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l’entrée de plufieurs denrées étrangères : prohibitions utiles
à cet égard. IV . x 29. b. D e la prohibition d’une manufacture
étrangère. 130. a. D ro it d’entrée & de {ortie appellé tonlieu.
X V I . 408. <t. Traite-charente. 53a. *. Comptable de bordeaux.
111. 780. 1 Pondage, fubfule payé en a
l’entrée & à la fortie de toute marchandée. X 1IL 24« ^
Dro it que l’on paie au levant pour en v ,
des marchandifes. V . 90S. ». C o n f ie « que les
reçoiventdansles états du grand, feigneur, lorfqu t o oui.paye
ces droits. X V I . J7S. »• Droit d’entrée qui le paie en Perfe.
III 226. b. Voyez DROITS , IMPORTATION.
2®« / / î 1 \ ____ _ J a .nonne 4/» livfpfi fil nartlCS
doubles. V . 730. b, HHH|
E ntrée -, { Danfe ) air de violon fur lequel les divemUe-
mens d’un aRe d’opéra entrent fur le théâtre. Details fur la
danfe même qu’on exécute. Trois objets principaux que doit
remplir le danfeur dans toute entrée de danfe. V . 730. b.
Chaque partie féparée des ballets anciens nommee entree.
Dans les modernes, on a confervé ce nom à chacune des
aRions féparées de ces poèmes. Difficultés par rapport a la
coupe de ces fortes d’ouvrages. Réglés fur leur compoli-
tion. Ibid. 731 . a.
Entrées de ballets. IV . 1069. b. Quadrilles qui forment les
entrées. II. 44. a. Entrées comiques deDanchet. 45. b. Dan-
feurs qui figurent dans les corps d’entrées. V I . 748. «.
EN TR E JO U , ( Jurifpr. ) terme de coutume, efpace nécef-
faire pour donner cours à l’eau. C e que porte là-deffus la
coutume de Berri. V . 731 . **■ ,
EN TR E -M E T S , (Htfi. mod. ) ancien mot employé au lieu
de celui d'inrermede. Ces divertiffemens étoient deftinés à
occuper les convives dans l’intervalle des fervices d’un feftin.
Auteur qui a traité de ces anciens divertiffemens. Defcrip-
tion de ce qui en faifoit l’effentiel. D u tems où cet ufage
s’introduifit. D ivers exemples de femblables fpeRacles. V .
n j i , b. Autres magnificences que Louis X IV a fait fuccé-
der aux divertiffemens des entre-mets. Ibid. 732. a.
EN TR EM E T T EU R , voyez Proxenete. XIII. 527. a.
Réglé de prudence lorfqu’on s’entremet des affaires d’au-
tr-ui. XIII. 528. *. • ,
EN TR E PA S , {Manege) allure non-naturelle du cheval:
d’où elle dépend. III. 306. a. Suppl. III. 396. b.
EN TRE POSEUR, ( Comm. ) commis qui a foin d’un
magafin ou bureau d’entrepôt. C e terme employé pour la
première fois dans une déclaration du roi de l’année 17 13.
V . 732. Bg
E N T R E P O T , ( Comm. ) villes d’entrepôt. Smyrne, Batav
ia ; il y a en France plufieurs villes d’entrepôt. Commil-
fionnaires d’entrepôt. Magafins d’entrepôt, établis dans quelques
bureaux des cinq groffes fermes. Enumération des
villes où fc trouvent ces magafins. Les marchandifes qui y
repofent ne font fujettes pendant fix mois à aucun droit
d’entrée ni de fortie, &cI’Â qui font remifes les clés de ces
magafins. Conditions préalables , 8c formalités pour y interpoler
les marchandifes. To ut autre magafin d’entrepôt défendu
jufqu’à une diftance limitée. Entrepôt, perfonne interpofée.
V . 732. b.
Entrepôt, magafin d’entrepôt. IX. 844. b. Ville d’entrepôt.
X V I I . 280. <1.
