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EMBLÈME. ( 13ell.lett.) Emblème tiré de l’aftionde Sce-
•vola. L’emblème eft un peu plus clair que l’énigme. Comment
Gale le définit. Emblème d’Alciat. C e que les Grecs & les R omains
ont entendu par emblemata. C e que les jurifconfultes
entendent par ce mot. Différence entre l’emblème 8c la devife.
,V. 556.«.
Emblèmes. Leur utilité en morale.!. 252. b. Sur les emblèmes,
voyei A llégorie. Suppl. I. 302. a. & 304. a. Voyeç aujji
H ié r o g l y ph e , Sym b o l e .
EM BOITEMENT , ( Art rnilii. ) entrelacement que font les
foldats d’un bataillon, lorlqu’on veut le faire tire r, pour que
les fiifils des foldats du quatrième rang départent un peu le
premier. Objet de l’emboitement. Dans cet état les ioldats
font dans une attitude fort gênante. Inconvéniens auxquels cet
arrangement donne lieu. Comment on y pourroit remédier.
Maniéré de faire tirer jufqu’à cinq rangs à la fois. V , 356. b.
EM BOIR E , ( Peint. ) Lorfqu’on peint fur un fond de couleur
qui n’eft pas bien fe c , celles qu’on met deffus s’emboivent en
léchant. Moyen d’y remédier.
EM BOL ISM E, ( Chrono'l. ) Intercalation. C e que les Grecs
entendoient parleurs mois embolifmeus. E tymologie de ce mot.
V \$57‘ ?; tc EMBOLISMIQUE , intercalaire ; mois fur-ajoutés pour
former le cy cle lunaire de 19 ans. On ajoute à 19 années lunaires
7 mois, ou 209 jours, pour égaler 1939 jours. & 18.
heures des 19 années folaires; il y a donc dans 19 ans 228
lunes communes, & 7 mois embolilmiques. Diftribution des
années qui deviennent par-là einbolifmiques. V . 537.a. Longueur
des mois embolilmiques, Epaéies embolilmiques. Les
Turcs ne fe fervent point du mois embolifmique, mais ils ont
des jours embolifmiques. Comment ils les diffribuent. Moyen
d’accorder les années lunaires avec les Affaires. Ibid. b.
EM BOLON. (A r t rnilit. une. ) Voyez COIN.
EM BON PO IN T. ( Mèdec. ) Formation de ce mot. D e fcription
que donne Hippocrate de l’état d’embonpoint. Difpo-
fition de l ’efprit favorable à cet état. Apparence extérieure de
l ’embonpoint. O n fe fert communément de ce mot dans un fens,
qui lui eft moins propre, pourdéfigner un homme gras & replet.
V . 557- b. Le trop d’embonpoint dégénéré.en maladie. Défaut
d’embonpoint. Caufes de l’un 8c de l’autre vice. Ibid. 538. a.
Embonpoint, voye^ CORPULENCE, OBÉSITÉ, G r a s , Ses.
caufes. Suppl. III. 249. b. 463. a. Embonpoint que produit le
défaut d’exercice. XI. 290. a. Celui qui vient de l’excès dit
dormir. X V . 332. b. Pourquoi les gens qui ont de l’embonpoint
fuent aifément. 628. a.
EM BO U CH E R , ( Maneg. ) art de fabriquer 8c d’approprier
un mords à un cheval ; aftion de le lui donner. Il ell difficile
de fixer avec précifion le teins où les hommes ont imaginé,
de réduire le ch e v a l, & de lé maîtrifer. Dans la langue des'
Grecs une grande partie des mots confacrés à la navigation
étoient adaptés à l’équitation. V . 338. a. Il eft confiant qu’au
tems où vivoit X énophon, on embouchoit les chevaux. Freins
dont parlent O v id e, Silius, Horace & Virgile. Sentimensde
quelques commentateurs fur ces freins. Comment.il eft vrai-,
fcmblable que les hommes conduifirentd’abord leurs chevaux
& parvinrent enfin à les emboucher. Ibid. b. Obfervations fur :
les mors que nous peignent la colonne trajane, la colonne an-
tonine, & celle de Théodofe. La fcience d’emboucher les
chevaux, eft de toutes les parties que renferme la fcience de
l’éperonnier, la plus délicate & la plus épineufe.Connoiffances.
que fuppofent les principes d’après lefquels l’éperonnier doit
agir. Sur l’art & le travail de l’éperonnier, voyez M o r s .
