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fsiller d’épéè. IV . 28. a. Juge d’épée. IX . 12. b. Officier |
d’épée. XI. 4x7. a. Sergent de l’épée. X V/89 . b.
Epée., (Blafon) meuble d’armoirie. Différentes maniérés
de la repréfemer. Noms que d’anciens chevaliers donnoient ,
à leurs épées. Signification de l’épée fymbolique des armoiordre
de cheva lerie, eotrefois eo ■
hdnneur dans M e de Ch ypre, 6c. Inthmreur de cet ordre,
eo rdrede chevalerie Oblcrvations i'ur ce: atticic de
l ’Encyclopédie. Suppl. II. 816. a. . r .
Epee (Hiß. mod.) ordre des deux épees de Jeius-Chriit,
ou les chevaliers du Chrift des deux épées. Inftitué en Pologne
en 1193. Occafion & origine de cet ordre. Quelle en ètoit
la bannière. V . 764. a. p . rt.
Epées, l’ordre des deux épees de J. C . Tems de Ion mlu-
tution. Suppl. II. 816. a. H H H . ,
Epée romaine , ( Maneg. Manch. ) epi qui .dans quelques
ch e vaux, regne tout le long de l’encolure, 6-c. V . 764. a.
Epée ( Cordier) inftrument du cordier. V . 764. a.
Ep é e , iD U m m u i ,,) lien de fer qui unit le bras avec le
coude de l’arbre de la grande roue. Defcription & ufage. V .
7 EPE1C H E , ( Ornithol. ) cul ro u g e, oifeau de la groffeur
du merle ou un peu plus gros. Defcription très-detaillée de
cet oifeau. V . 764. U & nourrit d’infeéles. Ibid, b
EP E L LER , réglés fur la manière d epeller le s iyllabes. A V .
7 16 . b. 7 1 7 . a , b. r ' c
EPENTHESE, ( Gramm. ) Etym. de ce mot. Cette figure
confifte à inférer une lettre ou même une fyllabe au milieu
d’un mot. Exemples tirés de Lucrèce , V irg ile , Juvénal. V .
7 ^EPÊRIES , v ille de Hongrie : mines de fel dans fon voîfi-
nage. X ÏV . 917. b. . ,
EPERLAN , ( Ickthyol. ) poiffon'amfi nommé , parce q u il
a une belle couleur de perle. Lieux o ù i l fe trouve II y en
a deux fortes. Defcription de ce poiffon. Qualité de fa chair.
Tems 0Î1 on le pêche. Propriétés qu’on attribue a fa chair.
^ E P J iR O N , ,( Maneg. ) Comment les Grecs , Virgile ,
Silius-Italicus , Térence & Cicéron l’ont nommé. Pourquoi
nous n’en voyons aucune repréfentation dans les-anciens
xnonumens. Quelle forme les anciens lui donnoient. V . 765.
a Les éperons étoient autrefois une marque de diiünttion ;
plufieurs eccléfiaftiques fe ï’attribuerent; mais enfuite elle leur
fut interdite. Différence entre l’éperon doré & 1 éperon argenté.
Peut-être la groffeur de ce fer & l’énorme longueur du co le t ,
étoiem-elles une preuve de bravoure & une marque d honneur
accordée aux grands hommes de guerre. Differentes
fortes d’éperons en ufage de nos jours. Obfervations fur certaines
formes d’éperons défeélueufes. Corrections qu on y a
faites. Ibid. b. Epérons à refforr. Défauts de cette- conftruc-
tion. Les éperons* préférables à tous les autres , font ceux
dans lefquels on diftingue le collier , les b ranches, le coller
& la mollette. Détails fur cette conftruaion, & les variétés
qu’ejle admet. Ibid. 766. a , 1. G’eft une très-bonne méthode de
brifer en charnières les branches de l’éperon deftine à une
chauffurè légère. Autre forte d’éperon, dont les branches ne
-font nullement brifées, & qui ne font ni refendues à leurs
extrémités en une ou deux châffes , ni garnies d aucun mem-
bret Defcription de ces éperons nommés éperons à la char-
treu’fe. Ils peuvent fe perdre très-aifément. Dans la conftruc-
tion de l’éperon en g énéral, la forme de la mollette eft ce
qui mérite le plus d’attention : détails fur cette partie. Ibid.
