çoo H E L
H E L G O N , {H if l de Danemarck) roi de Danemarck ,'
Conquit la Suede fur Halvard. Loi qu’il é tablit, outrageante
pour les Suédois. Suppl. III. 3\iÿ:b.
H E L I , ( Htfl.facr. ) fignifie offrande. Grand facrific'ateur
de Juifs. Hifloire d’Héli & de fes fils Ophni & Phinées. Sa
famille privée de la facrificature fous Salomon. HéH confi-
déré comme l’image des paftcurs indolens. Suppl. III.
3 ï 9- b.
Héli. Sa criminelle indulgence pour fes enfàns. Suppl. IV .
164. b. 165.11.
Héli le dernier des aïeux de Jefus-Chrift félon la chair.
Suppl. III. 319. b.
HÉL IAD E S , ( Mythol. ) filles du Soleil 8c de Climene.
Leur métamorphofe. Fondement de cette fable. VII I.
HÉLIANTHÊME , ( Bot an. ) caraâeres de ce genre de
plante. Il y en a plufieurs efpeces. Defcription de la principale,
helianthemum flore luteo , de Tournefort. VII I. 100. a. Ses
propriétés. Il ne faut pas confondre cette plante avec celle
qui produit les pommes de terre, que nous appelions helianthemum
tuberofum , efculentum. Ibid. b. Voyeç TOPINAMBOUR.
Hélianthême, efpece de ce genre appellée tubéraire. X V I .
733- i-
HÉL IAQUE. ( Aflron. ) Lever & coucher héliaque d’un
aftre. Diftances auxquelles doivent être du foleil la lune ,
les planètes & les étoiles, pour être dans leur lever héliaque.
VIII. 10p. b.
Héliaque , lever, IX. 443. b.coucher.W. 322. b. Lever & coucher
héliaque. Suppl. II. 736. b.
H é l ia q u e s , ( Antiq. ) fêtes en l’honneur du foleil. VIII.
100. b.
HÉLIASTE. ( Antiq. ) Tribunal des héliaftes dans Athènes.
Etymologie de ce nom. Les thefmothetes convoquoient ,
l ’alTemblée des héliaftes, qui étoit de mille 8c quelquefois
de 1500 juges. VIII. 100. b. D ’où les thefmothetes tiroient
les membres de ce tribunal, pour remplir le nombre. A r gent
que recevoit chacun de ceux qui afîiftoient à ce. tribunal.
D ’où fe tirent le fond de cette dépenfe. Amende à
à laquelle on condamnoit ceux qui venoient tard. Tems
des aft’emblées. Diverfes formalités obfervées lorfque l’af-
femblée fe formoit. Serment que prêtoient les héliaftes entre
les mains des thefmothetes, tel que Démofthene nous l’a
confervé. Ibid. 101. a. Comment ces juges donnoient leurs
fuffrages. Obfervations fur la célébré Phrynée qui fut traduite
devant ce tribunal. Rufes qu’employa Pififtrate lorfqu’il vint
fe plaindre devant les héliaftes. Ibid. b.
H E L ICH R Y SUM , {Botan.) caraâeres-de ce genre de
plante. Plufieurs efpeces d’hélicryftm. Obfervations fur quelques
unes. Etymologie du nom de ce genre de plante. Parmi
les efpeces de ce genre on compte l'immortelle, v o y e z ce
mot. VIII. 101. é.
HÉLICOIDE. ( Gêom. ) Parabole hélicoïde , ou fpirale parabolique.
Equation par laquelle eft exprimée la nature de
cette courbe. VIII. 102. a.
HÉL ICON. ( Mttfiq. inflr. des anc. ) Defcription figurée de _
deux inftrmnens de ce nom, tirée de Ptolomée. Suppl. III.
f f t Ï ÏÉ
Helicon. Obfervation fur ce que Paufanias a écrit touchant
cette montagne. VII I. 214. a. Statue de Bacchus fur
l ’Hélicon. X IV . 822 .b . Defcription'du mont Zagara , qui
eft le nom moderne de l’Hélicon. X V II . 687. b.
