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ouvrages propres à faire la gloire de la nation. Ibid. xo’j . a.
Fontaines. Décorations d’architeélure de quelques fontaines.
V o l. I . desplanch. Arehitedure.
Fontaine domeflique. Fontaines (impies : on y dillingue trois
■ parties ; celle d’en-bas ou le pié , celle qui s’élève au-deffus,
ou la cuve de fo n d , celle qui eft au-deffus de la cuve de
fo n d , à laquelle on adapte le couvercle, & qu’on appelle
gorge. Détails fur chacune de ces parties. VII . 103. a. Précautions
qu’on a prifes pour la falubrite de ces fontaines;
l’étamage j les fontaines de cuivre fablées ; les fontaines de
plomb , à fable & à éponge. D étails de ces différées moyens.
Ibid. b.
Fontaine fablée. X IV . 466. a.
Fontaines de vin. ( Hifl. mod. ) Ancienneté de cet ufage
dans les fêtes publiques. Exemples qu’on en trouve fous les
régnés de Chartes V , de Charles V I , de Charles V I I , & du
roi Louis XI. VU . 104. b.
Fontaine de feu. (Artific. ) Comment on formé des apparences
de fontaines dë feu , de différentes couleurs. Gomment
on en varie les figures extérieures, pour repréfërtter des
je t s , des cafcades, des gerbes. Imitation d’un berceau d’eau ;
apparence de foleil; de cône droit ; de pyramide ; de cafcade ;
V I I . 104.b. de nappe d’eau. Ibid. 105.a.
F ontaine , ( Raffn. en fucre) cavité dans la pâte du pain.
Comment on l’ouvre poi\r la remplir. V II . 105. a.
FONTAINEfacrée, ( Géogr.anc. ) X IV . 4 7 1 .é.
Fontaine. ( Myth.) Divinités qui préfidoient aux fontaines.
X I. 7. a. Fête à leur honneur. V i f . 1O7. b.
F ontaine. ( Divin. ) Divination par l’eau des fontaines.
X II. 240.
Fontaine. ( Jean de la ) Obfervations fur fes fables. V I .
343. a , b.&c. 354. a. fur fes élégies, V .4 8 6 . b. fur fes contes.
Suppl. II. 369. b. Il a réufli à imiter le ftyle marotique. Suppl.
111. 858. a. Son épitaphe. 817. a.
Fontaine. ( Monfieur) Son mémoire fur l’analyfe. V . 853.
a , b. Son effai fur la méthode fluxio-différentielle. V I . 922. b.
Eloge de fon ouvrage fur le calcul intégral, VIII. 805. b. Suppl.
III. 619. b. & d’un autre ouvrage fur la tautochrone. X V .
946. a.
FONTAINE, ( Laurent) maître écrivain. IX. 908. a.
Fontaines. ( Pierre-François Guyfft des ) Obfervations fur
fes ouvrages. X IV . 294.b.
FO N TA IN E B LE AU . Peintures de la galerie de ce château.
V . 318. b.
FO N TA IN IER . ( Hydrauliq. ) Diverfes opérations qui
appartiennent au fontainier. Enumération de fes outils. V II .
105. a.
Fontainier. Sa jauge & fon ufage. VII I. 472. b. Quille , in-
ftrument du fontainier. 475. Æ. Sonde dont ilfe fert pour forer
la terre & trouver les eaux. X V . 349. a , b. &c. Opérations du
fontainier, voyez Fontaine. Voyez auffi, vol. desplanch.
article Fontainier.
F O N T A N A , ( F é lix ) anatomifte, Suppl. I .4 1 4 .a. & p h y -
Sologifle. Suppl. IV . 363. a.
F O N T A N E L L E , la , ( Anatorn. ) Defcription de cette ouverture.
Etat où elle fe trouve dans les enfans nouveaux-nés.
Quelquefois les enfans attaqués du rachitis ont cette partie
très-tendre dans un âge allez avancé. O n a vu des fujets en qui
cette partie ne s’étoit jamais olfifiée. VII. 105. ‘b.
