752 F O î
devienne l'objet de la foi? Ibid’ b. 11 y a beaucoup de dogmes
■ dont l’églife n’a point fait de .définition exprefie , quelle
•déclare cependant être contenus dans la révélation , qu elle
déclare d’une manière ïùffifante.-, pour que ces dogmes foient
•vraiment de-foi.
De lobfcuritè de la f o l Toutes les vérités de foi font-elles
■ obfcures, & quelles font celles qu-affeéte cette obfcurné?
T e lle eft la queftion à examiner. L’obfcurae de la foi ne
.peut affe&er que les objets même, & non .pas les motifs
d e la perfuafion. Penfée de Pafcal défapprouvee par 1 auteur,
q u e Dieu a laiffé à deffein de 1’obfciirité dans l’économie
générale., dans les preuves de la religion. Ibid. 16. a. Il n’y
a que les vérités du quatrième ordre (pag. 8. b. ) fur
lefquelles puifle tomber quelque -obfcurité.
De la certitude de la f o i , par la comparaifon avec la certitude
des vérités que la raifon fait connoitre. La perfuafion
pue renferme la foi peut être confidérée ou dans l’efprit qui
la reço it , o u relativement à l’objet fur lequel elle tombe,
ou par rapport au motif fur lequel elle eft fondée. O n
diftingue d e même la certitude de fuje t, la certitude object
iv e , la certitude de motif. Celle de fujet eft la fermeté
de l’affentiment qu’on donne à une vérité quelconque.
Comment elle devient raifonnable. Examen de cette queftion.
L ’adhéfion aux vérités de la foi eft-elle plus forte que l’adhé-
iion que la raifon démontre. Ibid. b. La. fo i , précifément
comme perfuafion , n’étoit pas plus grande chez les chrétiens
,■ qui la confeffoient dans les martyres , que dans ceux
que la crainte faifoit apoftafier. Ainfi la certitude qu’on a
des vérités de la foi n’eft pas plus grande, lorfqu’on meurt
pour les foutenir, que lorfqu’on les croit fans en vouloir
être le martyr; & la certitude de fujet des vérités de la
foi n’eft pas plus grande que celle qu’on a des vérités évidentes
, ou même que celle des vérités du genre moral,
lorfque celle-ci a atteint le degré de certitude qui exclut
tou t doute. Examen de la certitude objeâive. O n ne peut
pas dire que les objets de la foi foient plus certains que
ceux des fciences , Ibid. 17. a. ni qu’ils le foient moins.
Ainfi la certitude objeélive des vérités de foi eft égale à
celle des vérités dont la raifon nous perfuade. D e la certitude
de motifs, la feule qu’on puifle appeller proprement
certitude. Cette certitude comparée fucceflïvement à celle
qu’on appelle inétaphyfique, & à celle qu’on.appelle morale.
Examen de cette queftion : un dogme quelconque eft-il aufli
certain qu’une vérité que la raifon démontre ? Ibid. b. Pour
comparer la certitude de la foi à celle de la raifon, il faut
néceflairement comparer la certitude des propofitions que la
raifon nous découvre, à la certitude que nous avons que
les objets de notre foi font révélés. Principes qui décident la
queftion propofée. Quand à la certitude que nous avons des
vérités du genre moral., la certitude des dogmes de la
foi ne lui eft pas inférieure, mais égale 8c du même genre.
Réflexion fur cette propofition foutenue par quelques per-
fonn es , que la foi eft plus certaine que la raifon. Ibid. 18.
a. Obfervations fur quelques fautes que les théologiens ont
faites dans l’examen de la queftion propofée. Ibid. b.
II. La fo i confidérée comme une vertu. C ’eft le fentiment
de tous les peres 8c de tous les théologiens, qu’elle eft
méritoire. La perfuafion ne pouvant qu’être conféquente
à l’effet que les preuves produifent fur l’efprit qui les examine
, quel mérite peut-il y avoir à trouver ces preuves
bonnes , 8c quel démérite à y refufer fon aflentiment ?