767 . a. Obfervations fur la maniéré de travailler un éperon :
voyez vbl. IV des planches, article Eperonnier , pl. 15.
Üfages qui fe pratiquoient dans les maneges avant l’invention
des éperons. Leçons fur la maniéré de s’en fervir. Ibid. b. C e t
infiniment ne devroit être confié qu’à des maîtres fages, per-
fuadés qu’il n’en eft point de plus nuifible quand on en abufe,
- Ibid. 768 a.
Eperon, avoir l’éperon fin. IV . 269. a.
Eperon , (Hift. mod.) ordre de chevalerie. Son inftitution.
Marque de cet ordre. Cérémonie par laquelle on dégradoit
un chevalier de l’éperon. V . 768. a.
Eperon, ( Fortifie.} voye[ Contrefort. V. 768. a.
Eperon , poulaine, cap a avantage. ( Marine) Affemblage
de plufieurs pièces de b o is , qu’on pofe en faillie au-devant
du vaiffeau , Oc. Détails fur la conftruâion de cette partie
du vaiffeau. V . 768, b.
Eperon, voye[ Cap , POULAINE & Proue. Aiguille de
l’éperon. I. 209. b. Pointe de l’éperon. II. 214. a. Courbaton
de l’éperon. IV . 377. b. Piece de l’éperon appellée gorgere.
V I I . 743. b. Herpe de l’éperon. VIII. 183. b.
Eperon , ( Hydraul.) arc-boutant. V . 768. b.
Eperon , CBlafon) molette d’éperon. Suppl. III. 934. a.
EPERONNIER , ( A n méch. ) Divers ouvrages que les
éperonniers ont droit de faire. Autres artifans avec lefquels
les éperonniers faifoient corps autrefois j comment ils fe font
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défunis. Ancienneté des maîtres lormiers-éperonniers. Régler
mens pour leur communauté faits en 1357. V . 768. b. Autres
■ réglemens faits en 1576. La féparation des éperonniers & des
felliers, opérée en 17 48 , ne .porta aucune atteinte à leurs
droits. S. E loi étoit autrefois leur patron. Pourquoi cette communauté
a quitté S. -Eloi pour invoquer S. Gilles. Ibid.
769. a. , n
Eperonnier, connoiffances fur lefquelles fe fonde l’art d emboucher
les chevaux. V . 559. a. Sur l’art de l’êperonnier
voyez vol. IV . des pl. article EPERONNIER.
EPERVIER ; ( Ornithol.) oifeau de p ro ie , gros comme
, un pigeon. Sa defcription. Ponte de la femelle. C e t oifeau
eft tres-for-c & courageux. V . 769. a.
Epervier. Vénération des Egyptiens pour cet oifeau. VIII.'
203. a. Rajeuniffement des éperviers. XIII. 763. a.
Epervier , ( Blafon.) oifeau affez commun dans les armoiries.
Signification de 'ce fymbole. Epervier chaperonné,
longé , grilleté , perché. Suppl. II. 816. a.
Epervier. Epervier longé. Suppl. III. 772. a.
Epervier du fu r e t , ( Pêche) forte de filet avec lequel
on prend le poiffon dans les rivières. Defcription Sc ulage
de ce filet. La pêche à l’éperyièr eft défendue, V . 769. b.
V o y e z Furet.
Epervier. V o y e z V I I I . vol. des.pl. P è ch e ,.p l. 3.
E p e r v ie r , ( Botan..) herbe à l’épervier. VII I. 146. b.
EPHA , ( Hijl. anc. ) mefurc grecque qui étoit en ufage
parmi les Hébreux. Evaluation de cette mefure. Hofpitalitè
de Gédeon , qui fit cuire pour un ange un épha de farine.
V . 769. b. V o y e z Bat h.