HÉLINGUES , ( Corderie ) Voyez PALOMBES.
H É L IO C EN TR 1Q U E . {A flr o n .) Lieu héliocentrique
d’une planete. VIII. 102. a. Etymologie de ce mot. Latitude
héliocentrique d’une planete : comment on détermine
cette latitude. Ibid. b.
H É L IO C OM E T E , ( Aflron. & Phyf. ) phénomène remarqué
quelquefois au coucher du foleil. Defcription de l’hé-
liocomete obferyé à Grypfwald le 15 mars 1702. VIII.
102. b.
H É L IOD O RE , préfet du prétoire. Suppl. II. 264. a , b.
H É L IO G A B A LE , {Marcus-Aurelius-Antonius-Bafflanus )
hiftoire du régné de cet empereur. Suppl. III. 321.«.
Héliogabale , empereur ; origine de fon nom. IX.
927. a. Animaux attelés à fon char. II. 215. a. L e culte du
dieu Elagabale introduit à Rome par cet empereur. V . 440.
b. Il fut le premier qui porta à Rome une robe toute de
foie. VII I. 14. b. Loteries qu’il donnoit aux Romains. IX.
695. a. Amufemens dont il égayoit fes repas. X V . 183. b.
Sa falle à manger. 409. a. Temple & culte du foleil qu’il
cônfacra à Rome. X V I . 79. a. Cirque d’Héliogabale. III.
47& J - Ë
HELIOMETRE ou Aflrometre, {A flron .) infiniment inventé
en 1747 par M. Bouguer pour mefurer Ie$ diamètres
des aftres. VIII. 102. b. On peut par fon moyen ob-
fèrver les diamètres du foleil 8c de la lune avec infiniment
plus de jufteffe , que par ceux qu’011 emploie ordinairement
à cet ufage. Defcription de l’Uéliometre. Apparences
H E L
produites par cet infiniment dans l’image de l’aflre qu’on
obferve. Ibid. 103. a. M. B^ouguer aidé de fon héllometre
a trouvé çonftamment par diverfes obfervations fai,tes au
mois d’oéiobre en 1748 fu r ie midi, le diamètre vertical du
foleil un peu plus grand que l’horizontal. Explication dece plié-,
nomene. Ibid. b. Voye5; S uppl.Ill.Sy i.b.
i H É L IO PO L IS , ( Géogr. anc. ) ville de la Céléfyrie ; reftes
d’un temple confacré au foleil , qui fe trouvent près de
cette ville. Autres villes de ce nom en Egypte. VIII. 103.
b. Obfervations fur Manethon , fameux prêtre égyptien, natif
d’Héliopolis en Egypte. Ibid. 104.a.
Héliopolis, oracle d‘. XI. 539. a.
HELIOS ou Hélius , {M y th .) fils d’Hypérion & de Ba-
filèe. Sa mort, 8c fon ad million au rang des dieux. Suppl. III.
321. é.
HÉL IOSCOPE, ( Optiq. ) forte de lunette à longue vue;
Etymologie de ce mot. V lI I . 104. a.
Helioscope , ( Aflron. ) in finiment dont on fe fert
pour regarder le foleil , Sc affoiblir fa lumière , de façon
que l’oeil puiffe la fupporter. Defcription de différentes
fortes d’héliofeopes adaptés aux lunettes aftronomiques.
Suppl. III. 321. b.
Helioscope, ( Aflron. ) infiniment propre à obferver
le foleil & les autres aftres, & à les fixer , pour ainfi d ire ,
dans la lunette , de maniéré que le mouvement diurne continuel
d’un aftre n’apporte point d’obftacle à l’obfervatiou.
En quoi confifte cet infiniment. Son ufage particuliérement
recommandé pour obferver la parallaxe dé mars, quand
il eft près d’une étoile» Ufage de l'hélioflate dans les obfervations
de la lumière. Suppl. III. 321.0.