L ’autorité des plus habiles philofophes femble confirmer ici
que l’in convi&ion n’eft pas un crime, ni la foi une vertu.
s’Gravefande cité. Le fentiment de S. Thomas fur ce fujet
rejette. Ibid. 19. a. Solution de cette difficulté. T o u te perfuafion
réfulte de la comparaifon de deux idées , & cette
comparaifon dépend de notre liberté. Toute perfuafion en
général eft libre autant que réfléchie, quoiqu’elle ne le foit
pas en tant que direéle. Ibid. b. Celui qui détournera fon
efprit de la confidération des preuves pour l’attacher aux
difficultés qui les combattent, oppofera très-librement des
difficultés à la perfuafion. Paflage de Pafcal fur ce fujet.
L ’évidence des preuves de la religion - n’eft point t e lle ,
qu’on ne puifle pas s’y refu fe r , aufli-tôt qu’on les comprend.
Autre paflage de Pafcal qui confirme cette proposition.
III. La fo i confidérée comme une grâce. La foi eft une grâce
extérieure par les circonftances favorables o ù Dieu nous
place pour l’obtenir. La foi eft une grâce intérieure par le
concours furnaturel dont D ieu nous aide pour arriver à la
perfuafion des vérités religieiifes. La foi n’eft pas la première
grâce. Ibid. 20. a. Réflexions fur la définition qu’on donne
communément de la foi. Nous divifons la foi en habituelle
& aâuelle ; en acquife & infufe ; en foi informe 8c foi
fo rmée, en foi v iv e 8c foi morte. Controverfe entre les
catholiques 8c les proteftans fur la maniéré dont on doit
concilier ce que S. Paul 8c S. Jacques ont dit de la foi ;
,Ibid. b. enfin on divife la foi en implicite 8c explicite. Dans
l ’églife catholique, il y a des dogmes qu’il fuffit de croire
F O I
d’uhe foi implicite, 8c d’autres qu’il eft néceflaire * pour le
falut, de croire explicitement. D e la’ néceffité de la foi pour,
le falut. On diftingue en théologie la néceffité de precepte
8c la néceffité de moyen : ces deux néceflités font également
fortes. Différence qu’on allégué * entre l’une 8c l’autre. C e
que les théologiens penfent de l’ignorance invincible. La ne-
ceffité de la foi pour le falut eft un dogme capital dans la
doélrinc chrétienne. Ibid. 21. a. C e qu’on entend, par croire
un dogme d’une foi explicite , . 8c croire ce même dogme
d’une foi implicite. Quels font les dogmes dont la foi explicite
eft néceflaire au falut. Divers fentimens des théologiens fur
cette queftion. Quelles font les chofes néceflaires au falut
d’une néceffité de moyen. Ibid. b. Suppofition que fait l’auteur
pour déterminer avec préeifion comment la foi eft nécef-
faire au falut. Comment doit s’entendre cette propofition ,
que la foi explicite eft néceflaire aux. adultes d’une néceffité
de m oyen. On regarde comme de foi en théologie, les dogmes
rigoureux de la néceffité abfolue de la. foi ; au lieu qu’on
traite de fentimens pieux les principes qui peuvent lui fervir
de correctif. Ibid. 22. a. Celui q u i, en fuppofant la néceffité
de la foi , diroit que les païens font élevés à cette
connoiflance par un fecours extraordinaire, diroit une chofe
peu vraifemblable, mais n’avanceroit rien de contraire à la
doflrine chrétienne. Difficulté de concilier enfemble la gratuité
8c la néceffité de la foi. M oy en d’établir l’une 8c l’autre.
Ibid. b. Quoique la foi foit néceflaire au fa lu t , l’infidélité
négative, c’eft-à-dire1, le défaut de f o i , lorfcju’on n’a pas ré-
fifté pofitivement aux lumières de la foi qui fe préfentoient,
n’eft pas un péché. Obje&ion : fi les hommes obfervent la
loi naturelle , leur infidélité négative ne leur étant pas imputée
à péché , ils peuvent éviter la damnation , & par
conféquent arriver au falut fans la foi ; 8c alors la néceffité
abfolue de la foi fouffrira quelqu’atteinte. Réponfe qu’on fait
ordinairement ; celles de S. Thomas. Obfervations de l’au-
teur fur ces réponfes .Ibid. b. Comment S. Thomas établit dans
fes réponfes la néceffité de la foi dans toute fa rigueur. Des
enfans morts fans le baptême. Ibid. . b.