EN TREPRISE, ( Gramm. ) Deux fignifications de ce mot.
V . 733- <2.
En t r e pr ise , {A r t mïlit.) réfolution d’exécuter quelque
opération , comme de combattre, de faire un fieg e, &c.
Quand une entreprife a été une fois réfolue dans un con-
feil de guerre, il importe extrêmement que ceux qui ont
été d’un fentiment contraire, paroiffent approuver ce qui s’y
eft d éterminé, quelque mauvais qu’il puitfe être. V . 733. a.
Entreprife. Des entreprifes de commerce. III. 740. b.
ARion par laquelle on s’oppofe à une entreprife que l’on
prétend préjudiciable à foi. IV . 831. a. Réflexions fur les
luccès des entreprifes humaines. X V . 596. b.
E N TR E -SO L , ( Archit. ) ufages auxquels font deftinées
ces petites pièces. V .7 3 3 . a. C e qu’il faut obferver par rapport
à leur conftruRion. Quelquefois on pratique des entrefols
Amplement pour corriger la trop grande élévation des
planchers. Ibid. b.
EN TR E -T A IL LU R E , {Manege, Maréch. ) Q uelles font les
bleffures de ce nom, 8c le traitement qu’elles demandent.
Moyen de prévenir l’entre-taillure. V . 733. b.
E N TR E T IEN , converfation. (Synon.) IV . 163. b.
E N T R E V O U T , {Gharpent.) maniéré de couvrir lesentre-
outs. I. 239. a. %
EN TR O CH IT E S , vol. V I . des planch, coquilles foffiles.
pl. 2. 8c 3.
EN V A H IR , s’emparer , ufurper, {Synon.) X V I I . 556. a.
EN V ER S , vers, {Synon. ) X V II . 162. a , b.
E N V IE , {Morale) inquiétpde de l’ame caufée par la confi-
dération d’un bien que nous defirons , 8c dont jouit une
autre perfonne. Elle peut être plus ou moins malheureufe,
& plus ou moins blâmable; mais elle a toujours quelque
E N U
ehofe de bas. Effets de la haine 8c de l’envie jointes eflfem*-
ble. Portrait de l’env ieu x, fes chagrins, fes reffources, fes
délices. L’envie porte quelquefois les gens en place à regarder
comme leurs r iv au x , ceux dont les confeils pourroient
le plus féconder leur ambition. V . 734. b. L ’envie eft la ruine
des républiques. Exemple tiré de celle des Achéens. I l ne
faut point chercher à l’appaifer en abandonnant la vertu.
Gloire que l’envie procure à la vertu. Ibid-. 735. a.
Env ie, différences entre l’envie 8c l’émulation, V . 602. a,
entre l’envie 8c la jaloufie. VII I. 439. a. X V . 758, a. Réflexions
fur l’envie. I. 252. b.
E n v ie , {Médec.) cette paffion peut devenir tellement
e xceffive, qu’elle aégénere en délire mélancolique, 8c en
produife les funeftes effets. Comment les poètes ont exprimé
ces effets de l’envie. Traitement qu’exige cette maladie du
corps 8c de l’efprit. V . 73 3. a.
Env ie, v o y e z T a ch e de na is san c e . X V . 814. b. Effets
du pouvoir de l’imagination dans les femmes enceintes. VII I.
563. a , b.
Envie déréglée ; defir immodéré de certains alimens, ou
de certaines matières nuifibles, abfurdes, &c. V . 735. a.
