«de ces eaüx. SuppL I. 233. b. Calife des vertus médicinales
><les eaux minérales. V I . 870. a. Maniéré d’éprouver ces eaux
par les noix de galle. XI. 193. a. Difficulté de leur analyfe.
3. 403 b. E aux chaudes ’naturelles, VII. 95. a. 99. a. b. X V I .
267. a. b. 268. a. Eaux mihérales cémentatoires, II. 812.
in flammables, V I . 838. b. qui contiennentdu foie de foufre.
V I I I . 133. a. Moyen de connoître f< une eau minérale renferme
du fel féléniteux. IX. 740. a. Eaux minérales qui
poffedentla qualité enivrante à un certain degré. X V II . 287.
a. Eaux chargées de vitriol. 364. /»./Fontaine d’eau minérale
nommée Backelbroun, en A lface. 1. 759. b. Eaux de Cranfac.
IV . 433. b. Celles de Vic-en-Carladès , 8c de Vic-le-Comrc.
X V II . 231. a. Celles d 'Alton en Angleterre. I. 124. b. V o y e z
à leurs articles particuliers celles qu’on tire de divers autres
lieux. Promenade à pied falutaire , lorfqu’on prend les eaux
minérales. XIII. 444. a. Article fur Ces eaux. X. 534. b.—
54 1 . a.
Eau de mer. Différentes confédérations fur cette eau. SuppL
III. 470. b. 475. b. Quantité de Tel que contient une livre de
cette eau. V II . 85. a. Diverfes obier varions fur la nature 8c
les qualités de l’eau de mer. X. 360. b.— 3 64. a. Poids d ’un
pied cube d'eau de mer. XII. 850. a. b. Elle pefe plus que
l ’eau douce. I. 633. b. D e fafalure. V II . 4)21. a. X IV . 584.
a. b. 8cc. Des moyens de la deffaler. V I . 807. b. X. 361. a.
363. a. b. X IV . 385. b.
Eaux distillées. Diffèrens principes qui peuvent entrer dans
leur compofition. V . 190. a. Méthode de l’artifte pour cette
diftillation. O n exécute cette opération dans deux appareils
diffèrens. Quelles fubftances font traitées , félon le premier
procédé. Quelles autres , félon le fécond. Diftinltion entre
eaux eJTentielles & ! eaux diftillées proprement dites. Ibid. b.
Ce s dernieres ne retiennent que bien peu de Peau qui a été
employée dans leur diftillatiori. Les eaux effentielles , retirées
des fubftances odorantes , font plus aromatiques que
celles qui font retirées des mêmes fubftaqces par l’addition
de l’eau. Les eaux diftillées par la fécondé méthode font
moins durables. Obfervations importantes ; i° . que -les vaif-
feaux employés à la diftillation des eaux ne puiffent leur
rien communiquer d’étranger ou de nuifible; 20. reffource
du ferpentin ajouté au bec du chapiteau ; 30. néceffuè de faire
macérer les fubftances à diftiller, qui font dans un état fec ou
folide 3 3 0. attention fur la quantité de matière dont il faut
remplir la cucurbite ; 50. fur la quantité d’eau qu’il faut employer
; 6°. on devroit fupprimer l’eau dans l’opération ,
félon le premier procédé. Eaux diftillées fimples & com-
pofées.
Autres préparations qui portent le nom d’eaux fpiritueufes.
Ibid. b. Exemples d é ' diftillation , d’eau effenrieUe, d’eau
diftillée fimple, de compofée , d’eau fpiritueufe fimple, d’eau
fpiritueufe compofée. Les recherches de l’ignorance 8c de la
charlatanerie nous ont procuré une multitude d’eaux diftillées
parfaitement inutiles. Projet ridicule de nourrir un malade
avec de l’eau diftillée de chapon. Satyre de Gedeon Harvée
fur de tels remedes. Propriétés des eaux diftillées aromatiques
& de celles des plantes alkalines. Ibid. 198. <*. Propriétés
des eaux diftillées fpiritueufes. Eaux chymiques improprement
dites. Ibid. b. Voye{ LIQUEURS.