Foi. Différence entre fo i 8c croyanc e, IV . y 6. b. entré,
foi 8c fcience, Ibid, entre l’évidence 8c la foi. V I . 146. b.
Quelles fortes de propofitions font cenfées objet de foi. IV .
516. b. Ufage de la raifon en matière de foi. 517- b. En
matière de fo i, on ne doit pas raifonner par analogie. I. 400.
! a. Où font contenus les articles de notre foi. 111. 812. a 9
. b. Q u elle eft la foi qui fait le caraétere du fidele. V I.68 5 .
b. Articles de foi fondamentaux. V II . 63. b. D e la foi explicite
8c implicite. V I . 308. a. D e la foi implicite en particulier.
VII I. 597. b. 598. a. Ufage de la liberté de penfer
en matière de foi. IX. 472. b. &c. C ’eft la foi qui donne
toute l’efficace à notre eulte. 596. a. C e feroit mal connoitre
la religion, que de relever le mérite de la foi au-deflùs de
la morale. _X. 702. a. Réflexions fur l’alliage des principes
de la foi avec ceux de la philofophie. 741. a , b. &c. Efpece
d’obfcurité effentielle à la foi. XI. 507. b. L a foi ne peut
jamais être contraire aux vérités éternelles : bornes p récifes
qui fe trouvent entre la foi 8c la raifon : combien il importe
d’établir ces bornes. XIII. 773 . b. 774. a. Ecarts dans lef-
quels doit tomber, tout homme qui ne foumetpas fe raifoa
aux principes de fa foi. XV II . 4° °- a > b. Divers égards auxquels
la morale l’emporte fur la foi : conféquences qui ré-
fultent dé cette prééminence de la morale. 780. î . On peut avoir
la foi fans l’efpérance : on ne peut avoir l’efpérance fans la
foi. V . ^971. a. r
F o i . ( Iconol. ) Comment on repréfente la foi en qualité
de vertu morale.. Comment on la. repréfente en tant que.
vertu chrétienne. V I . 23 . b. .
F o i , figure fymbolique qui la repréfente. X V . 731. b.
Temple de la foi. X V I . 72. a. ■
F o i , ( Blafon) deux mains jointes enfemble. Foi parée.
Signification de ce fymbole. Suppl. III. 74- **•
F o i, ligne de ( Afironom. ) Suppl. III. 746. a.
F o i {Jurifpr. ) fignifie quelquefois fidélité, quelquefois
auffi croyance, ou encore atteftation 8c preuve. V I I . 23. b.
F o i , ( Bonne ) conviâion intérieure que l’on a de U
juftice de fon droit ou de fe poffeffion. Contrats de bonne-
for, 8c contrats de droit étroit. Parmi nous tous les contrats
font de bonne foi. C e q u ’exige la bonne foi. D e la bonne
fo i chez les Romains. V I . 24. a.
F o i , bonne ( Morale, Mythol. ) v o y e z fidélité. Il n’eft pas
permis de manquer de foi à un ennemi. V . 693. a. Dieu
de la bonne foi. V I I . 687. b.
Foi du contrat. V I . 24. a.
Foi & hommage: en quoi.elle confifte. Anciennement on
diftinguoit la foi de l’hommage. Il n’y a que la Foi 8c ^hommage
qui foit de l’effence. du fief. En quel cas fe fait la
foi au feigneur. Par qui elle fe fait. D e fe neceflite. D e
la foi 8c nommage faite par l’ufu-fruitier. V i l . 24. a. Tous
les co-propriétair.es doivent porter la foi. D e la foi 8c hommage
faite par. plufieurs contendans à la propriété d’un fiçf-
L e tuteur ne peut faire la foi. pour , les mineurs. Le mari
1 doit
F O I
doit la foi pour le fief »qui lut eft échu par fon mariage.
