7.9° F R O F R O
que l’homme peut foutenir. Suppl.II. 310. a. Suppl. IV . 7 1 1 .b.
Stature des habitans des climats froids. 82.9. b. C e font les
infeéles qui fupportent le plus grand froid. III. 37. b. Pourquoi
le métal paroît plus froid que la laine. V I . 601. b. Froid potentiel.
XIII. 182. a. Comment l’on juge du froid par l’attouchement.
X V . 821. a. , . 1 j
Froid ( Patholog ) Le froid dans les animaux chauds
peut être produit par des caufes internes & par des caufes
externes. La principale caufe externe de ce froid , eft celui
de l’atmofphere. Dans les climats tempérés, le thermomètre
ne defcend communément en hiver au-deffous de la congélation
, que jufou’à la moitié du nombre des degrés, dont
il s’élève au-demis de ce terme dans les tems les plus chauds.
Terme moyen entre ces deux extrêmes des mouvemens du
thermomètre. V II . 326. b. La chaleur propre à l’animal augmente
à porportion qu’il en reçoit moins du milieu dans
lequel il v i t , & cette augmentation fe fait en raifon de celle
du refferremeut que ce froid caufe dans la furface du corps;
mais quand ce froid devient extrême, il ralentit le cours
des humeurs. Circonftances qui augmentent la fenfation du
froid animal. Animaux tués par le froid : caufe de leur mort.
D u degré de froid néceffaire pour opérer la coagulation du
fang. C aufe des concrétions polypeufes qui fe forment autour
du coeur dans les perfonnes demeurées en fyncope pendant
quelque tems. Effets du froid fur le corps de 1 animal apres
fa mort. Ceu x qu’il produit fur les corps animés. Ibid. b.
Q u els font ceux d’un grand froid fur la furface du corps.
Oppreffion qu’il donne. Ibid. 328. a. Maladies caufées par le
froid. Dangereux effets des boiffons froides , lorfque le corps
a été échauffé par quelque violent exercice. Caufe de la maladie
d’Alexandre-le-grand, lorfqu’il fe fut baigné dans le
Cydnus. Ibid. b. Effets de l’eau froide fur les perfonnes tombées
en fyncope & dans les cas d’hémorrhagies. Des différentes
caufes internes du froid animal. Ibid. 329. a. Des caufes
du froid qu’on éprouve quelquefois dans certaines parties du
co rp s , fans qu’il y ait aucune diminution d’agitation dans
lès folides & dans les fluides , tandis que les autres parties
font affeétées de chaleur très-vive. Cas particuliers où il
furvient en peu de tems à des perfonnes qui ont toute leur
chaleur naturelle, un froid répandu fur toute la furface du
corps , avec pâleur, friffon , tremblement , fueur froide :
caufe de ces fymptômes. Des différens m oyens qui peuvent
faire ceffer la difpofition contre nature qui produit la fenfation
du froid , tant interne qu’externe. Ibid. b. Premières
précautions que l’homme a prifes contre le froid de 1 atmof-
phere. La nèceffitè de fe préferver du froid en fe couvrant
des peaux des animaux , fut vraifemblablement le premier
m o tif qui porta l’homme à les égorger.
Moyens que l’art a trouvés p our garantir les hommes plus
efficacement du froid de l’air ambiant. Ibid. 33°* C eft 1 inconvénient
de ces précautions qui a rendu plus fenfibles les
parties que nous avons coutume de.couvrir. Ces parties ne
deviennent froides que par communication fympathique. Il
s’y engendre moins de chaleur animale à proportion , que
dans celles où il y a plus d’effets du froid. Les habits peuven
t auffi être caufe de la chaleur , parce qu’ils, compriment
le corps par leur poids. Moyens imaginés pour rendre,
autant qu’il eft pofnble, l’air qui nous environne , comme
immobile autour de nous , & nous procurer une atmofphere
toujours chaude. Ibid. b. Degré de chaleur qu’on ne doit
point paffer, en chauffant les poêles. Pourquoi un poêle chauffé
au même degré de chaleur que celui que l’air peut contrarier
en été , eft cependant moins fupportable & plus nuifible à
la fanté. Caufe des douleurs qu’on reffent en réchauffant des
parties bien froides. Quelles font les friélions les plus propres
à réchauffer fans douleur. D es moyens propres à diffiper
le froid animal interne, caufe par l’épaiffiffement de la maffe
des humeurs, comme il arrive dans certaines fievres. Des
moyens propres à le diffiper, lorfqu’il eft produit par le vice
des folides, comme dans les vieillards. L e froid animal le
plus rebelle aux efforts de l’art , c’eft celui qui eft caufé
par le fpafme de caufe interne , l’érétifme du genre nerveux.
