i l
L U ASS
filphkan des G recs , 8c laferpitium des Latins , appellé aujourd'hui
hingifeh , 8c la larme hiing en Perfe. I .*763“. b. Lieux
où l’on trouve cette plante. Vajfa foetida vient des incifions
qu’on fait à fa racine. Comment on en fait la récolte , félon
Kcmpfer. Jéid. 764. a. Analyfe chymique de Yaffa foetida.
Vertus médicinales de ce fuc. Teinture antihyftérique qu’on
en prépare. Ibid. 763. a.
Affa foetida, caraéleres de la plante d’où découle ce fuc.
VII I. 209. b. L ’affa foetida appellé opium Cyrénaïque. X I. 3 io . a.
Voyez L a s e r 8c S il ph tu m .
A S SA I , ( Mujîq. ) adverbe augmentatif italien qu’on
trouve aflez fouvent joint au mot qui indique le mouvement
d’un air. B évue de l ’abbé Broffard fur ce mot. Suppl. I. 63-}. a.
ASSAISO NNEMEN T , (en tenue deCuifme) comment les
Hébreux, les Grecs 8c les Latins l’exprimoient. La plupart
des affaifonnemens font contraires à la famé. Milieu falutaire
entre la eroffiéreté des fauvages 8c les rafinemens de nos
cuifines. 1. 765. a. Confeils d’Hippocrate à cet égard. La
8c l’exercice étoient les principaux die affaifonnemens des
anciens. D ’abord le fel , le miel 8c la crème furent les feuls
affaifonnemens. Progrès infenfibles de rafinement jufqu’à nos
jours. Ibid. b.
Affaifonnement. Les alimens n’échauffent que par leur affai-
fonnement. V . 244. a.
À SSAN , calife. Suppl. II. 127. b.
ASSASSIN , ( Jurïfpr. ) origine de ce mot. Affaffms,
habitans de Syrie. Leur roi appellé le Fieux de la montagne.
Leurs affafiinats. I. 765. b. Leurs protecteurs condamnés en
1231. Comment cette faétion s’éteignit. L’affaffin d’un tyran
regarde autrefois comme un homme vertueux.
4 ffaJTm > étymologie de ce mot. X V II . 257. b. 258. a.
A S SA S S IN A T , (Jurïfpr. crim. ) attentat prémédité fur la
v ie d’un homme. Peines de ce crime. Suppl. I. 633. a. Examen
de la queftion , fi , dans le fyltême de la lùppreffion
des peines capitales , il ne feroit pas à propos de les laiffer
au moins fubfifter pour l’affaffinat. Raifon de jullice , qui
femble appuyer l’affirmative. Exemples cités par les parti-
fans du fentiment contraire. Celui des Athéniens , »des (Germains
, 8c d’autres peuples dpnt il eft parlé dans l’hiftoire
générale des voyages. Rien n’eft fi connu que les compofi-
tidns ordonnées par les loix des Saliens , des Bourguignons
& des Rip un ires : peut-être, ces compofitions qui nous paroif-
feut ridicules , n ’étoient-elles pas défavouées par la jullice
& la raifon. Ibid. b. D u moins il nous paroît que cette jurif-
prudence approchoit encore plus du véritable but des châti-
timens , que nos peines capitales. Réponfe à cette objeétion ,
que le meurtrier en affaffinant fon femblable, renonce à tous
les droits qu’il peut avoir fur fa propre v ie. Efpeces de fupplices
qu’il faudrait fubftituer à la peine de mort. Ibid. 654. a.
. Affaffinat , loi cornelia de Sicariis. VII I. 251. b. 252. a.
Edit de Henri II fur l’affaffinat.
. b. Affaffinat de
pens. VII . <
_ l i - 999-a- Comment on établit le crime de l’aflaffinat.
IX . 794. a. Aucun homme, aucun fouverain, qui aura la
confcience un peu délicate , ne fe fervira de la main d’un
traître , pour exécuter à la guerre un affaffinat. V . 693. a.