Fontanelle. Sa defcription. VII I. 264. b.
Fontanelle, (Chirurg.) voy^ Fonticule.
F O N T A N Ô N , ( Antoine) fon recueil d’ordonnances. XI.
59T b- , H H
. FO N TE . ( Arts méch. ) Différentes acceptions de ce mot.
V I I . 106. a.
Fonte, ( Fond, en carafl.) affortiment complet de foutes
les lettres , &c. fondues fur un feul corps. Les fontes' font
plus ou moins grandes. On dit une fonte de cinq cens , &c.
une fonte de tant de feuilles , ou de tant de formés. VII.
106. a.
Fonte. ( Monnoie ) Converfion des monnoies de cours en
d’autres nouvelles. V i l . io6. a.
Fonte ou fondre. ( Orfêv.) Là fonte demande divers degrés
de feu. Comment ils doivent être conduits. Intermèdes que
Totffevre emploie. V ÏI . 106. a.
Fonte. ( Mètallufg.) D ifférence entre fonte & fu fio n . VII.
.398. b. Fonte de la mine de fer propre à être convertie en
acier. I. 103. a , b. Sur la fonte de f e r , voyez Grosses-for-
GES. V II . 135. a , b.' &c. Fonte de l’or , de l’argent &. du
cuivre voyez les articles de Ces métaux , & 'v o l . V . des
.planch. Fonte de la dragée & du plomb à giboyer. Ibid. 'Portion'de
métal qui fe fige 'dans le fourneau après avoir été
fondue. VII . 323. a. Subftance appellée matte, qui réfulre de
la première fonte d’une mine. X. 207. a , b. 'Fonte pour les
monnoies. 664. a. Tenailles pour ôter les creufets du f e u ,
après la fonte. X VI. 123. <2, b. Voy efFUsion.
ponte. Commiffaire général des fontes. III. 710. æ.
i Fonte. ( Sellier') Différence entre les fontes -& le s fau x
fourreaux. VH. 106. a.
F O N T E N A Y , ( Jean-Baptifle Blain.de ) peintre de fleurs
& de fruits. XII. 267. a.
F O N T E N E L L E , ( Bernard le Bovïer de) El oge de cet académicien.
I. xxx. D'ifc. prélimin. Sa preuve de Fexiftence de
Dieu. IV . 982. a , b. D e fon fecrétariat de l’académie royale
des fcienCes. V . 528. a. Réponfe de M. de Fontenëlle au duc
d’Orléans, qui lui offroit la prêfidence perpétuelle de cette
académie. VIII. 292. a. Elémens de la géométrie de l’infini
par cet auteur. 703. a. Eloge de fon ouvrage fur les oracles.
XII. iiij. X I. 537. a. Obfervations fur fa pluralité des mondes,'
X. 640; i . XII. 703. a. fur fon cara&ere & for fes différens
ouvrages. X IV . 394. b. Affeélation qu’on lui reproche. SifypL.
I. x8i. b. Remarque fur l’avantage qu’il attribue aux m odernes
fur les anciens. 4 16. b.
F o n t e n e l l e , ( Géogr. ) monaftere de bénédictins, voyez
Sa in t -V a n d r jl l e . Chronique de Fontenelle. Suppl. IV .
704. b.
FO N T E N O I . Bataille de Fontenoi en 1743. Les Anglois y
combattirent en colonne. III. 634. b. Fauffes anecdotes fur
cette bataille. VIII. 223. a,
F O N T E ST O R B E , fontaine près de Belleftat, diocefe de
Mirepoix. Explication des phénomènes de cette fontaine.
VII . 98. b.
