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foldats. IV . 784. b. Pourquoi ils ont été nommes délilers,
fous j infenfés. Leur habit militaire , leurs chevaux. Les hachas
béglérbeys » &c. ont en guerre des delilers à leur
iolde. Ibid. 785.
D E L IQ Ù Ïu !M I Chym. ) machmes poiii: laiffer tomber les
Is en cteliquhim , vol. III des P1- article W"“1 ’ l1' , - ' .
FÏFT TR K I falls 1 étymologie de ce mot. La caufe du
fels
D E L IR E , (Médec.) é t y m w o -
S r e femblaWe ou di&mblatle par es id é e s , les mut ou
les fépare, & après en avoir ju g e , elle s y attache plus ou
moins fortement, félon que cette confonance ou diffonance
eft plus ou moins grande,, à proportion de la longueur, de
la groffeur & de la tenfon de la fibre. IV . 781- ■ Caufes
prochaines de la phrénèfie, d e la manie, de:1a mélancolie,
5 e la démonomanie , de la léthargie , de la f g f ig f fS Deux
fortes principales de délires., le délire univerfel, & le paru,
— degrés de délire. C e qui fe page dans un
homme atteint d’un léger délire ; ce qu. fe paffe dans un
malade attaqué d’un fort délire. Pourquoi; un homme en
délire fe neîfuade que le s idées qui l’occupent fopt vraies.
Ibid b Pourquoi le dèüre efi accompagné quelquefois de
inouvemeus furieux : défcnpttoif de cet état. Délires qju
n’entraînent aucim mouvement violent : comment Hippocrate
peut r
les décrit. Ces délires' obfcurs font de très-mauvais
augure. Délires qui repréfentent des chofes qu on n a jamais
v u e s , ni imaginées. Pronoftic qù’en tire Hippocrate. On
réduire les différens genres de délires à trois. Ibid. 786.
D es fuites de ces délires. Quels font ceux qu’Hippocrate
ehime les moins dangereux, & ceux qu’il regarde comme
très-funeftes. Recherches fur les caufes du déliré. T o u t ce
qui peut empêcher le cours libre des fluides dans les petits
vaifleaux de la fubftance médullaire du c e rv eau , peut produire
le délire. Le délire furvient aufli par la feule agitation
des humeurs mues avec trop de vîtelfe pendant l’accès de
la fievre ; &c. Il peut donc être produit par toutes les caules
de l’obftruétion & de l’inflammation. Les caufes dont il
v ient d’être fait mention , ont leur fiege dans le cerveau
même. Ibid. b. Mais il eft confiant que l’organe des fenfa-
tions peut être affeété par le vice de différentes parties du
corps , même des plus éloignées. Le délire, comme fymp-
tôme de fie v re , eft occafionné par la matière morbifique
qui a fon fiege dans la région èpigaftrique. Il importe de
connoître les moindres principes de ce délire. Compafaijon
ingénieufe dont Galien, ufe à ce propos. Ibid. 787. a. Diffe-
rens fymptômes qui annoncent le délire, félon Hippocrate.
Pro'gnoftics. Les délires qui donnent quelque relâche font
les moins mauvais. Aucun délire n’e fl regardé comme un
figue de fécurité, ni comme un figne de mort. Quelquefois
s’il furvient un délire fubit dans les fymptômes les plus
violens, c’eft un figne d’hémorragie ou de crife. Comment
j l délire fe termine quelquefois. C ’eft un très-bon figne
lorfque le délire eft calmé par le fommeil. Ibid. b. Délires
de très-mauvais augure. Divers accidens, qui joints au délire,
le rendent funefte. De la curation. Ibid. 788. a. Voye^ LA
C u r a t io n du D élire , dans Van-Swieten.
Délire. Fureur dans le délire. V II . 377. a , b. Délire érotique.
V . 900. a , b. Délire dans lequel on fe croit changé
en chat, V IL 434. a. en lou p , IX. 7 7 1 . b. Singulier délire
caufé par la racine d’une plante, appellèe pavot jaune cornu.