HÉL IOTROPE . ( Botan. ) D ix efpeces d’héliotropes. D e f cription
de la plus commune. Principes qu’elle contient. Ses
propriétés. L ’héliotrope que les botaniftes appellent ricinoïdes
ou tricoccum, eft connu des François fous le nom de tournefol.
VIII. 104. a. Voyeç ce mot.
Héliotrope du Bréfil nommé jacua-acanga. VII I. 431. b.
Héliotrope du Malabar. Suppl. I. 203. a , b. Caufe qui fait
pencher certaines plantes vers le foleil. X IV . 242. a.
Héliotrope, {Litholog.) pierre précieufe : en quoi elle
difleije du jafpe. Lieux où elle fe trouve. Héliotropes
d’une grandeur finguliere qui fè trouvent en Allemagne.
VIII. 104. o. Les anciens lui ont attribué des vertus fabuleu-
fes. Ibid. b.
H E L L , fes tables aftronomiques, voyeç l’article T ables.
Suppl.
H E L L A N O D IQ U E S , ( Hifl. anc. ) officiers qui préfidoient
aux jeux d’Olympie. Leurs fondions. VII I. 104. b. Voyeç
Hellenodices. -•
HELL A S , ( Géogr. anc. ) différentes lignifications de ce
nom. O bfervations fur l’ufage que les Grecs en ont fait. VII I.
^H E L L E B O R E , voye{ Ellébore.
H EL LEBORIN E, ( Botan. ) efpece de ce genre nommée
belapola. Suppl. 1. 847. a , b.
HELLENES, ( Hifl. ) nom que les Grecs fe donnèrent en
leur langue. Les Grecs n’avoient point encore , dans le
tems de la guerre de T r o ie , de nom général pour défigner
route la nation. L e pays d’Hellas étoit alors un pays particulier
de la Grece , dont le nom d’Hellènes ne défignoit que
les habitans. VII I. 104. b.
HELLÉNISME, ( Gramm. ) dans tous les livres qui traitent
des élémens de la langue latine , l’hellénifme y- eft
mis au nombre des figures de conftruélion propres à cette
langue. VIII. 104. b. Obfervations faites fur cela ; i° . Les
hellénifmes font premièrement & effentiellement dans la
langue grecque, & leur effence confifte à y être un écart
du langage exclufivement propre à cette langue. 20. C e
n’eft pas feulement l’hellénifme qui peut palier dans une
autre.langue ; tout idiotifme particulier peut avoir le même
fort ; 3°. les locutions empruntées d’une langue étrangère,
étant figurées même dans cette langue , ne le font que de
la même maniéré dans celle qui les a ‘adoptées par imitation,
& dans l’une comme dans l’autre on doit les réduire à la
conftruélion analytique, fi l’on veut faifir le fens : exemple.
Ibid. 105 . a. I
Hellénifme. D ivers exemples d’hellénifme en latin. IV . 79.’
b. Hellénifme dans le latin & le François. VIII. 497. b.
HELLÉNISTES , ( Hifl. anc. ) les plus grands critiques du
dernier fiecle ont cherché avec foin quelles gens il faut entendre
par les helléniftes dont il eft parlé dans les chap.
6 , 9 8c 11 des aéles. Sentimens de Scaliger 8c de quelques
autres. Celui de Voffius. Celui de M. Fourmont. VIII.
1Ô5; b.
H E L L ÉN IS T IQ U E , langue, {Hifl. eccl.) langue de fy-
nagogue; c’é to it , félon M. Simon, un grec mêlé d’hébraïfme
8c de fyriacifme. VII I. 105. b.
HEL LÉN ODICES , ( Antiq.) préfident, juge 8c direéteur
des jeux agoniftiques. L e nombre de ces magiftrats augmenté
peu-a-peu jufqn’à neuf. Origine du nom qu’ils portoient,
H E L
fôient. Leurs fonflions §c leurs devoirs. Examen qu’ils fai-
foient fubir à ceux qui fe préfentoient pour entrer en lice.