F O N T E V R A U D , ( Géogr. 6* Hiß. monafl. ) bourg en A njou
, à trois lieues de Saumur. Célébré abbaye de filles»
fondée dans ce lieu par Robert d’Arbriffel, né en 1047. Soins
qu’il fe donna pour la converfion des femmes débauchées
& pour établir fon ordre par toute la France. Ce t ordre mis
fous la proteélion du S. liege en 1 10 6 , &c. L e généralat de cet
ordre réfervé aux femmes. Pétronille de Chemillé, première
abbeffe. Il y en a eu depuis elle trente-quatre ou trente-cinq.
C e t ordre ëft d ivifé en quatre provinces. Nombre des prieurés
dans chacune. Ouvrages à confulter. VII . 106. b.
F O N T IC U L E , (Chirurg.) petit ulcéré artificiel pratiqué
par le chirurgien. Le mot de cautere , dont on fe fert communément
dans ce fens , eft moins propre que celui de fonti-
cule. But qu’on fe propofé eu pratiquant cet ulcéré. Parties
du corps ou l’on ouvre le plus communément les fonticules.
Maniérés de les former. Panfement qu’ils exigent. Bandages
dont on fe fert. D u tèms pendant lequel on doit tenir le
fonticule ouvert. Avantagés principaux qu’on attend de cet
ufage. VII . 107. a. Différens cas auxquels il faut pourvoir
par rapport aux fonticules. Auteurs qui en ont traite expref-
fément. Ibid. b. Voyez Se to n 6> C a u t ere .
FO N T IN A LE S , ( Mythol.Antiq. romain. ) fête à l’honneur
des nymphes qui préfidoient aux fontaines. Dieux des eaux ,
félon les païens. Néréides , naïades, potamides , limmades,,
nymphes. Comment on célébroit les fêtes de ces nymphes;
VII. 107. b.
YONTS-baptifmaux. ( Thiol. Hift.eccl. ) Ils étoient autrefois
la marque d’une églife paroiffiale. En quel endroit on les
place. VII. 107. b. Miracles que les hiftoriens nous racontent
touchant les fonts-baptifmaux. Bénédiétions qu’on en fait deux
fois chaque année. Ibid. 108. a.
Fonts-baptifmaux. On les diftinguoit autrefois des baptifte-
res. II. 66. b.
FO R , ( Jurifpr. ) jurifdi&ion. V I I . 108. a.
F o r -l’Ev e q u e . For extérieur & for intérieur. V II. 108. at
For extérieur & intérieur de Véglife. VII . 108. *.
For extérieur & intérieur de T églife. En quoi confifte la jurifd«
élion volontaire qui s’y exerce. IX. 78 . a , b.
For pènitenciel. V I I . 108. b.
F o r , coutume, où privilège accordé à quelque communauté.
V I I . ro8. b.
For de Béarn ou fors , coutume de ce pays. Confirmation
de ce for en 1088. Fors particuliers qu’il y avoir en Béara.
Réda&ion en un feul corps de -tous les fors de Béarn , faite
par l’ordre de Marguerite de Béarn , en 1306. Addition qui y
fut faite enfuire, dè divers réglemcns.Ces loix ou fors corrigés
enfin en 15 .31.VU. 108. b.
F O R A G E , ( Jürifpr.) droit que l’on* paie au feigneurpour
le vin & autres liqueurs qu’on vend en détail. Etymologie de
ce mot. C e droit eft encore appellé afforage.Sc. allage. A quels
feigneurs appartient cë droit. VII. 108. b. Diverfes manières
de le percevoir. Diverfes extenfions qu’on lui donne, félon
les courum'es.'L’évêque & comte de Beauvais a auffi droit dé
forage. Ibid. 109. a. Voye^J AL A GE.
FORAGE des canons de fuftl de munition. (Fabriq. des armes!)
L e canon étÿnt foudé fur une broche de fer q u i’n’a que cinq
lignes de diamètre , il eft néceffaire de l’évider en-dedans,
pour lui donner fon vrai calibre , qui doit être de fept lignes
dix points-. Forets employés dans cette opération. Defcription
des autres inftrumens néceffaires. — Voyczplanch.-». 6* 3. Fàbri- \
que des armes, Fuftl -de munilior\. Suppl. Explication détaillée
de toute la Manoeuvre. Suppl. III. 84.a., b. 85. a , b.