X II. 205. a. Mouvemens de délire dans les maladies aiguës,
appellés tilmoi par Hippocrate. X V I . 332. a, b.
D E L I T , ( Jurifpr. ) quelquefois ce terme eft employé
pour fignifier toutes fortes de crimes. Plus ordinairement il
n’eft employé qu’à exprimer les crimes légers. -Principes généraux
en matière de délits. Tous les délits font perfortnels.
Examen dé cette maxime, que le délit de l ’un ne nuit point
aux autres : exceptions. Los délits font publics ou privés.
Perfonne ne doit profiter de fon délit. Circonftances qui
rendent le délit plus ou moins grave. IV . 788. b. Les délits
fie doivent point demeurer impunis. La peine doit leur être
proportionnée. Les particuliers n’en peuvent pourfuivre la
peine. Il n’y a point de compenfation en matière de délits :
comment cette maxime doit s’entendre. Excufes inadmiffi-
bles dans les cas de délit. Délits dont l’aétion eft annale.
Délits dont la peine' fe prefçrivoit par dix ans, 8c aujourd’hui
par vingt ans. Comment s’éteint la pourfuite du délit.
Ibid. 789. a.
D é lit , crime, forfait , faute, f ich é ; différences entre ces
mots. IV . 466. b. Différence entre crime, délit 8c maléfice.
468. a. Quatre maniérés dont les crimes & les délits peuvent
fe commettre. Ibid. Diftinélion entre les crimes capitaux
& les délits. 469. a. Corps de délit. IV . 267. a. Délit
d ’épingles. V . 807. b. Juge du délit. IX. 12. a.
Délit d’animaux. Comment ce délit fe réparoit chez les
Romains : comment il fe répare parmi nous. IV . 799. **•
Délit capital. Délit commis ou commun. IV . 789. a.
Délit commun, oppofê à délit privilégié , termes ufités
D E L
lorfqu’il s’agit de délits commis par les eccléfiaftiques. A qui
appartient la connoiffance des uns & des autres. IV . 789.
a. Origine de la diftinéüon du délit commun & dn cas privilégié.
C e qu’on appelloit chez les Romains délits communs,
8c délits propres à une certaine profeflion. On remonte
ici aux premiers fiecles de l’églife pour montrer de
quelles caufes, les juges d’églife , ont connu félon les différens
tems..Conftantin fut le premier qui’ fit un réglement
entre les officiers eccléfiaftiques 8c les féculiers. Jugement
d’Athanafe dans lequel fut obfervée la diftinélion des délits
communs d’avec les délits eccléfiaftiques. L e même ordre
obfervé fous les empereurs Conftans 8c Conftantius , à l’oc-
cafion d’Etienne , évêque d’A ntio ch e .. Ibid. b. Exception
accordée en faveur des évêques, 8c révoquée enfuite par
les empereurs Va lens , Gratiën, 8c Valentinien. Suite de l’état
de la jurifdiétion eccléfiaftique pour les matières criminelles
jufqu’au tems de Juftinien. Cet empereur diflingua expreffé-
ment les délits civils des délits eccléfiaftiques. Quels dévoient
être les juges de ces différens délits. Changement que Juftinien
fit enfuite à cet ordre. Autrefois en France les eccléfiaftiques
ne reconnoilfoient point la jurifdiétion fécnlierè
pour les matières criminelles. Exemples qui le prouvent.
Ibid. 790. a. Capitulaires qui fàvorifent cet ufage. Ordonnance
de Philippe I I I , qui y apporta quelque changement.