EM B O U CH Ô IR , partie du fufil. Suppl. III. 139. b.
EM B O U CH U R E , (Manege) portion du mors reçue dans
là bouche du cheval. Ênumération de plufieurs fortes d’embouchures
qu’on trouve dans les auteurs, V . 359. a. & que
nous avons abandonnées avec raifon. Ibid. b.
Embouchure , voye^ Es c a ch e . Efpeces d’embouchures
appellées filet. VI. 793. b. Gorge de pigeon. VII . 742. b. Partie
de l’embouchure appellée gourmette. 736.-2. b. Voyez M o rs ,
& les planches de l’eperonnier.
• Embouchure. C e mot eft employé en géographie, en lutherie,
dans le commerce , chez les chauderonniers & les tireurs d’or!
•v - 559 b.
Embouchures des fleuves. Obfervations fur ce fujet. V I. 869.
V I I jfejjp ^22" a" ^ om de gras donné à quelques embouchures.
« î a o u 1 m , terme de noutonmer uc icrmanuer
d’orfevre.' Ibid. b.
Em b o u t ir . ( Orfevr.) Voyc{ B omber. D é à emboutir. IV
648. b.
EMBRASÉ. ( Gramm.) Différens degrés par lefquels ui
corps combuftible peut paffer, depuis fon ignitfon. jufqu’ai
moment ou il eft confumé. Il étoit froid , il devient chaud
b rûlant, ardent,enflammé, embrafé, confumé. L’apceptioi
du fubftamit anbrafement, n’eft pas exaftement la même qu
celle du participe embrafé. V . 560. a. n
EMBRASEMENT■ Voyei I g n it io n , Incendie. Embra
i.-mens fouterreins. X V I . 580. b. 581! a.
E M E
EM B R A SSA D E , embrajfement. Différence entre ces mots?
Coutume des embraffemens à Rome ; elle devint fi incommode
que Tibere les défendit. V . 5 60. a.
EMBRASSEMENT. ( Gèom. ) Voye^ O s cu l a t io n .
EMBRASSER un cheval. ( Maneg. ) Certaines g en s, fans
principes de l’art, difent qu’un homme très-grand embraffe
mieux un cheval qu’un autre ; ce principe eft le plusfouvent
démenti par l’expérience. Quelques-uns s’expriment encore
ainfi, en parlant d’un cavalier qui ferre médiocrement les
cuiffes,' 8c qui tient les jambes très-près du ventre de fon
cheval. En quel fens les auteurs du diélionnaire de Trévoux
ont adopté ce mot : ce fens critiqué par l’auteur. V . 560. b.
Embraffer. (Aiaùüetier. )
EMBRASURE. ( Archit. )
Embrafure. (Fortifie.') Defcription & dimenfions des embra-
fures. La partie du parapet comprife entre deux embrafures fe
nomme merlon. Diftance d’une embrafure à l’autre. Différence
entre les crenaux & les embrafures. V . 561. a.
Embrafure. Différence entre creneau & embrafure. IV. 453.
b. Partie de l’embraftire appellée genouillère. V II . ç8o. a.
EM B RO C AT IO N . ( Chir. ) Defcription de celle qu’on fait
après l’opération de la taille ou du bubonocélle. Embrocation
fur les taches ou échymofes des fèorbutiques. V . 561. b.
EMBRYON. ( Phyf. ) Etymologie de ce mot. On n’eft pas
d’accord fu r ie tems pendant lequel le foetus peut être défigné
par ce nom. V . 561 J .D iv e r fe s obfervations fu rlag ro ffeu r&le s
dimenfions de l’embryon. L ’accroiffement de l’embryon ne fe
fait pas toujours en proportion du nombre des jours qui fe font
écoulés depuis la conception. Le nom d’embryon donné au
foetus des animaux & aux femences des plantes. Ibid. a.
