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communication ; 8c pourquoi le frottement feul peut produire
tous ces effets. Ibid. 620. a. L e flux d’éther doit continuer
aufii long-tems que le frottement. La chaleur du feu
ni celle du fo le il, ne fauroient produire ici le même effet
que le frottement. Divers phénomènes de l’éleâricité expliqués
par l’éther éleârique. Sentiment de M. Nollet fur la
nature de la matière èleflrique. Ibid. b. Il définit l’éleâricité , ,
l’état d’un corps qui reçoit continuellement de dehors les
rayons d’une matière fubtile , tandis qu’il élance au-dehors
les rayons divergens d’une femblable matière. U appelle
effluente, la matière qui s’élance des corps éleârifés , 8c
àffluente celle qui vient de l’air 8c de la plupart des corps
du voilinage. C e principe des effluences 8c affluences fimul-
tanées , eft le principal fondement de fon fyftêrae. Détails
fur la maniéré dont il l’applique à quelques-uns des principaux
phénomènes. Caufes des phénomènes d’attraâion 8c
de répulfion. Ibid. 6a 1. a. Pourquoi l’on eft obligé d’ifoler
fur d e là fo ie , de la réfine, de la cire , 6*c. une barre de fer
qu’on veut éleélrifer. Caufe de la rapidité du fluide électrique.
Caufe des aigrettes 8c du fiflement qu’on entend
quand les aigrettes fortent, 8c qui eft d’autant plus fenfi- ;
ble que le corps eft plus fortement éleârifé. D ’où vient !
l'étincelle qu’on apperçoit lorfqu’on approche le doigt ou ;
quelque morceau de métal du corps éleârique. Pourquoi I
cette étincelle peut devenir aflëz forte pour caufer l’inflammation
d’une liqueur fpiritueufe, &c. Ibid. b. Explication ,
de l’expérience de Leyde , félon M. l’abbé Nollet.
Hypothefe de M. Franklin. Il penfe que la matière électrique
eft un véritable f e u , qui traverfe 8c pénétré la matière
commune avec tant de lib erté, qu’elle n’éprouve aucune
réfiftance fenfible. C e feu 8c le feu commun ne fortent
peut-être que des modifications du même élément ,
quoiqu’ils paroiffent avoir des propriétés différentes. Le feu
éleârique eft univerfellement répandu. Q u an d , au moyen
de nos machines , on ajoute aux corps une quantité de ce
feu , il forme autour d’eux une atmofphere plus ou moins 1
denfe. Les particules de matière éleârique fe repouffent '
mutuellement. Effets de cette répulfion. Ces mêmes particules
font attirées par la matière commune avec une force plus
ou moins grande, fuivant les différentes fortes de matières.
Ibid. 622. a. Pourquoi les corps dans lefquels le fluide électrique
eft condenfé attirent les petits corps légers. Pourquoi
le fluide éleârique paffe du corps éleârifé dans celui qui
ne l’eft pas. Comment M. Franklin explique l’expérience
de Leyde. Diftinâion qu’il fait de deux fortes de l’é leâricité;
l’une pofitiv e , 8c l ’autre négative. Ibid. b. Voyeç Electric
it é , Electrique, Coup foudroyant, Conducteur.
Feu éleflrique. Pourquoi il embrafe les corps. Suppl. III.
105. a. D e la fufibilité des métaux par le feu éleârique des
nuées, voye^ Conducteur, Cerf-vo lan t ,F oudre.
Feu. (Médec.) D e fes effets fur nos organes. Suppl. I.
754. a , é .7 5 5 . *.
Feu, ( Chirurg. ) cautere actuel. V o y e z ce mot. V I . 622. b.
L’application du feu eft fort recommandée par les anciens
pour laguérifon des maladies. C e qu’en penfoit Hippocrate.