Coutume qui s’oblervoit anciennement en A n g lete rre ,
lorfqu’un homme avoit affaffiné. 683. b. Pourquoi il n’y a
pas d’affaffinat en Angleterre 8c à la C h in e , 8c pourquoi il
y en a en Ruffie. X V II . 440. a. Examen que font les experts,
( CeiIX été affaffinés, voyeçEx p e r t ,
A S SA U T , ( dans l art de la Guerre ) M. de Feuquieres ne
compte que trois affauts de fon tems , celui de Neuhaufel
Cn * c? ul de ®u<^e Sc le château de Namur. Dans quel
cas il eft-prefqu’impoffible qu’une place foit emportée d’affaut
^ette grande opiniâtreté dans la défenfe des places jufqu’à
I l i S f l extremité 1 ne fe «o uve plus que che^les Turcs.
deux façons de Eure affaut. C e qui
précédé 1 affaut. Signal de l’affaut. En quoi confifie l’adreffe
d u n efenmeur. Cinq façons de parer. 1. 766. b.
Affaut. Leç ons fur l’affaut. V . 047. a, b. V I I I . < 2 8 £ — cac, «
A S SA ZO É , (Botan. ) plante dont l’ombre engourdit les
ferpens : ils tombent morts, s’ils en font touchés. Pfylles
i n-66 T natl0n H H ! m point la morfure des ferpens!
A SSE LM AN , théologien. X V . 267. a.
A zem , ou le GRAND A r d r a , ( Géogr.) ville
cl A frique en Guinée , au royaume d’Ardra. Suppl ï L a a
Sa defcription. Ibid. b. ’ '
Vf ASSEMBLAGE , ( Librairie ) explication de cette manoeuà
ct f ! : BLAGEi’, ( Menuif - ) affemblage à tenon 8cmortaife;,
t r i a n l e M e m f J p3r e,mbrf v em en t, en cremiUiere, en
K » W f l ï > a bouvement, en onglet, à fauffe
co u p e , a queue d aronde, à qu eu e r
Suppl. 1. 634. b. - percée, à queue perdue.
Affemblages de charpente. XIII. 30. b. Voyez nlanches de
vol. H. planche II. Ô e n ï J d Ü S f x .
ASS
348. a , b. XI. 726. a. Voyez planches de menuiferie, vo l. VII.
planches I. 8c II.
A SSEMBLÉ E, ( Jurifp. ) étymologie du mot. Noms que
reçoivent diverfes fortes d’aflemblées ; celles du clergé ,
des jug es, du peuple , des presbytériens en Ang leterre, & c .
Sous les gouvernemens gothiques le pouvoir légiflatif appar-
tenoit à l’affemblée du peuple. Provinces de France où l’on
voit un relie de cet ufage. I. 767. b.
AJfemblée. Acception commune de ce mot. Quartier ou
place d’affemblée dans un camp. Mouvemens des foldats
quand on bat I’affemblée. Trois appels du tambour, la générale
, l’affemblée 8c la marche. I. 767. b.
AJfemblée , (quartier d ") XIII. 689. a.
AJfemblée , ( lieux d’ ) des moyens d’en renouveller l’air,
X V I . 767. b. X V I I . 27 .a , b..
Ajfcmblées dupeuple. Celles des Athéniens. IX. 430, b. X IV .
1 5,2- A M 3 - C e l l e s des Romains , voye[ C omices . A ffem-
blées générales annuelles de la nation françoife. III. 76. a , b.
Affemblées des états. V I. 20. b. Des affemblées nationales. X IV .
143. a y b. 8cc.
Affemblées. Chambres affemblées du parlement. III. 48. a , b.
Affemblées du clergé. III. 528. b. 529. a. IV . 676. b.
A S SE N T IM EN T , (Logiq.f il n’en eft pas de celui que
nous donnons aux vérités métaphyfiques, comme de celui
qu’exigent les vérités de fentiment. Suppl. III. 603. a.
A SSEOIR une cuve t ( Teinturier ) chef-d’oeuvre des afpi-
rans en maîtrife. Réglement de 1669 fur les teinturiers. I.
767.. b. 768. *.
ASSESSEUR. Ceux de la chambre impériale. I. y68.a.
A S SE Z , fuffifamment, différence de ces mots. I. 768. a.
