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Gommïï-gutte, V II . 1014. b. 10x5. a. Arbre d’où on la
tire : fes ufages. Suppl. II. 485. b. Maniéré d e là détremper
pour les lavis. IX. 314. b.
Gomme-gutte. ( Mat. médic. 8c Chym
. ) Effets de la flam-
me fur la gomme-gutte. Comment on
i diffeut. Son anaiyfe
chymique. VII. 737. b. La diffolution <
tiere de la gomme-
gutte acquiert la couleur du fang, er
y verfanr de rhuile
de tartre par défaillance, ou de rea
de chaux. D ’<
pend fa v ertu cathartique. Sa réfme purge avec plus de force
que la gomme même. Extrait falin de cette gomme : il purge
a v e c moins de violence. Subftance laiteule que donne la
gomme laiffée dans l’eau. Dire&ions fur l’ufage de la gomme-
gutte. Tempéramens qui doivent s’en abftenir. D e quelle
maniéré on l’adminiflre en remede. Quelles font les matières
qu’elle évacue fur-tout. Avantages de ce remede bien ad-
miniftré. Diverfes maladies pour lefquelles on l’a employé.
Sa dofe. Ibid. 738. a. CorreCtifs pour modérer fon aaivité.
Expériences de M. Boulduc, pour en détruire la violence
irritante. To us les correClifs du monde ne fauroient en détruire
l’éméticité. Obfervations fur la réfine & le magiftere,
que d’autres chymifles préparent avec ce fuc. Qualités du
fruit de l’arbre qui produit la gomme-gutte. Ibid. b.
G omme-lacque. IX. 168. a , b. 165. a , b. 289. b. &c. Méthode
pour teindre les écarlates de gomme-lacque. X V I. 20.
b. Teinture de gomme-lacque, en pharmacie. 33. a. Lacque
très-fine dont on fait le carmin. II. 688.a , b.
G omme , ( CAamoi/eur ) efpece de graiffe qui fe trouve
dans les peaux de mouton ou de chevre. V II . 738. b.
G OM M É E , eau, ( Arts. ) Préparation & ufages de cette
eau. Suppl. III. 242.b.
G OM M IE R , ( Bot. ) gommier d’Arabie. Suppl. I. 80. a , b.
Gommier blanc. 84. a , b. Gommier rouge. 80. a , b. 83. a ,
b. Forêts de.gommiers au Sénégal. 85. b.
G O M U T O , ( Hifl. nat.) arbre de laclaffe des palmacées,
qui croît aux ifles Moluques & aux Philippines. Ufages qu’on
en tire. Propriétés de la liqueur qu’il fournit. Fils tirés de
cet arbre qui fervent à fabriquer des cordes. Suppl. III.
242. b. Defcription de l’arbre, de fes fleurs 8c de fon fruit.
Fléchés que font les Macaffares avec des verges qu’il produit.
Ibid. 243. a. Autres obfervations fur fes qualités 8c ufages.
Suppl. III. 243. b.
G O N A K É , ( Bot.) efpece d’acacia. Suppl. I. 83. a , b.
G O N A P I , volcan de nom dans une des ifles Banda. X V II .
445. b.
G O N Ç A L E Z , ( Ferdinand. ) Suppl. II. 267. a.
G O N D , ( Serrurer. ) différentes parties du gond. Gonds de
différentes fortes. V i l . 739. a.
G O N D A R , ( Géogr. ) v ille d’Ethiopie , réfidence des empereurs
Abyflins , de même que du patriarche chef de la
religion. Idée qu’on doit fe former de cette forte de ville.
Son étendue. Son commerce. Monnoie qu’on y emploie.
V I I . 739. a.
G O N D E B A U D , roi de Bourgogne, loix qu’il donna aux
Bourguignons. IX. 661, b.
G Ô N D O L E , ( Marine) fon ufage fur les canaux de
Venife. Defcription de cette petite barque. V II . 739. a.
GONDOLE, ( Chir. ) Foye^ baffin oculaire. VII . 739. b.