Ibid. b. Moyens qu’on doit employer en t e cas. Ibid.
332- a-
Froid. ( Médec. ) Comment le froid peut caufer la gangrené.
V I I . 470. b. D ivers exemples de ces effets du froid.
Expédient dont fe fervent les habitans du no rd , lorfqu’ils ont
quelque membre mortifié par le froid. 471 . a. Exemple d’un
homme tombé roide de froid , & enfuite rappellé à la vie.
Ibid. Comment le froid peut tuer. X. 722. a. Sommeil fune-
fte , fuite du froid. Suppl. IV . 808. a. Moyen de rappeller à
la vie ceux à qui le froid à fait perdre tout fentiment. X.
72 7 . a. X I. 88. b. L ’air modérément froid préférable à l’air
chaud. 219. a. Précautions à prendre pour la fanté dans les
tems froids; 219. b. 2.10. a. Voye^ Hiver.
Froid, confidérè comme figne dans les maladies aiguës.
V IL 3 3 2. a. Voyeç Fièvre , Extrémités du corps, Frijfon.
Froid. ( Bclles-lett. ) On dit qu’un morceau de p oéfie, de
m-ufique , <S’c. eft froid , quand on attend dans ces ouvrages
une expreffion animée qu’on n’.y trouve pas. Quels font les
arts qui ne font pas fufceptibles de ce défaut. Le tableau de
la famille de Darius peint par Mignard , eft froid en compa-
raifon de celui de le Brun. Une ftatue peut être froide. Les
grands mouvemens des paffions deviennent froids, quand ils
font exprimés en termes trop communs. Les fentimens qui
échappent à une ame qui v eut les cacher, demandent au contraire
les termes les plus fimples. V I I . 332. a. Rien de plus
froid que le ftyle empoulé. Principe du ftyle froid. En quel cas
ce défaut eft ftifceptible d’être corrigé. Ibid. b.
Froid. Moyen de n’être jamais froid dans le développement
des fentimens & des paffions. Suppl. II. 792. a.
F R O ID E , allure, (Manege) en quoi confifte ce cara&ere ou
ce défaut du cheval. V II . 332. b.
F R O IG N Y , ( Gabriel d e) cordelier. X IV . 792. a.
FR O IL A I I , roi de Caftille. Suppl. II. 266. b.
FRO IS SARD , ( Jean) poète & hiftorien. X V I . 814. a , b.
FRO LE ou Chamoecerafus, ( Jardin.) arbriffeau dont il y
a plufieurs efpeces. Le chamoecerafus à fruit rouge ; v il arbriffeau
qui n’eft propre à rien. Obfervation fur les noms qu’il
porte. VII. 332. b. L e chamoecerafus à fruit rou g e , marqué de
deux points. Chamoecerafus à fruit bleu. Chamoecerafus à fruit
noir. Inutilité de toutes ces efpeces. Ibid. 333. a.
FROM AG E . T rois fubftances dont le lait eft compofé. On
a autant de fortes de fromages qu’il y a d’animaux laétiferes.
Nos fromages ordinaires. Tems où fe font les bons fromages.
Maniéré de faire le fromage. V II . 333. a.
