C R O U P E , ( Maréch. ) étymologie de ce mot. Bonnes
qualités d’une croupe : mauvaises qualités : celle de mulet
eft une marque de force. To rtiller la croupe. Gagner la
croupe. Maladies de la croupe. Ch e va l bien eieotcé. Suppl.
II. 513. b. Suppl. III. 339. a.
Croupe au mur, ( Montre ) voye^ vol. V I I des planches,
manege, pi. 13 '& ï 6.
CR O U P IE R E , terme de bourrelier. IV . 3 15. b.
C r o u p ie r e , ( Marine ) corde du vaifleap. Mouiller en
’croupiere, ou de croupiere, ou en croupe. IV . 313. E
CR OU PION . Obfervations fur celui des oifeaux. X V II .
? 6 6 . b.
CROUPISSANTE , eau , caufe de fon impureté. V . 193.
a. Mauvais effet de cette eau. 1 94. b. M oy en de la purifier.
Ibid.
C R O U T E laiteufe , ( Maladie des enfans ). caufe de cette
maladie. Il faut la diftinguer des achores. Comment on guérit
les croûtes de lait. Danger de les négliger. IV . 5 16. a.
Croûte. Différence entre les croûtes de lait & la maladie
-appellée achore. I. 97. b. Croûte pleurétique , voye^ C oene.
Croûte fur la peau , dite efcare. V . 932. a.
Croûte, terme de peinture. T erme de tannerie. IV . 316. a.
C R OW N -G L A S S , ( Aftron. ) verre à couronne. Son ufage
dans les lunettes achromatiques, lorfqu’il eft combiné avec le
iflint-gkff. Suppl.IL 636. b.
C R O U Z A S , ( Jean-Pierre de ) obfervations fur ce favant
& fur fes ouvrages. IX. 32a. a. Son fentiment fur le beau.
II. 170. b. Examen de fa logique. IX. 639. a.
C R O Y A N C E , FOI;difl£re nce entre ces mots. IV . 316. b.
C r o y a n c e . ( Théo! ) La croyance peut être fondée fur ‘
les fen s , fur l’évidence, fur l’autorité : l’exiftence de D ieu
eft fondée fur l’évidence : l’immortalité de l’aine pàroît l’être
suffi'; mais elle l’eft encore fur l’autorité de Dieu. IV . 316. b.
Croyance, dans le fens moral, confentement fondé feulement
for l’autorité ou le témoignage , c ’eft ce qu’on appelle
évidence de témoignage. Différence entre la foi & la fcience.
Q uelles fortes de propofitions font cenfées dé f o i , ou objets
de la foi. IV . 316. b-. L ’évêque Pearfon & la plupart dés
théologiens penfent que la croyance contenue dans le fym-
bole n’eft fondée que for le témoignage. Le doéïeur Barrow
foutient, au contraire, que nous en c royons les articles d’après
la perfoafion intime que nous avons de la vérité' de
chaque propofition prife en elle-même & non d’après lés
motifs d’autorité. Raifons fur lefquclles il appuie fon fentiment.
Examen de cette opinion. B id . 317. a. I l y a une
grande différence entre cette propofition.; ce que l’on doitr
croire eft’ évident, & celle-c i, i l eft évident qu’on doit croire
telle chofe. Fondemens de notre croyance- ou de notre foi.
Q u e l eft l’ulage de la raifon en matière de for. Ibid. b. Voyef
C r o ir e , F o i. v
Croyance, à quoi il faut avoir égard avant que de prononcer
qu’un fait e ft digne ou indigne dé notre croyance :
il n’y a pas deux hommes à qui un meme fait paroiffe également
croyable ou incroyable. VIII. 637. b.
C R O Y D O N , ( Géop-, ) v ille d’Angleterre dans la' province
de Surrey. Ses foires & marchés. Palais de l’archevêque
de Cantorbery dans-cetteville. Suppl: II. 6 56.b.
C R U , crudité, en quel fens ces mots fe dHènt en peinture.
IV . 317. b.
Cru , terme de manege, terme de chaffe. IV . 5x7. b.
C R U A U T É , ( Morale) définition. Sources de ce vice.