La femme féparée de fon mari doit la faire elle-même. La
femme ne doit point de f o i , après le décès du mari, pour
un fie f acquis pendant la communauté,- :fi le mari- Th déjà
portée. La douairière nen doit point non plus pour les
fiefs fujets au douaire. Lorfqu’ uu fie f advient an ro i, il ne
doit point c!è foi au feigneur-dominant. L e donataire entrev
ifs d’un f ie f , ou le légataire , font tenus de faire la foi.
D e la foi que,doivent les corps 8c communautés poffédadt
fie fs , les bénéficiers, f o i 8c hommage que doit porter le
commiflaire aux faifies., en cas de faifie d’un fie f Ibid. b.
L e feigneur dominant doit recevoir la foi du cômmiflaire
o q lui donner fouffrance. Le curateur d’un vaflal abfent
doit faire la foi. L e délaiflement par hypotheque n’oeea-
fionne point de nouvelle foi 8c hommage. D e la foi 8c
hommage enfuite du dèguerpiffement. Dans une fuccéffion
vacante, le curateur doit la foi. En fuccéffion d ire a e , le
fils aîné porte la foi. Après le partage, chacun doit la foi pour
fa part. Q u el eft celui de la famille qui doit faire la fo i ,
félon différens cas fuppofés. Quels font les- cas où l’aîné
n’eft pas tenu de faire la foi pour fes puînés. Lorfque l’aîné
fait la foi pour les puînés , il doit les acquitter du relief
pour les fiefs échus en direae. Ibid. 25. a. A qui doit être
faite la foi 8c hommage, félon divers cas fuppofés. Quel
eft le lieu où elle fe fait. Ibid. b. D u délai que les coutumes
accordent pour faire la foi. D e la forme à obferver en
rendant la foi 8c hommage. Exemples qui montrent que celle
qui eft due au roi fe fait à genoux. Le ferment de fidélité
rf-ƒ■ P/ Cte ÇluS q-u au roi p0llr les fiefs f f f l relèvent de lui.
Ibid. 20. a. La foi 8c hommage doit être pure 8c fimple 8c
non pas conditionnelle. D e l’âge, requis pour faire la foi.
D e la perfonne qui doit faire la foi. C e qu’on entend par
réception en foi 8c hommage, ou inveftiture.. Quoiqu’il y
ait combat de f ie f , un des feigneurs peut recevoir la foi.
Lorfque le vaflal fe préfente, il eft au choix du feigneur
de recevoir la foi ou de retirer féodalement. C e que doit
faire le Vaflal en cas de refus du feigneur de recevoir la
fbi. Lobligation de faire la foi au légitime feigneur, eft de
fe nature imprefcriptible, &c. Ouvrages à consulter. Ibid. b.
Foi 6* hommage, v o y e z hommage. Foi 8c hommage exprimé
dans fe coutume de Paris par la bouche 8c les mains. II.
349. a , b. A qui fe fait la foi 8c hommage des fiefs relevant
immédiatement de la couronne,. III. 87. a. Abolition de foi
ôc hommage que le roi faifoit à fes fujets. Ibid. Démiffion
de foi. IV . 816. a. Homme de f o i , de foi-lige , de foi
fimple. VII I. 280. b. D e la réception en foi par main fouve-
ràuie. IX. 879. b. Recevoir à foi 8c hommage. XIII. 846.
b. Surféance que le feigneur accorde à fon vaflal pour kû
faire la foi 8c hommage. X V . 397. J. Tierce-foi. X V I. 322.
a. Cérémonie de la foi 8c hommage. 8c6. b.
Foi-lige. VII.. 26. b. *
Foï-maüvaife. VII. 26. b.
Foi-mcntïc. VII. 26. b.
Foi pleine & entière. V II . 26. b.
Foi provifoire. V II . 26.fi.
Foi-publique. V i l . 27. a.
F o i , taille générale ou fpéciale. ( Jurifpr. angloife. ) VU .
F o i. (Blafon) V II . 27. a.
F O IB L A G E , terme de monnoyage. X V I . 381. b.