G O N D O L IE R S , ( Marine. ) ceux qui mènent les gondole^
à Venifes Ilsue font que deux dans une gondole. Leur
maniéré de ramer 8c de gouverner la gondole. VII. 73 9. b.
G O N D R E C O U R T -L E -CH A T E AU , {Géogr. ) fondation
de cette v ille , fes révolutions. Villages qui dépendent de
cette châtellenie. Privilège des habitans. Leurs fabriques,
&c. Suppl. III. 243. b.
G O N E S S E , ( Géogr. ) bourg à trois lieues de Paris. Philippe
I I , roi de Franc e, naquit à Goneffe. Titres qui lui
furent donnés. V I I . 739.. b.
GONESSE , pain façon de. XI. 749. b.
G O N F A LO N , ou Gonfanon, {Hifl. mod. ) defcription de
cette bannière. On donnoit principalement ce nom aux bannières
des églifes. Leurs différentes couleurs. Par qui elles
étoient portées. Dans certains états, l ’étendard de la couronne
ou de la république étoit appellé gonfalon; VU .
739. b. Foye{ ENSEIGNE.
Gonfalons , grandes bannières dont on fe fervoit en
France. V . 710. b. Efpece d’enfeignes militaires. VII . 739.' E
Gonfalon , {Hifl. mod.) tente ronde qu’on porte à Ro-
jne dans les proceflions des grandes églifes. V I I . 740. a.
G O N F A LO N IE R , ( Hifl. mod. ) chef du gouvernement
de Florence, dans le tems que cet état étoit républicain.
Gonfaloniers de Sienne. D étails fur le gonfalonier de Lucques
& fur le gouvernement de cette république. VII . 740. a.
G o n f a l o n ie r de Lucques, fon bonnet ducal. IX.
7 14 . a.
G O N F AN O N , {Blafon ) bannière d’églife. Origine de ce
meuble de l’é c u , 8c du nom qu’on lui donne ici. Suppl. III.
a43- b-
G O N G , { Luth. ) baffin des Indiens, fur lequel ils frappent
avec une baguette de bois. Obferyation fur le nom de
G O R
cet infiniment. Son ufage. Suppl. III. 243. b.— voye^pl. 2. Luth'.
Suppl. V o y e z aufli Pat-Gong.
G O N G O M , ( L'utth. ) infiniment de mufique des Hottentots.
Defcription de deux efpeces de Gongom : le petit 8c le
grand. Suppl. III. 244. a.
G O N N E L L I , (Jean) fculpteur. X IV . 830. h.
G O N N E V iL L E , terre de. X V I . 180. b.
G O N N IS , prêtres de l’ifle de Ceylan. IX. 136. a.
G O N O R RH É E , ( Méd. ) étymol. de ce mot. Deux fortes
de gonorrhées , l’une. Ample , l’autre virulente. Gaufes de la
première. V II . 740. a. Cette efpece fe fubdivife en gonorrhée
véritable , 8c en fauffe. Caufc de la gonorrhée virulente.
Defcription de cette maladie. Ses différens fieges dans
l’homme. C ’en en conféquence de ces différens fieges que M.
Littré la diflingue en Ample 8c en compliquée. Quelle efl:
lapius aifée à guérir. Traitemeiis de cette maladie. Ibid. b.
Gonorrhée, voyez Chaude-piffe. Inflammation du frænum
dans cette maladie. IV . 2 13 .a , b. Comment on peut diflin-
guer chez les femmes les fleurs blanches d’avec les gonorrhées.
V I. 862. b.
GO N RIEU X , ( Géogr.) bourg du diocefe de Liege. E loge
de D . Maur-François d’A ntine, né dans ce lieu. Ses ouvrages.
Suppl. 111. 244. a.
G O N S iL , efpece d’arbre. Suppl. II. 339. a.
G O N TR A N I I , roi de Bourgogne. Suppl. II. 238.a ,b .
G O N Z A G U E , {Louis der) Suppl, II. 263. b.
GONZAGUE, {François de) Suppl. II. 263. b.
G O R A L L O , efpece de plante. Suppl. I. 342. b. ,
G O R C U M , ( Géogr. ) v ille de la Hollande méridionale.