X V . 634. a. •
A S SH A R I , philofophe arabe. X IV . 665. b.
A S S IA C , ( Pierre d") doéieur fcholaftique. X IV . 776. b.
ASSIDARIUS , (Hifl. anc. ) gladiateur qui combattoit affis
fur un char. Origine de ce mot. I. 768. a. Poftus Affidarius
excita , par les applaudiffemens qu’il reçut , la jaloufie de
Caligula, D ’où étoit venue cette maniéré de combattre,
Ibid. b.
ASSIDÉENS , ( Théolog.) feéte des Juifs , prédéceffeurs
des Pharifiens , de qui fortirent les Effeniens. Q u els font les
AJfidéens dont parle Jofeph, fils de Gorion. I. 768. b.
' A ssidéens , erreur à corriger dans cet article de l’EncycIo-;
pédie. Suppl. I. 655. a.
ASSIENNE , ( pierre ) auteurs anciens qui en parlent. C e
qu’en difent G alien 8c Diofçoride. I. 768. b.
AJfienne, obfervations fur cette pierre. X IV . 648. b. 649. a.
ASSIENTE , mot efpagnol, qui fignifie une ferme. Compagnie
de l’affiente établie en France. I. 768. b. Traité que
cette compagnie conclut avec le roi d’Efpagne. L’affiente
cédée aux Anglois à la paix d’U trecht. Avantage qu’ils en
retirent, Ibid. 769. a. Partage qui fe fait des negres en quatre
claffes , lorfqu’ils font arrivés dans l’Amérique efpagnole.
Evaluation de chaque negre félon çe partage. Ibid. b.
A S SIE T T E , .étendue des bois défignée pour être vendue.
Comment elle fe fait 8c s’exécute. 1. 769. b.
| A ssiette , ( Lettres ) nature 8c objet de ces lettres. Lettres
d’affiette expédiées au petit fceau. Celles qu’il faut obtenir de
la grande chancellerie. 1 .769. b. ■
AJfette. Lettres d’ . IX. 415. a-,
Ajfiette, autres ufages de ce m ot. I. 770. a.
A S SIG N A T IO N , ( terme de Pratique ) tout ajournement
porte affignation ; mais toute affignation 11e porte pas ajourné-
ment.ff. 770. a.
A ssignation , ( Commerce ) confeil aux marchands qui
reçoivent des affignations de gens de qualité. I l ne faut point
fe charger d’une affignation négociée , fans faire mettre
deffus l’aval de celui qui l’a négociée. Elle doit revenir avec
diligence , fi l’on n’a pu fe faire p ayer. 1.776 . a.
Affignation. Comment les huiffiers affienoient autrefois les
parties. VII I. 341. a. Affignations verbales qui fe donnoient
dans quelques provinces. V I. 309. a. Exploit d’affignation.
310. A L e défendeur doit être affigné devant le juge de fon
domaine^ III. 762. a. Décret d’affigné pour, être ouï. IV .
7 1 5 . b. État d’affigné pour être ouï. VI. 28. a. Affignations
du feigneur pour les plaids généraux. XII. 680. b. Aifigna-
tions que l’on donne aux communautés d’hâbitans. III. 722.
b. Affignation par cri public. IV. 462. a. L’affignation n’emporte
pas toujours l’ajournement. I. 138. b. Toutes perfonnes
affignées pour dépofer , font tenues de comparoir. VIII.
739. a. Délais des affignations. IV . 7 7 5 .4 . Des raifons propo-
fées en ju f t ic e p o u r remettre ou différer l’affignation. Voyez
EXOINE & CONTREMAND.
A S SIM ILA T IO N , ( Phyfiq. ) exemples d’affimilations. I.
770. b.
A ssimilation , ( Chym. Métaph. ) diffiofition de corps
à communiquer leurs qualités à ce qui leur eft analogue, Sc
à fe l’affimiler, lorfqu’ils y font joints. Suppl. III. 734. a.
A SSIMINIÉR, (Botan.) nom de cette plante en différentes
langues ; fon caraétere générique. Ddcription-de huit efpeces
renfermées
ASS
renfermées fous ce genre. Suppl. I. 655. a. Lieux où elles fe
tl-oiiyent. Obfervations de culture. Ibid. b.