IV . 317. b. La cruauté émane de la lâcheté : c’eft airifi
qu’en jugea l’empereur Maurice dans une certaine circonf-
tance. Exempte d’Augufte qui le prouve. Les tyrans font
cruels & fanguinaires, pour pourvoir à leur cortfervation.
Exemple de Philippe roi de Macédoine , de T ib e r e , de
Càliguîa. La vue continuelle des combats de gladiateurs
le s guerres civiles , un gouvernement arbitraire rendirent
tes Romains cruels. La cruauté envers le s efclaves étouffe
auffi bientôt tout fentiment de pitié. L es naturels fanguinaires
à l’égard dés bêtes, ont un penchant vifible à la cruauté : .
loi établie chez les Anglois qui montre que cette nation en
a jugé ainfi. Ibid. 318. a. Exemple tiré de Charles IX . Changement
fobit de moeurs chez les Romains par rapport aux
fentimens d’humanité. L e zele deftrufteur infpire for-tout la
cruaüté caufe des barbaries commifes par les Efpagnols.
Cruantes que commirent les Groifés. Les hommes extrêmement
heureux & extrêmement malheureux font également
portés à la cruauté. B faut même avouer que l’humanité
prife dans- un fens étendu eft une qualité plus rare qu’bn
ne penfe. T o u t ce qui eft au-delà de la mort en fait d’exécution
de juftice tend k la cruauté; Ibid, b: Traits d’huma-
mte envers les bêtes. Principes., qui pourroient contribuer à
fortifier le penchant à l’inhumanité. C e s principes combattus.
Exemples de quelques grands hommes qui fe font diftirigués-
par les fentimens contraires. Ibid. 319. a.
C r u a u t é , ÛroctU , ( Synon. ) V f . 341. b.
' CR U CH E S des anciens, voyer A m ph o r e 6* O in o ph o r é
C rtiche de terre appellée jarre. VIII, 4
CRUCIFERES , plantes, obfervationchymiquefùr lé pro*
dmt de cesplan tes.X VI.S70. æ.
C R U C IF IEM EN T , noms que divers anciens peuples ont
donnés à la croix, D iv érfes formes de croix & diverfes
' l0r^ S , . cn ic . em£nt llfués chez différens peuples. IV .
1 Q u e l étoit le crucifiement dont les Hébreux.» les E eyp-
tiens les Perfe s , les G r e c s , les Romains, ont puni les cri-
mineis. Comment on. conjecture que ce fupplice s’exécutoit.
Différences de ce fupplice chez les Juifs & chez les autres
nations. Les Juifs & les Gentils regardoient les plus hautes
croix comme les plus infâmes, & ce fupplice comme le
plus déshonorant. Ibid. b. Abolition de ce fupplice par Con£
tantin. D e la vénération de 1a croix , différence à cet é/rard
C r o ix CathoIiqUeS & les ^formés. Ibid. 320. 1 Foye^
CR U C IF IX , ce ne fut qu’avec beaucoup de peine que'
la reine Elizabeth put eu conferver un dans fa chapelle. LV,
320.«. *
C R U D IT É , (Médecine) qualité des fruits & des viandes
qui n o n t pas été préparés par k eoéïion. C e terme effein-
plo^é en médecine par oppofnion à celui de coflion q u i
lignifie, l’altération qu’éprouvent les alimens dans le corps
humain, ou le changement qui fc fait dans les humeurs morbifiques.
C e que les anciens entendoient par crudité. IV .
320. a. Les vices des fluides, en général, proviennent 1er
plus louvent des crudités des premières voies. Hippocrate &
les anciens qui l’ont fo iv i, emploient auffi quelquefois ce terme
dans un fens plus générique, qui comprend toutes les altéra^-
tions nuifibles qui troublent l’ordre de l’économie animale*
r"elt au commencement des maladies que la crudité eft à
"?n, P*us l,aut degré , &-c. D o ù dépend k durée de 1a crudité.
Les effets qui tendent à 1a coflion peuvent fe’uls procurer
la guérifon. Ibid. b. V o y e z l’article Coctiqn. Les mo-
dernes fe fervent particuliérement du mot de crudité pour
lignifier les matières crues, produites dans les premières
voies par les alimens mal digérés. Celle que le chyle vicieux
porte dans le fang eft appellée , quoiqu’improprement, ca-
cochinne. En quel fens les humeurs excrémenteufes fonr
l ï f d î CrUiS' Matieres fêcale dé% nées Par le même nom.