Comment ils étoient affis pendant la célébration des jeux.
VIII. 106. a. Paroles prophétiques que l’un des hellénocli-
Ccs adreffa a Alexandre , lqrfqiwl eut gagné le prix de la
çourfe des chevaux aux jeux olympiques. Examen que les
hellénodices faifoient ejes ftatues qu’on érigeoit aux athlètes
yiétorieux. Durée de la jurifçliéUon de ces magiftrats.
Appels qu’on faifoit quelquefois de leurs fentences. Ibid. b.
Hellénodices, voyc^ Hfc'LLANODIQÜES & A gonQTHETES.
Sieges des hellénodices dans les hippodromes. VII I. 2x5. a.
Officiers qui publioient leurs ordres. 143. b. Huiffiers dés
hellénodices , appelles mafligophores : leurs fonctions. X. 183.
a , b. Hérode le grand élu hellénodice aux jeux olympiques.
X I. 457- b.
H E L L ÉN O T IE S , voye^ Ellénoties.
H E L LEQ U 1N , ( Gramm. ) vieux terme françois. Opinion
fuperftitieufe exprimée par ce mot. V lI I . 106. b.
H E L L E S PO N T , { Géogr.) noms modernes donnés à ce
canal. Pourquoi il fut autrefois appellé Hellefpont. Defcription
de ce détroit. D ivers noms que cette mer a eus chez les
poètes. V lI I . 107. a.
> Hellefpont, fa largeur. X V . 128. b.
H E L LO T ID E ou Ellotes, voyez Ellotide.
H E LM O N T , ( Jean-Baptifle Van- ) fon fentiment fur l’al-
kah eft, I. 272. a , b. fur l’eau , fur la terre & le feu , fur
l ’origine des animaux 8c des végétaux. Ibid. b. Principe qu’il
fait préfider à l’économie animale. 610. a , b. Ses ouvrages
chymiques. III. 432. b. Jugement de Bo y le fur ce
chymifte. 435. b. Sa do él ri ne fur les fermens , la chaleur
animale & la chylification. 'V I. 517. ai 519. />. 520. a. 521.
b. 523. a , b. Obfervations fur ce philofophe confidéré
comme médecin. X. 273. b. Ses principes philofopliiques,
X V I . 258. b. &c. Ses ouvrages anatomiques Sc phyfiolo-
giques. Suppl. 1. 397. a. Suppl. IV . 3 50 . a , b.
Helmont , {.François Mercure Van-) fils du p récédent.XVI.
261. a.
H E LM S T A D T , {Géogr.) v ille du duché de Brunswick
bâtie par Charlemagne. Gens de lettres que cette v ille a
fournis. VII I. 107. b.
Helmfiadt, ville de Suede. V IIL 107. b.
HÉLOÏSE , femme d’Abélard : abbeffe du Paraclet. XI.
887. a , b. Son tombeau. Ibid. b.
H É LO N IA S , ( Botan. ) voyes^ ABALON.
HÉLOS , ( Géogr. ) T rois H élos dans le Pcloponnefe. V lI I .
107. b. Les Lacédémoniens s’étant rendus maîtres d’Hélos
en Laconie , en firent les habitans efclaves. L e nom de
Hélotes ou Ilotes devint enfuite un nom général de tous les
efclaves publics. Voyc{ Plutarque dansla vie de Lucurgue. Ibid.
108. a.
H É L O T E S , ( Hifl. anc. ) habitans de Hélos en Laconie.
L e nom de Hélotes ou Ilotes devint un nom général qu’on
donna dans la Grece à toutes fortes d’efclaves. Sort des Hélotes
à Sparte. Ravages qu’ils firent dans la Laconie dans un
tems où Sparte avoit été affligée par un tremblement de terre.
Siégé d’Ithome qu’ils foutinrent contre les Lacédémoniens.
Snites de ce fiege. Auteurs à confulter. V lI I . 108. a. Voyeç
I lotes.
