7 9 8 F U
'Ibid, 307. a. Quand on a cherché la longueur de calibre la
plus avantagettfe à un canon, on ;a été occupé pnncipale-
inent de v o it la différence que ' fes différentes dimeniions
pourroient occafionner dans l’effet du boulet lorfqu’il frappe
le bùt. Le résultat pour la force a été établi ; mais celui pour
la portée ne l’a point été. Moyen de déterminer la courbe
que décrit la balle d’un fufil de munition, de la dimenfion
fixée par les ordonnances. Quel e(t le feul moyen de faire
Tans riïque lès épreuves e xac ts de la plus longue portée
poffible. U tilité qu’on tireroit de ces épreuves. Ibid b.
F u s ï t avec f i baïonnette à ' douille, {Art milit,) Invention
du fufil en 1630. Celle de la bayonnette fuivit de près. M.
de Puyfégur fut un des premiers officiers qui la mit en ufage.
Progrès que fit enfuite l’ufage de ces armes. Avantages que
préfente le fervice du fufil, particuliérement lo rfquil eit
armé de fa bayonnette à douille. Exemples particuliers qui
prouvent ce que peut le feu du fufil dans l’attaque & dans
la défenfe. S«pp/. l l l . 133. b. Exemples de l’utilité de la bayonnette.
L’on obferve cependant que le fufil avec fa bayonnette
11e peut fuppléer la pique contre le choc de la cavalerie.
Ibid. 156. a. — V o y e z Pique. , , r
FusiL-fl-de > ( Art milit, ) le dé eft un tube de ter tres-
minc e, d’une longueur capable de contenir la charge du
fu fil, & d’un diamètre fuffifamment plus petit que celui de
l’ame du canon, pour qu’il puiffe être introduit dans le tonnerre,
& y relier fixe. Deux maniérés dont cela fe pratique.
Suppl. III. 156. a. Inconvéniens des fufiis-à-dé. Ibid.b.Voyei
Suppl, n i . 161. a , b. Avantages des fufils à baguette fur les
précédais. Ibid. 15 7. . 1 , . . ,
Fusil-pique, ( Art milit. Fabriq. des armes ) defcription de
cette zone. Suppl. III. 157. a. Réponfe à l’objeétion qu’on a
faite fur fa pefanteur. Son maniment auffi facile que celui
du fufil. Explication des figures de la planche qui repréfente
le fufil-pique. Voye^planches de l ’art milit. armes & machines
de guerre , fufil-pique, Suppl. Efpece d’épée qu’il faudroit donner
au foldat' en adoptant cette arme. Armure dont U. de-
vroit être couvert pour réfiller aux coups de fufil tirés à une
certaine dillance , & pour parer les, coups d’armes blanches.
Ibid. b. Raifons qui engagent à propofer l’ufage du fufil-pique,
& qui en font fentir la grande utilité. D iverfes inventions qui
■ ont été faites pour rendre au foldat l’avantage de la pique,
• dont on ne fe fert plus. Obfervation fur la pique à feu de
M. de Maizeroy. Réponfe à une objeétion qui regarde en
général toute efoece de nouveauté dans l’art militaire. Ibid.
1 cb. a.
Fusil de munition, ( Fabriq. des arm. ) avantages du fufil
■ armé dé la bayonnette fur les armes anciennes. Portée du
fufil de munition tiré à -p e u -p r è s horizontalement. Def-
•eription de cette arme. Voye^ pl. 4 , Fabriq. des armes, fufil de
munit. Suppl. Obfervations fur la fabrique de fes différentes
pièces. D u bois du fufil. Suppl: III. 138. b. Comment on a
fouvent facrifié dans la ftruéture & la fabrication du fufil
des avantagés réels à la guerre, aux grâces & au brillant
dès exercices de parade. D e toutes les pièces qui entrent
dans la compofition du fu fil, la plus importante eft le canon.
Voye{ Canon 6* Maquette. D e la fabrication de la
baguette. Ibid. 159. a. Plaque de couche. Pièce de détente.
Sous garde. Grenadieres. Embouchoir. Capucine. Ibid. b.
Porte-vis. Platine. Ibid. 160. a. Batterie. Ancienne conftru-
élion de la bayonnette. Comment on l’affujettit aujourd’hui
au bout du fufil par le moyen de la douille & d’un reffort.