Eaux diftillées. Celles qu’on tire des plantes aftringentes ne
participent point à cette qualité. Suppl. 1. 662. a , b.
Eau-de-vie. Defcription de la chaudière dont on fe«fert
pour cette diftillation. V . 199. a. Maniéré de la difpofer.
Gomment on y fait bouillir le vin. Seconde eau-de-vie. Q ualité
du bois dont on chauffe la chaudière. Ibid. b. Chapeau
dont on la couvre , ce qui s’appelle coiffer la chaudière. Com-
anunication de la queue du chapeau avec un autre vaiffeau
appellé ferpentine. Celle-ci eft placée dans un tonneau que
l ’on appelle pipe. Ibid. 200. a. Comment on s’affure f i la <fer-
pentine eft bien po fé e , s’il n’y a point de trou à la chaudière,
au chapeau ou à la ferpentine. Quand les uftenfiles font en
o rd re , on remplit la pipe d’eau fro id e , de maniéré qu’elle
furmonte la ferpentine d’environ un pied. Comment l’eau-
de-vie parvient par les tours de la ferpentine dans un bafliot
couvert. Acreté de l’eau-de-vie qui entre chaude dans le
bafliot, Ibid. b. Defcription du bafliot. Comment les deux
ouvertures du-fourneau fe ferment. Maniéré d’entretenir le
feu dans un degré toujours égal de chaleur. Ibid. 201. a.
Plus le courant eft fin , plus l’eau-de-vie eft bonne. Attentions
néceflaires pour cela. Danger de donner au feu trop
dîaôivité. Ibid. b. Il y a trois chofes dans le vin ; l’efprit
fort & fupérieur qui forme l’eau-de-vie, un efprit fo ib le , &
une partie épaiffe & flegmatique. Ufage qu’on fait de l’efprit
foible pour en tirer encore de l’eau-de-vie. Ibid. 202. a. Coin-
™ fnt on conn°ît que tout l’efprit fort eft tiré de la chaudière.
C e qu’il faut obferver pour avoir de l’eau-de-vie très-
forte. Ordonnance de fa majefté fur les eaux-de-vie, rendue
en 1753. Ibid.^ b. Un arrêt rendu en 1743 , prefcrit la forme
ce s futailles ou don être renfermée l’eau-de-vie.
Courtiers & agréeurs établis pour le commerce d’ezu-de--
* ie . Epreuve par laquelle on s’affure s’il reftç encore quel-.
que efprit dans la chaudière. Ibid. 203. a. Il faut 24 heures
pour les deux chauffes ; la fimple & la doublé. Comment oh
peut conftruire dans un même lieu deux oii plufieurs chaudières.
Ibid. b.
Eau-de-vie. Procédé pour réduire les fucs des végétaux
dans un état propre à fournir de l’eau-de-vie. XVII . 294. a.
Eau-de-vie faite avec le vin de cocotier. X V . 93 2. a. Vendeurs
d’eaux-de-vie. X V I. 912^ a- Inftrumens pour connoître
la force de ces liqueurs. Suppl. IV . 310. a , b. D e l’eau-de-vie
de pomme de terre. 490. a , b. §ec. Planche reprèféntant l’art de
diftiller l’eau-de-vie, voyeç v ol. I1L des platich.
Eaux ameres dejaloufie, employées chez les Juifs‘pour connoître
fi une femme ctoit coupable d’adultere. Malédiltion
prononcée par le prêtre qui préfentoit ces eaux à la femme.
Effets de cette épreuve. V . 203. b.
Eau luftrale. {Myth. ) Eau commune dahs laquelle on étei-
gnoit un tifon tiré du foyer des facrifiçes. Ufages de cette
eau. Officiers prépofés pour en répandre. On en la voit les
corps de ceux qui venoient de mo urir, & ceux qui venoient
à la maifon du mort , avoient-foin de s’afperger de cette
eau. V . 203. b.