FOR AIN . (Jurifpr.) Marchands forains ; traites foraines;
prévôt forain ; official forain. V II . 109. a.
Forain. Chanoine forain. III. 137. a. F ie f forain. VI/704..4«
Vicaire forain. X-VII. 233 .a. ' '
F O R
F o r a in . ( Comm. ) Marchand forain. Marchandifes foraines.
V II . 109. a.
Foraine. Entrée & iffue foraine. VIII. 929. b. Traite-foraine.
X V I. Ç32. a , b. Impofition foraine d’Anjou. 53 3. a. Juge des
traites-foraines. IX. 16. b.
F O R B A N , voyei C o r sa ir e .
FOR BISH ER , détroit de , (Géogr. ) V oyag es au nord-
oueft de l’Amérique , & découvertes qu’y fit Martin For-
bisher. Détails furies habitans voifins du détroit. V II . 109.b.
F o r bish er , ( Mar,tin ) hiftoire de ce navigateur. XI.
53. a , b.
FO R C A LQ U IE R , ( Géogr. ) petite v ille de Provence. Le
comté de Forcalquier avoit autrefois fes comtes particuliers.
L e roi prend le titre de comte de Provence , de Forcalquier,
&c. V I I . 109. b.
F O R Ç A T , voyeç G alérien. Bâtiment nommé bagne , où
l ’oa tient les forçats. Suppl. 1. 744. b. &c.
FOR CE. ( Gramm. Litt. ) Force du coeur que quelques-uns
ont faite de 400 liv . & d’autres de 3 onces. Divers ufages
de ce mot dans le fens propre & dans le figuré. V I I . 109. b.
O n appelle forces, de grands cifeaux. Cette forte de cifeaux,
employée par allégorie dans une eftampe. Ufage du mot
force dans le ftyle très-familier. Force en morale. Force de
l’efprit. Force d’un raifonnement ; force de l’éloquence ;
force d’un vers : exemple. Force dans la peinture. Des
philofophes ont prétendu que la force eft une qualité inhérente
à la matière. Tems où la force de l’animal a reçu fon
plus haut degré. Principe de fon décroîffement. Ibid. 1 fo . a.
. F o r c e . ( Iconolog. ) Comment on perfonnifie & repréfente
la force. V II . n o . a.
. Force d'inertie. O11 lui donne le nom de réfiwance ou d’action
, fuivant l’afpeét fous lequel on la confidere. Preuves dé
la force d'inertie. Un corps ne peut être tiré du repos que par
l’aélion de quelque caufe étrangère. Un corps mis en mouvement
doit y perfifter toujours uniformément & en ligne
droite, tant quune nouvelle caufe n’agira pas fur lu i ; c a r,
o u l’aftion de la caufe motrice au commencement du mouvement
fuffit pour faire parcourir au corps un certain e fpace,
8 t .alors ce mouvement doit être uniforme & en ligne droite,
& doit continuer perpendiculairement ; V IL 110'. b. ou le
corps a befoin pour fe mouvoir de l’aélion continuée de la
caufe motrice , d’où il fuit encore que fon aétion continuée
fera uniforme & confiante , & que le corps fe mouvra en
ligne droite. Il faut convenir , au refte , que les preuves
qu’on donne ordinairement de la force d’inertie , en tant
qu’elle eft le principe de la confervation du mouvement,
n’ont point le degré d’évidence néceffaire pour convaincre
l ’efprit. Réflexions fur cette force qu’on imagine dans la matière
, par laquelle elle réfifte à tout changement d’état. Ré flexions
fur l’indifférence qu’on attribue à la matière, foit
au. mouvement, foit au repos. Ibid. i n . a. Le mouvement
du corps, dans un inftant quelconque ; 11’a rien de commun
avec fon mouvement dans l’inftant précédent , ou fuivant.