D e quelle maniéré il en faifoit ufage. Il employoit-la cauté-
rifation pour l’ouverture des abcès profonds. Douleurs opiniâtrement
fixées fur une partie pour lefquelles il en faifoit
ufag e, lorfqu’elles avoient réfifté à tous les autres moyens
curatifs. D e l’ufage de brûler du lin crud dans l’affeâion
feiatique, fur le lieu où la douleur fe fait fentir. Pratiques des
Indiens 8c des Egyptiens relatives à cet ufage. Utilité de la
moufle appellée moya pour diverfes cautérifations. Autre
moyen de cautérifer , enfeigné par Hippocrate , qui paroît
fur-tout convenir pour deflecher la ca rie, 8c en prévenir les
progrès dans les os fpongieux. Ibid. 623. a. Cautérifation
recommandée par Celfe dans les éréfypeles gangréneufes.
Méthode des anciens dans le cas de la morfure des animaux
enragés, qui devroit être la réglé de notre conduite. Doârine
d’Ambroife Paré fur l’ufage du cautere. L e cautere aâuel
moins douloureux que le cautere potentiel. Doârine de
Fabrice d’Aquapendente fur le même fujet. Ibid. b. Quels
font les cas pour lefquels on fe fert encore en chirurgie du
cautere aâuel. Maux de gorge gangréneux pour lefquels le
cautere aâuel eût été le remede le plus falutaire. Ibid. 624. a.
F eu , ufage du feu pour fortifier les parties. V . 529. a.
F eu , ( Jurifp. ) diverfes lignifications de ce mot. V I . 624. a.
Feu, diminution de feux. IV . 1010. b. V II . 213. a. Droit
dû au roi pour chaque feu. VII. 212. b. Réparation de feux.
2 13 .4 . Epreuves par le feu. V . 837. b. Supplice du feu. X V .
675. b.
Feu croijfant & vacant , en Breffe, fignifie la vie d’un
homme. Il eft dû chaque-année au feigneur d’Artemare, par
fes hommes demain-morte ou affranchis, une gerbe de froment
pour le feu croiffant 8c vacant, &c, Obfervations de
Colle t fur ce fujet. V I . 6 2 4 b.
Feu , mangeurs de feu. X. 19. b. X V I . 464. b. Prêtres du
paganifme qui marchoient fur le feu. VI. 542. 4. VII I. 220.
a , b. Ufoge de la férule pour porter du feu d’un lieu-dans
un autre. V I . 537. a. Divinations par le moyen du feu»
XIII. 604. b.
Feu, ( Art rnilit. ) en quoi confiftent le feu de l’infanterie
8c celui de la cavalerie. Faire taire le feu d’une place. Cinq
fortes de feux dans l’infanterie , fuivant l’ordonnance de
1755. V I . 624. b. Feu par rangs, feu roulant ou de rempart:
maniéré d’exécuter ce dernier feu. Q u e l eft celui qu’on
appelle feu de billebaude. L e feu de peloton paroît tirer fon
origine des Hollandois. L’ancien feu le plus ordinaire étoit
le feu par rangs: inconvéniens de ce feu : moyen d’en prévenir
quelques-uns. Ibid. 625. a. L’ordre fur trois rangs clans
les bataillons a été propofé comme étant plus convenable
pour le feu. Un inconvénient de ce fe u , c ’eft qu’on ne
peut que très-difficilement le rendre continuel. A vantages du
feu par peloton. C e feu peut être fujet cependant, à moins
qu’on n’y foit extrêmement exercé, à plus de confufion
que celui des rangs. Pour donner une idée du feu par peloton,
l’auteur préfente ici la figure d’un bataillon divïfé dans fes
fix p elotons, rangé fuivant l’ordonnance de 1 7 ^ 5 , 8c indique-
dans quel ordre le feu de feâion 8c celui de peloton doivent
fe faire. Ibid. b. Il eft difficile que le feu de peloton dont la
manoeuvre eft fi compofée, puiffe s’exécuter fans défordre
un jour d’aâion. Comment s’exécute le feu par feétion.
Manoeuvre du feu par rangs. Ibid. 626. a. Il ÿ avoit plu-
fieurs autres maniérés de tirer, mais qui feroient toutes de
peu d’ufage aujourd’hui. On a toujours cherché le moyen
de faire mire aux troupes un feu réglé; cependant il y a
quelques circonftances où le feu fans ordre peut l’emporter
fur le régulier. Exemple tiré' de ce qui fe pafla au fiege
d’Etampes par M. de Turenne en 1652. M. de Bottée dit
que les Allemands craignent plus notre feu confus que notre
feu ordonné : il eft iur cependant que la bonne difeipline
parmi les foldats rendroit ce dernier préférable. Ibid. b.
