
poffible d’entendre le fens d’aucune phrafe. Exemple, par
lequel on vo it qu’en latin les noms 8c les verbes changent
de terminaifon, 8c que chaque terminaifon a fon ufage propre.
O r la lifte de ces diverfes terminaifons a été appellée
déclinaifon par les anciens grammairiens ; mais dans la fuite
le mot déclinaifon-a été réfervé pour les.feuls noms. Ibid. b.
Pourquoi l’on s’eft fervi du mot déclinaifon pour exprimer
ces différences dans les terminaifons des noms. O n compte
en latin cinq déclinaifons. La grammaire de P. R. dit qu’on
ne doit point admettre le mode en latin ni en françois ,
parce qu’en ces langues, l’optatif n’a point de terminaifon
particulière ; ainfi c e 'n ’eft pas de la différence de fervice
qu’on doit tirer la différence des modes dans les v erb e s , ni
celle des déclinaifons dans les noms. Il n’y a ni cas ni déclinaifon
dans les langues où les noms gardent la même terminaifon.
Quels font alors les fignes de relation des mots par
lefquels on peut faifir le fens de la propofition. Ibid. 693. a.
Pourquoi nos grammairiens ont imaginé des déclinaifons dans
la langue françoife. En quels cas 8c comment il eft permis
d,e tranfpofer les mots dans notre langue. Ibid. 693, b.
Déclinaifon, fignification 8c origine de ce mot. II. 734. b.
C e mot employé autrefois pour les verbes. III. 880. b. Langues
qui n’ont point de déclinaifons. II. 733. a. Paradigmes
des déclinaifons. XI. 889. b. .Terminaifon des génitifs de
chaque déclinaifon latine. VII. 386. a. Des déclinaifons italiennes.
I. 724. a , b. Plan 8c modèle de déclinaifon pour une
langue nouvelle. IX. 270.. b. Déclinaifon françoife. Suppl.
III. 123. é. ' - S :
DÉCLINAISON, ( Aftronom. ) diftance d’un aftre à l’équateur.
Déclinaifon réelle ou apparente. Déclinaifon boréale ,
déclinaifon auftrale. IV . 695. b. A rc du grand cercle qui fert
à mefurer la déclinaifon. Comment on trouve la, déclihai-
fon d’une é to ile , lorfqu’on connoît là hauteur méridienne
8ç l’élévation dj.i pôle. Diverfes petites correélions qu’il faut
faire pour avoir avec exactitude la déclinaifon. D e la table
des déclinaifons des principales étoiles donnée par M. le
’ Tome 1,
Monmer. D o u vient que la déclinaifon des étoiles n’eft
pas confiante. Parallaxe de déclinaifon. Réfraétion de la
déclinaifon; Déclinaifon de l’aiguille ou du compas de variation.
Ibid. 696. a. Table de la déclinaifon de quelques étoiles
poûr léS'années 1742 8c 1730. Ibid. b.
Déclinaifon. Différence entre la latitude 8c la déclihàifon,
IX. 303. b. Cercles de déclinaifon. II. 833. b. Obfervation
de la déclinaifon d’une étoile. XII. 902. a. Réfraétion de
déclinaifon. XIII. 900. a. Maniéré de trouver la déclinaifon
des alités. Suppl. I. 628. a. Ufage du réticule dans
cette opération. Suppl. IV . 623. b. 624. a. Méthode pour
trouver la déclinaifon des étoiles 8c la hauteur du pôle
indépendamment l’une de l’autre. I. 291. a. Seéteur agronomique
deftiné à prendre la différence des déclinaifons
de deux aftres éloignés. X IV . 877. a , b. Méthode pour
obferver la plus grande déclinaifon de l’écliptique. V . 299. b.
300. b. Effet de la nutation fur. la déclinaifon ‘ w ? Nutation.
PréCeffion des étoiles en déclinaifon, voyer Préces-
sion; D e l’aberration en déclinaifon, voyeç Aberration.
Mouvement annuel des étoiles en déclinaifon, affefté de la
diminution d’obliquité de l’écliptique. Suppl. IV . 910. a.
Tables de fafeenfion droite 8c de la déclinaifon , félon
les différens degrés de longitude 8c de latitude céleftes,
924. w.
DECLINAISON d un plan vertical, ( Gnomoniq. ) môyen de
trouver la déclinaifon d’uii plan par le déclinateur. C e
moyen n’eft pas infaillible. Autre moyen plus fur. IV . 696. b.