Cmditc. Doélriiie dès anciens fur les crudités. III. i f . S .
Les Lignes de crudité à craindre dons les maladies , lors
meme q iuls font joints ‘ailx meilleurs Lignes. tdY, b- C e
quon entend par matieré crue : en quoi confifte l ’état de
: c|ru<'lfé- 507. b. Infinité djefpeiccs d é crudités .CS. .,. Kr.t
i “ Æ “ ? ÏH1 empêche ta crïfe falutaire. Stippl. I i r a i
CRUE des miublt, „u-dtjjm de leur prifee, ( ü j M I pour-
I Î V ? clle “ etè introduire. D ivers noms par lelnucls on la
I deiigne , foit en latin, fort en françpis. Origine d'n nom tfc
I mmbUs . ,<P; paroît le plus ancien qu’on lui ait
1 donné. Coutume qui en (ait mention. C e n’ell que parce
! g “ la p" £ e ' eft ccnlÿ « « i h » p r ix , que l’on y afonte
la crue. TV. j a i . a. Provinces du royaumeSni cet ufage e ff
i mconnu. Coutumes & provinces de droit écrit où la crue
eft du quart en fus. Coutumes où elle n’eft que du huitième
; en . 3 ueUe a Meaux. Comment on fe re^le
pouf favoir f f la crue eft d u e , ,& fur quel pié. PriféesHui
ne font pas ftjèttes a crues. Meuhl'és qüi u’y fo n tp a s .fu iS ;
Les majeurs peuvent demander la crue , quand même ils
auroient fait faire 1a prifee. Les créanciers' peuvent k demander
contre l’héritier de leur débiteur. Tous tuteurs
curateurs, &c. doivent tenir compte de la crue. Les héritiers
légataires univerfels , exécuteurs teftamentaires , &c. font
tenus de la crue envers les créanciers & leurs co-partageans-
Entre conjoints , &c. la crue n’eft pas due pour les mlubles'
prifes par contrat de mariage , &c. & c. Quelques autres
maximes par rapport à- la crue. Ibid. b.
Cr«<r dés eaux des fleuves. V I . 869. a. 870. a VIT 622 ^
sîsyia H 1 > i r a 8M M
Iwsjm 1M WBm IWMMI.
637 ÆVaiffeaU & de feS dlfferentes ramifications. Suppl. II.
. I ■ i r a B H K H formentia
rm CrrS e ' X IV - 633- b- Hernie crurale. VII I. 173. b.
CR U S C A , {H ift. mod.) mot italien. Nous défignons,
par ce nïot , racadémie de Florence, appellée de la Crufca
Origine de ce nom qu’elle a pris. Sa devife. D ans la folle dé
cette académie , tout fait allufion à fon nom & à fa devife
1 8 5‘2/ ’ a‘ ■aionnaire de la Crufca. Ibid. b. w Ê Ë Suppl,
C R U S T A C Ë E S , ( Hift. nat. ) animaux de ce nom. En
quoi la raie dès cruftacées diffère des coquilles. Principaiix -
geiires d animaux contenus dans cette claffe. IV . 322. b.
Cruftaccés , repréfèntés vo l. V I. des pkneh. régné animal
pl-35- — 63, i r a
tt C R Y P T E S S glandes de ce nom , admifes par Boerhaave.
1Y. joj. a.
p r y p t o g r a p h i é , ( m m , ) m & . H «1». E H
a W B B l M W B H i l arltre ç i ’i Cetor à M Ê M M im M
] t ; Anciens en oiit eu M a g e . L ivres qüecompofa fur ce H
„ T, J. Trirheme, qui irlOurut Cri 1 ; 16. Ges ouvrages acculés
M H Leurs dèfenfeurS.ÏV. ^ ï 4. é. C ryptographie du duc.
% Lunebottfg. Autres mivràges e» Cé même genre. Ibid. 543.
. f W ÊCRftÔR* SECRrtî*. . . . .