Difficulté d’empêcher le foldat de tirer lorfqu’il eft arrivé
au combat. Différentes efpeces de fufil, qui d’abord ont paru
offrir divers avantages, mais auxquels on a cependant préféré
le fufil de munition. Ibid. b. . \ ;
Fufil~à-dé. D ’où dépend le gain des batailles. Quels font les
cas où le feu eft d’une reffource abfolument nèceffaire. Defcription
de deux maniérés de fufils-à-dé. Voye{ pl. 5 , Fabriq.
des arm. fufil de munit. Suppl. Paffages tirés des rêveries du
maréchal de Saxe, qui expliquent le méchanifine & l’effet
des fufils-à-dé ou-à fecret. Suppl. III. 161. a. Inconvéniens
du d é , qui ont fait préférer le rétreciffement du tonnerre
opéré par le forage. Pourquoi cette forte de fufil a auffi été
appellée fufil à boffe, Diverfes obfervations qui ont engagé
à quitter cette arme. Ibid. b. —V o y e z Fufil-à-dé. Suppl. III. 1 56.
a b. — V o y e z auffi l’article Moufqueterie.
Fufil à la Chaumette. Defcription que le P. D aniel a donnée
du canon à la Chaumette. Suppl. III. 161. a. Comment on
a adapté à des fufils le méchanifme de ces canons. Ibid.
162. a. Les inconvéniens de cette arme plus confidérables
■ que les avantages qu’elle fembloit offrir. Comment on en a
corrigé les défauts. Le fufil auroit fur-tout convenu à la cavalerie.
— Foyer pl. ƒ , Fabriq. des armes, fu fil de munition. Suppl.
Fufil de Vincennes, defcription de cette arme. Voye^pl. 67,
Fabrique des armes, fu fil de munition. Suppl. Maniéré de la
charger. Principal objet du méchanifme de ce fufil. Ses inconvéniens.
Ibid. 163. a. Obfervations fur un fufil qui droit
vingt-quatre coups de fuite. Ibid. b.
. Fufil, fabrication des fufils. Voye[ A rquebusier. Des
différentes fortes de canons de fufil. II. 613. b. Suppl. II.
209. a , b. &c: Forage de ces canons. Suppl. III. 84. a , b.
Machine pour les forer, vol. I. des planch. Arquebufier. Bois
de fufil. II. 309. b. Maniéré de bronzer un canon de fufil.
443. a. Culaffe dll fu fil, batterie de fufil. Voye^ ces mots.
Epreuves des fufils. Voye^ Epreuves. Pierre à fufil. XH.
583. b. X V . 193. b, Portée du fufil. V l . 630. a. Tems auquel
on fubftitua lefufilaumoufquet. 821. b. Fufil moufquet. 822. a.
Fufil-à-dé à fecretAŸoye^ Mousqueterié. Caufes qui font
rater le fufil. X l ï l . 825. b. Salut du fufil. X IV . 588. a. Le fufil
avec fa baïonnette, ne peut fuppléer à la pique contre le choc
de la cavalerie. Suppl. IV . 389. b.
Fufil à vent, voyez ARQUEBUSE A VENT.
FUSILIERS, ( Art milit. ) création d’un régiment de fu-
filiers en 1671. Comment il fut compofé. Augmentation
ce corps en 1672. Nouvelle augmentation en 1677. Chan^
gemens faits en 16 70 , en 1689. VII . 398. a. en 1691. En
.1693 , ce régiment fut appellé , régiment royal de l ’artillerie.
Augmentation faite en 1721 . En quelles villes les cinq bataillons
de ce régiment furent diftribués. Comment ces bataillons
& leurs compagnies font compofés .Ibid. b. — Voye^ Suppl. I.
603. b.
FUSION. ( Chymie) Différence entre fonte & fitfion : Sc
entre fufion & liquéfaÉlion. Quand la fufion n’eft que partielle
, elle prend le nom de liquation. Efpece de. fufion à
laquelle on donne le nom de précipitation. V I I . 398. b. Efpece
de fufion appellée vitrification. Cette opération s’étend fur
tous les corps fixes de la nature. Différences entre ces corps
fur le plus ou Je moins de difficulté qu’on éprouve à les fondre.
Ufage des fondans : on peut comparer leur aélion à
celle des menftfues humides. D u degré de chaleur que les
fondans exigent pour produire leur effet. Quelques corps
volatils font fufceptibles de fufion. Il y a des métaux qui fe
calcinent en entrant en fonte. Il faut que le corps auquel
on fait lubir la fufion, devienne le plus fluide qu’il eft poffible.