EPHÉBÉUM , ( fin ir . ) falle de Gymnafe où s’affem-
bloient les jeunes gens qui n’avoient pas encore atteint feize
ans. Réflexion fur les préjugés modernes en matière d’éducation
, qui nous empêchent de profiter des exemples des
anciens. V . 769. b.
EPHEDRA. {Botan.) Différens noms de cette plante. Son
caraélere générique. Suppl. II. 816. a. Defcription & culture
de deux fortes d’éphedra. Enumération de trois autres
moins connues. Ibid. b.
EPHELIDE. {Médec.) Etymologie de ce mot. Taches
rouffes qui viennent à la peau & fur-tout au vifage. Leur
caufe. Celles qui ont la figure d’une lentille font appellées en
latin lentigines. V o y e z Lentille. Caufe qui les produit. Autre
efpece de tache appellée le haie , morphoea folaris. V . 7^9'
V o y . Haie. Autres éphélides improprement nommées, ce font
des taches brunes , quelquefois rougeâtres , qui affeélent le
vifage & le front, fur-tout des femmes groffes & même des
filles. Leurs caufes. C e font des fignes équivoques de groffeffe.
Quelle en eft la durée. Maniéré de les traiter. Ibid. 770. a.
EPHÉMERE , ( InfeElol. ) rnfeéle qui meurt prefque aufli-
tôt qu’il eft transformé en mouche. Defcription de ces infectes.
Combien de tems ils vivent avant de fe transformer en
mouche. En quoi le v er différé de la nymphe ; defcription
de l’un & de l’autre. V . 770..a. Leur maniéré de v iv re dans
Peau. Defcription de leur habitation. La transformation de
la nymphe en mouche eft très-prompte. Tems de lannee
où ces mouches paroiffent. A quelle heure du jour elles commencent
à fe montrer. Si l’on a une lumière ».elles s’y portent
de toutes parts , e^lës décrivent des cercles tout autour
8c en tout fens ; elles' fe répandent par-tout en un inftant ;
elles tombent comme les flocons de neige la plus abondante
, Oc. Obfervations faites fur leurs apparitions, en 1738
& en 1739. Ibid. b. Les pêcheurs regardent les éphémères
comme une manne qui nourrit le poiffon , & qui ne tombe
que pendant trois jours. Leur longueur & la couleur de
leurs aîles. Détails fur la ponte des femelles. Ibid. 7 7 1 . a.
Ephémère. ( Médec. LEtymologie de ce mot. F ievre éphémère
, qui fait fon cours dans Pefpace d’un jour. Comment
Gallien & les latins l’ont appellee. Quelques-uns ont appel-
lé improprement de ce nom une fievre prolongée jufqu’au
troifieme jour. La fievre éphémère doit être regardée comm*
continue , mais non comme une maladje aiguë. V . 7 7 1, a‘
I l ne faut pas la confondre avec la fuete ou la fueur an-
gloife , maladie cruelle qui faifoit périr en peu d’heures par
la fueur ceux qui en étoient attaqués. En quoi la fievre éphémère
différé de toute autre fievre continue. Elle eft le plus
fouvent caufée par quelque abus des chofes qu’on appelle
dans les écoles non-naturelles. D es fymptômes de cette maladie.
Diagnoftic. Ibid. b. Prognoftic. La fièvre éphémère peut
être regardée comme falutaire; & la curation en eft facile.
En quoi confifte cette curation. Ibid. 772. a.
Ephémère, fievre. VI." 730. b. , .
EPHÉMÉRIDES, ( Afiron.) tables calculées par les aftro-
nomes , qui marqùent l’état du cietpour chaque jour. D ifférens
aftronomes de qui nous avons des épbéméndes. Celles
de M. l’abbé de . la Caille. Ephémérides intitulées la connoij-
f y i a des « ^ . Celles de M./Pirigrè in « P ? s ciel, Y .
