678 E X T
IV . 263. a , b. 266. a. D e l’extraètion des dents : inftru-
mens pour cette opération. IV . 644. b. 666. a. X IV . 141.
a. Maniéré de la faire. XII. 284. b. Accidens à la fuite de
cette opération. V I I . 546. b. V I I I . 124. a.
Extraction , ( Chymie ) Voye^ A nalyse menstruelle.
X . 342. b. 343. a. & l’article Solution. A rt d’extraire toutes
les parties efficaces des mixtes, fans feu 8c parle moyen
de l ’eau. VII I. 367. a , b.
E X T R A IT . (Bell. lett. ) Un extrait eft ordinairement
plus court qu’un abrégé. Qualités que doit avoir l’extrait
d’un ouvrage philofophique. V I. 3 3 4.' a. Reproche qu’on fai-
foit à Bayle fur les extraits qu’il donnoit. Quelques jour-
■ naliftes , par égard pour le public , pour les auteurs & pour
eux-mêmes, 11e parlent des ouvrages qu’en hiftoriens du
bon ou du mauvais fuccès, ne prenant fur eux que d’en
expofer le plan dans une froide analyfe. C ’eft pour eux
que les réflexions fuivantes ont été deftinées. La partie du
■ fentiment eft du reffort de toute perfonne bien organifée :
8c comme les François font de bons critiques dans tout ce
qui n’exige ni étude , ni réflexion, le journalifte n’a rien
de mieux à faire que de rendre compte de l’impreffion générale
p our -là partie du fentiment. I l n’en eft pas ainfr de la
partie de l’art ; peu la connoiffent, & tous en décident. D e
toutes les critiques des ouvrages du théâtre , il n’y a que
le jugement fui- le C i d , dont le goût puifle être fatisfait.
Méthode de Scudéri. Infuffifance des analyfes que.les jour-
naliftes donnent des pièces de théâtre. Ibid. b. O n eft injufte
fans le v o u lo ir , peut-être même par la crainte de l’ê tr e ,
lorfqu’on fe borne au fmiple extrait & à l’analyfe hiftori-
que d’un ouvrage de théâtre. Il eft des traits fans doute
dont la beauté n’a befoin que d’être indiquée pour être fende
; mais ces traits font auffi rares que précieux. On ne peut
donc s’interdire équitablement dans un extrait littéraire, les
réflexions & les remarques inféparables de la bonne critique.
Un journalifte doit à un auteur les éloges qu’il mérite, au
public les critiques dont l’ouvrage eft fufceptible , & à lui-
même un ufage honorable de l’emploi qu’il exerce. Ibid. 333.
a. Comme chacun ne juge que d’après fon caraétere, fon
go û t , fes talens propres , le journalifte témoin de la diffen-
îion caufèe par tant de juges différens , doit en être le conciliateur,
Comment il acquerra la confiance générale. Ibid. b.
Extrait. Utilité des extraits. Réflexions fur cette forte
d’extraits malignement tournés, qui ne fervent qu’à défigurer
& avilir un bon ouvrage. Suppl. II. 928. a.
Ex t r a it , ( Jurifp.) V I . 335.b.
Extrait baptiftaire , légalifé , de mariage, fur la minute,
mortuaire. V I. 333. b. / , :
Extrait d'un procès. Ufage qu’en tire le rapporteur. Le
■ rapporteur ne doit pas fe fier à l’extrait de fon fecrétaire :
il doit ou le vérifier ou le faire lui-même. C e qu’on appelle
fous-extrait. V I . 333. b.
Extrait des refifres. V l . 336. a.
Extrait de bâtard. V I . 3 30. a.
Extrait, ( Chymie, P/iarm. & Thérapeut. ) fignifications de ce
m o t , l’une g énérale, l’autre reftreinte. D ans ce dernier ca s, il
défigne une matière particulière , retirée de certaines fubftan-
ces v ég éta les, par le moyen de l’eau. L e menftrue aqueux
qui eft l’inftrument de cette féparation , ou fe trouve dans la
plante même, ou on le prend du dehors. Comment on opéré
dans l’un & l’autre cas. Maniéré de préparer un extrait, de
le retirer de l’eau 8c de le féparer des parties étrangères
ou féculentes. Quelle eft la confrftance d’extrait. Caraètere
.d’un extrait fourni par les fubftances végétales. V I . 336. a.