HEL SINBOU RG , ( Géogr. ) v ille , port & château de
Suede. Près de cette ville , naquit Ticho-Brahé en 1546.
Son fyftême ne fut point goûté des aftronomes. Comment
il a perfeélionné l’aftronomie. Anecdotes fur Ticho-Brahé.
V I IL 108. b.
HELSINGOHR , ( Géogr. ) ville de Danemarck ; patrie de
Jacques-Ifaac Pontanus. Ses ouvrages hiftoriques 8c géographiques.
VII I. toS.b.
H E L V É T IEN S , les , limites anciennes de l’Helvétie. V lI I .
108. b. Augufte unit l’Hclvétie à la Belgique. Q uels étoient
les quatre cantons qui d vifoient toute l’Helvétie. Obfervations
fur les Urbigenes, furies Ambrons, fur le Pagus Tigu-
rlnus, 8c furie Pagus Tugenus. Hiftoire abrégée des révolutions
de l’H elvètie ancienne. Ibid. 109. a.
Helvétiens, engagés par les Taurifques à quitter leur pays
pour pafler en Italie. X V . 944. Mur conftruit par Céfar
pour empêcher leur irruption dans les Gaules. Suppl. III.
H E L V É T IQ U E . ( Hifl. mod. ) En quoi confifte le corps
helvétique. To us les différends qui lurviennent entre les
différens états doivent être décidés dans le pays fans l’intervention
d’aucune puiffance étrangère. Comment il paroît que
les Suiffes ont dérogé à cette coutume. Gouvernement du
corps helvétique. Dietes des cantons. Cette république reconnue
libre par le traité de Weffphalie. V lI I . 109. b.
Helvétique, corps, préféance du canton de Zurich dans
l’alliance helvétique. X V II . 747. b.
H E L V E T IU S, {J . Claude Adrien) anatomifte. Suppl. I.
406. a. 8c phyfiologifte. Suppl. IV . 3 5 5. b.
Helvétius, auteur du livre de l’efprit : obfervation fur cet
ouvrage. VII I. 819. a.
Toute I.
H E M 901
H E L V ID IU S , P rifeus. fon attachement à l’étude. VI.
8 p . e. - . . .
H E L V 1I , anciens peuples du Vivarais. X V II . 368. a.
H ÉM A LQ P IE , ( Chirurg. ) épanchement du fang dans
lp. globe de l’ce il, à l’Qçcafion d’un coup, d’une chute , ou
d’une plaie. On n’y peut remédier qu’en donnant iffue an
fang épanché. Hémalopiei caufée par une certaine maniéré
de faire l’opération de la cataraéle. Traitement de l’héma-.
lopie. V I IL 1 xo. a.
H ÉM AT ITE o u fanguine, {Litholog.) mine de fer dont
la figure 8c 1a couleur varient. V I IL 110. a. L ’hématite eft
attirée par 1’aimant. Fer qu’elle confie:nt. Ibid. b.
Hématite, efpece de mine de fer , V I. 494. a. vol. V I
des planches1 , cryflallifations math ématiques, pl;rnche 2.
Hématite quli fe trouve en Efpagne , connue fous le nom
de ferretes. V I . 547. a. Efpe.ce d’hématité nommée: par les
anciens xanthus. X V I I . 650. a.
- HÉMATITE ou fanguine*,pierre, (. Mat. médic.) on l’emploie
dans les hémorrhagies. Juncker défapprouve fou ufage intérieur.
Propriété de fes fleurs, 8c de la teinture qu’on en
retire. Moyen que Juncker indique pour arrêter l’hémorrhagie
du nez par l’hématite. Hématite porphyrifée. Comment
fe préparent les fleurs d’héinatitc. Compoficions
dans lefqueilès la pierre hématite eft enmloyce. V lI I .
1 to . bJ. .
Hématites, {Hifl. eccl.) hérétiques. Comment S. Clément
d’A lexandrie nous lés fait coninoître. V lI I . n q. b.