Dépravation d’appétit appellé pica, qui confifte à manger des
chofes d’une nature differente, 8c contraire même à celle des
alimens. Autre dépravation appellée malacia, qui affeRe particuliérement
les femmes enceintes, 8c qui n’eft maladie que
par l’ardeur du defir. Quelles font les perfonnes fujettes à la
première efpece de dépravation. Q u e l que foit le vice des
organes ou des fucs digeftifs, foit dans la bouche, foit dans
l e ftomac, il pourra bien former une caufe déterminante
de la dépravation d’appétit ; mais il ne fera pas füffifant pour
la produire immédiatement. Ibid. b. Il n’y a vraifemblable-
ment que la léfion de l’imagination que l’on puiffe regarder
comme la caufe prochaine de ce vice dans la faculté concu-
pifcible. On a fouvent guéri des perfonnes qui avoient l’appétit
dépravé en éloignant foigneufement tout ce qui pouvoir
rappeller l’idée de l’objet de cet appétit. Pourquoi les
femmes font fujettes à cette forte de maladie. Les perfonnes
du fexe font plus fufceptibles d’engendrer de mauvaifes
humeurs, 8c de fournir matière aux caufes prochaines de
la dépravation*d’appétit. Ibid. 736. a. Le s ‘ hommes 11’y font
fujets qu’autant que leur tempérament approche de la déli-
cateffe de celui des femmes. Exemple d’un artifan qui éprou-
voit une dépravation d’appétit 8c des vomiffemens toutes
les fois que la femme étoit enceinte.. La maladie appellée
malade, fe change fouvent en celle que nous avons appellée
pica. Ibid. b. Il eft rare que la dépravation d’appétit foit aufii
exceffive dans les filles que dans les femmes groffes. V ic e
des humeurs gui en eft la caufe dans les premières. Signes'
auxquels ce vice fe fait connoître. Prognoftics de cette maladie
: lorfqu’elle eft fimple, il n’y a rien à en craindre. Les
femmes en font ordinairement délivrées le quatrième mois
de leur groffeffe. Si elle fubfifté au-delà, elle devient dan-
gereufe. Deux objets à fe propofer dans la curation de
l’appétit dépravé ; corriger l’erreur de l’imagination 8c le v ice
dominant du corps. DireRions fur l’un 8c l’autre objet. Ibid.
737. a. Dans le cas où cette affeRion ne dépend que de la
groffeffe, le médecin ne doit donner des fecours qu’avec
un extrême ménagement. Souvent auffi des filles qui mangent
avec une extrême avidité du mortier, des feories de
fe r , ou des croûtes de pain en abondance, n’en font point
incommodées, 8c il vaut mieux les laiffer libres à cet égard.
Un homme qui avoit un dégoût inlùrmontable pour toute
forte d’alimens, fut guéri par une envie immodérée de manger
des anchois qu’il fatisfit. Les matières terreufes, crétacées,
&c. font autant d’abforbans propres à dégager les premières
voies des acides auxquels les enfans 8c les filles cache-
étiques débiles font fort fujets. Ibid. b. Hippocrate recommande
même aux médecins d’avoir égard aux fantaifies des
malades, &c. Comment on doit traiter le pica 8c le malacia ,
lorfqu’ils font fymptomatiques. Exemples de plufieurs envies
fingulieres de chofes qui ne font point relatives à la nourriture,
comme de certaines odeurs, de certaines couleurs,
6»c. Le mot envie fe dit auffi des taches ou autres chofes
contre nature qui paroiffent fur le corps des enfans nouveau-
nés , appellées par les Grecs <f7nX»/, 8c par les Latins ntzvi•
Ibid. 738. a. Voyez là-deffus IMAGINATION.
Envie. L’imagination peut jetter dans le dégoût, 8c faire
defirer des chofes pernicieufes. V I . 375. E Appétit dépravé de
certains alimens. IX. 929. a. X II. 544. b.
En v ie . ( Myth. ) Comment les poètes l’on repréfentée. V .
738. a ., ■ ' „ v
EN VIEU X , Ja l o u x . Différence entre ces mots. V .
738. a. - t v
EN ULA campana. Conferve de cette racine. IV. 43. a.
Voyez A unée. , n , . .
EN UM E R A T IO N , ( Belles-lett.) cette figure eft admirable
en poéfie , parce qu’elle raffemble les traits les plus frappons
d’un objet qu’on v eu t dépeindre, Sec. V . 738. a. Exemple tire
d’Athalie. Ibid. b.