C e n’étoit que par déférence pour les évêques qu’on en
ufoit ainfi, car la diftinélion des délits. civils 8c des délits
eccléfiaftiques étoit connue dans le royaume. Bientôt après
les gens d’églife commencèrent à reconnoître l’autorité des
juges féculiers pour les délits graves. Ces délits graves furent
appellés très-improprement délits privilégiés. Un tel exercice
de la jurifdiétion féculiere eft un droit commun à toutes les
nations chrétiennes. En Efpagne les eccléfiaftiques ne pou-
voient jamais être pourfuivis que devant les juges d’égtife :
diftinélion qui fut enfuite admife par rapport aux crimes
graves. La même chofe arrivée en Angleterre. Ibid. b. La coutume
de Flandres conforme à ce dernier ufage. Quels font
les délits qu’on met . dans la claffe de ceux qu’on appelle
privilégiés, félon l’expreffion commune. Quels font les délits
communs. Délits purement eccléfiaftiques. En quels cas le
juge royal peut en cônnoîtve. En quels cas un eccléfiaftique
eft jufticiable du juge d’églife 8c du juge royal. Les juges
des feigneurs ne peuvent connoître d’aucun délit commis
par des eccléfiaftiques. Comment on procédoit fuivant l’ordonnance
de Moulins, en cas de délit commun 8c privilégié.
C e qui a été ordonné depuis fur ce fujet par l’édit de
Melun. Ibid. 791 . a. Forme de cette procédure réglée par
- deux déclarations de 1682 8c 1685 8c par l ’édit de 1695. Ce
qu’ordonne à cet égard une déclaration de 17 1 1 . Peines que
le juge d’églife peut infliger pour le délit commun. Loix 6c
auteurs à confulter. Ibid. b.
Délit commun , décret du fécond concile de Carthage fur
le tribunal qui pourroit juger un évêque, un prêtre ou un
diacre. IV . 758. a.
DÉLIT eccléfiaftique. Délit ( flagrant ) Délit grave. Délit
imparfait. Délit léger. Délit militaire. IV . 79 1 . b. Délit mona-
ch a l, perfonnel, privé , privilégié. D é lit, ( quafi ) obligation
de réparer le dommage caufé par le qùafe-délit. Quels
font les cas que les loix romaines mettent au nombre des
quafi-délits. Ibid. 792. a.
D élit ou Amplement l i t , ( Coupe des pierres ) ce qu’on entend
par pofer en lit. Pierres fi compares qu’elles n’ont ni lit
j ni délit. C e qu’on doit obferver en les pofant. IV . 792. a.
DÉLIT , bois de , ( Comm. ) IV . 792. a.
D EL ITE SC EN C E , ( Chir. ) retour fubit de la matière
d’un apoftême dans les vaiffeaux. En quels cas elle eft avantageuse
; en quels cas elle eft à craindre. IV . 792. a. Caufes
de la délitefcence. Comment on peut la prévenir. Symptômes
qui l’annoncent. Symptômes auxquels on reconnoît que
la matière s’eft dépofée dans le cerveau, dans la poitrine ,
8c dans le foie. Ibid. b.
Délitefcence. III. 867. b. Réfolution des inflammations par
délitefcence. VIII. 716. b.
D E L IT SCH , ( Géogr. ) ville d’Allemagne dans l’éleétoraf
de Saxe. Sa defeription. Son commerce. Suppl. II. 690. b.
D E LIVRAN C E. ( Jurifpr. ) Délivrance de legs : diverfes
obfervations fur ce fujet. IV . 792. b.
Délivrance , aétion de livrer , voyc^ T r a d it io n .
Délivrance des namps ; terme ufité en Normandie. C e
que porte ce titre dans la coutume de cette province. IV .
792. b.
Délivrance tranchée, terme ufité dans la Bourgogne. IV .
792 11
Délivrance , à la monnoie. Faire une délivrance, IV .
792. b.
DELIVRANCE , (HUI. anc. ) fêtes qu’on célébroit pour
quelque délivrance, X V . 384. a.
D E L IV R E R , affranchir : différence entre ees mots. IV .
^D E LO S , ( Géogr. fy Hifl. anc. ) elle appartient aux Turcs
D E L D
6c on l’appelle maintenant Sdilc. Ufage qu’on fait des belles
ruines qui s’y trouvent. C e que la po^elfion de cette ifle
coûte aux habitans dè Myconé. Comparaifon de ce qu’elle
f a t a v e ic e q n ’e li^ p ft.IV ,79 3 , j
Dèlos fon premier nom. Suppl. IV . 191. a. Merveilles
racontées par les poètes fur cette ifle. VIII. 923. a. Nom
de Pyrpile donné à Délos. XIII. 606. b. Ifle voifine de celle
de Délos qui fervoit de cimetiere aux habitans de celle-ci,
X V I . 249. a. Fêtes célébrées à Délos en l’honneur d’A pollon.