ASSINIE ou Assini , (Géogr.) petit royaume d’Afrique en
Guinée , fur la côte d’Or. Son étendue. Sa capitale. Son commerce.
Suppl. 1. 653. b.
ASSINIPOELS ou Assinibouls , ( Géogr. ) peuple de
l ’Amérique feptentrionale , dont le nom fignifie hommes de
roche. Suppl. I. 655. b. Defcription du lac des Affinipoels,
de fes environs oc de leurs habitans , d'après le P. Charle-
voix. Réponfe à cèux qui ont douté de* l’exiftence de ce
lac. — Selon les conjectures de l’auteur, ce lac paroît être
cette mer dont parlent les fauvages de la baie d’Hudfon , 8c
qu’ils difent éloignée d’environ 2Ç journées. | | s C ’eft avec
trop de légéreté qu’on a fuppofé que ce lac dont il s’agit i c i ,
n’eft autre que YOninipigon ou YAnifquaonïgamon, ce qui a
fait qu’on a fupprimé le premier. Preuve convaincante de
l ’exiftence du lac des Affinipoels. Suppl. I. 656.
ASSIS. Pourquoi un homme affis croife alternativement fes
jambes. IV . 657. a. Accidens qui réfultent de la fituation
d’être trop long-tems affis. Suppl, i l . 914. b.
AS SISE , ( Jurifpr. ) féance des juges. En quel fens ce mot
fe prenoit anciennement. I. 770. b. L ’autorité de ces affîfes a
été tranfportée aux parlemens. Noms latins que leur donnent
les écrivainsr Conftitution de celles d’Angleterre. Juges
d’affifes. Leurs commiffions. Origine de cet établiffemènt de
juges ambulans. Affife particulière. D ivers autres ufages dé ce
mot. Ibid. 7 7 1 . a.
A ssise. Colleéleurs de l’a ffife, otl aide fur les marebari-
difes 8c denrées qui fe vendent à Paris. III. 630. b. Lettres
d’abréviation d’affife. IX. 414. a. Affifes en Angleterre dans
les diverfes provinces. III. 466. b. Affifes appellées grands-
jours. V IL 8?3.b. VIII. 893.b.
A S SIST ER , aider , feçourir : différence entre ces mots. I.
771 - 1
A S SO C IA T IO N d'idées, ( Métaphyf. ) quand il y a entré
les idées une relation naturelle , cette affociation eft là
marque d’un efprit excellent. Une affociation non naturelle
eft une fource d’erreurs. Danger de joindre dans l’efprit des
enfàns les idées de ténèbres 8c de rëvenanS, 8c à l’idée de
D ieu une idée de forme. Ces fauflès combinaifons d’idées font
la caufe de l’oppofition irréconciliable qui eft entre les différentes
feéles de philofophie 8c de religion. I. 772. a.
A S S O C IA T IO N , ( Jurïfpr. ) voye^ COMMUNAUTÉ 6>
Société. Affociations qui fe formoient autrefois entre les
feigneurs, fous le nom de partage. XI. 943. a.
A S SO M P T IO N , ( Jour de T ) ce qui le rend remarquable
en France. L’affomption corporelle de la Vierge n’eft point
un article de foi , quoique la créance commune de l’églife
eft que la fainte Vierge eft reffufeitée, 8c qu’elle eft dans le
ciel en corps 8c en ame. Le pape Léon IV inftitua l’oélave
de l’affomption. En G r e c s , cette fête a commencé plutôt. I.
H H
A ssomption , ( Parlement de I ) XII. 41; b.
AS SO N , ( Géogr. ) v ille d’Eolide, maintenant A s s o . Autres
v illes de ce noirn Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 6 e 6. b.
A S SO N A N C E , ( Poéi. Rhét. ) propriété qu’ônt certains
mots de fe terminer par le même (on , fans.neanmqins faire
une rime. Les Anglois 8c les François l’évitent ; mais elle
avoit quelque élégance en latin 8c eri grec. I. 773. a. Voyeç
HomoÏoteleuton 6* Consonnance.