Déclinaifon d!un plan Vertical. Comment doivent être
confiantes les boùffoles dont on fe fert pour trouver cette
déclinaifon. Maniéré de s’en fervir. II. 377. b.
Déclinaifon de l ’aiguille aimantée. I. 200. b. 213. b. IV .
1029. a. Ufage du compas azimuthal pour trouver cette
déclinaifon. III. 737. b. Méridien fous lequel il n’y a point
de déclinaifon. X V l. 147. a. Compas de variation qui revient
au compas azimuthal. II. 379. a. Table des différens degrés
de déclinaifon obfervés à Paris. I. 261. a. Variation de la
déclinaifon. I. 201. a. X V I. 840; b. — 843. b. Hypothefe
de M. Halley pour expliquer la caufe de la déclinaifon de;
l’aimant. IX. 860. b.
D E C L IN A N T , ( Gnom. ) cadrans déclinans. Ces cadrans
font fort fréquens. IV . 697. a.
D E C L IN A T EU R ou déclinatoire, inflrument de gnomoni-
que. Ses ufages. Sa ftruéèure. IV . 697. a.
D E C L IN A TO IR E , ( Jurifpr. ) exception déclinatoire
( Voye{ Exception ). O n doir propofer le déclinatoire in I I
minelitis. On doit ftatuer fur le^déclinatoire avant de ftatuer
fur 1c- fond. D u jugement du déclinatoire. Diverfes obfervations.
IV . 697. b.
D E C O C T IO N , (Pharm.) la matière de la décoction fe
diyife en trois ; le menftrue, qui eft aqueux , vineux o u
fpiritueux ; la matière à diffoudre , qualités qu’elle doit
avoir ; les acceffoires qui aident la diffolution : -tels font les
différens fels , ou même les efprits ardens. IV ; 697. b. Les
acceffoires font encore ceux qu’on mêle après que la déeo-
élion eft faite, &c. Difçernement avec lequel le choix doit
fe faire. Principes généraux fur ce fujet , par rapporta la
qualité des menftrues, au degré de chaleur, dé coélron q u ’il
faut donner félon la nature des ingrédiens ; .par rapport à
certaines préparations préliminaires , au choix du vafe < &c.
Les ingrédiens , dont la vertu par l’ébullkion -fe change
en une autre vertu qui ne répond point au but du médecin ,
ne doivent jpoint être mis en décoétion. Exemples de quelques
végétaux de "Cette nature. I l n’eft pas indifférent que
la matière de la décoétion foit vieille ou nouvelle , verte ou
feche , &c. Ibid. 698. a. Autres obfervations fur la -dofe , la
quantité générale , la proportion mutuelle des ingrédiens ,
celle du mérîftrue , avec la matière de -la déco'étion. La fou-
feription du médecin , s’il ne veut pas s’en rapporter à l'apothicaire
, indique ce qu’il faut pratiquer avant la-coélion. Les
décoélions prennent le nom de teinture, potion, apozeme,
bouillon, décoétion fecôndaire, folôn certaines-cirçonftances.
L ’ufage des décrétions eft im'iverfel, &c. mais il y a certains
inconvéniêns Oui leur foncattaehés. Obligation.que noiis avons
à Boerrhaav e fur cette matière. Ibid. b.
Décoétion. Différence entré la coétion & la décóéliOn, III.
369. entre la décoétion 8c l’apozeme. I. 341. b. Fourneaux
de décoétion. V II . 23 3. a. 247. a. 248. b , d. Plantes médicinales
qu’on ne prépare que fous la forme de décoétion ou de
bouillon. VIII. 741. a. Comment on doit ménager dans les
décoélions le principe odorant des médicamens. XI. 333. b.
Motifs qui déterminent lë choix entre la décoétion , fin?
fùfion ou la macération , dans la préparation des remedes.
VIII. 741. a. Des extraits par décoétion. V I . 33 6. a , b. Huiles
par décoétion. VIII. 3 38. a.
D É CO GN O IR , uftenfile d’imprimerie. Defcrlption 8c
ufage. IV .'6^8;'ê. ' ■
D ÉG O L LA T IÖ N ; ( H ïf . eccl. ) martyre de S. JeamBap-
tifte. C e que f if Mahomet 11, pour faire fenrir à im ambaffa-
deur de France , -un défaut qu’il crut appercévoir dans un
C C C c c c