Em b r yo n . (P h y f.) Inutiles recherches & travaux de l’auteur
pour fixer les jours des premiers accroiffemens de l’embryon
de l’homme. Des oeufs humains qu’on fe procure quelquefois
par le moyen des fages-femmes. Suppl. II. 800. b. Le
plus grand nombre des auteurs ont donné à leurs foetus un
accroiffement & u n e proportion qui ne quadre pas avec l’époque
de leur conception. L’exemple des quadrupèdes prouve é videmment
que l’accroiffement 8c le perfeélionnement de l ’embryon
eft beaucoup plus tardif que ne l’ont fuppofé ces auteurs.
Difleftions qu’il y auroit à faire pour connoître à-peu-près les
premiers accroiflemens de l’embryon. Ibid. 801. a. Réfoltat des
expériences faites à ce fujet fur différens quadrupèdes. Découvertes
de quelques anatomiftes fur les premiers progrès de
l’embryon humain. Terme au-delà duquel le foetus n’eft plus
appellè embryon. Ibid. b.
Embryon, fa vie avant la fécondation ; foible accroiffement
que cette vie peut lui donner. Suppl. III. 66. a. Effet de la
liqueur fécondante fur cet embryon. Ibid. Liqueur dont il fe
forme. 198. a. Le phyfiologifte conçoit dans l’embryon des
folides & des fluides affez diftinéts pour former déjà un corps
organifé. V I . 664. a. Premier état de l’embryon: comment fe
fait fon accroiffement. 668. a. Détails for fon développement
Voye^ A c cr o is sem en t , 8c Suppl,!. 1 ^ . b. 135. a.b. 19 9 .1.
Suppl. III. 66. b.Nutrition & conformation de l’embryon. Suppl.
III. 70. a. b. &c. Formation de fes os. Suppl. IV . 193. b. Du
moment-où l'ame s’unit à lui. Suppl. I. 438. a. b. Pourquoi
les progrès de la folidité ne fe font pas également dans toutes
les parties de l’embryon. V I 669. a. Q u el eft le terme auquel
la figure humaine eft tout-à-fait déterminée. V I . 443..b. Sen-
fibilité de l’émbryon. X V . 40. b.
EM B R YO TOM IE . (Chir.) Diverfes fignifications de ce
mot. Son é tymologie. V . 562. a.
EM B R YU LK IE , ('Chir.) opération par laquelle on tire
l’enfant du ventre de. fa mere. Etym .d e ce mot. Les Latins
ont appellé cette opération , céfarienne.
-Embryulkie. (Maneg. Maréch.) L’affurance que le maréchal
doit avoir en la pratiquant fur la jument, doit donner
autant, de partifans qu’elle a eu de contradicteurs relativement
à l’efpece humaine. En quel cas il convient de la pratiquer.
Détails for la maniéré de l’opération. Maniéré de couper le
cordon. V . 562. b. Le fuccès de l’embryulkie dépend de
l’attention à p révenir la m ort de la junfenr. Ibid. 563. a.
EMBUSC AD E. (A n rnilit.) Précautions.à prendre pour
ne pas tomber en embufeade. V . 563. ’a.
EM E N D E , Loi.d’ IX. 660. a.
EMERAUDE. ( Hifl.nat. ) Moyen de diftinguer l’émeraude
de, quelques autres pierres précieufes. Cryftaux d’émeraude.
Les émeraudes diftinguées- en orientales 8c occidentales. A u jourd’hui
on 11e v o it aucune'émeraude orientale. Incertitude
des auteurs fur le lieu-où elles fie trouvent. Sentiment de Ta -
vernier fur ce fujet. On peut douter de l’exiftence de ces
émeraudes. D e l’émeraude occidentale : en quel pays elle fe
trouve. Les Efpagnols en apportèrent une fi "grande quantité
du Pérou , que le prix- de cette pierre bairta beaucoup en
Europe. D 'o ù fie tirent les émeraudes d’Europe. V . 563. b. Les
belles émeraudes d’Amérique extrêmement eftimées. Emeraudes
prodigieufes dont parle Théophrafte; ce qu’on en doit
penfer. Groffe émeraude que les Péruviens adoroient fous le
nom d e la déeffe émeraude, & que les Efpagnols n’ont jamais
E M I
pu trouver. D . A lv a ra d o& fes compagnons briferent la plupart
des émeraudes for des enclumes. Ibid. 564. a.