Fromage. Maniéré de faire celui d’A uvergne , celui de
Gruyere & de Gerardmer. V o l. V I. des planch. à là fin. Fromage
parmefan. XII. 72. a. Fromage aux pommes de terre.
Suppl. IV . .490.4.
Fromage. ( Dicte ) D eu x efpeces de fromage ; le fromage
pur , & celui qui renferme la partie caféeùfe & la partie
butyreufe. Le premier eft groffier. To us ceux qui ont quelque
réputation font de la fécondé efpece. Cantons du royaume
qui fourniffent les meilleurs fromages. Diftinéfions établies
entre les fromages par les médecins qui en ont parlé.
Qualités & propriétés du fromage frais & du v ie u x , félon
les anciens. Ces prétentions peu confirmées par les faits. Propriétés
du fromage frais affaifonné d’un peu de fel. Celles du
fromage fait. VII . 333 .b . Celles du fromage prefque pourri.
Inconvéniens attachés à l’ufage de cet aliment. Quelles font
les perfonnes qui doivent s’abftenir du fromage. D e la répugnance
que quelques perfonnes ont pour le fromage. Auteur à
confulter fur ce dernier objet. Ibid. 334. a.
Fromage , ( Orfevre ) morceau de terre fur lequel on pofe
le creufet. V II . 334.
FROMAGER. ( Bot. exotiqi) Defcription de Cet arbre des
Antilles. Qualité & ufage de fon bois & de fon écorce.
Son fruit. U fage qu’on en tire. V II . 334. a. Voye{ Cotonnier.
FROME ou Frome-Selwood , ( Géogr. ) bonne v ille
d’Ang leterre, dans la province de Sommerfet. Suppl. III. 149.
b. Sa population. Son commerce. Etabliffemens fondés dans ce
lieu. Ibid. 150 .a .
FROM EN T . ( Bot. ) Caraâeres de ce genre de plante. V I I .
334 -b.
Froment. ( Econotn. rufliq. ) Qualités de ce grain. Sur le
commerce du froment, voyeç Grains. M . de Buffon penfe que
le froment, tel que nous l’avons , n’eft point une production
naturelle. Defcription de la plante & de fon fruit. Caraâere
de l’efpece la plus commune, qui eft auffi la meilleure. D e fcription
de celle qu’on appelle blé barbu. Blé "de Smyrne.
Saifon dans laquelle on feme ces grains. Obfervations fur
celui qu’on appelle blé de mars. D e la culture des blés. Préparations
néceffaires pour cette culture : elles ont trois objets ;
d’ameublir la terre, de l’engraiffer, de détruire les infeétes
dangereux. Comment on remplit ces objets. V I I . 334. b. D é tails
fur le labour des terres. On doit promener , pendant
tout le printems & la plus grande partie de l’été , les troupeaux
fur les jachères. Avantages qu’on en retire. Tems où
l’on feme le froment. Comment on le préferve du mal que
peuvent lui faire les perdrix. Etat de îa terre dans laquelle
on doit femer. Choix de la femence. Préparations qu’on
lui donne. Ibid. 335. a. Quelle eft la quantité qu’on doit
femer dans un arpent. Premiers développemens de la plante.
Son état en hiver. Ses progrès dans le printems. C ’eft alors
qu’il faut la nettoyer des mauvaifes herbes. Maniérés de les
détruire. Tems où le blé fleurit : danger des pluies en ce tems-
là. Danger des brouillards entre la floraifon & la maturité.
Quelles font les annéfesfujettes à la rouille. D e la nielle fvoyc^
cet article. Signes de maturité prochaine. Q uand le blé en eft
à ce point, rien ne retarde les progrès qu’il lui refte à faire.
Il ne faut point négliger de le couper au t,ems convenable.
Ibid. b. De la nouvelle méthode pour la culture du froment.
Cette méthode foutenuè en France par l’aélivite de M. D uhamel.