IV . 784. a , b. Muficiens facrés 8c pompe que les
villes grecques envoyoient chaque année à Délos. X IV .
249. a. Ordre 8c magnificence que Nicias établit dans cette
folemnitô. X V I . 253. a. . •
D elos, (Jean) feigneur de Heinsbergues, duc de Bouillon.
Suppl. II. 36. b.
D E L PH E S , ( Géogr. anc. Hiß. ) état préfent de cette
ville . Les Grecs croyoient que Delphes étoit le milieu de
la terre. Defeription de Delphes ancienne , fa grandeur, fa
fituation. IV . 793. a. Magnificence de cette ville. Effet .des
échos parmi les rochers qui i’entouroient. Médailles de D e l- ,
phes. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Delphes ; ville de, avantage de fa fituation pour les oracles.
X i. 534. a. Quartier de la v ille appellé Lycorée. IX.
774. a. Sybille de Delphes. XIII. 631. b. X V . 15 7. a. L ’ancienne
Delphes nommée aujourd’hui Amphifa. X IV . 577. a.
D elphes , ( temple de ) premier temple ruftique d’Apollon
à Delphes. Conftruétion du fécond temple après que le
premier eût été détruit. Celle du troifieme qui fut fait d’airain.
IV . 793. b. Ce lle du quatrième 8c du cinquième. Offrandes
dont les divers temples de Delphes furent fucceflive-
ment enrichis. Dès le tems de ,Xerxès on faifoit monter
les tréfors de. D elphes aufli haut que ceux de ce fouverain
des Perfes. D ivers pillages auxquels ces tréfors furent expo-
fés. Ibid. 794. a. On en compte fe p t , dont le dernier fut
celui que ce temple efluya de la part de Néron. Miniftres
deftinés à deflervir ce temple. A l’entrée du fanéluaire habi-
toit le gardien de l’or d’Apollon. Prophètes qui accompa-
gnoiènt la pytliie. En fortànt du fanéluaire fe trouvoiènt les
femmes confacrées au fervice du dieu. A utres prêtrefles occupées
à la garde du feu facré. Autres perfonnes deftinées à
fervir ce temple. Ibid. b.
D elphes , ( Temple de ) obfervations fur cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. 691. b.
D e lph es , ( Oracle de ) fon antiquité. IV . 794. b. Comment
fe fit la découverte de l’oracle de Delphes, au rapport.de
Diodore de S ic ile , de Strabon, de Paüfanias, 6-c. Durée
de cet oracle 'jufqu’an tems où les Thraces pillèrent le dernier
temple v ers l’an 670 de la fondation de Rome. Célébrité
de cet oracle. Zele des habitans de Delphes à lui
procurer des confultations. Parmi fes miniftres fe diftinguoient
les prophètes 8c lès poëtes. Situation de l ’anrre d’où for-
toient les oracles. Les prophètes recevoient les paroles de la
pythie. Comment elle les prononçoit. Eclat que cet oracle
donna à la v ille de Delphes. Sacrifices par lefquels il
falloit engager l’oracle à parler. Auteurs à confulter fur cet
oracle. Ibid. 795. a.
Delphes, temple & oracle de, ftatue d’Apollon dans ce temp
le , connue fous le nom d’Apollon Sitakas. X V . 230. b.
C e temple poffédoit un ch e f-d ’oeuvre de Phidias oc des
richefles iminenfes. X V I . 70. a. Trépiés du temple. 594. b.
Ç91J. a. Feu facré. V I . 638. a. D e l’oracle de Delphes. Suppl.
I . 489. a , b. C e t oracle appartint à différentes divinités. X V ï .