1 Emeraude jardineufe , VII I. 460. b. efpece d’émeraude con-
nue des anciens fous le nom d’inofarcion. 772. b. Efpeces de
pierres nommées primes d’émeraude. XIII. 367. b. Efpece
d’émeraude nommée fmaragdo-prafe. X V . 239. b. Emeraudes
travaillées & percées par les anciens Américains. XII. 576. b.
Expériences chymiques faites for les émeraudes. 595. a. Vafe
d’émeraude confervê dans l’églife cathédrale de Gênes. X IV .
522. a. ,
EM E R G EN T , (Citron. ) époque dont nous commençons a
compter le tems. Année émergente que prenoient les Juifs.
Année émergente des anciens G rec s , celle des Romains, celle
des chrétiens,celle des mahométans. V . 564. a.
EM E R IL , ( Minéral. ) mine de fer d’une dureté extrême. Sa
defcription, fa p ropriété, fon ufage. V . 564. <1. _
Emeril de l’ifle de Garnefey. V i l . 516. b. Celui de l ille de
Naxe. XI. 64. a. O r chargé d’émeril. 527. b. Alliage de 1 or
avec l’émeril d’Efpagne par les Indiens. 1. 286. a. L émeril des
marchands eft communément de l’émeril qui a fervi. Préparation
de l’émeril pour tourner le verre. X V I I . 99. b. ^
EM E R IL LO N , ( Ornith.) L e plus petit des oifeaux quon
dreffe pour la charte, à l'exception de la piç-grieçhe. Sa defcription.
V . 564. a. Différences entre le mâle 8c la femelle.
•Son courage. Comment il tue lés perdrix. Ibid. b.
■ Emerillon. (Artill. ) V . 364, b.
■ Emerillon. ( Boutonn. ) Defcription & ufage. V. 564. b.
Emerillon. (Cordicr.) Defcription & ufage. V . 564. b.
EM E R IT A T , (Hifl. anc.) récompenfe qu’on accordoitchez
les Romains à un homme qui avoit bien férvi pendant un certain
nombre d’années. On rie fait pas prècifément en quoi elle
confiftoit. Emerites accordés par Augufte. V . 5 64. b. L’èmerite,
de quelque rang qu’il fu t , étoit très-eftimé. V . <65. a.
Emerite. ( Hifl. mod. ) O n donne dans la faculté des arts ce
titre aux profeffeurs qui ont vingt ans de fervice. Q u elle eft
leur récompenfe. V . 565. a. .
EMERSION. (Phyfiq.) Quelle eft la force avec laquelle
remontera un folide plongé dans un fluide, d’une gravité fpe-
cifiquedouble delafienne. Jufqu’à quelle hauteur il remonetra.
y . 565. a. — Voyc^ A scens ion.
Emerfion. (Aftron.) Ufage que l’on tire des immerfions &
des émerfions du premier fatellite de jupiter. Divers ufages
de ce mot. Scrupules ou minutes d’émerfion. V . 565.0.
Emerfion. (A r c d’ ) Suppl.l. 528. b.
EMERUS. (Jardin.) Defcription de cet arbnffeau. V.
*65. a. Noms vulgaires qu’on lui donne. Obfervations
relatives à fa culture & à la maniéré de le multiplier.
D eu x efpeces de cet arbriffeau. Le féné ordinaire batard moins
commun que le fuivant ; fon u fag e , maniéré de le tailler. Le
petit féné batard , l’un des plus jolis arbriffeaux. Sa defcription.
Emploi qu’on en peut faire dans un jardin. Ibid. b.
Emerus , ( Botan. ) ou féné batard. Ses noms en différentes
langues. Son caraéferet générique. Suppl. II.801. b. Enumération
de trois efpeces qui lui appartiennent. Leur defcription. Leur
culture. Ufages qu’on en tire pour l’ornement des jardins.
Suppl. II. 802. a. T
EMÉ T IQ U E . Voyez V om it if . Emétique d antimoine. 1.
506. b. V I I . 70. a. X V I I . 567. b. Tartre émétique. X IV . 40. b.