■ Eau luftrale, vafe qui la contenoit. Lieux ou on le plaçoit.-
Ufages de cette eau. Comment on la facroit. XII. 379.V
Eau bénite, ( Hift.eccl. ) fert à effacer les péchés véniels,
chaffer les démons , préferver du tonnerre. Eau bénite de
l’églife grecque fe fait le 3 janvier. Ses ufages. L es Arméniens
ne font de l’eau bénite qu’une fois l’année, 8c en retirent un
profit confidérable.Eau d’expiation parmiles Hébreux. Origine
de ces cérémonies. V . 204. a.
Eau bénite. Article fur ce fujet. IV . 574. a. Son origine. X V I .
02. a. Officiers de l’églife grecque qui étoient chargés de la
faire. VII I. 373. b. : .
Eaux et forêts. ( Jurifpr. ) Les Romains avoient établi
plufieurs réglés fur cet objet. Attentions particulières pour
la police des forêts 8c des b o is , obfervées de tout tems.'
Exemples tirés de l’hiftoircfainte. Ariftote defire eit toute
république des gardiens de 'forêts. Ancus Martius réunit les
forêts au domaine public. Loix & magiftrats établis par les
décemvirs pour la confervation des forêts. Autres foins que
les Romains prirent dans lé même but. V . 204. b. Foreftiers
dé Flandres dans les premiers tems de la monarchie. Soins
que prirent les rois de la fécondé race pour la confervation
des forêts. Ordonnances des rois de la troifieme race. D e rnière
ordonnance, celle de L o u isX IV de 16 6 9 , qui réfume
tout ce qui étoit difperfé dans les précédentes. Ibid. 203. a.
Tribunaux établis pour connoître des matières d’eaux 8c forêts.
Officiers établis pour cette jurifdiltion.Ibid. b.
Eaux & forêts. Obfervations relatives à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 747. a.
Eaux & forêts, voyeç FORÊT. VII . 132. a , b. Jurifdiltion
appellée grurie, qui connoît des conteftations concernant les
eaux 8c forêts. VII . 972. a. Officiers dés eaux 8c forêts. X I.
427. a , b. Maîtrife des eaux & forêts. IX. 9 1 1 . a. Grands-maî-'
très & maîtres. 893. a , b. Chevauchées des grands-maîtres.
III. 313. <x. Maître particulier. IX. 898. b. & c. Contrôleur. IV .
131. b. Gardes. X V . 89. b. 90. a. 91. b. 92. b. Officiers appellés
verdiers. X V II . 60. a , b. •
Eau , ( Jurifpr. ) Défenfe de prendre de l’eau de la mer.’
Eau des fleuves appartient au r o i, mais l’ufage en eft public."
Les petites rivières font aux feigneurs : les ruiffeaux aux riverains.
Il n’eft pas permis de détourner le cours de ces eaux
fans le confentement du propriétaire. L e droit de prife' d’eau
s’acquiert par prefeription. Droit de celui qui a la fou rce dans
fon fonds & de celui dont l’eau coule dans le fien. Loix à
confulter. V . 206. a.
E a u , anciennes épreuves par l’eau. V . 837. b. A qui appartient
dans Paris la police fur les porteurs d’eau. X L 311. a.
Torture par l ’eau. X V I. 439. b.
Ea u , ( Marine) définition de ce term e, félon les divers
fens où il eft employé par les marins. V . 206. a.
Ea u , ( Manege) Ses ufages pour les chevaux. i° . Comme
boiffon ordinaire. Ariftote a prétendu que les chevaux & chameaux
boivent l’eau trouble avec plus de plaifir que l’eau
claire. Preuves de la fauffeté de cette opinion. V . 206. b. S’il
eft vrai que les chevaux trempent leurs nazeaux quand ils.,
s’abreuvent. L ’eau trouble ne peut engraiffer le cheval comme
le penfoit-Ariftote. Quelles font les leules eaux bienfaifantes
pour cet animal. Ibid. 207. a. Tems où l’on doit abreuver les
chevaux. Maniéré de les abreuver, foit en les envoyant à la
riv ie re , foit en leur apportant l’eau dans l ’écurie. Convient-il
mieux d’abreuver un cheval dans la ro u te , que d’attendre
d’être arrivé au terme où l’on doit s’arrêter ? Réponfeà cette
queftion. Ibid. b. Selon A rifto te , les chevaux peuvent fe
paffer de boiffon environ quatre jours. Ibid. 208. a. Maladies
qui les empêchent de boire. Barbillons : opérations nécef-
fairespour la guérifon de ce mal. Maniéré de faire l ’eau blanche
à l’ufage des chevaux malades. Ibid. b. L ’eau miellée forme
encore une boiffon très-adouciffante. Eaux plus nôuçriflantes
dont on abreuve le cheval quand il 11e peut manger. Utilité
dêS eatlX minérales. 20. Comme employée à VeMèricur de t’animai.