H ÉM A T O C E L E , {Chirurg.) tumeur au ferotum formée
par un fang épanché, &c. Caufe de cet épanchement. Ca-
raâerè de la tumeur. Traitement de cette maladie. V lllt
n o . b. Gangrené au ferotum guérie par le quinquina. Obfervations
du doâeur Pringle fur la vertu antiputride du
quinquina. Différentes caufes particulières d’hématoceles.
I b id .'lu . a.
HÉMÉRALOPIE , {Chirurg.) maladie des yeux. Hippocrate
l’appelle nyclalopie. Caulès de cette maladie. Ses fignes.
V lII . i i i i , a. Elle eft prefque toujours un fymptôme ou
un accident de quelque autre maladie. Moyens qu’on
doit employer pour détourner la fluxion de la rétixie.
Ibid. b.
H ÉM ÉR O BA PT ISTE S , ( Hifl. anc. ) fefte parmi les anciens
Juifs. Origine de leur nom. Leur doétrjne. D ’Herbelot
en parle comme d’une feéle qui fubfiftejufqu’àpréfent. V lI I .
1 1 1 .A ;
H ÉM ÉRO BE, efpe.ee d’infeéle repréfenté vol. V I des pi.
régné animal, pl. 79.
HÉM ÉRODR OME S, { H ifl. anc.) gardes quiyeilloient à
la fureté des villes. V lI I . n i . b. ■
Héinèrodromcs, couriers qui ne marchoient qu’un jour. Eta-
bliffement de ces couriers chez les Grecs. Etabliflément fem-
blable fait par Augufte. V lI I . n i . b.
H ÉM IC Y C LE de Bérofe. Defcription 8c ufage de cet
inftrument. Etymologie du mot. Obfervations fur Bérofe.
VIII. 112. a.
Hémicicle , ( Archit. ) arc de voûtes. .Obfervation fur le
nombre des vouffoirs. VIII. 112. a.
HÉMINE , ( Littèrat. ) vaiffeau fervant de mefure chez
les Romains. Capacité de cette mefure. VII I. 112. a. Etymologie
du mot. La cotyle des Grecs 8c l’hémine romaine
étoient fynonymes. Les anciens mettoient dans les temples
les originaux de toutes leurs mefures. Auteurs qui ont dif-
ferté fur l’hémine, particuliérement à l’occafion de l’hémine
de vin que S. Benoît ordonne à fes religieux par jour. Ibid. b.
Voye[ Cotyle.
H émine , ( Comm. ) que l’on écrit auffi. èmine. Mefure de
de grains. Capacité de cette mefure en différentes ville s , particuliérement
de France. V IIL 112. b.
H EM IO L E , ancien terme de mathématique confacré en
quelque maniéré à la m ufique, fynonyme à celui de fefquial-
tere. Confonnance qui naît du rapport exprimé par ce mot.
Sa Lignification félon les anciens auteurs italiens. VII I. .113.
a. — Voye{ Sesquialtere.
H em io le , ( Muflq. ) addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 322. b.
HEM IPHORIUM, forte de tunique ou d’habit facré. V lI I .
16. b.
HEMIPTERES , infelles. V lI I . 785. b.
HEMISPHERE, ( Géom. ) étymologie de ce mot. Conditions
requifes pour que les y eu x apperçoivent tout l’hémif-
phere. Centre de gravité d’un hémifphere. V lI I . 113. a.
Hemisphere , ( Géogr. ) hemifpheres formés par l ’équateur.
Hémifpheres formés par l’horizon. Hémifphere ou projeftion
du globe terreftre dans les cartes. V lI I . 113.0 .
Hemisphere , ( Aflron. ) hémifphere oriental Sc occidental
en géographie. Hémifpheres vifibles 8cinvifibles des planètes.
Hémifpheres éclaires Sc obfcurs. Suppl. III. 322. b.
H EM IST ICH E , {Littéral.) ce repos à la moitié d’un
v e r s , n’eft proprement le partage que des vers alexandrins.
Ve rs teçhnkfhes qu’on propofepour montrer par quelle mé-
T T T T T t t t t t