Mais il faudroit aufii que ce feu régulier fut fi fimple , que
les foldats puffent l’exécuter avec très-peu de formalité.
Q u el que foit le feu qu’on adopte, l’infanterie ne fauroit trop
y être exercée. Exemples qui prouvent que le feu des A u trichiens
, des Prufliens , des Hollandois 11’étoit pas bien' formidable
dans les guerres de 1733 8c de 1740. Mais les
•foldats Prufliens ont acquis aujourd’hui une habileté qu’ils
ne pofledoient pas alors. C ’eft un fait confiant, que le plus
grand feu fait taire celui qui l’eft moins. Les anciens fe fer-
voient de leurs armes de jet pour offenfer l’ennemi d’auflï
loin qu’ils p ouvoient, en avançant pour le combattre de prés;
cette méthode de combattre de près eft celle qui paroît la
plus naturelle. Ibid. 627. a. C ’étoit l’ancienne pratique des
troupes de France, 8c fuivant M. de Folard , celle qui convient
le mieux au caraélere de la nation. Quoique l’expérience
démontre ce principe, il ne s’enfuit pas cfe-là qu’on
doive négliger le feu. Sentiment de M. de Puyfégur. Circonftances
où il ne feroit pas prudent qu’une troupe d’infanterie
françoife qui combat une autre troupe, l’abordât 8c
la joignit. I'oid. b. I l convient en général, de faire comprendre
à une troupe qu’en marchant réfoiument à l’ennemi
pour le charger, la bayonnette au bout du fu fil,le danger
durera bien moins de tems qu’en reliant expofée à fon feu.
Il arrive rarement que l’ennemi attende pour fe retirer. Le
choc de pié ferme de deux troupes d’infanterie eft un événement
fi rare, qu’on peut prefque aflùrer qu’il n’arrive
jamais. C e que dit là-deflùs l’auteur ' des fenlimens d’un
homme de guerre fur la colonne de M. de Folard. Examen
de la queftion , fi lorfqu’un bataillon marche pour en attaquer
un autre, il doit eflùyér le feu du bataillon ennemi,
8c chercher à le joindre fans tirer. Ufages des troupes fran-
çoifes 8c des autres nations de l’Europe à cet égard. Si tout
étoit égal de part 8c d’autre, il y auroit un défavantage
confidérable à eflùyer les décharges de l’ennemi , en s’approchant
pour le combattre, fans faire ufage de fon feu. Ibid.
628. 4. D e forte que fi l’on attaquoit des troupes également
aguerries,il faudroit fe fervir de fon feu en allant à l’abordage:
c’eft le fentiment de M. de Santa-Crux : 8c il leçon-
firme par un exemple de ce qui fe pafla au fiege de Turin
en 1706. En fuppofant les troupes d’infanterie à quatre dç
hauteur , M. de Santa-1Crux propofe de les faire tirer par
rang s , mais en faifant une efpece de feu roulant par demi-
rang de compagnie. Il propofe aufli dé placer les meilleurs
^tireurs au premier rang, oc de leur ordonner de tirer fur les
officiers. Ibid. b. Lorfqu’il s’agit de faire fe u , les officiers doivent
s’incorporer dans le premier rang , 8c mettre comme
dui-un génou à terre. Les rangs qui tirent doivent s’embol-
. te r , pour ainfi dire , les uns dans les autres. M. de Santa-
C ru x propofe, pour rendre le feu des ennemis moins danger
e u x , de faire mettre genou à terre à tonte la troupe, qui
eft à portée de l’eflùyer. Exemples qui prouvent la bonté
de cet expédient. Obfervation fur celui de faire mettre en pareil
cas , ventre à terre à la troupe. Où les foldats doivent vifer
en tirant. Pratique des Hollandois pour tirer bas. Du fe u de la
cavalerie. Le-feu delà cavalerie eft moins que r ien, dit M-.de
Folard; davantage du cavalier ne confiftanr que dans fon
F E U
,épée. Obfervation fur ce principe. Ibid. 629. a. En quels cas
la cavalerie peut fe fervir de fon feu. Doit-elle l’employer
en bataille rangée ?M. de Santa-Crux prétend que non. Sentiment
différent de M. de Puyfégur. D e la maniéré de charg
er fuivant ce. dernier. Obfervation fur l’in convénient qui
réfulte du bruit des armes à feu par rapport aux chevaux
de l’efeadron. Ibid. b. Lorfque la cavalerie s’avance, il n’y
a que le premier rang qui puiffe tirer ; moment où il doit
foire fa décharge. Précepte lur le feu des carabiniers. Portée
des carabines ; portée du fufil : celle du canon de but en blanc
8c à toute volée. Angle fous lequel le fufil doit être t iré ,
pour endommager l’ennemi à la diftance de trois cens toifes.