Ses effets relativement à l’homme & au cheval font les mêmes.
Eau froide, circonftances où elle eft dangereufe ou falutaire,
Ibid. 209. a. Utilité des bains à l’eau chaude. Les douches d’eau
font très-fouveiit d’une excellente reffource , foit d’eau commune
, foit d’eau affociée à des plantes médicinales. Effets
Palmaires des fomentations. Douches d’eaux minérales , 8c
applications de leurs fédimens épais. Comment on peut guérir
les chevaux qui craignent l’eau , Ibid. b. 8c corriger ceux qui
fe couchent dans l’eau. Ibid. 210. a.
Eau , utilité des eaux minérales pour les chevaux. V . 209. a.
Mauvaife qualité des eaux dans lefquelles on a lavé le linge
8c les ordures des maifons. Suppl. III. 803. a , b. 808. b. Des
qualités des eaux pour les chevaux. 400. b.
Eau pour abreuver le bétail, voye^ A b r e u v er .
E A U X , maladie des chevaux , lignes de cette maladie,
Ses caufes. Caufe interne, une lymphe plus ou moins âcre ,
plus ou moins épaiffe. V . 210. b. Caufes externes; la craffe,
la bo,ue » & d’autres matières irritantes. Quelquefois il y a
caufe interne 8c caufe externe tout enfemble. Traitement de
cette maladie. Remedes intérieurs, Ibid. 2 11 .a . 8c extérieurs.
Ibid. b. Autres maladies dont le principe eft le même que
celle dès eaux. Arrêtes ou queues de r a t , les crevaffes, la
crapaudine humorale. Ibid. 212.a .
E a u , chez les Jouailliers. V . 212. b.
Ea u , {donner V } terme de drapier, teinturier, tanneur,
chapelier. V . 212. b.
E a u , {donnerune) terme de plumaflier. V . 212. b.
E a u fo r te , ufage qu’en fait le relieur pour faire paroître
fur le veau de grofles ou petites taches. V . 212. b.
Eau fo r te , appareil avec lequel les diftillateurs de Paris
font l’eau forte. V I I . 236. d. Moyen de purifier l’eau forte
de divers acides. IX. 740. a. Eaux fortes pour les graveurs
en taille-doiice. V IL 883; a. 887. b. Eau forte appellée eau
de départ. 887. a. Eaux fortes préparées avec l’arfénic. Suppl.
I. 381, b,
Eau de fenteur, {Parfum.) partie odoriférante de différentes
fubftancés. V . 212. b.
Eau fans pareille. III. 493. a.
Eau de mille fleurs. X v l . 791 . a.
E a u x , leur ufage dans la teinture. X V I . 11. a.
Ea U , ( Divin. ) A rt de prédire l’avenir par le moyen des
éaux. V U I . 374. a , b. ............................
Ea u x , {Mythol.) divinités des eaux. V IL 107- b. Efpece
de vafe qui repréfentoit le dieu des eaux chez les Egyptiens.
.VIII. 368. b.
E A Ü S E , Eau\e ou Eure, ( Géogr.) petite v ille de Gafcogne.
Ses révolutions. Elle fut la patrie du fameux-Rufin. Suppl. II.
•747-a-
E B
E B A U CH E , efquiffe. Différences entre ces mots. Ebauches
en architeéhire, en g ravu re , en peinture. V . 213. a.
E B AU CH E R , terme employé par les épingliers, les éven-
tailliftes, les filafliers , formiers, lapidaires , V . 213. a. planeurs.
Ibid. b.