AS SO UP IS SEM EN T, (Médec.) l’un eft naturel, 8c l’autre
v ient de quelque dérangement de la machine. 1. 773 ( a. Califes
de cette indifpofition. On trouvera, aux différens articles des
maladies où l ’affoupiffement a lieu , les remedes qui conviennent.
Exemples d’affoupiffemens extraordinaires. 1. 773. b.
Affoupiffement. Obfervations fur quatre efpeces d’affoupif-
fement contre nature ; fa v o ir , le carus, le coma fomnolentum,
la léthargie 8c le coma vigifi D e l’affoupiffement idiopathique.
O n le diftingue en fanguin, féreux 8c accidentel. Défordres
internes qui font l’effet ou la caufe de cette maladie. Elle
«ft ordinairement l’avant-coureur de l’apoplexie. Les jnêmes
remedes conviennent à l’une 8c- à l’autre j c’eft pourquoi,
pour le traitement, voye^ l’article A poplexie. Autre efpece
d’affoupiffement qui vient du v in , ,de la biere ; de l’ivraie
de l’opium, de la fumée du tabac, des eaux minérales, 8cc.
Caraéleres de cette maladie. Suppl. I. 657. a. Maniéré de la
traiter. Sommeils extrordinairSs qui ont duré des femaines ,
des mois, des années, avec plus ou moins d’intermiffion. Q u el
a été le remede le plus efficace dans ce cas. Ibid. b. .
Affoupiffement , voyeç .Sommeil. Les anciens médecins
plaçoient le fiege de l ’affoupiffement dans les arteres carotides.
II. 693. b. Obfervations fur les affoüpiffemens. Suppl. IV.
807. a. 808. a , b.
A ssoupissement, ( Maréch. ) maladie du ch e v a l.Suppl.
III. 4 19. b.
ASSOUPLIR les différentes parties extérieures 8c mobiles
du cheval. V . 630. b. 739. a , b.
ASSUERUS , ( Hifl. des Juifs ) roi de Perfe ,. qui époula
A S 1 li?
une juive nommée Efther. Incertitudes des commentateurs fur
ce roi. Suppl. I. 657. b s
ï A s su n r .u s , ce prince répudie Vaffi , & donne à lotis les
maris de fori empire , autorité fur leurs femmes. X. 102. a.
ASSU Rj Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie;
Suppl. 1. 657. b.
A s su r , (Hifl. anc. ) fils de Sem. Les aiitéurs foht partagés
fi)r la fignification de ce mot Affur. Les uns le regardent comme
le fondateur de l’empire d’A ffyrie ; d’autres prétendent que
ce nom défigne une vafte contrée j q u i, dans la fuite , envahit
la domination des peuples voifins. Expofition des deux fenti-
mens. Suppl. I. 637; b. Affur confidéré comme ch e f d’un
nouveau peuple, ne paroît pas avoir été jamais revêtu du
pouvoir fuprême. Dans ces tems voifins de l’enfance du monde,
la liberté étoit le plus précieux des tréfors. Efpece de gouvernement
que pouvoir avoir adopté cette fociété naiflante,
Ibid. 658. a.
A S SU R A N C E , ( Commerce de mer), prime ou coût d’affu-
fqnce. Par qui font dreffées les polices d’affufance. Articles
qu’elles doivent contenir. I. 774. a. Affurances fecretes ouf
anonymes. Affurances pour les marchandifes qui fe tranf-
portent par ferre. Leur origine vient des Juifs , en 1182.
Sur quels objets s’étend l’afîurance. Elle n’a point de tems
limite. Ibid. b.
Ajfurance, différence entre affufance 8c boiherie. II. 317. a:
D e l’ufage d’affurer les maifons, établi en Angleterre. VIII.
645. a. Chambre des affurances. III. 57. f — 60. b. Com-;
miffaire général de la chambre des affurances en Hollande!
710. b. Délaiffement en matière d’affurance. IV . 777.
Police d’affurance. XII. 912. b. Prime d’affurance. XIII.
36 ac*" / a A S SU R É , sur, certain, différence entre Ces rtiots. ï . 774. b.