Diverfes matières que doit contenir un extrait confidéré
comme la matière des décodions par l’eau des fubftances
végétales. Subftance particulière qui doit prédominer dans
le s fubftances retirées par l’évaporation des décotlions &
d es fucs végétaux. Propriétés auxquelles on la reconnoît.
O n ne fe met point en peine ordinairement en pharmacie
de féparer les fubftances muqueufes de l’extrait proprement
dit. Mais un extrait fait dans des vues philofophiques de-
vroit en être féparé. Quel en eft le moyen. Les extraits
renferment tous les principes utiles des fubftances. Plantes
qui ne doivent point être expofées aux opérations qui four-
niffent des extraits. Ibid. b. Plantes dont l’extrait affoiblit la
vertu purgative. Principal avantage que nous fourniffentles
remedes réduits fous la forme d’extrait. La pharmacopée
de Paris n’a retenu que l’extrait panchymagogue. Enumération
de quelques extraits. Préparations tirées des fubftances
métalliques, connues fous le nom d’extrait. Ibid.
3 EX T R A JU DICIAIRE. ( Jurifp. ) Différence entre les
aéles judiciaires & les aétes extrajudiciaires. Les premiers
tombent en péremption ; les féconds ne font fujets qu’à la
prefcription. V I . 3 37. a.
EX T R A O R D IN A IR E , conrier, an ibaffadeur , envoyé
extraordinaires. Nouvelles extraordinaires. V I . 33y. a.
Extraordinaire, (Jurifp.') fignifie fouventprocédure
criminelle. Audience extraordinaire. Frais extraordinaires de
E Y M
criées. Jugement à l’extraordinaire. Réglement à l’ex-traordi-'
naire. Reprendre l’extraordinaire. Vo ie extraordinaire. VI.
137, a.
Extraordinaire. Crimes extraordinaires. IV . 468. b. 460.
b. Décime extraordinaire. 679. b. Induit extraordinaire. IX.
12. b. Jurifdiétion extraordinaire. 79. b. Juftice extraordinaire.
94. b. Procédure extraordinaire. XIII. 404. b. Procès
à l’extraordinaire. 403. b. Sergens extraordinaires. X V . 89.
b. Vicomte extraordinaire. X V I I . 239.b.
E X T R A T EM P O R A , (Jurifp. ) permiffion de prendre
les ordres hors des tems prefcrits par les canons. V I . 227.
E X T R A V A G A N T E S , ( Jurifp. ) conftitutions des papes
poftérieures aux Clémentines. Pourquoi elles ont été ainfr
appellées. En quel endroit du corps canonique elles ont été
inférées. D eu x fortes d’extravagantes , celles de Jean
X X I I , & les extravagantes communes. Commentateurs
des premières. Les extravagantes n’ont par elles-mêmes
en France aucune autorité. V I . 337. b.
Extravagantes : v o y e z fur cette collection de décrétales ,
IV . 720. a. Jurifdiètions extravagantes. IX. 79. b.
E X T R A V A S A T IO N ou cxtravafion. (Médec.') Etymologie
de ces mots. Caufes des extravafations. Remedes propres
à les prévenir ou à lés corriger. V I . 338. a. Voye^Epanchement
, Infiltration.
E X T R A V A S É . ( Agric. ) Suc extravafé des plantes. D ifférentes
formes fous iefquelles il fe montre. Quels en font
les effets. Suppl. II. 928. b.
E X T R ÊM E , ( Géom. ) ligne divifée en moyenne & extrême
raifon. Maniéré de trouver cette divifton. Comment
onia trouve par les nombres. V I . 338. 4.
Extrême , ( Métaphyf. ) notice . d’un ouvrage de M.
Changeux , intitulé : Traité des extrêmes ou élémens de la
fcience de la réalité. — Cette notice ne fauroit être analyfée.
Suppl. II.928. a.
Extrême-onction , ( Théol. ) définition de ce facre-
m e n t jfa matière ; fa forme. Héréfie des proteftans fur ce
facrement. Pourquoi on le nomme extrémc-onflion. Dans le
treizième fiecle on le nommoit onElion des malades, & on
le leur donnoit avant le viatique ; ufage qui ne fut changé
que dans le treizième fiecle, Sc qui a été rétabli dans quelques
églifes. Raifons de ce changement. La forme de l’e x-
trême-onélion étoit autrefois indicative & abfolue. Elle a été
généralement déprécative chez les Grecs. Celle de l’églife
latine l’eft auffi depuis plus de 600 ans. L e facrement • eft en
ufage dans l’églife grecque & dans tout l’Orient , fous le
nom de l’huile fainte. Les Orientaux l’adminiftrent, avec
quelques circonftances différentes. V I . 338. b. D eu x fortes
d’onéiions chez les Maroniftes. L ’onétion avec l’huile de la
lampe eft en ufage non-feulement chez les Maroniftes , mais
dans toute l ’églife d’Orient. Ibid. 339. a.
