37 6 C O N
Voyez Cylindre. Méthode pour déterminer la folidité d’un
cône oblique. Sur le moyen de trouver la fur face du cône
ob lique , voyez le mémoire de M. Euler, tom. I. des nauv. ,
Mém. de Petersb. Méthode de Barrow pour trouver la furface
<l’un cône qui a pour bafe une ellipie. Cône de rayons en
•optique. Ibid. 846. a. ' VT Cône, axe du cône. I. 904. b. Cônes oppofés. A l . <13. a.
Cinq fcftions dn cône.■ 875. » , *• & c. X I V . 8 8 i . « R
dn cône au cylindre. IV . S93. f i Mrfmer la fol,duc d n
cône tronqué. X VI. 69S. T ro u v e r le centre de gravité
d’un cône 8c d’une pyramide. 11. 825. b.
Cône, fruit du pin. XII. 6a9. b.
Cône, ( Chymie) efpece de moule de f e r , &c. Sonuiage.
n i. 846. a. .
CO N E P A T E , ( Quadrup. ) animal du Mexique. Auteurs
qui en ont donné la figure. Ses différens noms. Sa defcription.
Variétés de cette efpece. Moeurs de cet animal. Odeur qu il
répand. Suppl. II. 542. a. Ufages qu’on en tire. Maniéré de
le clafler. Ibid. b.
C O N F A R R É A T IO N , ( Hijl. anc. ) defcription de cette
cérémonie. C ’étoit la plus facrée des trois maniérés de conférer
le mariage. C e qu’on entendoit par difiarréation. 111.
846. b.
Confarréation, mariage par,X. 109. b. Etym. de ce mot.
Suppl. I. 914. a.
C O N F E C T E U R , (Hijl. anc.) forte de gladiateurs chez
les anciens Romains. Dérivation de ce nom. III. 846. b.
CO N F E C T IO N , ( Pharm.) elles ne different des élec*
tuaires, ni par leur confiftance ni par le manuel de leur p réparation.
Conférions en ufage parmi nous : la confection
hyac inthe , l ’alkerme, & l’hamec. _ , Compofition delà confection d'hyacinthe reformee de Lémery.
Les éloges qu’on a donnés à cet éleéluaire font peu fondés
en raifon. Examen des matières & poudres dont elle eu
compofée, qui démontre combien l’eftime qu’on en a faite
étoit exagérée. III. 846. b. La poudre de confection d hyacinthe
pourroit avoir de bons effets dans certains ca s , mais il
n’arrive jamais qu’on la prefcrive. La confection de Montpellier
& de Lyon eft faite avec le firop de limon ; firop
acide qui ne manque pas de faturer les alkalins terreu x, fur
la vertu defquels on ne peut plus compter. Propriété de la
confection d’hyacinthe qu’il faudroit prendre à la dofe d’une
demi-once. Confection alkerme. Combien elle étoit imparfaite dans fon
origine. Sa compofition félon la pharmacopée de Paris. Ibid.
847. a. D o fe qu’il en faut prendre. Sa propriété. Vvye^
A lkermès. ' . Compofition de la confection hamec de Lémery. Ses propriétés.
Sa dofe. Ibid, b.
CO N F É D É R A T IO N , de deux ou plufieurs états. V o y e z
États composés. V I. 19. b. 20. a. 8c République fédérative.
X IV . * <8. b. .
CO N FÉR EN C E , (Jurifpr. ) i° . Rapprochement & com-
paraifon de différentes loix. Ouvrages qui ont été faits en
ce genre. III. 847. b. 20. Affemblée de magiftrats ou d’avocats
eu l’on traite-des matières de jurifprudence. Ouvrages auxquels
elles ont donné lieu. Ibid. 848. a.
CO N F E S SEU R , ( Hijl. eccl. & Théol. ) quels font les faints
qui ont porté ce nom. Celui qui fe préfentoit de lui-même
au martyre1 étoit appelle profejfeur. Celui qui s exiloit par
crainte extorris. C e qu’on entend aujourd’hui par confeffeur.