Cette culture a un v ice intérieur, que rien ne peut
corriger. La fécondité que donnent lès*fréquens labours
qu’elle exige , n’eft qu’une fécondité précaire , qui amènera
1 une ftérilité très-difficile à vaincre^. Erreur de calcul très-cori-
F R O
fidérable , dans la comparaifon qui a été faite entre la nouv
elle culture & l’ancienne. Chaque labour amene la néceffité
de farder de nouveau, ce qui n’eft point une opération facile
& prompte comme dans les blés ordinaires. Erreur dans la
comparaifon des produits. Ibid. 33 6. a. Tems où l’on doit
battre le blé. Opération de vanner, de cribler , de le remuer
dans le grenier. Conftruétion particulière d’un g renier, félon
M. Duhamel. C e t auteur préfume que fa maniéré de traiter
le b lé , doit le préferver des charençons. Réflexions fur le
commerce intérieur des b lés , & fur les avantages de l’exportation.
Ibid. b.
Froment. Carafreres de c e genre de plante, fel on R ay & Lin-
næus. X V I . 664. **. Defcription de la fleur & de l’épi du froment.
Suppl. III. 221. a. D u grain & de la fubftance qu’il
renferme. 207. a , b. D u nombre des efpeces de froment.
2x3. a. Article fur le froment. Suppl. IV . 406. b. — 408. b.
Plante de ,froment remarquable. Suppl. III. 2,18. a. Plante
qui portoit un épi de feigle & un épi de froment. Suppl. IV.
407. b. Végétation du froment, voyeç Germination. Moyen
d’en fertilifer la femence. I. 235. a. Voye? Fertilifer. C e qu’il
faut-faire pour l’empêcher de bifer ou dégénérer. II. 262. a.
D e la rouille de froment. X IV . 408. a ,b .\ \ n’eft pas vrai que
le froment fe change en feigle , ni le feigle en froment. X V .
195. d. Sur la culture du froment & fur fes m aladies, voyeç les
articles Blé & Agriculture.
F R O M E N T A L , ( Botan. Agric. ) plante graminée, efpece
d’avoine fpontanée. Sa defcription. Qualité du foin qu’elle
donne. Suppl. III. 130. a.
FROMENTÉE , ( Pharmac. ) efpece de potage, dont la
bafe e ft du froment qu’on fait bouillir avec du lait & du fucre.
Pline & Galien cités fur ce fujet. Les Latins appelloient ce
potage alica. Cette bouillie peu en ufage , eft cependant très-
nourriffante. V II . 336. b.
FRO ND E. ( Hiß. Méchaniq. ) Pline prétend que les peuples
de la Paleftine font les premiers qui fe foient fervis de la
fronde. Paffage de l ’écriture qui confirme ce témoignage de
Pline. Habileté des habitans des ifles Baléares dans l’exercice
de la fronde. Ufage des frondeurs dans les guerres des anciens.
Les Romains en avoient dans leurs armées, voyeç
Velites. Ufage que les François en ont fait. VII . 3 37. a. P ortée
de la fronde. L ’effet de la fronde vient principalement de la
force centrifuge. M oy en de déterminer la force avec laquelle
une fronde eft tendue , la vîteffe de la pierre étant donnée.
Ibid. b. Voye^ Central & Force.
F ronde , ( Chirurg. ) bandage ainfi appellé , parce qu’il
repréfente une fronde. Sa defcription & fon ufage. VU .
337. b.
FRONDE. {Hiß. de France) R etraite de la cour à S. Germain-
en-Laye , pour éviter les fureurs de la fronde. Suppl. IV.
699. a , b. Paix conclue à Ruel après les guerres de la fronde
689. b.
FRO ND EU R. ( Art milit. des anc. ) Exercices militaires
que les Romains faifoient faire à leurs foldats pour entretenir
leur adreffe & leur force. Exercice des frondeurs. Comment
ils font repréfentés fur les marbres antiques. V II . 337. b.
Frondeurs. Quels' étoient leurs exercices. Suppl. I. 333. a.
Leur place dans l’ordre de bataille des G recs. Suppl. IV . 313.
a. & des Romains. 174. b.