E B AU CH O IR , infiniment de ce nom , dont fe fervent
les charpentiers, les filafliers 8c les fculpteurs. V . 213. b.
E B EN E , ( Hift. nat. ) trois fortes d’ébene ; le noir, le rouge
8c le verd. O n les trouve dans les ifles de Madagafcar 8c de
S. Maurice. Defcription de l’arbre d’ébene noir. V . 213. b.
Son écorce infufée dans de l’eau eft bonne, dit-on, pour la
pituite 8c les maux vénériens. D e l’ébene v erd : fa qualité,
fos ufages, tant chez les Indiens que parmi nous. Lieux où on
l e trouve. Defcription de l’arbre : l’ébene rouge peu connu.
Comment on contrefait l’ébene noir. Ibid. 214. a.
Ebene , erreurs dans cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
H. 747- b.
Ebenes, de différentes couleurs. X . 138. b.
EBÉNISTE , Comment fe font les ouvrages en marqueterie.
Rabots 8c racloirs dont fe fervent les ébéniftes. V . 2 14. a.
Ebéniftes , ceux qu’a fournis la manufacture des Gobelins.
X . 138. a. Outil à ondes des ébéniftes. XI. 719. a. Fers crochus.
V I . 304. b. Fraifoir. V ÏI . 278. a. Voye{ les planches de
l’ébénifte , où vous trouverez de plus grands détails fur fes
inftrumens, fes opérations 8c fes ouvrages, vol. IV . des pl.
EB IO N IT E S , ( Hift. eccL) hérétiques du premier fiecle.
Leur c h e f, leurs erreurs. Ils fe d ifoient difciples de S. Pierre ,
& rejettoient S. Paul. Ils foutenoient que Dieu avoit donné
l’empire de toutes chofes au Chrift 8c au diable. Q u e le Chrift
étoit defeendu en Jéfus à caufe de fes vertus. Ils joignoient à
la foi les obfervations légales. Livres facrés qu’ils tronquoient
ou retranchoient. Ils adoroient Jérufalem, obligeoient leurs
feétateurs au mariage, 8c permettoient la polygamie. Voyez
Nazaréites. V . 214. L
Ebionites, leur évangile. V I . ï l j . a.
EBOULEMENS de montagnes, II. 786. a. Voye{ La -
h an ch e s .
Tome /,
E BO Ü R Ô EO N N ER , utilité de cette Opération. On hé
doit la faite aux arbreS que quand les bourgeons ont un pié
de long. Comment elle doit fe pratiquer. L’èbourgeonnèment
doit toujours être accompagné du paliffage. Quelles branches
on doit ébourgeonner. Danger de fupprimer les extrémités
de tous les rameaux. Il faut laiffer pouffer par les côtés les
. rameaux dans toute leur étendue, C e qu’il faut entendre par
l’ébourgeonnement des Vignes. V. 213. a. Voyez V igne.
EB RBU H AR ITES , ou EB IBUHAR IS, religieux mahe-
metans , grands contemplatifs, Comme ils fe difpenfènt du
pèlerinage de la Mécque , fous prétexte que la pureté de
leur aine leur rend le faint lieu atiffi préfent que s’ils y étoient,
les autres mufulmans les regardent Côiiurie hérétiques. V .
E B R E , obfervations fur la partie de cette r iviere qui coulé
autour de Saragoffe. X IV . 643. A Suppl. IV . 738. b.
E B R IL LA D E , ( Maneg. ) mouvement défordonné du cavalier.
C e mot a vieilli. Nous nous fervons du terme de façade.
V . 216. a.
EB R O U EM EN T , {Maneg.) mouvementconviilfif du chev
al produit par l’irritation de la membrane pituitaire. Com-
paraifon de l’ébrouement avec réternuement. Caufe de l’ê-
brouement. V . 21 (ys a, On rie doit pas.confondrè ce mouvement
avec l’expiration forte de certains chevaux à la vute
d’un objet extraordinaire : ce qui eft parfaitement exprimé,
Job. Ch. x x x i x . Plus un cheval a d’ardeur , plus la refpî-
rationeft forte 8c fréquente en lui. Ebrouement, fighe favorable
dans un cheval qui touffe ou qui jette. Ibid. b.