41 . a. X V . 931,0. V in émétique. X IV . 40. b. Les émétiques
font auffi fternutatoires. X V . 517. a. b. Propriété contraire
des acides végétaux & minéraux par rapport à la vertu émétique.
872. b. D e l’ufage de l’émétique dans les maladies
in flammatoires.VIII.726. /».Dansles apoplexies.Suppl.1.485../.
EM E U , ou Eme. (Ornith.) Defcription de cet oifeau des
Moluques. V . 565. b. Celle de fes oeufs; les habitans du pays
s’en nourriffent. C e t oifeau avale tout ce qui fe préfente à lu i,
& c . Propriétés de fa graiffe. Ibid. a.
EM IG R A T IO N S , multitude 'de petites fociétes formées
par les émigrations. VII. 789. b. Migrations des peuples du
nord. 645. AX. V II . 238. a.
EM ILE, (P a u l) feu de joie qu’il alluma à Amphipolis. V I.
637. a. Sa rèponfe à ceux qui lui reprochoient d’avoir répudié
fa femme. X V . 405. a.
EMILIE deNaJfau, femme d’Emmanuel de Portugal : anecdote
fur fa maladie : fa mort à Genevè. X V I I . 562. h.
EMILIEN, ( Hiß- des empér. ) empereur romain. Précis de
fon regne. Suppl. IL 802. b.
EMTLIO, (P a o lo ) de V e roné .X V II. 90 .a.
EM IN EN CE, (Anat. ) trois différentes efpeces d’éminences
des os. D ivers noms tirés de leurs figures, de leurs fttuations,
de leurs connexions, de leur ufage. V . 566. a.
Eminence. (Hifl. mod.) Dignités qualifiées d’éminence. V .
566. a. Titres que leur fubttituent les papes, l’empereur
c c les rois. Par qui le titre d’éminence a été donné à ces
dignités. Ibid. b. :
EMINENTISSIME, Altcffe, titre donné aux princes cardinaux,
I. 305. a,
EM IR , (Hifl. mod.) parens ou defeendans du grand proj
e t é Mahomet. Signification propre du mot. Privileges des-
E M M 579
émirs. Emirs qui font princes fouverains. C e titre ne fe
donnoit d’abord qu’aux califes : dans la fuite ils l’abandonnèrent
à leurs enfans, 8c enfin il a été donné à ceux qui defeendént
de Mahomet. Miniftere auquel ils étoient autrefois confacrés.
L e privilègedepunir les émirsréAervé WémirBachï. Par le fait,
la plupart des Turcs le refpeélent aflez peu ; mais un Chrétien
qui l’auroit maltraité feroit brûlé vif. Diverfes fignifications
du mot émir, lorfqu’il eft joint à quelqu’autre mot. V. 566. b.
Emir. Origine illuftrè des émirs. X V I . 757. b. Titre fubftitué
à celui d’émir. X V . 327. b.Emir-al-omra, dignité créée parle
calife Rhadi. Suppl. 1. 15. b.
EMISSAIRE. (Hifl. mod.) Les chefs de parti ont plufieurs
émiffaires, 8cc. V . 567. a.
Emiffaires, (Anat.) veines de ce nom. Suppl. IV . 798. a. b.
EMISSION. (.Phyf.) C ’eftunegrandequeftion que de favoir
fi la lumière fe fait par preffion ou par émiffion. Preuve que des
philofophes modernes ont crue t res-favorable à l’émifllon ; e lle
eft tirée de l’obfervation du tems que la lumière du foleil emploie
à parvenir jufqu’à nous. Expérience & raifonnement de
l’auteur qui montrent que cette preuve a de la force, mais
qu’elle n’eft pas rigoureufementdémonftrative. V . 567. a. L’accord
de la théorie de l’aberration avec le fyftême de I’émiffionne
fuppofe pas qu’on connoiffe la vraie diftance de la terre au
foleil. Ibid. b.
Emiffion, (Phyfiol.) terme employé pour exprimer le fenti-
ment de Pythagore & de fes feftateurs fur la vifion. Q u el étoit
ce fentiment. Ufage que les platoniciens faifoientde ce même
mot. Réflexion fur ces h ypothefes. V . 567. b. Voye{ Especes.