7 7 Évhémiriiest Ephémérite les plus anciennes dont il foit
parlé dans l’hiftdire de l’aftronoinie , celles de Régiomonta-,
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mis. Suppl. H . 816. b. A utres imprimées en différens endroits
dans les i ç , 16 8c 17e fiecles. Premières éphémérides publiées
en France , celles qui furent calculées .par ordre de
l ’académie des fciences de Paris. Celles que fait publier l’académie
d e l’inftitut de'Bologne. Ibid. 817. a. Autre livre analogue
aux éphémérides, intitulé Connoiffancedes tems (V o y e z
ce mot. ) ôbfervations fur les éphémérides aftronomiques
du P. H a ll, & fur le nautical almanach qui fe publie à Londres
depuis 1767. Ouvrages du même genre qui ont, été publiés
en Franc e, pour l’ufage de la marine. Ibid. b.
Ephémérides , v o y e z Almanach aflronomique. D e quelques
tables éphémérides de Vienne & de B e r lin , v o ye z Tables.
EPHEMÉRIES. ( Hift. anc. ) Les prêtres des Juifs étoient
diftribués en huit éphéméries par Moyfe. Vingt-quatre éphé-
méries de prêtres fous David. Chaque éphémérie vaquoit au
fervice divin pendant une femaine. Diltribution du fervice
entre les familles d’une éphémérie. Réglé à laquelle étoit af-
fujetti un prêtre de fe rv ic e , de même que fa famille. Sous
D a v id , le temple étoit deffervi par cent vingt mille hommes
& davantage. Q u el étoit le moment où une éphémérie
fuccédoit à l’autre. To ut le corps des lévites étoit auffi
divifé en éphéméries , Oc. qui faifoient le fervice divin dans
le même ordre que les prêtres, Oc. V . 772. b.
EPHEMÉRIUS. {Hift. anc.) Cèux à qui l ’on donnoit ce
nom dans l’églife grecque. V . 772. b.
EPHESE, {Hift. anc.) nommé aujourd’hui Ajafaloue. C ’eft
aujourd’hui un miférable village bâti de boue , parmi de
vieux marbres cafl’é s , habité par une trentaine de familles
grecques fort miférables. V . 772. b. Peu de villes ont autant
donné de médailles. Sage neutralité des Ephéfiens pendant ,
la guerre des Athéniens & des Lacédémoniens. P rédiaion des
devins de cette v ille le jour de la naiffance d’Alexandre.
Différentes révolutions qu’elle a fubies depuis la bataille du
Granique. Divers événemens remarquables arrivés à Ephefe.
C e u x qui concernent l’églife que S. Paul y fonda. L es Perfes
pillèrent cette ville dans le troifieme fiecle , & les Scythes
quelque-tems après ne l’épargnerent pas. Tems où elle fut
foumife à l’empire Ottoman. Miférable état de cette ville.
Ibid. 773. a.
Ephefe. Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 818. a.
Ephefe. Déclaration que firent les Ephéfiens, que perfonne
chez eux' ne devoit fe aiftinguer par fon mérite. XI. 337. b.
Difpute fur la primatié d’A fie entre E p h efe , Per game
Smyrne. X V . 242. b. Troifieme concile général aflemblé à
Ephefe. III. 808. b. Figure fymbolique de la ville d’Ephefe.
X V . 732. a.
Ephefe , {Temple d’ ) Hiftoire de ce temple. Il ne fut d’abord
qu’une efpece de niche creufée dans le tronc d’un
ormeau. V . 773. a. Selon Pindare, les Amazones firent édifier
un temple à Ephefe. P remières inventions d’architefture
pratiquées à la conftruélion du temple de Diane d’Ephefe.
Defcription de cet édifice. Incendie qui le détruifit. Réponfe
des Ephéfiens à Alexandre qui leur offrit de le réédifier. C ontributions
qu’ils firent pour cette reconftruftion. Architeéle
& fculpteurs dont il fut l’ouvrage. Ses divers ornemens. Médailles
où il eft repréfenté. D ivers pillages qu’il fouffrit depuis
Néron jufqu’au tems de Conuantin qui le fit démolir
entièrement. C e qu’il en refte aujourd’hui. Ibid. b.