D e quels ordres ont été tirés les confeffeurs des rois de
Franc e, & ceux de la maifon d’Autriche. III. 848. a.
Confeffeur, différence entre martyr & confeffeur. X . 168. a.
CO N F E S S IO N , (Hijl. eccl. & Théol.) confeffion, partie
du facrement de pénitence. Ses earaCteres. Elle eft de droit
divin. Elle étoit autrefois publique. III. 848. a. Ancienneté de
ce t ufage. Elle fut preferite par le quatrième concile de Latran.
Confifcation des meubles de celui qui étoit mort fans avoir
v ou lu fe confeffer. Celui qui n’avoit rien donné à l’églife
étoit cenfé inort fans confeffion. Le droit coutumier refufoit
la confeffion aux criminels condamnés à mort. Entreprifes
pour changer cet ufage. Son abolition. Secret que le confeffeur
doit garder de ce qu’on lui révélé. Ibid. b. Les Indiens ont
une efpece de confeffion. Détails fur celle que pratiquent les
Juifs. Ibid. 849. a.
Confeffion. La confeffion des péchés eft d’obligation chez
lés Juifs. XII. 304. b. A qui fe faifoit autrefois la confeffion
dans l’èglife catholique. 303. a. Elle n’eft bonne que quand
on a fine grande componftion. III. 766. b. Comment les Coptes
la pratiquent. Suppl. II. 593- a- Ea confeffion des péchés
véniels n’eft pas de néceffité. X V II . 4. b. Les abbeffes rece-
voient autrefois les confeffions de leurs religieufes. I. 13. a.
Confeffion accordée aux criminels par Charles V I , roi de
France. IV . 470. b. C e que penfoient deux Lacédémoniens
de la confeffion des crimes faite à des prêtres. XI. 334. b.
Sur la confeffion, voyez Exomologese.
Confeffion de foi. Confeffion d’Augsbourg. D es dates dans
une coafcffion de foi. HI, 849. a.
C O N
CONFESSION. Au concile de Rimini, eft-il dit dans FEàcy-
clopédie , les évêques catholiques blâmoient les dates dans une
confeffion de foi , 6* foutenoient que l’églife ne datait point.
Eclairciffement de ce fait. Suppl. II. 34a. b.
Confession d’Augsbourg, voyez A usbourg 8c Luthéranisme.
C onfession , lieu dans les églifes où repofoient les corps
des martyrs. IH. 849. a.
C onfession. ( Jurifp. ) Confeffion judicielle, extrajudi-
cielle. O n ne divife point la confeffion en matière civile.
Exceptions. Mais en matière criminelle on peut la divifer.
Elle ne fert pas de conviftion parfaite contre l’accufé. III.
849. a. Ch e z les Juifs on condamnoit à mort un accufé fur
fa feule déclaration :& de même chez les Romains. La confeffion
faite à la queftion peut être révoquée. Celle d’un
criminel contre un tiers ne fait pas preuve. Pour qu’on
puiffe tirer avantage d’une confeffion contre celui qui l’a
faite , il faut qu’elle ait été faite librement par une perfonne
capable, qü’elle foit certaine 8c déterminée , &c. La confeffion
faite devant un juge incompétent n’emporte jamais
condamnation. Qui non potejl dure, non potefi confiteri. Autorités
à confulter. Ibid. b.
CONFESSIONN I5T E S , ou Protest ans. Luthériens. III.
849. b
C O N F IA N C E , (Morale) définition. III. 849. b.
Confiance. Excès de confiance. V I I I . 683. b. Confiance reli-
gieufe. V I I . 7. b.