Emiffion de voeux. ( Jurifpr. ) La mort civile du religieux fe
compte du jour de l’èmiffion de fes voe u x , 8cc. V . 567. b.
EMISSOLE, (Ichthyol.) poiffon du genre deschiens de mer.
En quoi il différé du chien de m er p roprement d it , autrement
aiguillât. Defcription de ce poiffon. V . 568. a.
EM ITH É E , ( Mythol. ) divinité de Caftabé , village de
Carie. Miracles qu’on lui attribùoit. C e qu’on remarque for les
richeffes de fon temple. Combien elle fut refpeélée. Pourquoi
fon temple ne fut jamais pillé. V . 568. a.
Emitée. Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 803. b.
EM M A , abbeffe de Saint-Amand de Rouen. Suppl. IV . 683. a,
EM M A IL LO T E R , terme de fage-femme & de nourrice.
Cette méthode eft en ufage chez la plupart des peuples de l’Europe.
Réflexions de l’auteur de liiiftoire naturelle, M. de
Buffori , for l’ufage d’emmailloter. V . 568. a. Coutume des
Siamois, des Japonois , des Indiens, des Ne g res , des Sau-
vàges du Canada, à l’égard de leurs enfans, préférable à notre
ufage d’emmailloter. Enumération des inconvéniens attachés
à notre méthode. i° . O n ne peut guere é viter, en emmaillotant
les enfans, de les gêner au point de leur faire reffentir
quelque douleur. 20, L ’inaéiion où le maillot tient les enfans
leur eft nuifible. Ufage contraire des Péruviens. 3 0. La po.fi-
tion naturelle des membres d’un enfant fe dérange très-fou-
v e n t , parce que l’enfant ne ceffe de remuer. 40. Autres
accidens que peut caufer le maillot. Ibid. b. 50. D ouleurs ,
mal-propreté qui peuvent réfulter du maillot; efforts impuiffans,
efpece de défefpoir des enfans dans cet état. Ces maux augmentés
par la négligence des nourrices. Précautions qu’on
doit prendre en fuivant la méthode de l’emmaillotement. Ibid.
569. a. Celles qu’on doit avoir lorfqu’on pofe un enfant dans
le berceau, & lorfqu’on le tient entre les bras. Ibid. b.
Emmailloter. Comment les Patagons emmaillotent leurs
enfans. XII. 160. b.
EMM AN CHÉ , ( Blafon ) voyeç Em an ch e . Obferva-
tîon fur le mot emmanché. Suppl. II. 797. b.
EM M A N U E L , (Hifl. fainte.) Dieu avec nous. Prophétie
où ce mot fe trouve exprimé. Accompliffemeftt dé cette
prophétie félon S. Matthieu. V . 560. b.
Emmanuel. Examen du partage d’Ilaïe où le meffie eft défigné
par ce nom. XIII. 463. b. & c,
EMMEL1E, ( Hifl. anc.) danfe des Grecs. Son inventeur. Ca-
raélere de cette danle. Doute fur l’emmelie théâtrale. V.570 .a.
Emmelie. Additions à cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
II. 803. *.
EMMEN. ( Géogr. ) Defcription des deux rivières de ce
nom en Suiffe. Suppl. II. 803. a. Chôfes précieufes trouvées
dans leurs eaux. Ibid. b.
EMM ENAGOGU E , ( Méd. ) remede de la claffe des éva-
cuans. O n défigna par-là une des trois fortes des mé.dica-
mens du genre des utérins. Quelles font ces trois fortes.
Les mêmes médicamens peuvènt' être emménâgogues , écho-
liques & ariftolochiques , félon les circonftances: V . ’ 570.
a. T o u t ce qu’il y a à dire for ces remedes fe trouve au
mot Utérin. V o y e z auffi Suppl. I. 558. a.
EM M EN A LO G IE , ( Mèdec. ) traité des menftrues ou de
l’écoulement périodique des femmes. Q u e l eft le plus fameux
ouvrage connu fous ce nom. V . 570. a.
EMM ENER, Mener , Remener , Amener, Ramener, Remmener.
( S m m .) X . } « - . * . ■ . '
EM M E N TH A L , ( Géogr.) proymee du canton de Berne,’