Ephefe. Temple de la Diane d’Ephefe. X V I . 7 1 . a b. Sa
ftatue étoit un fymbole de la nature. IV . 942. b. Fonde-
mens de ce temple. III. 189. b. D u poids que pouvoient
fupporter fes colonnes. 65 4. a. Fête que les Ephéfiens célè-
broient en l’honneur de celui qui leur découvrit les carrières
d’où l’on tira les marbres pour fa conftru&ion. V I .
a 18. b. C e temple brûlé par Eroftrate. IV . 942. b.
EPHÉ SIES, {Hift. anc.) fêtes qu’on célébroit à Ephefe
en l’honneur de Diane. V . 773. b.
EPHESTIES , ( Hift. anc.) fêtes en l’honneur de Vulcain.
V . 774. a. V o y e z Epheftiées.
EPHE ST ION , ami d’Alexandre le grand. Sa mort. Suppl.
I . 271. b.
EPHE STRIES, ( Hift. anc.) fêtes qu’on célébroit à Thebes
en l’honneur de Tiréfias. V . 774. a.
EPHETE , ( Hift. anc. ) magiftrat chez les Athéniens. Par
qui cette magiftrature fut créée. Tribunal des éphetes que
compofa Dracon. C e tribunal anéanti par S o lo n , fous lequel
l’Aréopage reprit fa fplendeur. V . 774. a.
EPHO D , ( Hift. facr. ) ornement facerdotal en ufage
chez les Juifs. Defcription que Jofephe donne de l’éphod du
grand-prêtre. C e que d’autres auteurs en ont dit. D eu x fortes
d’éphod ; l ’un , commun à 'tous ceux qui fervoient au temple
; l’autre, uniquement réfervé au grand-prêtre. V . 774. a.
D a v id , marchant devant l’arche , étoit revêtu d’un éphod de
lin. Ephod que fit faire Gédéon. Divers fentimens fur cet
éphod. Ses defeendans en abuferent par. des pratiques idolâtres.
L’éphod n’étoit pas inconnu parmi les païens. Ibid. b.
V o y e z Pontife.
E PH O R E , ( Hift. anc.) magiftrat de Lacédémone. E ty mologie
de ce m o t , qui fignifie un furveillant, un infpec-
teur. O n a cru que les Romains avoient réglé fur les éphores
l’autorité des tribuns du peuple. Q u el étoit leur pouvoir. Ils
eurent l’adminiftration des deniers de l’état , lorfque L y -
fandre y eut apporté des tréfors. Chapelle dédiée à la peur
bâtie près du lieu de leurs affemblées. Les armées des Lacédémoniens
prenoient leur nom du principal des cinq épho-
res. En quel tems fe faifoit l’éleétion de ces magiftrats. D ivers
fentimens fur l’inftitutiort de cette magiftrature. V . 774.
b. C e t étabhffement contribua beaucoup à maintenir la royauté
& le fénat dans les juftes bornes de la modération. Combien
il convenoit particuliérement à la conftitution de cette
république. Trait de fageffe des éphores dans un jugement
qu’ils prononcèrent fur les Clazoméniens. Moyens qu’on
employa pour détruire leur pouvoir. Exemples de Paufanias
& de Cléomene III. On croit que les éphores furent rétablis
après la,mort de ce dernier. Ibid. 773. a.
Ephore. Par qui cette magiftrature fut créée. Suppl. II.
818. a.
Ephore. Première fonéfion des éphores en entrant en
charge. IX. 644. b.
EPHRAIM 8c Manaffé adoptés par Jacob. I. 142. b.
EPHREM. ( Saint ) Obfervation fur fa vie & fes ouvrages.
XI. 1-47. b.
EPI ou M ollette , ( Maneg. Maréch. ) affemblage de
poils frifés fur le c h e v a l, Oc. O n peut divifer les épis en
ordinaires & extraordinaires. Préjugé ridicule de ceux qui
penfent que les épis placés aux endroits que le cheval peut
vo ir en pliant le c o u , doivent déprifer l’animal. V . 773 . fl.