Difficulté de foire obferver cet angle au foldat. Ibid. 630. a.
Obfervations fur le feu de l’ardllerie. Il feroit fort utile que
chaque bataillon eût avec lui quelques pièces d’artillerie. Le
feul moyen de diminuer le feu du canon, eft d’en foire un
plus g rand, s’il eft poffible. Comment doivent être dirigés
les tirs dans une bataille. Dans quel cas il faut tirer à ricochet.
M. de Folard prétend que 1e feu du canon n’eft redoutable
que contre les corps qui relient fixes. Ibid. b.
Feu, v o y e z T irer 8c A rtillerie. Suppl. I. 618. b , &c.
Axiome reçu que le plus grand feu fait taire l’autre. Auteurs
qui ont écrit de l’ufage des armes à feu. X V II . 772. b. Diffé-
rens faits connus de l’ufage de ces armes. 773. 4 , b. Différentes
façons dont l’infanterie fait ou peut faire feu. 774. 4,
b. jfe 777. 4. Feil de cavalerie contre cavalerie. 777 . a , b.
F eu de l’infanterie contre la cavalerie. Ibid. b. — 778. b. Feu
du canon , ibid.-^ 779 . b. Exemples qui prouvent ce que
peut le feu du fufil dans l’attaque 8c dans la défenfe. Suppl.
III. i f<f. b. Difficulté d’empêcher le foldat de tirer, lorfqu’il
eft animé au combat. 160. b. D e s cas où le feu eft d’une ref-
fource abfolument néceffairon 161. a. Obfervations fur l’inutilité
8c le danger du feu de moufqueterie. Suppl. III. 966. b.
Feu rafant. ( Fortifie. ) V L 630. b.
Feu , ( Marine.) donner le feu aux bâtimens. Donner le
feu à.une planche. V I . 631. a.
Feu, fanal que l’on allume de nuit fur la poupe, lorfque
l’on marche en flotte. Ufage que l’on fait de ces feux. La
fituation 8c le nombre des feux fe réglé far le rang des com-
mandans. Diverfes maniérés dont on porte des feux. VI.
6 31 . 4.
Feu , faire feu des deux bords. V I . 631. 4.
Feu , cautere , ( Manege, Maréch. ) feu aâuel,' ou cautere
aâu el. Ses effets fur le corps de l'animal varient, félon la
différence de fes degrés. Ëfcarre faite par une impreflion
violente. V I . 631. 4. On doit Penvifager comme une portion
nuifible en ce qu’elle s’oppofe à la circulation. Efforts de la
nature pour s’en délivrer. D e la nature des lues qui s’écoulent
8c qui forment la matière fuppurée , dépendent une heu-
reufe réunion 8c une prompte cicatrice. Caufes qui empêchent
ou retardent la régénération. Signes d’une réunion
prochaine. Comment fe foit cette réunion. Ibid. b. Les fuites
de la cautérifation des parties dures font à-peu-près les
mêmes que celles de la cautérifation des parties molles.
Effet du feu appliqué fur les os. Quels font les différens
cas où la .cautérifation eft falutaire. Ibid. 632. a. C eu x où elle
eft inconteftablement nuifible. Ibid. b. Et ceux enfin où elle
eft inutile. Métaux employés pour.les inftrumens à cautere.