179. b. Obfervations fur la pythie. XIII. 631. a , b. Palpitation
que les prêtres exigeoient de la viétime avant que
d’inftaller là pythie fur le trépié. VII I. 3x4. a. Obfervations'
fur ces' prêtres., Ibid. Comment ils avoient fu lier les
habitans à leurs intérêts. XI. 534. b. Miniftres ,du temple
appellés périégetes. XII. 3 57. b. Autre dit chryfophulax. X V lI .
657. a , b. Fête de l’apparition d’Apollon à Delphes. X V I .
2Ç2. a. Fêtes nopimées hebdomées qui s’y célébroient. VIII.
7<j. b. Sacrificateurs athéniens qui alloient de tems en tems
facrifier à Delphes. X V I . 252. b. Imprécation contre les
Cyrrliéens 8c les Acragallides qui en avoient profané le
temple. VII I. 604. b. Le temple pillé dans le tems. de la
guerre facrée. XII. 5 22. a.
D E L PH IN A L , Seel. X IV . 750. a.
DELPHINIES , (Hiß. anc. ) fêtes en l’honneur d’Apollon
Delphinius. Pourquoi il avoit reçu ce fùrnom. IV . 795. b.
DELPHINIUM, ( Hiß. anc.) une des cours de judicature
des Athéniens. Objet de cette cour. Son inftitution. Origine
du nom Delphinium. IV. 795. b.
D e l p h in iu m , (Botan.) efpece de ce genre appellèe ßa-
phifdigre. X V . 492. b.
D E L T A , (Géogr.) partie de la baffe-Egypte. Bras du Nil
qui forment le D elta. Son étendue. Suppl. II. 691. a.
D elta , ( Géogr.) partie d’Egypte : comment le Delta a
été formé. X. 360. a. Tem pled lfis dansieDelta. X V I .7 3 .b.
D E L T O ÏD E , (Anatom.) mufcle triangulaire deTépàüle.
Origine de fon nom. Defeription de ce mulcle. IV . 79 5. b.
Tome I,
481
D E LU B R UM , fignification de ce mot. XVI. 6c. b. 80. b.
D E LU G E . ( m j l . f a r b p r o f ! Dè lu g« ' de Deucaliod.
lem p leq u e Deucalion bâtit à Jupiter pkryxius qui l’avoit
fauvé du déluge. Fêtes que Deucalion établit en l ’honneur
de ceux qui avoient péri dans l’inondation. Tems où l’on a
fixé l’époque de ce déluge. Déluge d’Ogyges ; incertitude de
l’époque de cet événement. IV . 795. 'b. Autres déluges dont
parlent les hiftoriens. Inondations des Pays-Bas dans nos
fiecles modernes. Déluge u n iv e r fe l, ou de Noé. Tems où
les chronologiftes en fixent l’époque. Les points principalement
conteftés fur ce déluge regardent fon étendue, fa
caufe, fes effets.
I. D e fon étendue. Raifons qu’alleguent ceux qui ne l’ont
cru que partiel. Pourquoi nous devons croire qu’il fut univ
erfel : raifons tirées de l’écriture même. Ibid. 796. a. Traditions
p/efque univerfelles qui en ont été confervées. Tous
les déluges particuliers^dont,parlent les hiftoriens rentrent-
dans le récit 8c dans l’époque de celui de la Genefe. Ibid. b.