Son commerce. Elle efl la patrie de plufieurs hommes qui"
fe font illuflrés dans les fciences 8c dans la peinture. Thomas
Erpenius, profeffeur en A ra b e , fes Ouvrages. Guillaume
EiÂiis Théologien, fes ouvrages. Kamphuyfen , miniftre ii>
cinien. V IL 741. a. Abraham Bloëmart,peintre. Henri We rf-
churing , peintre. Jean Van-der-Heyden, peintre. Ibid. b.
G O R D , ou Gorre, ( Pêche. ) Defcription de cette efpece
de pêcherie. On établit des gords dans les rivières. D e fcription
de celui de la riviere d’E lé , dans l’amirauté de
Quimper en Bretagne. Gords de la Gironde. V II . 741 .b.
Gord, ce filet repréfenté. VII I. yo l. des planch. Pèche,
P1- 34- 3‘>-
G O R D IE N , noeud, ( Litt. ) Hifloire de ce noeud qu’A lexandre
coupa, ne pouvant le dénouer. V II . 242 a.
Gordien , ( Hifl. des emp. ) furnommé l’Ancien. Hifloire
de la vie 8c du régné de cet Empereur. Suppl. III. 244. b.
Gordien le jeune , petit fils du premier. Principaux
événemens de fon régné. Suppl. 111. 244. b.
Gordiens , {monts ) dans la grande' Arménie , ( Géogr. )
pays de Gorden , dont Pompée fit lit conquête. On croit
communément que le mont Gordien efl le même que le mont
Ararath. VII. 742. a.
G O R D 1U S , {Hifl. anc.) roi de Phrygie. A quelle occa-
fion il obtint la royauté. O bfervations fur le charriot 8c le
noeud qui de fon nom fuc appellé gordien. Suppl. III. 243. a,
Gordius, comment fon élévation au trône lui fut prédite.
X V . 31 . a .
G O R É E , negres de. VIII. 346. b.
G O R G A D E S , ( Géogr, anc. ) ifles du cap-vert. Femmes
velues que les Carthaginois y trouvèrent, qu’on a cru être les
Gorgones 8c qui pourraient bien être des guenons. V I I .
742. b.
G O R G A SU S , 8c Damophile, peintres. X I I . 238. b. 8c
fculpteurs célébrés. X lV . 819. a.
G O R G E , {Anat. ) Defcription d e cette partie.Ibid. 742. b.
G orge , rapports finguliers entre les organes de la génér
ration 8c la gorge. VII I. 258. b. Maux de gorge. V . 970.
b. XII. 490. b. Mal de gorge caufé par les amygdales. I. 3 86.
b. Tumeur à la gorge nommée bronchocèle. II. 434. b. Maux
de gorge gangreneux. La cautérifation falutaire dans ces
maux. V I. 624. a.
Gorges , ( Art milit. & Fortifie. ) gorge d’un baflion. Il efl
avantageux qu’elle foit grande. Gorge d’une demi- lune.
Gorge des autres ouvrages extérieurs. Toutes les gorges doivent
être fans parapet. On fe contente de les fortifier avec
des paliffades. Demi-gorge. VII. 742. b.
GORGE du baflion, {demi-) IV . 8 11. b.
GORGE, {Hydrauliq.) V i l . 742. b.
G orge de pigeon. { Maneg. ) efpece d’embouchure. V II .
742.. é.
Gorge , {Archit. ) efpece de moulure. Gorge d’une cheminée
, VII . 742. b.
Gorge ( Artific. ) VII . 742. b.
Gorge, {Fond, de cloche.) VII . 7 4 2 .b.
G o r g e , ( Orfèvre en grofferie.) V IL 743. a.
Gorge, terme de ferrurerie, de tourneur, de vénerie*
de fauconnerie. V II . 743. a.
Go rge , {Fauconn.) groffe gorge,- gorge chaude ; donner
bonne g o rg e , demi ou quart de gorge ; enduire ou
digérer fa gorge. VII. 743. a.