Diverfes formes de cautères. Cautere cutellaire. Cautere
effiforme. Cautere à bouton. Diverfes figures que les maréchaux
impriment en appliquant le cautere. Inftrument dont
ils fe fervent. Ibid. 633. a. En quels cas font employés lés
cautères à boutons, 8c les cautères eflïformes. Maniéré d’appliquer
ceux-ci. Maximes fur le manuel de la cautérifation.
Ibid. b. M. de Soley fel fixe à 27 jours ,1a durée de l’effet du
feu : obfervation fur ce fujet. Ibid. 634. a. C e n’eft que quelques
jours après que l’efcarre eft tombée, qu’on doit promener
l’animal- au pas 8c à la main. Obfervation fur l’ufage des
cautères à bouton relativement aux tumeurs. Ibid. 634. b.
Feu mort, rétoîre , cautere potentiel, cauftiques. Définition.
Leurs différentes efpeces diftinguées par leurs divers degrés
d’aâivité. L e pouvoir des cauftiques fimples réfulte des fols
âcres qu’ils contiennent : celui des compofés réfulte des particules
ignées qui les ont pénétrés. Les fuites de l’application
des cauftiques non-préparés doivent donc fe rapporter à
l’aâion ftimulante de ces reraedes, 8c à la violence des
mouvemens ofcillatoires qu’ils provoquent. Effets des caufti-
quJscompofés. Ibid. b. Les véficatoires feroient totalement
impuiffans fur le cuir du cheval. Mais l ’impreffion des épif-
pafti.ques auxquels on accorderait un certain intervalle de
tems pour agir , feroit très-fenfible. Effet des cathérétiques.
Effet des ruptoires. Formule d’un médicament rétoire donné
par M. de Soleyfel. Quels font les cas pour lefquels M. de
Soleyfel le recommande, 8c pour lefquels cependant l’auteur
le regarde comme très-inutile. Obfervations fur d’autres
rétoires, 8c en particulier 1 fur les cantharides. Ibid. 635.
4. Ufages d u féton brûlant préféré dans certaines maladies à
celui des cantharides. Cathérétiques employés le plus communément.
- Ruptoires qu’on emploie fur les chairs décou-
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vertes de la peau. Dans les cas où il eft queftion d’ouvrir
des tumeurs, il eft rare qu’on ne préféré le cautere aâuel*
Ibid. b. V o y e z Cautere.
r v £ fU> ( Manege ) cheval qui a du feu , de la vivacité.
Différence entre le feu 8c l’ardeur. Raifons qui doivent
faire rejetter un cheval qui a de l’ardeur. Les vices d’un
tel animal ne fe rencontrent point dans celui qui n’a que
du feu. V I . 635. b.
Feu, v ice auquel font fujets les flancs du cheval qui a
de l’ardeur. V I . 842. b.
Feu , ( Manege ) accoutumer le cheval au feu. Importance
j Xti>6 de ne,n^ghger aucune des voies propres à donner
de 1 aflurance à des chevaux timides 8c peureux!. Confeils
, “ e hi Porterie pour accoutumer le cheval au feu.
VI. 636. 4.
Feu. , marque de, ( Manege, Maréch. ) cheval qui a des
marques de feu ; ce qu’on entend par-là. VI. 636. b.
» m° l d e, (Maréch.) fievre ardente dans le cheval.
V I . 636. b. V o y e z Suppl. IIL 418. b.
Feu de jo ie , ( Littérat. ) c ’eft une queftion encore indé-*
c i fe , de favoir fi les anciens dans les fêtes publiques allu-
moient des feux par un autre motif que par eforit de religion.
M. Mahudel, de l’académie des belles-lettres, foutient la négative.
Expofé de fon fentiment. Les feux d’artifice n’avoient
félon lui d autre emploi que pour les machinés de guerre.
Mms fes raifons ne prouvent point que les anciensn’allumaffenr
aufli des feux de joie en ligne de réjouiffance publique. Lampa
dophories des Grecs. Appareil d’une fête appellée lampte-
ries, qui fe faifoit à Pallene en l’honneur de Bacchus. Illuminations
qui entroient dans la folemnité des jeux féculaires
des Romains. Feux de joie qu’alluma Paul Emile à Amphi-
polis, après la conquête de la Macédoine. V I . 637. a. Le
feu de. la veille de S. Jean-Baptifte continué jufqu’à nos
jou rs , fe pratiquoit autrefois chez les Sarrafins & chez les
Turcs. O n peut dater l’ufage des feux de joie de la pret-
miere antiquité. Il ne s’eft point fait d’illumination qui ait
procuré de plaifir pareil au fimple feu d’Hadrien : quel étoit
ce feu. Cette belle aâ ion n’avoit point eu d’exemple 8c ai’ a
point eu d’imitateur. Ibid. b.