C O N F ID E N C E , (Jurifpr.) paftion fimoniaque & illicite
en matière bénéficiale. O n dit communément que la confidence
eft la foeur de la fimonie. Premier exemple dé cette
confidence en 928. Autre exemple femblable. C e défordre
fut commun en France dans le leizieme fiecle. Les loix fe
font toujours élevées contre cet abus. Préfomptions par
lefquelles on peut établir la confidence , félon les bulles de
Pie IV 8c de P ie V . En France on n’admet que les préfomptions
qui font de droit commun. III- 830. a. Concile de
Bourges , édit & ordonnance qui s’élèvent contre cet abus.
Peleus dit qu’on ne peut contraindre un confidentiaire à réfi-
g n e r , à moins qu’il n’y ait p romeffe par écrit. A utres maximes
lur cet objet. Ibid. b.
CO N F ID E N T , ( Poéf. Dram. ) deux fortes de confidens
dans la tragédie ancienne ; les uns publics, les autres intimes.
Suppl. IL 542. b. Les premiers compofoient le choeur.
Ainû le choeur avoit fon avantage comme témoin, ou né-
ceffaire ou vraifemblable ; mais comme confident intime, il
étoit fouvent déplacé. Notre théâtre, en renonçant à l’ufage
du choeur, a confervé les confidens intimes y mais il en a
porté l ’abus jufqu’à un excès ridicule. D ans la tragédie, pref-
que pas un héros ne paroît fans un confident à fa fu ite , oc ce
perfonnage eft auffi communément dénué d’efprit que d’intérêt.
Ibid. 343. a.
C O N F IG U R A T IO N , (Phyfiq.) ce qui fa it, félon plufieurs
philofophes, la différence fpécifique entre les corps ,
c ’eft la diverfe configuration & fituation des parties. Vrai-
fem blanc e de ce fentiment. III. 830. b. Cependant cette
hypothefe élude la queftion plutôt qu’elle 11e la réfout. D eux
difficultés qu’elle ne réfout point. Nous ne connoiffons que
la furface des corps, encore très-imparfaitement, parce qu’ils
n’ont été donnés que pour nos befoins. C e que vouloir-dire
Defcartes quand il d ifoit, donnez-moi de la matière & du mouvement
, & je ferai un monde. Ibid. 831. a.
Configurâtion.Vluûearsmodernes ont prétendu que les corps
ne différoient les uns des autres que par l’arrangement 8c la
figure de leurs parties. V I . 748. b.
Configuration des planètes, J Afiron. ) III. 831. a.
Configuration. Maniéré de former les configurations des
fatellites de jupiter pour chaque jour du mois, & pour un
certain moment déterminé. Defcription & ufage du jovilabe.
Suppl. H. 343. b. .
C O N F IN S , ( Jurifipr.) il ne faut pas confondre les bornes
avec les confins. Efpace de cinq pies que la loi des douze
tables avoit ordonné de laiffer entre les héritages; III. 831.
a. ce que confirmèrent la loi Mamilia 8c la derniere du code
Théodofien. I l étoit cependant d’ufage de mettre les bornes
chez les Romains. Ce t efpace entre les héritages n’a plus lieu.
Difpofitions du titre finïum regundorum, du code Théodofien.
La pefirion des confins peut être établie ou par bornes , ou
par titres, ou par témoins. O n entend auffi par confins, les
endroits auxquels un héritage tient de chaque côté. Ibid. b.
Il eft bon de marquer les anciens & nouveaux confins.
Pour mieux les reeonnoître, il faut les orienter. Tems où
a commencé l’ufage de 5narquer les confins dans les terriers.
C e qu’exige h cet égard l’ordonnance de 16 6 7 , de ceux qui
forment quelque demande pour une cenfive , ou fur un
héritage. A utres aétes dans lefquels il faut défigner les confins
d’un héritage. Ibid. 83 2. a.
Confins , v o y e z Bornage. Déclaration des confins. IV .
^ CO N F IRM A T IO N , ( Théol. ) définition de ce faeremeftî.
D ivers
C O N
Î5ivers fentinieris fur ce qui conftitue la matière efïeritieljë
de ce facrement. III. 832. a. D u tems où il s’adminiftre.