C R Y S T A L ( Miniràt. ) il y a autant de d.ftérentes d ç e -
ces de crvftaux , qtt’ft y i de Hbftàiic'èii qui àfféaeht une
t o r e régulière, f l y a f a » » * * ÿ '< * * * que ce pjienomérte
s’éperè H ■ Q H l H H f fe vant les iiiêihés ld tt "tué ia.crÿftallfatiqq des fels fc fait
dans le laboratoire du chVffiifte. Comment 1 acide yitriolique
oeut opérer les cryftallifotiofis. Exemple d’un tel phénomène,
dans le fel féléniteux. Autres fols qui peuvent y contribuer.
Ce s diffolvans peuvent agir fur une infinité de differentes
fubftances , & produire une variété prodigieufe de
combinaiforîS que l’art ne peut imiter. IV . 323. ^ Ublervanon
q u i— — M ■ mm BBEM H ■ dité.TD= la figure des cryftaux. Caufe des variétés quon y
remarque , lô o it M. Lillmeils. Autre fyfteme de M W a lle ,
rius. Réfiexioll de l’itaeeur fur ces fyftemes. Variétés danj
t e cmtléurs des cryftaui. Leurs califes.. Ibid, i . Les cryftaux
éonfèriretlt tOüjOUrs lèS propriétés des ptérfes de leur genre.
W W M W M ... i ■ M
CrylUl. d’éméraude. V . ,6 } . i . Çryftaux dans les mines
d'ètaiO V I 4. b. t . d. Efpecë dé cryftaux spuellés f i u p . VL
1 ? i Pierre d'iris , espece de cryftal- p t ■ j W *
cryàailifés. vil. .«»j. * CaitfoUX.eryftajii. $V pi. M B
b. «Caillou avec cryftaux en-dedans. V o l. V I . des planch.
article Cryftallifations , pl. i . Grouppe de cryftal de roche.
Ibid. Colonne ifolée de cryftal de roche. Colonne de cryftal
de roche av e c corps étrangers. Petit grouppe de cryftal de
roche. Différentes formes de cryftal , planch. a. Autres
cryftaux repréfentés pl. 3 , 4- Cryftal de roche renfermant
des herbes où des cheveux , pl. 3. C ry ftal pyramidal tnangulalCRYSTAL
d’I(lande , efpecè de foâth calcaire, tranfoarent,
& de figure rhomboïdale. Defcriptiori dé ce c ryftal. Ses propriétés!
Lieux où il fé trouvé êiî Iflaiidè. C é que quelques
auteurs en ont p en fé.IV . 324. a.>. . . _ I . . .
CRYSTAL d’I (lande, l ü ) phénomènes de ce c ry fta l,
que MM. Huyghens & Newton ont examiné par rapport
â la double rèfraâion que fouffrént les rayons qui le traver-
fe n t , foit obliquement, foit pérperidîculairement. l \ . 324\.a
D ’où Newtori conclut qu’il y a une différence Sffentié é
entré lés rayons de là lumière , eft conféquence de laquelle
lès uns- font réffâftés cônftâmmént félon 1a loi ordinaire,
& les autres félon une loi extraordinaire , ou plutôt le meme
auteur foupçonne qué les rayons ont des cotés doues de
différentes qualités phyfiques. Ibid. b.
Crvflat d’IOànde. Obfervâtions fur ies réfrafïions nroduites
par ce cryftal. IV . 3 2 4 .4 , b. XIII. 836. 4. C e cryftal repre-
fenté , v ol. V I . dès planch. article C r y s t a l l is a t io n s , pl. 6.