E B SO M , on diftribue en divers endroits- fous le nom de
fel d’ebfom, des fels de ce genre qui different entr’eux pàr
quelques cara&ères particuliers. V . 216. b.
E BULL ITIO N , effcrvcfcence , fermentation , Différences
entre cés trois mots. V . 216. b. Il fe trouve des effervef-
cences très-con ftdérablss fans ébullition , 8c qui ne font pas
-plus des fermentations. Caraélere de la fermentation. Raifon
pourquoi on a confondu ces trois allions fous lé nom de fermentation.
Ibid. 217. a,
Ebullition. Différence entre l’ébullition » le bouillonnement
, la fermentation, 8c l’effervefcence, V I . 318 .a,
Ebullition , ( Phyfique ) chaleur de l’eau qui bout dans
différentes circonftances. Quelques phyficiens croient que
l’ébullition vient des particules de l’eau changées en vapeur
8c qui s’élèvent du fond du vafe. V . 217. a.
Ebullition. Explication des phénomènes de l’ébullition. I.
833. a. IL 337. a , b. Effets de l’ébullition fur le lait. IX.
199. b. Dépuration des fucs de plantes par ébullition. IV .
733. b. Comment on arrête l’ébullition d’une liqueur qui
fermente. X V I I . 284. b. Ebullition des vins d’Efpagne 8c
d’Italie moins forte que celle des vins feptentrionaux. 283. a.
Ebullitions, petites tumeurs fur la furface du corps. V . 217. b.
Ebullitions, efpece appellée/?é/y_/?e/2e.XII. 321. a.
Ebullition, maladie légère dans les chevaux. Comment elle
fe manifefte. Comment on diftingue ces boutons de ceux
qui caraélérifent le farcin. Caufe de cetté maladie , une lymphe
faline 8c groflïere provenant de trop de repos Ou d’urie
tranfpiration interceptée par une craffe abondante. Remedes
, V . 217. b. Voyeç Suppl. III. 406. b.
ÈBURONS , {Géogr. anc.) ancien peuplé de la Gaule
Belgique. Pays qu’il occupoit. Suppl. IL 747. b. Obfervatioris
fur le nom de c* peuple. Sa v ille capitale. Ibid. b. Voyez
T ungri.
E C
É C A IL L A G E , ( Saline ) comment fe fait Cétte opération;
V . 218. a.
E C A IL L E , ( Ickthy, ) écailles des poiffons. Efpëee de
poiffon appellé grande-tcaille. Qualité de fa chair. V . 218. a.
Ecailles. Obfervations fur celles des poiffons. XII. 888. d.
889. b. 890. a. I. 29. b. Sur celles de la carpe. II. 693. a ,
b. Sur celles qui forment, la pouflière dont les aîles des' papillons
font couvertes. Suppl. III. 728. a.
E C AN G U E R , ( Econ.ruftiq. ) defcription de cette manoeuv
re qui fe pratique fur le lin 8c autres plantes de mèmè
efpece. V . 218.b.
E C A R L A T E , l’une des fept belles teintures en rouge;
O ù fe trouve la graine appellée kermès qui donné l'écarlate*
Tems de la cueillir. L e P. Plumier a obfervé que cette drogue
étoit l’ouvrage d’un infeéte 8c non pas une graine. Ar*
briffeau fur lequel on la trouve. Comment fe forme la
véficule qui devient kermès. Defcription de fés enveloppes*
Soin qu’il faut prendre aufli-tôt que ces noix font cueillies*
V.' 2191 a. La graine d’écarlate fert en médecine. Ibid, b.
Voye^ Kermès.
Ecarlate, v o ye z Kermès : graine d’écarlate, voye{ A lker-
MÈs : écarlate de cochenille. III. 339. a , b. Paftel d’écarlate.
XVI. 10. a. D e l’art de teindre en écarlate. 18. b.
Ecarlate des Gobelins. V IL 728. b. Teinture du coton en
écarlate. Suppl. II. 624. b.
Y Y Y y y y