E P A
Enuméra tio n imparfaite, {Logiq.) efpece de fophîfme.
^'numération , dénombrement. {H ift.ànc.) Celui qu’ordonna
Céfar-Augufle aü tems de la ilaiffance de Notre-Sei-
eneur. D énombremens des familles romaines , faits par Ser-
vius Tullius, par Pompée 8c Craffuis, 8c enfin par Céfar. N ombre
des citoyens romains trouvé par différens dénombremens
faits fous Augufte , Tibère 8c Claude. V . 738. b. Voyez D énombrement.
E N V O I , livre d’ , {Comm.) IX. 612. à.
E N V O U S T E R , fignification de te vieux niot françois. V .
6 1 8. a. M
E N V O Y É . ( Hift. moi. ) Quels font les mihiftres qui portent
le titre d’envôyés. Les envoyés font ou ordinaires ou
extràordiitaires , voyez bes mots. D e leurs honneurs 8c prérogatives.
Cette qualité eft très-moderne. Honneurs qui leur ont
été retranchés parla cour de France. Anecdote fur Juftiniani,
premier e nvoyé extraordinaire de la république de Venife à la
cour de France. V . 739. a. .
Envoyé, ambajfadeur, député. Différence entre ces caraéte-
res. IV . 867. b. E nvoyé extraordinaire. V I. 337. a.
E N Y O , {M yth.) déeffe de la guerre. Divers fentimens
fur fon origine 8c fes fondions. Suppl. IL 812. b.
E N Z IN A , voyez Eu c in a ; mais lifez En z in a .
E O
Ë O L Ë , (M y th .) dieu des vents. C e que font les ven ts ,
félon la mythologie. Comment les poètes en ont réprimé les
défordres. Eole à joué un grand rôle dans la p oéfie, pour
élever ou calmer les tempêtes. V . 739. a. Empire qu’il exerce
fur les vents. D ivers endroits de Virgile , relatifs à ce dieu.
Auteurs 8c poètes qui en ont parlé. Ibid. b.
EOLIEN ou êolique, {Gram.) l’un des cinq dialeRes de la
langue grecque. Ëti quels lieux il a régné. Auteurs qui ont écrit
dans ce dialeRe. CaraRere qui le diftingue. Plufieurs le confondent
avec le doriqüê. V . 739. b.
Eolien. ( Mufiq.) CaraRere dû mode éolien. V . 739. b,
EO LIENNE S, ijles , féjour des vents. X VII . 23. b.
EO L IP Y L E , ( Phyfiq. ) defcriptiôn Sc ufage de cet infiniment.
Pourquoi il eft appellé éolipyle. Expériences faites par
fon moyen. Force prodigieufe du feu fouterrein , lorfqu’il eft
joint à l’air 8c à l’eau. V . 740. a. Examen de cette queftion ;
{'avoir , fi le v ent de’ l’éolipÿle eft produit par l’air renfermé
dans l’e aü , Ou par la vapeur même de l’eau. La vapeur chaude
qui fort de l’é o lip yle , devient froide à quelque diftance de-là.
Comment les phyficiens rendent raifon de ce phénomène,
Divers ufages affez peu importans de l’éolipyle que quelques
auteurs ont prOpofés. Ibid. b.
Eolipyle. DiVerfes expériences faites avec cet inftrumenf.
V I . 602 a.
EO N IEN S , ( Hift. eccl. ) fe&ateurs d’Eôn dé l ’E to ile , dans
le douzième fiecle. Sur quel fondement il fe croyoit le Mcfiîe.
,V. 741 . a. * ,
EONS ou éones, ( Théolog.) mot qui fignifiè fiecle, éternité.
C ’éft auffi de ce nôm qüe quelques hérétiques avoient appellé
les idées que P laton avoit imaginées en D ie u , 8c qu’ils per-
fonnifiereht , én compofant la divinité de leur affemblage.
Origine des gnoftiques 8c de leur prétendue fcience myfté-
rieufe , appellée gnofe. Doétrine des éons , félon l’hèréfiarque
Valentin, telle qu’elle eft rapportée par M. F leury. V . 741. a.