CRYSTAL de riche. Dlverfités qü’ori obferve dans la figure
de ces cryftaux. C ’eft le quartz qui fort dé bafe ou de
matrice au cryftal de ro ch e , & c’eft dans cette pierre qû il
fe forme cônftâmmént. Q uelle peut être k caufe de la
formation de ce cryftal. Sa trànfpârence avoit fait croire
aux anciens que c’etôit Une eau congelée , a qui le froid
continuel .(voie fait prendre uiïë' confinante fohde. Cette
opinion démentie p ar les obfervations; U t t * H H | ou
cè cryftal (e trouvé. Poids dé certains cryftaux. O u fe trouv
en t lé s plus patfeits- Signés auxquels ô jf reEonnoit les S B
droits ÔÎ1 l'on èù peut tiouv er. D é s cryftaux de roche qui
ont été trouvés en p leine Cainpagne , & F é j ju e à la furface
de la terre , 6c dans le Ut des riviereS. Différentes formes
B U Iefqüelles’ ils fe trouvent. Grandes maffes de ce cryftal
dans M e de Midagafcar. Cryftaux qui ne font que du
quartz trànfparent. Quantés qué doit avoir le cryftal par-
& t . ü fag e qu’en faiToient les anciens. D e sq u e ls eryftaux
de ro'chë les curieux enrichitfènt leurs cabinets, rlulieurs
ont cru que cé cryftal étoit la bafe des pierres precieufes.
Quaijd il eft co lo r é , ori lui donne fouvent le nom de la
pierre précieùfe , à laquelle il reffeinble, en y ajoutant:1 épithète
de faux. Ibid. b. Procédé par leque l, foivant N c r i , on
peut colorer par art le cryftal dè roche , de maniéré qu il
iitiite 1a topàfo , le rubis , 1a chryfolite , 6*c. mais Kunckel
prétend que cétté couleur ne s’attache que foperficiellement
au cryftaL Propriétés de ce cryftal. M oy en d’imiter par lui
lès pierres préciéufos. Dès moyens dè réduire le cryftal en
liqueur ou en matière gélatineufe. Prétendues vertus dans
certaines maladies, que des charlatans lui ont attribuées. Ibid.
roche. Pièce prodigieufe de cryftal de ro ch e ,
tfréédu G rimfel en S u iïê. V Ü . 94». a. Cavités dans les A l pes
, M l’on tire le cryftal. Comment on reconnoit la pré-
fonce du cryftal. Moyens de le tirer. 9^ ’f 1'
Cryftal dè’ roche'', nommé pramnion. XIII. 263.
'C.R'iSTAL faélicc , ( Chyiti.) moyen de foire nn beau cryftal
<3û v erre blanc; méthode donnée par Néri. IV . 326. a. Aîf*
très données pâr Kunckel , foit pour imiter fimplement lé
cryftal -, fo it "pour contrefaire toutes fortes de pierres prè-
cieufes trànfoarentés ou non tranfparefttès. Ibid. b.
Cryftal fadice. Cry ftal d’argent ou de lune. I. 641. b. IX-,
'637. a. 740. a. Cryftal b le u , produit par la diffolürion du
cuivre par l’acide nitreux. IV-. 343-. b. Autres cryftaux produits
par différentes diffolutions de cuivre. 346. 4. Cryftal de
ciiiVfè ou dè vérius. X V Ï I . 38. a , b. Cryftal nommé fe l
metallorum. IX . 740. a , b. Cry ftal de tartre. X V . 928. a » b.
Des yérreries en cryftal, & ;du travail de ces verreries. XV II .
134. b. L iqueur de'cryftal. II. 336. 4. , ... . . . • •
CRYSTAL minéral , Ou fe l de prunelle, ( Pharmac. | eft ^lê
produit d’une opération chymique. En qubi elle confifte. L’u-
fage médicinal de'ce fel doit être lè même que celui du nitré.
IV , 527. 4. • _ , , . . . . ^
CRYSTAL » deux de -, ( Àftronom. ) les àftronomes s’en 1er-
Voient pour expliquer divers mouvémens cêleftes. Comment
les modernes les expliquént d’une maniéré plus naturelle &
plus àifée. Parole du roi A lphonfé , fur ces xieux de cryftal-.
IV . 327. à.
Cryftal » deux de » v o y e z III. 443.4. Leur mouvement d3
trépidation. X V I . 394. a.
CRYSTAL, gravure fur le » XII. 392. a. , »
C r y s t a l , ( Horlog. ) petit verre de montré. Gômmènt
on fuppiéoit autrefois au défout de ces verres. En quel terni
on a commencé à s’en fervir. Cryftaux d’Angleterre. I V .