G O S
GoRGE-rottge, ( Ornithol.) petit oifeau qui pefe une demi-
once. Sa defcription. Ces oifeaux approchent des maifons
en hiver ; mais en été ils recherchent la folitude. Obfervations
fur le nid de cet oifeau. DiftinClion du mâle 8c de la
femelle. Aliment de ces oifeaux. VII, 743. a.
GO R G ER E ou Taillemer , ( Marine ) une des principales
pièces de la poulaine oii de l’éperon. Defcription de cette
piece. Sa pofition. Comment elle efl formée. ü A*
G O R G E R E T , ( Infir, de chir. ) Defcription de cet inflru-
ment. Gorgeret de l’invention de M. le Dran. VII . 743. b.
Gorgeret de M. Foubert. Ibid. 744. a.
G O R G IA S de Leoi îtitun , orateur grec. XI. 3 39. a.
G O R G IE R , ( Géogr. ) baronnie de la principauté de
Neuchâtel en Suiffe. Defcription, Suppl. III. 243. a. 8c hifloire
abrégée de ce pays. Ibid. b.
G O R G O N E IO N , {L itt. Grecque) nom de mafque en
ufage fur l’ancien théâtre des grecs. Diflinélion de trois
'fo r tes de mafoues en ufage fur ce théâtre. V II . 744. a.
G O R G O N E S , {Myth. & Litt.) troi? foeurs filles de Phorcus
8c de Céto. Elles demeuraient, félon Héfiode , au-delà de
l’Océan. Noms des trois foeurs ; dont une feu lé , fa v o ir,
Médufe, étoit mortelle. Hifloire dé Médufe. Defcription des
Gorgones , félon les poètes. V II . 744. a. Virgile nous apprend
qu’après la mort de Médufe, les deux autres foeûrs
allèrent habiter près des enfers. La fable des Gorgones ne
femble être qu’un produit extravagant de l'imagination. Narration
de Diodore fur les Gorgones. Celle de Paufanias. D ’autres
écrivains en font des femmes féroces , d’une figure
monftriieufe, 8c qui habitoient les antres 8c les forêts. Différens
lieux où ils les placent. Alexandre de Mynde prétend
que les Gorgones étoient de vraies bêtes féroces qui pétri-
fioient les hommes en les regardant. Defcription qu’il donne
d’un prétendu animal delà Lybie que les Nomades appellent
Gorgone, 8c dont le regard tua des foldats de Marins.
Ibid. b. Xenophon de Lampfaque , Pline 8c S olin, font des
Gorgones des femmes fauvages qui égaloient par la vîteffe
de leur cou rfe , le v o l des oifeaux. Paléphate 8c Fulgence
foutiennent que c’étoit des femmes opulentes, qui poffé-
doient de grands revenus. D e quelle maniéré Paléphate
explique la fable des Gorgones, 8c en particulier celle de
Médufe. Selon d’autres auteurs, les Gorgones étoient trois
foeurs d’une fi rare beauté, qu’elles fembloient changer leurs
admirateurs en pierre; Ibid. 743. a. tandis que des écrivains
tout auffi anciens nous affurent que c’étoit des femmes fi
laides, qu’on ne pouvoit les voir fans horreur. Divers lieux
où on les place. Diverfes étymologies de leur nom. Con-
cifion d’Homere fur le fujet des Gorgones. Détails dans
lefquels efl entré Héfiode fur le même fujet en décrivant le
bouclier d’Hercule, 8c dans fa théogonie. La fable d’Héfiode
reçut de nouveaux ornemens de l’art des poètes qui lui fuc-
céde rent, 8c fur-tout de la part d’Ovide. Ibid. b. M. le
Clerc a cherché l’explication de cette fable dans les langues
orientales. Erreur dans laquelle il efl tombé. Fruit des
recherches de M. Fourmont fu r x e fujet. U a trouvé dans
le nom des trois G orgones, celui'des vaiffeaux de charge
qui faifoient commerce fur les côtes d’Afrique où l’on tra-
fiquoit de l’o r , des dents d’éléphant, des cornes de divers
animaux, des y eu x d’hyénes 6t autr.es marchandifes. D é veloppement
de fon h ypothefe. Ibid. 743. a.— Sur les G o r gones.
Voye^ Méduse.