Changemens opérés dans les corps tenus, en fufion
pendant quelque tems. Phénomènes obfervés dans l’état de
fufion, défignés fous le nom d'attraélion. Ibid. 399. a. Con-
noiffances qu’il faut réunir dans les expériences qu’on fait
au moyen de la fufion. Les opérations en petit donnent
des phénomènes qu’on 11’a point dans les travaux en grand :
caufes de ces différences. La fufion des métaux imparfaits
& des demi-métaux veut être faite dans les vaiffeaux fermés.
En quel fens on peut dire que dans la fufion , l’art l’emporte
fur la nature. Caufes du mouvement imprimé aux
principes des corps par lequel ils entrent en fufion : fenti-
ment de Stahl fur cefujet. Ibid. b. D es effets du m ouvement,
félon cet auteur , fur les différentes efpeces de fubftances :
deux exemples de ces effets, dont le premier eft l’ignition
& la fufion des pierres, des verres & des métaux : ce phénomène
ne yient que d’un mouvement imprimé à leury
plus petites molécules , félon Stahl. Mais ce çhymifte n’a
donné qu’une affertion, fans l’accompagner de tout ce qui
auroit pu lui donner quelque fondement. Défauts de fon hypo-
tliefe. Ibid. 400. a.
Fusion. ( Chym. 6> Métall.) Corps qui ont la propriété
d’entrer en fufion par la feule application du feu. Différais
degrés de fufibilité dans les métaux & demi-métaux. Un
morceau de métal jetté dans un métal en fufion de môme
efpece tombe au fond du vafe : le métal en fufion occupe
un plus grand efpace que lorfqu’il eft refroidi : exceptions.
Phénomènes très-finguliers que la fufion opéré fur les métaux
que l’on unit les uns aux autres. Métaux qui s’unifient.
Métaux qui ne peuvent s’unir. Le but qu’on fe propofe
dans la fufion eft fondé fur la pefanteur fpécifique des métaux.
Q u el eft le but de la fufion du minérai. V II . 406. b.
Fufion , c’eft une des opérations appellées aggrégatives par
les chymiftes. XI. 499. b. Ufage dû borax pour la fufion
des métaux. II. 330. b. 331. a. Matière dont l’arfenic facilite
la fufion. Suppl. I. 581. b. 582. a. Maniéré de déçraffer la
furface de l’argent en fufion. IV . 707. a. Fufiori.de la chaux
d’or. 832. b. Des flux employés pour accélérer la fufion de
certains métaux. VI- 913. b. V II . 7 1 . a , b, ÔCC. Dégré de
chaleur de l’étain & du plomb en fufion : les métaux qui fie
fondent avant de rougir , ri’ont pas acquis leur plus haut
degré de chaleur au moment de la fufion. V I. 600. a. A lliage
du bifmuth avec les métaux de difficile fufion. 9 16 , b.
Additions à faire à l’alliage du nitre pour ces mêmes métaux.
917. a. Les métaux deftruélibles à feu n u d , doivent dans
l’état de fufion, êtrefaupoudrés de poudre de charbon.918.
b. Perte dè fubftance dans la fufion des métaux. Suppl- IL
694. b. Fourneaux de fufion. V II . 237. d , &c. Avantages
des fourneaux de fufion de figure elliptique & parabolique.
248. 3. d. Comment on empêche une matière eu fufion
de fe refroidir promptement. 240. a. Les terres calcaires
mêlées avec la glaife entrent aifément en fufion. 699. b. Ma-
qiere de jetter dans la-Iingotiere les métaux en fufion. Suppl.
III. 330. b. Fufion des métaux par la foudre & l’éleélricité.
97/ b' 98- af
u t F Y O
FU S T , terme de commerce , de marine, d’arquebùfier,
du métier à bas. V IL 4° 0, b.
Fuß d’arquebufefie. 1.7Q4. a.
FÜST de colonne. ( Arcliit. ) Aftfagale du fuft. I. 777. b.
D e la diminution du fuft des colonnes. III. 631. a , b. Ri-
chefles dont ces fufts font fufceptibles : leurs ornemens dans
les cinq ordres. Ibid. b. Fuft des colonnes en fpirale.
652. a. •
Fust d’orgue, (L u th .) la menuiferie , la caiffe ou car-
caffe de l’orgue. Defcription de cette partie. V II . 401. a.
Ÿoye^ O rgue.
F u s t , outil à ( Menuif.) XI. 719. 4.
F u s t , d’une raquette , ( Paumier) VII. 40 x. a.
F u ji , outil de relieur. Defcription & ufage. V IL 401. a.
F u ji, terme de venerie. V II . 401.1z.