Voyez V alentiniens.
EORIES , (My th.) fêtes que les Athéniens célébroient en
l’honneur d’Erigone. A quelle occafion elles furent iriftituées.
V . 741 . b.
h P
EPA CT E. ( Chronol. ) Les épa&es font ou annuelles ou
menftruelles. Celles-ci font les excès du mois civil fur le mois
lunaire. Les épaétes annuelles font 1’,excès de l’année folaire
fur la lunaire : cet excès eft de près de onze jours. Le cycle
des épaétes expire avec le nombre d’o r , ou le cy cle lunaire
de 19 ans, 8c recommence encore dans le même tems.Petite
table qui montre le rapport des épaéles avec le nombre d or.
V .7 4 1 . é.La différence entre l’année lunaire 8c-l’année folaire
revient la même après 19 ans. Dans l ’ufage ordinaire , le mot
épaéte fignifiè le nombre qu’il faut ajouter à l ’année-lunaire
pour la faire correfpondre à la folaire. Réglé pour trouver
1 epafte convenable à une année quelconque du cy c le lunaire.
Moyen de trouver pat l’épaéte le jour de la nouvelle lu ne j
8c ce qu’on appelle l’âge de la lune. Ibid. 742. a. Maniéré de
conftruire une table qui fera voir tout d’un coup le jour de la
nouvelle lune. Différence entre l’épafte julienne & la grégorienne.
L’épafte grégorienne pour une année , eft la meme
que l’èpafte julienne de l’année précédente. En 312 ans, les
épaftes diminuent d'un jour ; de fortë que pour ayoïr es
épaétes , il faut diminuer alors d’une unité celles qu on de-
E P A 603
vroit avoir par la réglé ci-deffus indiquée. Une autre raifon
qui fait changer le cy cle des épaétes dans le calendrier grégorien
, c’ cft que fur quatre années féculaires, il y en a
trois qui ne fqnt|pomt biffextiles ; de forte que ces années-là,
les nouvelles SÉres , au lieu de tomber au jour marqué dans
le calendrier, foin bent le jour d’après. Ibid. b. On a donc
été obligé de formé* deux autres tables pour les épaétes. Maniéré
de les conftruire : auteurs à confulter fur çès tables.
Détails fur leur ufage. Ibid. 743. a. Quelque foin qu’on
ait employé pour la détermination des nouvelles lunes par
lés épaétes , 8c pour fixer la Pâque , cette méthode n’a
pas toute l’exaétitude qu’on pourroit defirer. Exemples qui
le prouvent. Ouvrage à confulter fur l’ufage du calcul des
épaétes pour la chronologie , 8c pour les dates des anciens
titres. Ibid. b.
Epa c t e s , ( Aftron. ) nombres de jours , d’heures , dé
minutes 8c de fécondés, dont les aftronoines font des tables,
8c qui fervent à préparer les calculs des éclipfes. Epaétes
aftronoiniques dont nous nous fervons pour trouver les nouvelles
luiiés moyennes. Leur ufage. Maniéré de calculer
l'épaéte d’une année. Suppl. II. 813. a. Epaétes de mois. T a bles
de H a lle i, contenant une fuite d’éclipfes, depuis 1701 ,
jufqu’à 1718 .; une table des conjonétions m o yennes, & des
tables d’équations pour irouver à-peu-près les conjonétions
Vraies. Ibid. b.
Epaétes , voyez C y c l e méthonique. X. 462. b. Equation
folaire , à laquelle il faut avoir égard pour éviter l’erreur
d’1111 jour dans la détermination de la nouvelle lune , voyez
M étempTOSE & Pro em p to se. Tables dreffées pour cette
équation. X. 444. a. Epaétes embolifmiques. V . 5 57. b. Epaétes
du foleil. III. 833. a.
EPAGNEULS. ( Vénerie ) Leurs qualités pour la chaffe. V .