Preuves de l’établiffement de ce facrement. Il paroît-, par
toute l’antiquité y que les évêques ont toujours été en droit
d e'le conférer. Il eft certain que parmi les Grecs , le prêtre
qui donne le baptême, conféré auffi la confirmation. La confirmation
imprime caraftere , voyez II. 667i a. Tems où l’on
donnoit là confirmation; Ceux qui la reço iv en t , doivent être
à jeun; Ibid, bi
Confirmation. Àverfiort que niarquerent pour ce facrement
les chrétiens de S. Thomas. XII. 108. b.
C onfirmation , ( Belles-lettr. ) définition» Confirmation
direéle & indirecte. Cette partie eft comme l’ame de l’orai-
fon. III. 832 .b. C ’eft la partie la plus effentielle de l ’éloquence;
Préceptes fur la maniéré dont il faut la traiter. D e la forme
des preuves. Ordre qu’il faut leur donner. Ibid; 853. a-. Voyez
Preuve;
CO NFIRMER , ( Jurifpr. ) déclarer ou reeonnoître valable
un afte. Confirmation d’une donation ou d’un teftament.
Ce lle des ftatuts, privilèges , 8c autres aâespar lettres-patentes.
Deux maximes en fait de confirmation. Confirmation d’une
ientenee j lorfqu’il y a eu appel à un juge fupérieur. Auteurs à
confulter.III. 033. tf. , . . ; Confirmer, affirmer, affurèr. Différentes lignifications de ces
mots. 1. 773. a. Lettres de confirmation. IX. 421 .a.
CO N F IS C A T IO N , ( Jurifpr. ) chez les Romains la confifcation
fut inconnue dans les premiers tems. Loi cornelia ,
par laquelle cet ufage commença. Divers cas qui ne font
pas de notre ufage , dans lefquels la confifcation avoit lieu
fous les empereurs ; d’où il paroît que les lo ix romaines
étoient plus féveres que les nôtres en bien des occafions.
Empereurs qui ne fe font pas prévalu de la rigueur de ces
lo ix ; T ra jan , Àntonin-le-pieux, Valentinien , Juftinien. En
France la confifcation a été établie dès le commencement
de la monarchie. Défenfe de Dagobert I , en faveur de l’ob-
fervation du dimanche. III. 833. b. Emploi des confifcations
qui échoient au roi du tems de Philippe V . Confifcation des
monnoies étrangères. Diverfes difpofitions des loix & coutumes
anciennes fur les confifcations 8c leurs deftinations.
Coutumes de Limoges , de Ville-Franche en Périgord , de
Langres , T o u rn a y , Avefnes , Saint-Amand-en-Peule , dio-
cefe de Tournay. Ibid. 834. a. Dans le pays de droit é c r it ,
la confifcation n’a pas lieu , fi ce n’eft pour crime de lefe-
majefié' divine & humaine. Ufage du parlement de To u -
ioufe à excepter. A l’égard des pays coutumiers, on diftingue
les coutumes en cinq claffes , par rapport à la confifcation.
Les dettes aftives luivent le domicile du condamné ; mais
les meubles appartiennent âu r o i, ou autre feigneur dans la
ïiiftice duquel ils fe trouvent de fait. Exception pour le
crime de lefe-majefté. Ibidi b. Pour que la confifcation ait
lie u , il faut que le jugement foit irrévocable, 8c que la mort
civile foit encourue. Si le condamné meurt dans la prifon , . . .
la confifcation n’a point lieu. D e s confifcations enfuite de
fentences par contumace» Tems où la confifcation eftacquife
en cas d’h éré fie , de lefe-majefté humaine , p é cu la t , con-
euffion, faufle monnoie , facrilege , apoftafie. Quels font les
biens confifqués dans les cas de communauté entre mari 8c
femme. Ibid. 833. a. Autorités à confulter fur ce fujet. A u tres
fortes de confifcations qui ont lieu au profit de différentes
perfonnes ; i° . confifcations qui ont lieu au profit des traitans,
fermiers des meflageries, communautés, &c. 20. Confifcation
du fief d’un valfal. 30. A utres efpeces de confifcations au profit
du feigneur. Ibid. b.