F U S T E T , ( J3otan. ) caraéleres de ce genre de plante. Lieux
où croît cet arbriffeau. C e qu’il peut gagner par la culture. Sa
defcription. Moyens de le multiplier. Il peut réfifter à nos,
hivers ordinaires. Q uels font les terreins & les expofitious
qui lui conviennent. Qualité de fon bois, tant de l’aubier
que du coeur. Ufages qu’on en tire. Ufage des feuilles 8c
des jeunes branches. Diverfes qualités de cet arbriffeau peuvent
lui mériter une place dans un bofquet d’arbres curieux.
V i l . 401. b.
Fujlet. Caraélere de ce genre de plante. Defcription de
l ’efpece appellée fujlet des corroyeurs , fumac à feuilles
fimples, à feuilles ovales renverfées. Lieux où elle croît.
Suppl. III. 163. é. Sa culture & fes ufages. Ibid. 164. a.
Fußet, ufage de ce bois en teinture. X V I. 26. b.
FÛ ST IB A LE , ( Machin, de guerre ancienne ) arme de jet des
anciens romains. Suppl. III. 164. b.
FU S T IG A T IO N . Différence que les Romains mettoient
entre la fuftigation 8c la flagellation. V I . 833. b. D e la fufti-
ga'tion. VII. 216. b.
F U T A IN E , (Comm.) forte d’étoffe. D iv erfes efpeces de
futaines. VII. 402. a.
F U T A IE , ( Econom. rujliq. ) vieux bois. L’âge du vieux
bois diftingué par jeune futaie 8c par haute ou vieille futaie.
Les futaies font l’ornement des forêts : mais leur utilité doit
les rendre fur-tout recommandables. Arbres dont on' tire le
plus d’utilité en futaies. Comment on peut hâter l’accroiffe-
ment des futaies. Les arbres des futaies ne doivent point être
élagués. VII . 402. a.
Futaie, çe qu’on entend par-là. IL 297. b. Difpofition qu’il
faudroit donner aux forêts pour avoir des bois de haute futaie.
I. 384. b. Arbres de haute futaie abbattus par les orages.
III. 2. b. Précaution pour préferver de la pluie les troncs
des bois de haute futaie, qu’on voudroitrétablirpromptement
en taillis. XII. 726. b. — Voye^ B o is & FORÊT.
FUTAILLE S. Marrain à futailles. IX. 886. a. Pièces dont
on fait le fond des futailles. Suppl. IV . 976. b.
FUT ILE . Raifonnement futile, objet fu tile , homme futile.
v u . 40î .« , . ;
Futile , ( Antiq.') vafe dont on fe fervoit dans le culte de
V efta. Le mot futile appliqué à un homme, tire fon origine de ce
vafe; V II. 402. a.
Futile , coupe facrée d’un ufage différent de ce vafe.
Fontaine où les Romains alloient chercher l’eau pour remplir
les futiles. Propriété miraculeufe de cette eau. V IL
402. b.
FU TU R . Obfervations fur l’ufage de ce mot. VII.
402" b'. '
Futur. ( Gramm. ) O n trouve dans toutes les langues
différentes fortes de futurs. Dans les diverfes maniérés de
confidérer le tems, on s’eft particuliérement attaché à l’en-
vifager comme abfolu , conditionnel 8c relatif. Mais par rapport
au fu tu r, il n’y a que quelques langues qui en aient
de ces trois efpeces. Les Latins ont deux futurs, un abfolu
8c un relatif. Tableau des futurs relatifs pour les v o ix aélive
8c paflîve. V II . 402. b. Les huit futurs relatifs qui fe trouven
t dans ce tableau , ne fe trouvent pas dans les tables ordinaires
des conjugaifons ; mais c’eft un abus. Autre faute
des grammairiens j c ’eft d’avoir mis parmi les tems du fub-
jo n élif, un futur qui appartient certainement à l’indicatif.
Preuves alléguées par l’auteur pour montrer aux métho-
diftes que ce futur eft de l’indicatif ; t°. on ne fe fert pas .
de ce futur lorfque le verbe eft précédé d’une particule qui 1
régit le fubjonélif; 20. ce tems eft de l’indicatif, puifqu’il
isodiqué une modification p ofitiye, déterminée 8c indépen- l
7 9 9
dânte} Ibid. 403. a. 30. ce tems eft de la dÜTe des prétérits
plutôt que de celle des futurs. L’erreur ici combattue
prend fa fotiree dans les anciens grammairieris : exemples •
tirés de Scaliger 8c de Prifcien ; Ibid. b. 8c par imitation des
Iauns, les grammairiens françois ont commis la même faute;
C ’eft un vice que d’appliquer la grammaire d’une langue i
toute autre indiftinélement.