Gorgones. Obfervations fur ces foeurs. Suppl. 1. 3 32 .a b.
Gorgone , i f l e ( Géogr. anc.) V I L 742. a , b. V III. 923. A
G O R IL LE S , efpece de finges d’A frique , que Hannon le
Carthaginois , prit pour des hommes fauvages. XII. 373. a.
G O RM O N , I. {Hifl. de Dan.) roi de Danemarck. Tems
©ù il vivoit. Suppl. III. 243. b.
Gormon II. roi de Danemarck. Tems où il vivoit. Suvvl
III. 243. b. FF ‘
Gormon III. roi de Danemarck. Principaux événemens
de fon régné. Il v ivoit au commencement du dixième fiecle.
Suppl. III. 243. b.
Gormon, (/e P . ) l’un des auteurs du journal de T r é voux.
Suppl. III. 639. b.
G O R T E R , ( Jean ) anatomifte : ouvrages qu’il a publiés,
III. 333. a. Suppl. IV . 336. b. É
G O R T Y N E , ( Géogr. anc. ) ancienne ville de Pille de
Crete. On trouve 1 hifloire 8c la defcription de fes ruines
dans les ouvragés de M. Tournefort. Gortyne avoit partagé
1 empire de l ’ifle de C r e te , avant que les romains s’en Aillent
emparés. Magnificence des ruines. V II . 746. b. Comparaifon
de ce que furent ces lieux avec ce qu’ils font aujourd’hui.
Relies d’un temple qui fe trouve à une extrémité de la ville.
Platane toujours verd ' qui fe vo yo it à Gortyne , félon le
témoignage de Théophrafte, V arron & Pline. Aventure des
amours de Jupiter 8c d’Europe repréfentée fur une médaille
que les habitans de Gortyne firent frapper, 8c qui efl dans
le cabinet du roi. Autres médailles de Gortyne. Ibid. 247. a.
G O S E S , {Comrn.) commerçans de Mo fco v ie , qui trafiquent
pour le fouverain. Leurs fondions dans les audicn-
G O U 847
ces que le fouverain donne aux ambaffadeurs étrangers.
VIj - 7 47- a -1
GOSIER. ( A nat.) v o ye z OEfophage. VII . 747. a.
G osier , Maneg. Maréck. ) Defcription de cette partie de
l’animal. VII . 747. a.
Gosier, ( Lutherie) partie des foufflets d’orgue. VII. 747. b.
G O SL AR , caverne de Baumann, proche de Goflar. II.
163. é. Cadmie de Goflar. 317. a. Ochre de Goflar. XI. 2^7,
b. 338. a. Des mines de Goflar. X V I I . 716. a.
G O S L IN , évêque de Paris : fa valeur militaire 8c fa mort
glorieufe. X L 229. b.
• ’ ( Botan- exotiq.) arbre des Indes, d’Afriq
u e, 8c d’Amérique, dont le fruit mûr produit une efpece
de coton. Ses autres noms. Etym. du mot gojfampin D e fcription
de l’arbre , de fes feuilles, de fon é co rce , de fes
fleurs, de fon coton. Ufage de ce coton. Qualité’ de fon
bots. On plante cet arbre devant les maifons pour jouir de
la fraîcheur de fon ombre. V II . 747. h.
G OSSE LIN , {Jean-Baptifle ) XVII . 324. b.
G O T E S C H A L C , moine Bétlédiêlin, fa doélrine fur la
prédeftination. XIII. 273. b. -
G O TH S , le s, ( Hifl, anc. & Litt. ) félon les Goths, ceux
de cette ( nation qui ont écrit PHiftoire, leur première origine
a été la petite ifle de Gothland dans la Scandinavie.
Cependant Jornandès confond lesGerhes 8c les Goths ; c ’efl;
une opinion dont le témoignage de la plus faine antiquité
a démontré là fauffeté. Les Goths de la Scandinavie ne for-
moient pas tous les Goths ; mâis plufieurs peuples s’étant
mis fous les mêmes chefs, forcèren t des fociétés auxquelles
on donnoit un nom commun. Ils ont fouvent été nommés
Scythes ou Sarmates. Leurs différentes expéditions, 8c les
échecs qu’ils ont foufferts dans le troifieme fi'ecle. Q u e lques
uns de ceux qui étoient dans l’empire, embraflerent le
chriftianifme fous Conftantin. VII. 748. a. Leur divifion en
Oflrogoths 8c eu 'Wifigoths, étoit déjà établie du tems
de Claudius II. Conjectures fur l’origine de cette diftinétion.