, | |SM e « | ( Gran"n- ) Ame foible , coeur foible , efprit
foible. Ouvrage foible par les penfées , par le ftyle. C e
qtfdn entend par harangue foible , plaidoyer, tragédie comédie
foibles. On fentira ce qu’on entend par vers foibles
fi l’on compare les endroits que Racine, 8c Campiftron, fon
imitateur * ont traités. VII. 27. a.
Foible. Différence entré foible 8c facile , 3 c8. b. entre
foible 8c fragile. V I I 273. b.
F o ib l e . ( Morale ) U y a la même différence entre les
foibles 8c les foibleffes, qu’entre la caufe 8c l’effet. C e qu’on
entend par un foible. Il en eft qui viennent de l’efprit, il
Ci1 qffi viennent du coeur. Moins un peuple eft éclairé,
plus il eft fulceptible des foibles d’efprit: plus un peuple eft
p o li, p lu^il eft fufceptible des foibles de coeur. Foibles des
enimes. Quels font les contraires des foibles -du coeur 8c
^ u e}rX foible peut être indifférent, une
formelle clt toujours reprèhenfible. VII. 27. b.
FOiBLE, ( Ço'nfn. ) en parlant d’une marcliandife. Ce, qu’on
nomme le foible dans la balance romaine; garde-foible dans
Ja balance. C e quon entend, lorfqu’on dit qu’une marchan-
«hle a été v endue, le fort portant le foible. VII. 27 b
F o ib l e . ( Ecriture ) VII. 27. b.
, F o ible . (Jardin. ) VII. 27, b.
FOIBLESSE. ( Morale ) Diftinélion entre foiblefle habituelle,
8c foiblefle paflegere. Sources de l’une 8c de l’autre.
V II . 2j.fi. D.iftèrenccs entre l'homme foible, Sc l’homme qui
des foibleffes. Tous deux ont ceci de commun, qu’ils
tentent l eur 8c qu’ils fe le reprochent ; mais par ce
lcntunent l’hoipine devient îflalhçureux, au lieu auè l’état
' Tome I.
F O I 75:
de 1 autre a fes plaifirs comme fes peines. L ’homme foible
le fera toute fa vie ; l’homme qui a des foibleffes fortira
dun état qui lui eft etranger, Foibleffes de M. de Turenne ;
comment fl les repara. Divers traits qui peignent l’homme
foible: on aime quelquefois les gens foibles , rarement 011
les efttnie. Autres claffes d’hommes qu’on appelle foibles ,
quoique leur caraâere foit totalement oppofé au précédent!
Foibleffe, imbécillité $ folie : différentes lignifications de ces
mots. VII. 42. b.
Foiblesse , ( Médecine) diminution des forces, foiblefle
dans les fibres. V II . 28. a.
Foibleffe , v o ye z Débilité. Foibleffe catifée par la perte de
la femence XIV. 939. b. Examen ’de la queftion , s’il eft
WM 9 eft I S S ' ? a0l,x P a o n n e s foibles de coucher avec
g9 B l i fraîches 8c vieoureufes. X V . 47. b.
F O IE , ( Anatomie) ftruêture du foie. Région qu’il occupe
par la grandeur de fon volume. Divifion du foie en deux
obes; cette dmfion eft marquée par une ligne qu’on nomme
la lciflure du foie. Defcription des deux lobes. Figure du
foie. Eminences du grand lobe. Enfoncemens de la partie concave
du foie. V IL 28. b. Echancrure commune aux deux lobes.
Comment ce vifeere eft affujetti aux parties voifines. Membrane
qui recouvre le foie ; vaiffeaux lymphatiques entre
es deux lames de cette membrane. Vaiffeaux qui compofent
W - / I ltance KM *oie‘ Petits grains ou véflcules que M
Winflow nomme grains pulpeux. Diftinélion des vaiffeaux qui
le dittribuent a ces grains pulpeux en deux fortes ; favoir
ceux qui y portent quelque liqueur, 8c ceux qui en rap-
portent. Veines hépatiques. JW . 29. a. Veines lymphatiques.
liaires; pore épathique. Membrane appellée capfule
de Gliffon. Les anciens plaçoient le fiege de l’amour dans
le foie. Mais les modernes ont démontré que ce vifccre
étoit l’organe de la fecrétion de la bile. D e quelle manieçe
cette humeur eft féparée. Nature 8c propriétés de la 'bile.