Pourquoi nous fommes enclins à croire qu’il y a dans un
corps en mouvement un effort ou énergie qui n’eft point dans
un corps en repos. Trois différens fens que nous pouvons
attacher au mot fb te e , tranfporté aux corps fufceptibles de
mouvement. En attachant à ce mot l’idée de l’effet même
ou de la propriété qui fe manifefte par c e t e ffe t , fans exa-
mùier ni rechercher la caufe , nous ne verrons rien de plus
dans le mouvement que dans le repos , & nous pouvons
regarder la continuation du mouvement, comme une loi
auffi effentielle que la continuation du repos. L e principe de
la force d’inertie, prouvé par l’expérience. Nous voyon s ,
ï °. que les corps en repos y demeurent tant que rien ne les
en tire ; 20. qu’un corps perfévere d’autant plus à fe mouvoir,
qu’il éprouve moins de réfiftance. L ’expérience journalière
de la pefanteur ne fernble démentir le premier de ces
principes, qu’aux y eu x de la multitude. Nous v o y o n s , par
expérience , que le mouvement eft toujours l’eftèr de l’im-,
pulfion: ainfi la chute d’un corps doit être attribuée à l’im-
pulfion de quelque fluide invilible , à moins qu’il n’y ait
quelque autre caufe du mouvement des corps que l ’impul-
fion: M. Euler prétend que l’attraélion, quand on la regarde
comme un principe différent de rinipulfion , eft contraire au
principe de la force d’inertie. Examen de ce fentiment. Ibid,
n i . a. C e philofophe prouve de plus que la force d’inertie
étant une propriété.de la matière, la faculté de penfer 11’en
fauroit être une. Ibid. b.
F o r c e d'inertie. (P h y jîq .) Comme la première direflion
du mouvement détermine celle fuivant laquelle ce mouvement
doit fe faire , il fernble que par la même faifon , la
direélion de la tangente, qui touche à,fon origine la courbe
des x & des y , c’eft-à-dire, des tems- & des efpaces, & qui
détermine la valeur de la vîteffe initiale , c’eft-à-dire"‘, du
rapport initial de dy k d x , doit déterminer de même la
valeur de ~ dans la fuite du mouvement. — Raifons qui
portent à croire que la force qui altéreroit ce mouvement
F O R 763
du corps , s’il pouvoit y en avoir une , ne pourroit être
proportionnée à une fonttion de viteffe. Suppl. III. 86. a.
Force d’inertie. Notion précife du mot de force. I. n 9. b-
Loi générale de cette inertie. IL 789. b. Pourquoi les corps’
continuent de fe m o u vo ir , lorfque la force motrice a ceffé
d’agir. XIII. 437. b. Sur la force d’inertie, voyez Suppl. III.
86. b. La force d’inertie proportionnelle à la malle X
833. b.
Force vive , ou des corps en mouvement. Diftinâion qu’établit
M. Leibnitz, entre les forces v iv e s & les forces mortes.
C e philofophe convient que la force morte eft comme lé
produit de la maffe par la vîteffe virtuelle. V IL 112. b. Mais
il foutient que la force v iv e doit fe mefurer autrement, &
quelle eft comme le produit de la maffè par le quarré de la
vîteffe. Dans le fyftême des adverfaires des forces v iv e s , la
force des xorps en mouvement eft toujours proportionnelle
a ce quon appelle quantité, du mouvement ; c’eft-à-dire au
produit de la malle des corps par la viteffe. Raifonnement par
lequel Leibnitz prouvoit fa nouvelle doélrine. Autres preuves
que M. Jean Bernoulli a ajoutées à celles de M. Leibnitz. Principale
réponfe qu’on a faite aux partifans des forces vives.