V o y e z Epée romaine,
Epi : ce mot employé en botanique , en aftronomie , en
hydraulique & en termes de boutonnier. V . 773. b.
Ep i . { Agricult.) Etymologie de ce mot. Suppl. III. 221.
a. Defcription de l’épi de bled. Ibid. Différences fingulieres
qui fe trouvent dans les épis par rapport à la bonté de
leurs grains. Suppl. IV . 49. a. 408. a. Caraélere des bons,
médiocres 8c mauvais épis. Suppl. I. 91.6. b. D u nombre de
grains qu’ils produifent. Ibid. Examen des épis noirs, ftériles,
avo rtés , charbonnés & ergottés. 9 1 7 . a. Cara&ere des épis
carriés & charbonnés. Suppl. II. 240. b. 323. b.
E p i de la vierge. { Aftronom. ) V o y e z Vierge. Heures de fon
paffage au méridien. Suppl. IL 894! b.
Epis. Figure fymbolique. X V . 729. a , b. 73 1 . a.
Ep i-d’eau. {Botan. ) V o y e z Potamogeiton.
E P IA L E , fievre. V I . 730. b.
E PIA LT ES , forte de divinités ruftiques. V I I I . 210. a.
EPIAN. C ’eft ainfi que les naturels de l ’île de S. Domin-
gue appellent une maladie chez eux endémique, connue au jourd’hui
fous le nom de mal vénérien. V . 773. b.
EP IB A T ER IO N , {Belles lett. ) efpece de compofition poétique
: en quelle occafion les Grecs recitoient des compofi-
tions de ce genre. V . 773. b.
EPICARME de Cos. Précis de fa vie & de fa philofophie.
XIII. 622. b.
EPICE. ( Comm. ) V . 776. b.
Epices blanches , faites avec le gingembre. V II . 663. b. D e
l’ufage des épiceries relativement à la nature du dimat. III.
3 3 3. a. Les épiceries plus convenables dans les climats chauds.
Suppl. I. 348. b. Pain d’épice. XI. 732. a.
E p ice s fines. { Pharm. ) Maniéré de les compofer. XJfages
dont elles pourroient être dans la médecine. V . 776. b.
Ep ice s , {Jurifpr. ) droits en argent que les juges font au-
torifés à recevoir des parties pour la vifite des procès par
écrit. Ces contributions appellées en droit fportùlce ou fpecies.
Fruits confits dontfon faifoit autrefois prêtent aux juges.
L ’origine des épices , même en argent, remonte aux Grecs :
exemple tiré de l’Iliade. Ufage plus relatif encore aux épices
, dont Plutarque fait mention dans la v ie de Périclès.
V . 776. b. C e qui fe pratiquoit à cet égard chez les Romains.
Epices que Juftinien afligna aux juges inférieurs.
Etymologie du mot fportùlce. Comment fe faifoit la taxe
des épices , félon les dernieres conftitutions grecques. Signification
du mot pulveraticum , dont on appelloit aufli les épi--
ces. Q u e l étoit anciennement l’ufage en France par rapport
à cet objet. Amendes au profit du juge qui tenoient lieu d’épices
du tems de S . Louis. C e que payoit au juge celui qui
louoit une maifon à quelque ribaude. Autres réglemens de
ce prince fur ce fujet. Ibid. 7 77. a. Q u el étoit l ’ufage établi
par rapport aux juges d’églife. C e qu’ordonna le roi Jean
à l’égard des juges de la v ille d’Aigues-mortes. O rdonnances
qui défendirent depuis à tous juges de rien recevoir des parties.
C e que permit Philippe de Valois aux commiffaires députés
du parlement. Commencement de l’ufage de préfen-
ter aux juges quelques boites de confitures feenes , lorfqu’oir
avolt gagné un procès. Ces épices converties en argent l
avant qu’elles entraffent en taxe. Les juges ne pouvoient
recevoir ces préfens fans permiflion. Ibid. b. Arrêt qui commença
à taxer les épices ; mais qui cependant n’établit pas
d’abord un ufage confiant. Les boites de dragées fe don