Confifcation frayez Commise. III. 702. b. — 703. b. O rigine
du mot confifcation. Fréquentes confifcations fous les
empereurs. V I . 819. b. Elles étoient inconnues dans l’âge
d’o r de la république. Premières confifcations fous Sylla.
Trajan loué fur fa modération à cet égard. Ibid. Empereurs
qui fe relâchèrent des droits du fife par rapport aux confifcations.
Juftinien abolit ce droit. 820. a. Formalité qui fé pra-
tiquoit lorfque la maifon d’un particulier étoit confifquée
au domaine de l’empereur. X V I . 361. a. Chofes confifquées
à Dieu. IV . 830. b. Confifcation des meubles de celui qui étoit
mort fans avoir voulu fe confeffer. III. 848. b. Confifcation
du fie f contre le vaffal. X V I . 836. b. Confifcation pour félonie.
V I . 467. a, b. Examen de ce que doit fouffrir par la
confifcation chacun des conjoints en communauté de biens.
III. 720. a, b.
CONFISEUR. Four de campagne du confifeur. VII . 222. a.
Différentes fortes de cuiffons diftinguées dans l’art du con-
fifeur. IV . 340. a. Voyez les planches du confifeur , vol. III.
CONF ITUR E. Les anciens ne confifoient qu’avec du miel.
III. 833. b. Confitures demi-fucrêes. Toutes les confitures
réduites à huit fortes. Confitures liquides. Marmelades. Gelées.
Pâtes. Confitures feches. Conferves. Fruits candis. Dragées. Ibid. 836. a. ' - - ‘i
Confiture, v o y e z C ondit. D e l’ufage de préfenter des
confitures aux juges. V . 776. b. 777. b. 778. a,
C O N F ISQ U A N T , homme. VUI. 380.
C O N 377
C O N F L A G R A T IO N , ( Phyfi. ) celle par laquelle la tef-re
lera confumée. Philofophes païens qui paroiffent en avoir eu
quelque idée. Paffage de Séneque. Doétrine des Siamois &
des bramines Siamois fur cette matière. Divers fentimens fur
les caufes de cet incendie; R éflexion de l’auteur; Sur la fin du
monde. IIL 836. b. Voyez Monde.
CO N F L IT de jurifdiClion, ( Jurifpn ) maniéré de régler ces
conflits lorfqu’ils furviennent entre deux jurifdiftions inférieures.
Par qui font jugés ceux qui furviennent entre les deux
chambres des reqùêtes du palais , entre la grand’chambre 8c
une chambre des enquêtes , entre deux chambres des enquêtes.
C e qui fe pratique à l’égard de^ conflits formés entre deux
cours. 111. 837» ai
® v 'ent le nom du village de Conflans
près de Paris. Direétion que doivent fuivre deux riviefes
apres leur jonâion. III. 837. a. Comment M. Pitot la détermine.
Quelle fera la vîteffe de ces deux mêmes rivières réu-
ffies. Ibid. b. Sentiment de M. Guillelmini fur cette vîteffe»
Expériences de MM. D u fa y 8c Varignon fur les mouvemens
de deux liquides qui fe croifent. Ibid. 838. a.
Confluent. Pourquoi un petit fleuve peut entrer dans Un
grand fans en augmenter la largeur ni la profondeur. Un
fleuve qui entre dans un autre , félon une direction peu
favorable au courant, eft infenfiblement détourné de cetté
dire&ion. L ’union de deux rivières doit les faire couler plus
V I 6 8 ^ arr*v e Souvent qu’elles occupent moins d’efpace.