Ibid. 113. a. Ouvrages à confulter fur cette matière. Expofé
fuccinél des principes qui peuvent fervir à réfôudre cette
queftiôn. Ibid. b. ô n eft affez d’accord aujourd’hui que tout
le fonds de cette difpute fur les forces v iv e s , n’étoi't qu’une
difpute de mots. D e tout ce qui a été d it , on doit conclure
qu’un même corps, félon que fa tendance au mouvement eft
différemment appliquée , produit différens effets les uns
proportionnels à fa vîtoflé , les autres au quarré de fa
vîteffe. Obfervations fuiSe fens qu’on doit attacher au mot
effet. Examen de - ce principe : les effets font proportionnels à
Confervation des forces vives. Géomètres qui ont fait voir
retendue & l’ufage de ce principe de méchanique. Expofé de
deux loix de méchanique , dans lefquelles il confifte. Ibid. b.
M. Huyghens paroît être le premier qui ait apperçu cette
loi de la confervation des forces viv es dans le choc des corps
diadiques. U paroît auffi avoir connu la loi de la confervation
des forces vives dans le mouvement des corps qui font
animés par des puiffances. Ufage que M. Jean Bernoulli a
fait de la découverte de M. Huyghens. Defcarres c royoit que
la même quantité de force devoit fübfifter dans l’univers
& que le mouvement ne pouvoit pas fe perdre. Traité de
dynamique , où l’auteur a démontré le principe de la confervation
des forces vives. D e la confervation des forces vives
dans le mouvement des fluides. Ouvrages fur ce fujet. Ibid.
1 15.U. D émonftration donnée par M. Clairaut, du principe
de la confervation des forces vives. Combien ce principe
facilite la folution d’un grand nombre de problèmes de dynamique.
D u rapport de la force vive avec l ’action. Les partifans des
forces viv es a voient imaginé l’a&ion comme le produit de la
maffe par 1 efpace & par la vitefle. Cette définition eft abfo-
lument arbitraire. Cependant il eft poffible que les partifans
des forces viv es aient prétendu attacher, par cette définition,
quelque réalité à ce qu’ils appellent aflion. Mémoire dans
lequel le profeffeur W o lf croyoit avoir fixé la véritable notion
de l’aâion. Obfervations qui montrent que cette définition
de W o l f eft tout-à-fait chimérique & èn elle-même j & dans
les principes des partifans des forces vives. Ibid. b. A l’égard
de ceux q u i, comme M. de Maupertuis, n’ont point pris de
parti dans la difpute des forces vives , on ne peut leur coutelier
la définition de l’aétion , fur-tout lorfqu’ ils paroiffent
la donner comme une définition de nom. Exemple de la définition
donnée par M. d’A rc y . Définition du mot aflion,
donnée par TaUteur : défenfe de cette définition , contre la
critique qui en a été faite dans les Mém. de l ’acad. de Berlin ,
175 3- Voyez ^ur toute cette matière les articles Aflion & Cof-
mologit. Ibid. 116. a.
Réflexions fur la nature des forces mortes & fu r leurs différentes
Forces accélératrices. Comment les forces mortes deviennent
accélératrices ou retardatrices. Difficultés fur là manière
dont on confidere ici les forces accélératrices. Si le mouvement
produit par une force accélératrice quelconque , commence
par zéro de vîteffe j pourquoi un corps p elant, fou-
tenu par un f i l , fait-il éprouver quelque réfiftance à celui
qui le foutient ? Il devroit être ablblument dans le cas d’un
corps placé fur un plan horizontal, & attaché à un fil auffi
horizontal, à l’extrémité duquel en attacheroit une puïlfance.
O r , fi la première vttefle avec laquélle un corps pefant tend
à fe mouvoir, eft égale à z é ro , pourquoi l’effort qu’i l faut
faire pour la retenir n’eft-il pas abfolument nul ? Ibid. b. On
ne peut répondre à cette obje&ion que de deux manières ;
dont ni l’une ni l’autre n’eft capable de fatisfaire pleinement.
Première réponfe , & obfervations auxquelles elle donne
lieu. Ibid. 117. a. Seconde réponfe : réflexions qui s’y rapportent.
La difficulté propofée mérite donc encore l’attention des
phyficiens & des géomètres.
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