Des futurs françois. Nous avons un futur abfolu 8c deux
futurs relatifs j qui marquent l ’avenir avec un rapport fpé-
cial au préfent : nous appelions l'u n , futur défini, & l’autre
, futur prochain. Je dois partir eft tin futur défini : je
vais partir eft un futur prochain : Ces auxiliaires, je dois, je
v a is , nous rendent le mênie fervice au fubjoriélif : no\ré
langue n a aucune inflexion deftinée primitivement à mar-
querdans ce mode l’autre efpece de futur. Moyens dont elle
le fert pour cela. Ibid. 404. <z. Il n’eft point de langue qui
naît de quelque manière des moyens propres à déterminer
toutes les différentes vues de l’efprit dans l’ufage des
verbes. Il ne faut pas croire que l’ufage d’aucune langue
reitreigne excluhvement les futurs à leur deftination propre-
I l y a des raifons de go û t , &c. qui déterminent dans la maniéré
de les employer. Quelquefois m êmel’ufage donne au préfent
8c au prétérit le fens futur. Ibid. b.
„ Futur, voyez T ems. Obfervation fur le prétendu futur du
fubjonctif. X V . 362. b.
F û t V r contingent, (Métapkyf.) ce qui doit arriver, mais
qui n’arrivera pas néceffairement. Dans quel fens on peut
dire que la non-exiftence des futurs contingens n’implique
pas contradiélion. Relativement au fyftême préfent de l’univers
8c à la prefcience du créateur, il n ’y a point de futur
contingent. VIJ. 404. b. Les athées qui admettent l’éternité
8c la néceffité du monde , ne reconnoiflent point de futur
contingent. Selon les autres philofophes il y a des futurs
contingens , en ce que Dieu pouvoir difpofer les chofes
dans un ordre tout différent de celui qu’il a choifi. L ’exif-
tence des futurs contingens libres n’eft pas moins infaillible •
que celle des futurs non-libres. On difpute dans les écoles
pour favoir fi deux propofitions de futur contingent, Pierre
mourra demain , Pierre ne mourra pas , font toutes deux»
fauffes ; ou fi l’une eft v r a ie , 8c l’autre fauffe dans cette
même hypothefe. Abfurdité de cette queftion. Ibid. 403. a.
Voye^ C ontingent.
FU TU R IT IO N , ( Théolog.) ce qu’on entend par ce fnot;
Queftions abfurdes fur ce tte futurition, qui ont occupé les théologiens.
VII. 403. b.
FU Y A R D S , ( Art milit.) voyc^ Fuite. L e plus grand
malheur qui puiffe arriver à des troupes battues, c’eft de fe
retirer en foule en fuyant de tous côtés. En combattant
vaillamment 8c en bon ordre , on perd beaucoup moins de
monde , qu’en prenant le parti de fuir. Lorfqu’une troupe
eft en défordre, on ne doit la pourfuivre qu’autant qu’il
eft nèceffaire pour la metfre hors d’état de fe rallier. La
pourfuite des fuyards peut être fufceptible d’inconvénient ,
lorfqu’on s’y abandonne trop inconfidérément ; fur-toui!
lorfqu’une aile ou une autre partie de l’armée a battu celle
de l’armée ennemie qui lui étoit oppofée. VII. 403. b.
Obfervations de M. de Puyfégur fur ce fujet. Ibid. 1
406. a.
Fuyard de milice. Peine de ceux qui tombent-dans ce cas.-
C e que doivent faire ceux qui pour raifons légitimes ne
peuvent fe préfenter à la levée de la milice. Ceux qui
font engagés pour entrer dans un état qui doit dans la fuite
les exempter du fervice , ne font pas exempts de tirer au
fort. Ceu x qui fe prétendent engagés dans les troupes ,
doivent en juftifier par certificats des officiers qui ont reçu
leurs engagemens, 6*c. VII . 406. a. Ceux qui ont été dé-»
çlarés fuyards ne font plus reçus à tirer au fort , &c. Les
fuyards arrêtés font préfentés au commiffaire & conftitués
miliciens : à quoi enfuite ils font obligés. C e que doivent
faire ceux qui prétendent avoir des raifons valables pour
fe faire décharger de la qualité de fuyards; Juftification de
ces moyens violens employés pour forcer les citoyens au
fervice militaire. Ibid. b.
F Y
F Y O T delà Marche , ( Jacques-Philippe) comte de Dr.ici-
le -fo rt : traits de bienfaifànce de ce feigrieur. Suppl. IV .
33. /z.