_ A ssuré , ( Commerce ) l’affuré court toujours rifque du
dixième des marchandifes. I. 773. a.
A S SU R ER , affermir y confirmer, différence entre ces mots,
L 77*>-aÀssÜRER,
( Commerce ) on peut faire affûter la liberté
des perfonnes, le prix du rachat d’un efclave , &c. I. 7 ye. a.
ASSURER une couleur, ( Teinture) la rendre plus durable.
Comment on affure l’indigo. On affure les couleurs en les
employant avec intelligence. 1. 773. a.
A S SU R EU R , ( Commerce ) pertes 8c dépenfes que les
affureurs ne font point tenus de porter. I. 773. é. ,
ASSYRIE , ( Géogr. ) contrée d’A fie appeüée aujourd’hui
Arferûm ou le Kurdiflan , dans le Diarbek. Sa capitale. Fona.
dateur 8c dernier Toi de l’empire d’Affyrie. Sa durée. SupplJ
I. 638. a.
A ssyrie , ( Hifl. anc. ) étenduè de Cet émpire. Ses premiers
rois n eurent au’un pouvoir lùhitéj mais l’habitude de commander
leur fit rechercher les moyens d’établir ia tyrannie
furies débris de la liberté publique. L ’Affyrie fut ie berceau
du defpôtifme, parce que ce fut Je premier empire où on
déifia les rois. Suppl. I. 638. a. La co'nnoiffance de leur
légillation 8c de leurs rits facrés ne nous eft point parvenue.
C e pays autrefois fi r ic h e , fi fé cond, n’offre plus que des
plaines incultes 8c ftériles, où quelques habitans épars traînent
une v ie obfcüre 8c indigente. L’iiiftoire des rois d’A ffyrie
n’eft qu’un tiffu de fables révoltantes, raffemblées par Ctéfias «
auquel le définit de meilleurs lïiftoriens, nous oblige de
nous arrêter. Régné de Ninus* Les traits incroyables 8c con-
tradiéloires dont on a embelli l’hiftoire de ce prince, m ontrent •
qu’on a voulu réalifer un fantôme^ Ibid. b. Régné de Semi-
fainis. Les différentes couleurs dont on a peint cette r e in e ,
prouvent qii’il y en a eu plufieurs dont on à confondu les
traits. Ibid. 639. a. Régne de Ninias. D e judicieux critiques
ont préfumé que l'empiré d’A ffyrie n’eut plus de rois après
ce prince ; parce qu’en effet trente générations s’écoulèrent,
fans que l’hiftoire ait fait mention d’un feul ro i, ni d’uhe
feule révolution dans ce vafte empire, jufqu’au régné de
SardaUapaie, dont lés vices 8c les moeurs efféminées ont
immortalifé la mémoire. Ibid. b. Conjuration formée contre
lui par Arbace 8c Bélefis. Sa mort. L’empire d’Aflyrie. d ivifé
en trois royaumes. Ceu x de Médie , de Babylone 8c de
NiniVe* Ibid. 66ô. à.- .
AJfyrie, royaume ou empire d’Aflyrie. V . 582. a. X IV .
420. b. Fondateur de cet empire. Suppl. I. 637. b. Arbace le
divifé en trois royaumes. 316. b. Diftriél qui compofoit
l’A ffyrie proprement dite. 693. a. Epoque 8c durée de l’empire
d’A ffyrie. Suppl. IL 804. a. Population de ce pays dans
les fiecles reculés. XIII. 89. b. Idoles que les Affyriens adoraient.
Suppl. 1. 439. b.
A ST A B A LE , ( Mufique ) vàyei dans l Encyclopédie
Atabale.
A S T A B A T , (Géogr.) ville d’Afie dans l’A rïnénie. Def-
Cription' de fon territoire. Ses prodùétiôns. Conurierce de
ronces qui fe fait dans cette ville. Suppl. I. 660. a.
A S T À B O R A S , riviere d’A friq u e , dite aujourd'hui Tac arc.
X V . 81 i . 'k
A S T A F F O R D ou EsteRAC , (Géogr. ) Cônïrée de Franc«