C R Y S T A L L IN , ( Anatom. ) defcriptiori & üfage dé cètte
partie de l’oeil. Safituation. IV . 327. a. Membrane arachnoïdëv
Maniéré dont commence la cataracte. L e cryftàllin plus ou
moins rranfparent félon les âges. Ses dimenfions. Caufos des
viiés dé m yopes & d e presbytes. Pliifieurs auteurs penfentquè
fa figure & fa fituation peuvent changer par lé mouvement du
Ugàiiient ciliaire. Lames fphêriques dont il eft cbmpofé. Opinion
des anciens fur 1a catarafie & le glaucome, abândonnéê
par les modernes. Ibid. b. Ceux-ci partages fur 1a caufe de là
cataracte. Ibid. 328. a. . . , , > . . i
Cryftàllin. D e l’humeur ciyftàllirie. XI. 380. à ; b. Sa defcriptiori.
Suppl. IV . n z . b. Membrane arachnoïde qui l’enveloppe.
I. 371. 4 , E Précis d’un nièmoiré de M. Petit fu^
cette tunique. X V I. 743. b. 746. a. Convexité plus ou moins
grande dü cryftàllin, félon 1a contraction du ligament.ciliâire.
III. 431. 4. Variation de 1a couleur & de 1a confiftance dit
cryftàllin » félon les différens âges. XI. 387.4. Ligamens ciliaires
du cryftàllin. III. 451. 4, Maladies du cryllallin-. X VH ,
3’70.- b. Tache dü cryftàllin. X V .8 1 3 .4 .
CRYSTALLIN , extradion du, ( Chirurg-. ) par laquelle on
rend k vu e à ceux qui l’ont perdue par la catarafte. En quoi
confifte l’ancienne opération de k cataraéte. Inconveniens
auxquels elle eft fujette. M. M é ry a propofé le premier en
1 7 0 7 , l’extraétion du cryftàllin, pour p fevenir ces incorivé-
niens. IV . 328. a. Réfultat des obfofvatio'rts de cet habilè
cliirurgien; Malgré une pratique fi avantageufe , les chirut-
èiens ont continué fort long-tems l’ancienne méthode. La
méthode de M. Méry , perfectionnée par M. Daniel. Comment
il 1a pratique. Avantages qui rendent cette nou4
velle manière précieùfe. Mémoire de M. Damel » inféré
dans le fécond volume de l’acâdéinie royale de chirurgie*
Bid. b. I r . , r *
CRYSTALLIN ; ( Email! ) forte de v erre » ufage qu en tont
les orfèvres & les rqçailleurs. IV . 329. a. , ■ ■
C R Y S T A L L I S A T IO N , (Hift. nat.y fignificatiôn de c e
mot en phyfique & en chymie. Divers fentimens des phy*
ficiens fur les caufes de ce phénomène. Principaux faits qui
accompagnent la cryftallifation. Eau de 1a cryftallifation $
félon M. Rouelle, diftinguêe.de l’eau de k diflolution. Réglés
à fuivre pour opérer la cryftallifatiôn. L’évaporation
y eft d’une grande conféquence ; elle produit des phénol
menes très-différens félon quelle a été plus ou moins rapide;
IV . 3 29. 4. L e grand froid nuit à k régularité de la cryitat*.
lifation. Ibid. b. . . . . n j
CRYSTALLISATION , ( Chym. ) définition exaCte de cette
opération , qui'en préfente toutes les conditions, & qmcon-
vient à tous les cas, Caufe phyfnpie de la cryffalhfation, T o n ie
cryftallifatLOii fuppofe nne diflolution précédente. Efc ec^
d’évaporation qui lui eft néoeffaire. Suppl. II. 6621 A Touh
corps folide réguUer,, produit par la cryftallifation ne p ei»
être compofé que de parties qrn aient une forme génératrice,
de 1a forme qui réfulte de leur union. Reprefentation quon
peut fe procurer, affez facilement du méchanifme de 1a?
cryftallifation. Différens produits de la nature & de l’art *
qu’on peut rapporter au' fyftême de la crÿftallifatiom Ibid.
^^Cryftallifation. Comment elle fe forme. Suppl. IV . 337. 4*
Hypothefe fur la formation des cryftaux naturels. L S 3 3. i ,
X 1L 373. b. Cryftallifations chymiquès. XI. 300.4. Celle de
l ’or , XI. 324. 4* du fe l marin , X IV . 920. a. du foufre,