743-^:
EPÀILLER. {Bijoutier) Détails fur cette m anoeuvre, 8c ce
qui la rend néceffaire. V . 743. b.
EPAIS. ( Gramm; ) ce mot fe prend relativement à la
dimenfion, ou à la confiftance, ou au nombre. V . 742. b.
Ep a is . ( Mufiq.) C e que les anciens entendoient par genre
épais. V . 744. a.
EPAISSISSEMENT. ( Médec. ) Il faut que les puiffances
qui font mouvoir les fluides, 8c les pouffent vers les dernières
filières des vaifleaux , aient une force fupérieure à celle
de la cohèfion des molécules , &c. Quand cette cohéfion. eft
trop fo r te , il- en réfulte des engorgemens , des obftruétions
de différente nature, félon la différence des humeurs épaif-
fies. La plupart des humeurs font très-difpofées à contraéler
ce Vice, 8c à devenir moins propres à circuler. D iverfes caufes
qui produifent l’épaiffiffement des humeurs. V . 744. a. Reme-
des qu’il faut leur oppofer. Ibid. b.
Epaijfijfcment. Plufieurs humeurs du corps laifféês à elles-
même hors dé leurs conduits , perdent leur fluidité. V I. 664.
a. Epaiffiffement de la maffe des humeurs dans certaines fièvres,
VII . 331. b. Sur l’épaiffiffement des humeurs, voyez
Coagulation , Concrétion, Ténacité, Vifcofité.
EPAMINO ND AS. Précis de la vie 8c caraétere de cet
illuftre Thébain. X V I . 242. a , b. Son courage.IV. 374. a. La
charge de Téléarque donnée à EpaminOndas. X V I . 35. b.
Propos qu’il tînt fur le langage bret des Lacédémoniens. IX.
167. b. Ses exploits. VII. 9x4. a. Sa piété filiale. Suppl. IV .
961. a. Ordre fur lequel il combattit à Leuéires 8c à Man-
tinée. XI. 608. b. Sa mort dans cette derniere bataille. X.
56. b.
EPANADIPLOSE , ( Figure de diElion ) étym. de ce
mot. Il y a anadiplofe 8c épànadiplofe : ce font deux efpeces
de répétition du même mot. Définition 8c exemples de l’une
8c de l’autre. L’épanadiplofe eft auffi appellée épanaplefe par
quelques grammairiens. Réflexion de l’auteur fur cette figure.
V . 744. b.
EPANCH EMEN T , {Médec.) voyez Ex t r a v a s a t io n ,
Différence entre infiltration 8c épanchement. VIII. 702. a.
Epanchement de lait. IX. 21 1. b. Fluéhiation d’un fluide épanché
dans quelque tumeur. V I . 881. a. Epanchemens du fang
dans l’intérieur du crâne, dans la poitrine, dans la cavité du
bas-ventre. V II I. 1 1 9 .4 , b. InjeRions à faire lorfqu’il y a épan-
chemens de pus dans ces mêmes parties. 749. b.
EPAN N E LER, opération du fculpteur-ftatuaire. V . 744. b.
EPANORTHROSE. {Belles-lett^) Définition de cette figure.
Exemples tirés de Cicéron 8c de Térence. V . 74Î- a- Voyez
C o r r e c t io n . ( Rhétor. )
EPARGNE. ( Morale ) Diverfes fignifications de ce mot.
Epargne, tréfor du prince. Loi de l’épargne que D ieu fuit
dans l e gouvernement du monde. Epargne , foin 8c habileté
néceffaires pour éviter les dépenfes fuperfiues , 8c faire à
peu de frais celles qui font indifpenfables. L’épargne économique
a toujours été regardée comme une vertu. V ..7 4 Ï . a.
Elle eft la bafe 8c l’appui de la politique , elle en eft infépa-
rable. Elle s’allie encore parfaitement avec la piété ; elle en
eft la compagne fidele. Pourquoi les François ont aujourd’hui
fi peu de goût pour l’épargne. Mauvaife éducation ,