FR O N SA C , ( Géogr. ) v ille de France dans la Guyenne.
Seigneur à qui elle appartient. Château qui la coinmandoit
autrefois. Suppl. III. x 50. a.
F R O N T , ( Anat. & Chirurg. ) partie de la face qui contribue
le plus à la beauté de fa forme. C ’étoit une beauté
chez les anciens d’avoir le front petit. Il femble que nous
avons un goût de beauté un peu plus exaét fur cette partie
du vifage. Q u elle doit être fa forme & fa proportion, félon
M. de Buffon. Defcription anatomique du front. O s frontal.
Mufcles frontaux & occipitaux. Maniéré de couper les muf-
cles frontaux, en faifant au front des incifions profondes.
V I I . 338. a. Comment on remédie aux plaies tranfverfales du
fro n t , où les mufcles frontaux font coupés & les fourcils
pendans. Remèdes à apporter aux plaies du front. Moyens
d ’empêcher les plis qui fe forment au front des enfans.
M o y en de détruire les cheveux qui viennent jufques vers la
radne du ne z , & certaines petites excroiffances qui pouffent
quelquefois au-deffus du front. Moyen de prévenir ou de
guérir les boffes que les enfans fe font par leurs chûtes.
Ibid. b.
Front. Variations dan» la conformation de cette partie.
Suppl. II. 545. a.
FRONT de fortification. {Fortifie.) V II . 338. b.
Front, {défenfe de ) IV . 737. b.
Front d’une armée. V i l . 339. a.
Front de bandiere d'un camp. V II . 3 39. a.
Front. {Maréch.) Sa defcription. Comment doit être cette
partie dans l’animal. Chevaux camus. Têteb ru fq u e , tête moutonnée.
V I I . 339. a.
F R O N T A IL , ( Maneg. ) partie du harnois 8c de la tétiere.
Sa defcription. V i l . 339. a.
F R O 79t
F R O N T A L , o s, ( Anat. ) defcription de l'os frontal ou
coronal, & de toutes fes parties. V II . 339.4. Partie extrêmement
mince de cet os , qu’on ne peut percer fans faire un
coup mortel. Suture qui fépare dans les enfans l’os frontal
en deux parties égales. Cette future refte quelquefois dans
les adultes. U faut y prendre garde quand on examine une
plate de tê te , afin de ne point prendre cette future pour une
fracture. Caufe de cette divifion de l’os frontal. Cette foudure
qui fe fait enfuite entre ces deux p arties, fe fait prefque entre
tous les antres os du crâne, mais feulement dans la v ieilleffe
Ibid. b.
^r°in-wxl‘ ^ rtere frontale. Suppl. II. 248. b. Sinus frontal.
Suppl.IV . 10 1. a , b. Mufcles frontaux. VII I. 264. <7. Enfon-
cemens fuperficiels que prèfente une partie de l’os frontal.
007. b. Voyc{ Coronal.
Frontal , ( Thérapcutiq. ) médicament de ce nom. Ses
différentes efpeces. Son ufage. VII. 340. 4.
1 F,R? NTAL & doublefrontal, ( Luth.) outils dont fe fervent
les facteurs de clavecins. Defcription & ufage. VIT
F R O N T A U X , fin u s, (A n a t.) Leur dlfcription. Ils 'varient
beaucoup en divers fujets : on les a même vus manquer
tout-à-fait. Q uels font les fujets dans lefquels ils manquent le
plus ordinairement. Autres jeux de la nature fur cette partie.
V II . 340. a. Suite de la defcription des finus frontaux, lorfqu’ils
exiftent dans l’ordre naturel. Ibid. b.
F rontaux t finus, ( Chirurg. ) Le chirurgien ne doit point
y appliquer le trépan , ni prendre la membrane qui les r e v ê t ,
pour- la dure-mere. Signes auxquels on peut connoître que
les plaies pénétrent dans les finus frontaux. Ces plaies fè
guériffent difficilement. Les fraéhires même qui y pénétrent,
ne fe confplident point. Les plaies qui s’étendent dans les finus
frontaux, font funeftes aux yeux. VII. 340. b.