CO N FO L AN S uuC onfoulans , (Géogr.) petite v ille du
Poitou. Diverfes obfervations fur ce lieu. Savant diftingué
dont il eft la patrie. Suppl. II. 544. a.
C O N F O R G IE N , ( Géogr. ) village du Morvan en Bourgogne.
Seigneurs qui l’ont poffédé. Obfervations hiftoriqueS
fur ce lieu. Suppl. II. 344. a.
CO N FO RM A T IO N , ( Phyfiq. ) c’eft à la différente
conformation des* corps que les# newtoniens attribuent la
réflexion des différentes couleurs*de la lumière. III. 838. a.
C onformation , (Médecin.) de l’exafte jufteffe qui régné
dans les proportions du corps* humain. Examen des différentes
parties du corps, 8c de leurs proportions relatives. SuppL
II. 344. b. Variations dans leur conformation. Ibid. 343. '».
D e ces différentes conformations , il n’en eft aucune qui
ne foit dans l’ordre de la nature par rapport aux autres parties
, 8c qui n’a it , avec ces mêmes parties , une p roportion
néceffaire. Ibid. b. Ainfi la nature ayant gardé fes rég lés, le
vifage le plus laid eft auffi parfait 8c régulier dans fon
efpece , que celui qui nous paroît le plus beau. — Il eft
vrai que la nature s’écarte quelquefois effeiitielleinent des
réglés qu’elle femble fe preferire , 8c dès-lors il peut bien
en réfulter des difformités réelles. Différens fentimens des
Tartares, des Maures, des Chinois, &c; fur la beauté du corps.
Ibid. 346. a.
Conformation. Bonne 8c mauvaife conformation. Quatre
claffes de maladies produites par v ice de conformation. La
première contient les maladies qui naiffent de la grandeur
difproportionnée de quelque partie. III. 838. a. La fécondé ,
celles qui procèdent de la mauvaife figure d’une partie. La
troifieme , celles qui confvftent dans le nombre extraordinaire
de certaines parties. La quatrième , celles qui viennent de
la fituation déplacée des parties. Autres maladies particulières
qu’on ne peut rapporter à aucune de ces claffes , rangées
ici fous fix chefs. R éflexion fur la cure de ces maladies./âi<L b.
Conformation , ( Chirurg. ) art de rapprocher dans lés
fraélures les bouts des os rompus , &c. I î l. 838. b. Après
avoir fait l’extenfion 8c la contre-extenfion néCeffaires pour
remettre en place les os fraélurés , on doit procéder à la
conformation. Comment on peut la faire. D u degré de-
force qu’on doit employer pour agencer 8c replacer les os.
Comment on finit la cure quand la conformation e ft faite.'
Ibid. 839. a.
CO N FO RM IST ES , ( non ) leurs affemblées à Londres.'
IX. 683. a.
CO N FO RM IT É , reffcmblance. Rapports & différences entre
ces deux mots. III. 859. 4.
C O N FO R T E -M A IN , (Jurifpr.) lettres de conforte-*
main. Elles font demandées par un feigneur féodal qui n’a
point de droit de juftice attaché à fon fief. Quelques-uns
prétendoient autrefois que le feigneur féodal avoit une
juftice foncière, 8c qu’il n’avoit béfoin de lettres de con-
forte-main, que pour fortifier fon propre mandement. III.
859. a. Claufe dont on lifoit dans les conforte-mains en Sjiiri-
tonge. Remarque d’Imbert à ce fujet. Les lettres de conforte-
main ne font plus ufitées aujourd’hui. Ibid, b.
CO N FR A lR IE , ( Hijl. eccl. Jurifpr. ) diverfes confrairies
établies en l’hohnèur d’un myftere ou d’un faint. Elles ne
peuvent être établies fans le eôhfentement de l’évêque. Des
biens des confrairies , de leur adminiftration, Chacun des
membres doit porter fa part des charges communes, 8c peut
fe retirer quand il veut. III. 859. b.
Confrairies établies en différens lieux de la Grece , 8c qui
C C c c c