Cependant ce fyftême a été combattu par les chronologiftes *
dont il dérange les époques. Et d’ailleurs on peut juger
par les anecdotes particulières à différentes contrées, qu’en
chacune d’elles, il eft relié quelques-uns des anciens témoins
cjui après être échappés , ont 'tranfmis àWeur poftérité ce qui
etoit arrivé en leur pays. C e que les Theffaliens 8c les
Béotiens difoient des effets de .leurs déluges fur leurs contrées
, confirmé pâr dès obfervations. Ravages du Pont-Euxin
par fon dégorgement dans l’Archipel , examinés par M. de
Tournefort. Quoique ces déluges nationaux femblent contraires
à l’univerfalité de celui dont parle Moïfe il n’eft
pas difficile cependant de les ramener tous à cette grande
8c unique époque. Ibid. 797. a. Les difpofitiqns qui fe voient
dans le détroit de Conftantincfple, dans les vallées du Penée
8c du Colpias , s’obfervent également dans le cours de routes
les vallées de la terre, elles ont donc la même-origine, elles
font donc les monuinens du même fa it, il eft donc conf-
tant que le fait a été univerfel. Objections; i° . les angles
alternatifs 8c correfpondans des vallées paroiffent ne pouvoir
être l ’effet que d’un long féjour des mers, 20. il faut qu’il
foit refté des témoins du déluge en différentes contrées de
la terre , puifque les anecdotes phyfiques fur cet événement
ont été confervées en plufieiirs conu-ées particulières. Ibid. b.
La réponfe à la première objeftion fe trouvera dans le troifieme
article fur les effets du déluge. Réponfe à la fecônde.
Solution de la difficulté élevée fur la différence entre les "
dates de ces déluges. Autre preuve de l’univerfalité du déluge
, cette multitude étonnante de corps marins répandus
fur la furface 8c dans l’intérieur de la terre. Ibid. 798. a.
On a oppofé à cette preuve l’antiquité des pyramides d’Eg
ypte , dans les pierres defquelles on a trouvé des coquilles
décompofées. Et d’ailleurs , fi ce font les torrens du déluge
qui ont creufé en ferpentant tous ces profonds filions que
nous nommons vallées, ce ne peut être'ces mêmes torrens
qui y aient apporté les corps marins , puifque ces
corps fe trouvent dans ce qui nous, refte de la maffe des
anciens terreins tranchés. Q u o i qu’il en fo it , il n’en réfidte
rien de défavorable au déluge , puifqu’une feule de ces
preuves fuffit pour montrer phyfiquement les traces de fon
uriiverfalité.
II. Caufe phyfîque du déluge. Moïfe en établit deux , les
fources du grand abyfme, 8c les cataraétes du ciel. Ibid. b.
Burnet p rouve qu’il n’auroit pas fallu moins de huit océans
pour fubmerger la terre. Pour réfoudre cette difficulté, plusieurs
adoptent le fyftême de Defcarces fur la formation de
la terre : quel eft ce fyftême. Caufes du déluge félon Burnet
: inclinaifon que cette révolution donna à l’axe de la
terre. La théorie ae Burnet combattue par récrituré fainte.
Anecdote du déluge à laquelle on a fait peu d’àttention ;
fignification du nom de Deucalio'n. Moyen qu’ont imaginé
d’autres auteurs pour faire fortir les eaux du grand abyfmè.1
Hypôthefe ingénieufe de Whifton. Ibid. 799. a. Remarque
fur cette terreur univerfelle que caufe l’apparition d’une
comete. Ibid. b. C e qui a rendu difficile le problème dont
il s’agit ici ; • c’eft que les naturaliftes ont pris avec trop d’étendue
ce que dît la Genefe des 15 coudées d’élévation dont
les eaux du déluge lurpafferenr les plus hautes montagnes.
Flexibilité des couches continues de la terre, dont l’auteur
d’une mappe-monde nouvelle vient d'expliquer les phénomènes
8c les effets dans les grandes» révolutions , 8c par.
laquelle il eft plus aifé d’expliquer aufli cette exceffive élévation
des eaux du déluge, fans recourir à d’autres eaux
que celles de ïlotre globe.
III. Des effets du déluge. Les favans fe font long-tems ap-
,cordés à regarder la difperfion des corps marins comme
un'de s effets de ce grand événement. Opinion de ceux qui
fuivent le fyfleme de Defcartes. Ibid. 800. a. Fluidité de
la terre dans fon origine , félon eux. Formations de couches
en différens tems. Objection contre le fyftême .de la fluidité
de la terre. Sentiment de Scheuchzer pour expliquer la rentrée
des eaux dans leurs réfervoirs fouterreins oc l ’inclinai-
F F F f f f