Ibtd. b. C e que devient la bile féparée dans le foie.
Conféquences qui réfultent de Véxpofé précédent. i u. L’artere
hépatique 8c celles qui l’accompagnent, fervent à la vie
à la nutrition, à la chaleur, fecrétion, expulfion des hu-.
meurs hépatiques. 20. Il part des extrémités de la membrane
externe du foie quantité de vaiffeaux lymphatiques, &c.
3°. Veines qui reçoivent le feng porté par l’artere hépatique
fur la furfacé du fo ie , &c. 40. L a veine-porte prend la forme
dartere 8c en exerce les fondions. 50. Tous les vifceres abdo-
mmaux , chylopoiétiques, &c. travaillent un-quement pour
le foie. 6°. Situation favorable du foie placé fous le dia-
phragme & expofé à l’aétion des mufcles de l’abdomen. Ibid.
30. a. 7 . Les maladies du foie font très-communes 8c très-
difficiles à guérir. 8°. On ne voit nulle part tant de caufes
concourir a former quelque liqueur du corps , qu’il s’en
trouve pour la produéfion de la bile. Son ufage. 9°. Cette
liqueur eft préparée avec plus d’artifice que celles qui fe
filtrent dans le refte du corps. io ° . D eu x ufages du foie
ici indiqués.
Obfervations anatomiques de différens auteurs fur la ftruc-
tu re , la nature 8c les ufages du foie. Ibid. b.
Jeux de la nature. Ibid. 31. a. Remarques fur quelques cas
rares de maladies du foie. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Foie. Sadeferiprion. VIII. 272. a. Suppl. II. 614. a. Canaux
qui ont leur fourcé dans les glandes du foie. II. 252. b. C e l-
lulofué très-forte dans ce vifeere. Suppl. II. 227. a. Capfule
commune des vaiffeaux du foie., voye^ C a p su l e de GHffbn.
Situation- de la véficule du fiel dans le foie. V I. 7 1 7 . a.
Parties appartenantes au foie , ou dépendantes du foie. V III.
133. b. Ëigamens par lefquels il eft attaché au diaphragme.
272. a. Ligament coronaire du foie. IX. 51 q. b. Ligamens
latéraux. Ibid. Dépendance mutuelle du foie 8c dé la rate.
XIII. 822. b. Ligament fufpenfoire du foie. XV . 701. a.
Sympathie du foie avec d’autres parties. 738. b.. — Vovez
H é p a t iq u e . j 1
Foie. ( Phyfiolog. ) Les anciens avoient imaginé que c’eft
dans cette partie , que le fuc des alimens eft porté , pour y
être converti en feng , 8c que la bile n’eft que la partie
excrémentitielle du nouveau feng. VII. 31 . b. Détails fur
cette hypothefe des anciens , 8c fur les obfervations qui fem-
bloientlafavorifer.Sentimens d’H ippocrate, de Démocrite,
de Galien , fur les ufages de ce vifeere. Le fentiment fur la
fanguificarion opérée dans le foie , a été cOnftamment adopté
par lés- médecins , jufqu’à la découverte des veines laflées.
C e fentiment attaqué premièrement par Gliffon , 8c enfuite
détruit par Bartholin. Q uels furent les derniers défenfeurs de
l’hypothefe des anciens. Obfervations qui démontrèrent que
l’organifetion du foie n’étoit point propre à la fanguification.
Ibid. 32. a. Importance des fondions du foie , 8c de l’hu-,
meur, à la fecrétion de laquelle il eft deftiné. Quelle eft la
quantité de bile qui doit fe former dans l’homme dans l’efpace
de vingt-quatre heures. Autres obfervations concernant le
foie 8c ce qui eft propre à ce vifeere.
i°. Il n’eft aucune fecrétion qui foit préparée avec autant
E E E E e e e e e