Extrême-on&ion. De vo ir des médecins d’avertir les malades
en danger de mo rt, ou leurs parens , pour l’adminiftra-
tiort des facremens. Suppl. III. 888. b.
E X T R EM IS , ( Jurifp.') des difjjpfitions de derniere v o lonté
, 8c des mariages faits/« extremis. V I . 339.a.
E X TR ÉM IT É , fin , bout, ( Synon. ) II. 379. a. V I .
800. b.
Extrémités du corps humain, (Médec. ) elles doivent
être omervées fur-tout dans les maladies aiguës. Prognoftics
qu’on en peut tirer. V I . 339, a.
Extrémités. ( Peinture ) C e qu’on nomme extrémités, en
peinture font fur-tout les maj,ns & les pieds. Ces parties
contribuent beaucoup à la juftefle de l’expreffion, & en
augmentent la force. Elles font fufceptibles de grâces qui
leur font particulières. V I . 339. b. Quelles font ces grâces.
Combien la petiteffe extrême dont les femmes recherchent
l’apparence dans leur çhauflure eft éloignée de la beauté.
D e l’expreffion que les extrémités peuvent ajouter aux actions.
Ibid. 340, a.
Extrémités, (Maneg.Maréch.) V I . 340.a.
E X U LC É R A T IO N . D e s inflammations qui fe terminent
par exulcération. V II I. 7 1 7 . b.
E X -V O TO , ( Littér. ) offrandes promifes par un voeu ,
& tableaux qui repréfentent ces offrandes. Pourquoi ces tableaux
portoient chez les Romains le nom d'ex-voto. Trifte
fort du Cavedone réduit à la néceffité de peindre des ex-voto
pour fubfrfter. V I. 340. b. Voyeç V o t if .
E Y
E Y B E N S T O C K , ( Géogr. ) v ille d’Allemagne dans l’é-
leftorat de Saxe. Sa grandeur. Occupations des habitans.
Mines qui fe trouvent dans fon voifinage. Etat de fon produit
en fer 8c en étain, en 1748. Suppl. II. 93 2. a.
Eybenstock en Saxe : mines d’étain de ce diftriét.
v i . 3.«. ■. . ■ ■ ■
E YG S , ( Richard ) jéfuite : fa patrie 8c fes ouvrages. X IV .
248. a. ..
E Y M E R I C ( Nicolas ) inquifiteur. VII. 674. a,
E Z E E Z Z 679
E Z
E ZA N , priere publique chez les mahométans. X. 321. a.
E Z A R H A G U I , médecin Arabe.X. 284.«.
E ZE CH IA S , force du feieneur, ( Hifl. facr. ) roi de Jnda ,
fils d’A chaz 8c d’Abia. Hiltoire de fa v ie 8c de fon regne.
Suppl. II. 932- æ, b.
Eçéchias, pourquoi il fit brûler les ouvrages de Salomon.
V II . 82. a. Hoftilités de Sennacliérib fous le regne
d’Ezéchias. Suppl. IV . 7 7 5 .« , b.
EZÉCHIEL , ( Hiß. facr. ) qui voit Dieu, un des grands
prophètes. 'Principaux événemens de fa vie. Caraètere 8c
fujet de fa prophétie. Suppl. II. 933. a. Dieu lui ordonna
plufieurs aétions fymboliques pour exprimer dans fa perfonne
les miferes de fa nation. Ibid. b.
Erfchiel. Défenfe chez les Juifs de lire les premiers chapitres
d’Ezéchiel avant l’âge de 30 ans. V I I . 376. b. D u ro-
feau dont il eft parlé dans ce prophète. X IV . 267. a. Ob-
fervations fur deux paflages de ce prophète où il eft parlé de
la v ille de T y r . XII. 038. b. XIII. 391. b.
E Z Z A B , (Géogr.) voyeç Ez z a l , 8c lifez Es^ab. Etendu*
de cette province d’Afrique. Ses productions. Suppl, II.
933. b.