FR O NTA LIERS , ( Hifi. Comm.) ceux qui habitent les
frontières entre la France & l’Efpagne. Privilège qui leur eft
accordé. V I I . 340. b.
F R O N T E A U , celui que fe mettent les Juifs au milieu du
front dans la fynagogue. V I I . 341. a. Voyeç Phylaüere.
Fronteau de mire , {Artill. ) V I I . 341.4.
Fronteau , terme de marine, terme de fellier-bourrelier.’
V IL 341.4.
Fronteau, {Jean) Suppl.III. qe7 . a.
F R O N T IE R E , ( Géogr. ) Etym. du mot. V II . 341 .4.
Frontières. Divers changeinens arrivés aux frontières de
l’empire romain fous les empereurs. IX. 341. b. Places frontières
que les Romains appelloient tabernat. X V . 793. b. O b fervations
fur les places frontières des états. XII. 672. i .D e s
troupes établies pour garder les frontières. X V I I . 857. a.
Officiers qui doivent être employés en.tems de paix furies
frontières, pour, fournir au prince toutes les connoiffances
d’après lefquelles on puiffe régler dans l ’occafion l’état & le
plan d’uneguerre. Suppl. II. 157. 4.
F R O N T IS P IC E , (Arckitefl. ) voyei Façade & Portail. .
F R O N TO N . ( ArchitcEl. ) L ’origine des frontons vient des
Grecs. Nous avons confervé la proportion qu’ils donnoient
entre leur hauteur & leur bafe. Ces peuples n’employerenc
d’abord les frontons qu’avec diferétion ; mais enfuite les
architectes romains abuferent de cet ornement. V II . 341. 4.
Comment les premiers architectes françois ont, à cet égard,
imité les romains. Les modernes en ont ufé avec moins de
prudence encore. Source de cet abus. Moyens de l’éviter.
Divers exemples de frontons dans les planches d’archite-
Cture. Ibid. b.
Fronton ou Miroir, { Marine) V II . 344. b.
Fronton , tympan du , X V I . 776. b.
F R O T H O N I , (H ifi de Danem. ) Précis du régné de ce
roi de Danemarck. Suppl. III. 150. a.
Frothon I I , roi de Danemarck. Ses conquêtes. Suppl.
III. 150. b.
Frothon I I I , fucceffeur de F r ied le fl. Principaux é vé-
nemens de fon régné. Suppl. III. 130. b.
Frothon III. Son amitié pour Eric III. Suppl. II. 486. b.
Frothon I V . Hiftoire de fon régné. Suppl. ÏII. 131.4.
F rothon V , fucceffeur de Harald fon frere. Ses aCtes de
cruauté.Sa mort. Suppl. III. 1 0 . 4 .
F R O T T EM E N T , ( Méchaniq. ) réfiftance qu’apporte au
mouvement de deux corps l ’un fur l’autre, l ’inégalité de leurs
furfaces. VII. 341. b. Il n’eft aucun corps q u i, lorfqu’il gliffe
fur un autre, n’éprouve quelque réfiftance. Deux efpeces de
frottemens ; celui qui a lieu lorfqu’on applique les mêmes
parties d’un corps à différentes parties de l’autre ; celui qui
a lieu , lorfqu’on fait toucher fucceffivement différentes parties
d’une furface à différentes parties d’une autre. Cette fécondé
efpece ne ralentit jamais le mouvement autant que la première.
Circonftances d’où dépend la quantité du frottement :
1°. La nature des furfaces qui frottent. Comment l’huile ou la
graiffe diminue le frottement. Ibid. 342. a. Nous ne pouvons
fuivre fur cette matière , d’autre guide que l’expérience, &
encore les différens auteurs ne nous donnent-ils de leurs
tentatives que des réfultats oppofés ; tels que ceux que nous