Feu SACRÉ, ( Littérat. ) -le culte du feu fuivit de près celui
qu on rendit au foleil. L ’écriture nous apprend que Dieu
s eft fervi du fe u , foit pour imprimer le r e fp e â , foit pour
exciter la terreur. Les rois d’A fie faifoient porter du feu
devant eu x , 8c à la tête de leurs troupes. Vénération pour
le feu chez toutes les nations. V I . 637. b. F eu perpétuel dans
les temples de diverfes nations, 8c fur l’autel des holocau-
ftes chez les Juifs. Détails fur le culte que les Perfes ren-
doient au feu. T emples découverts bâtis pour cet ufage. Q uand
les rois de Perfe étoient à l’agonie , on éteignoit le fe u , 8c
pour le rallumer, il folloit que fon fucceffeur fût couronné.
Opinion des peuples de Per fe , fur le feu qui brûloit fur l’autel
du premier temple que Zoroaftre avoit foit bâtir dans la
ville de Xis en Médie. Feu fecré dans le temple de Delphes,
à Mantinée, dans le temple de Minerve à Athènes. Lampe
du temple de Jupiter Hammon; Feu-facré de Vefta. Préfa-
ges tirés de l’extinâiqn-de ce feu. Peines -des veftales qui
le laiffoient éteindre.- Ibid. 638. a. Remarques de Plutarque
fur l’extinâion de quelques feux focrés. Fauffes terreurs conçues
par les Romains-à l’extinâion du feu de Vefta dans la
fécondé guerre punique. Maniéré de rallumer le feu fecré :
diverfité entre Feftus 6c Plutarque fur ce fujet. Moyen de
les concilier. Ibid. b.
Feu Ja'cfé de Zoroaftre ou des mages. IX. 847. a. X V I . 84.
4 , b. Adorateurs du feu. V II . 529. b. 980. a , b. XII. 83. b.
Culte que les mages lui rendoient. Suppl. I. 334. b. Origine
du culte du feu. R e fp eâ qu’on avoit pour .celui des autels :
honneurs qu’on lui rendoit en Perfe. XII. 957. a. L ’ufage du
feu dans la religion eft d e là plus haute antiquité. XIII. 604
4. Hommes qui marchoient- à la tête des armées grecques,
portant des vafes remplis de feu. Ibid. Feu fecré du temple
de-Vefta. X V I . 80. *. 81. 4. X V I I . 210. b. 212. 4 , b.
Feux d’artifice. (V o y e z Pyrotechnie) Ouvrages à con-
fulter fu r ie méchanifme des feux d’artifice. Voyeç aufli le
mot A rtifice. Ce .que -do it fe propofer en général l’artific
ie r , lorfqu’il travaille pour quelque réjouifSnce publique.
T o u t fpéâaclc doit repréfenter quelque chofe; or on ne
repréfente rien dans ces occasions, lorfqu’en ne peint que des
objets fans aâion. Avantages que nous pourrions tirer des
progrès que les.Çhùiois 8cles Mofeovîtes ont fait dans l’art
dont il s’agit ici. Sujet à exécuter en feux d’artifice , 1e combat
des bons anges contre lés méchans, décrit par Milton.
V I . 639. 4. Ufage qu’il feudroit foire des machines dans cette
forte de fpeâacles. Defcription d’une fête donnée à Paris le
24 janvier 17 30 , aufli belle que toutes celles qu’on y avoit
données dans des occafions d’éclat. La naiffance de monfei-
gneur le Dauphin en fut le fujet. L’hôtel de Bouillon fervit
d’emplacement à la (cens principale. Ibid. b.
Feux d’artifice. ( Artificier ) D e la préparation des matières
8c de l’outillage. V I. 640. b.