Hifloire des deux peuples. Ecrivains à confulter. Ibid. b.
Goths , leur irruption en occident, fuites de cet é vé nement.
V I. 689. a , b. &c. Du fouverain des Goths. IX. 6.
a. Leurs ouvrages en architecture. 804. b. Sculture desGorhs.
X IV . 840. a , b. Bienfaifanee 8c humanité de ces peuples
avant leurs conquêtes. X V I I . 836. a. Ces peuples diftingués
en Oflrogoths 8c Wifigoths, voyer leurs articles. Goths ma»
d’ornes. VIII. 346. a.
G O T H A , ( Géogr. ) ville de la Thuringe. Son fondateur.
Elle a été la patrie de Gafpard Hofman 8c Thomas Reyne-
fius : leurs ouvrages. VII . 748. b.
G O T H A R D , montagne. VII.. 7-9- A Foyer Godard.
G O T H E R , ( FUJI, de Norweg.) roi de Norwege. Tems -ôù
il regnoit. Unique trait que l ’on connoît de fa v ie. Suppl,
III. 246. a.
G O T H IQ U E , {Hifl. mod.) écriture gothique. Premier
inventeur des caraCteres gothiques, 8c traduCleur de la bible
en langue gothique. U ne faut pas confondre ces csraCleres
avec ceux de la langue runique. Architecture gothique : on
diflingue l’ancienne 8c la moderne. CaraCleres de Pune &
de l’autre. Durée de temps pendant laquelle celle-ci a été
en Italie. VII . 749. a. Un édifice grec n’a aucun ornement
qui ne fe rv e à augmenter la beauté de l’ouvrage : éloge de
cettejirchiteClure. L ’architeClure gothique éleve fur des piliers
très-minces une voûte immenfe qui monte jufqu’aux nu«> :
tout efl plein de fenêtres, de rofes 8c de pointes, &c. Colonne
gothique. Ibid, b.
Gothiques, bibles gothiques. II. 226. a. CaraCleres gothiques,
vol. II. des pl. CaraCleres, pl. 9. Loi gothique. IX.
662. ƒ . Médailles gothiques. X. 236. a. Ordre d’architeClure
gothique. XI. 6 1 1 . a. Temples 8c autres édifices d’architeClure
gotluque. X V . 83. é. Suppl. 1. 339. -a. Réflexions fur catte
architecture. VII. 763. b.
Gothique, maniéré, {P e in t.) V ï ï . 749. b.
G O T T S C H E D , poète allemand. IX. 124. b. 8c erammai-
riem X V . 738. a.
G O U A C H E , ( Peinture ) la maniéré de peindre à gouache
efl une des plus anciennes de celles que nous connoiffons.
VII. 749. b. En quoi confifte la gouache. DiflinClions fur
cette maniéré de peindre. Inconvéniens des couleurs qui ne
font point affez gommées, 8c de celles qui le font trop.
Genres auxquels la gouache'efl propre. Séchereffe qu’on
doit éviter dans cette forte de peinture. La miniature tombe
affez fouvent dans le défaut contraire. Ibid. 730. a. Foyer
Guazzo & Détrempe.
G OUBLE A U X A IN S , ( Pêche ) terme ufité dans le ref-
fort de l ’amirauté de Poitou ou des fables d’Olonne. Sorte
de planche entaillée fur laquelle les pêcheurs arrangent leurs
ains ou hameçons. Détails fur ce fujet. V IL 730 .a .
G O U D A , ( Géogr. ') v ille de la Hollande. Ce qu’elle a
de remarquable. Elle efl la patrie de Corneille Schonæus,
8c de Nicolas Hartfoëker : leurs ouvrages, VII, 730. b, Foyer
T e r g o w .