
»oient d’abord avant le jugement. Les juges regarderont en-
fuite cela comme un droit ; mais cet abus fut réprimé par
un arrêt de 1437. Cependant l’ufage des épices fut continué.
Il fut ordonné par un réglement de 1502 qu’elles en-
treroient en taxe. C e que prêtent à cet égard 1 ordonnance
de Rouflillon. La chambre des comptes autorifée à en prendre
en 1581. Tribunaux où l ’on ne prend point d’épices. L é-
dit du mois d’août 1669 contient un réglement général pour
les. épices & vacations. Difpofitions de ce reglement. Ibid.
778. a. Déclaration du roi qui remit aux juges fubalternes
les épices mal prifes, en payant une taxe. Création des offices
de receveurs des épices dans les différens tribunaux du
royaume. Leur fupprelïion peu d’années après. On rétablit
enfuite tous ceux qui avoient été reçus & inftallés , & qui
n’avoient point été rembourfés. A utres créations 8c fuppref-
fio ns , &c. Suite de l’édit de 1669. Autres ufages relatifs aux
épices qui ont été enfuite abrogés. Les juges ne peuvent
décerner aucun exécutoire pour les épices. Les épices 11e
font pas faififfables. Les procureurs généraux & ceux du
r o i , &c. autorifés à prendre des épices , &c. Auteurs à con-
fulter. Ibid. b.
E P IC E A , efpece de fapin. X IV . 637. f l , b.
E P IC E D IO N , ( Bell. leu. ) poëme fur la mort de quelqu’un.
Trois fortes de difeours qu’on prononçoit aux obfeques
des perfonnes de marque. V . 776. a.
EPICENE , ( Gramm. ) mt/mo/kos fuper communis. Les noms
épicenes font des noms d’efpeces, q u i , fous un même
g en re , fe difent également du mâle & de la femelle. Différence
entre le nom commun & le nom épicene. V . 776. a.
Epicerie , genre. VII. 591. b.
EP ICERASTIQUE. ( Pharm. ) Etymologie de ce mot. Re-
mede externe ou interne qui tempere l’acrimonie des humeurs.
Remedes employés à cet ufage parmi les v ég étaux,
les fucs & les liqueurs , les mucilages, les huiles , les on-
guens , les firops , & les préparations officinales. V . 7 76. a.
11 faut obferver que ces remedes doivent varier félon la
nature des humeurs morbifiques. Ibid. b.
EP ICHARME , poète philofophe. X V . 770. a.
•EPICIER , corps des épiciers à Paris , l’un des fix corps
de marchands. V . 778. b. Détails fur ce corps 8c celui des
apothicaires qui en fait partie ; leur police & divers articles
de leurs régleraens. Confirmations de leurs ftatuts. Habit*de
cérémonie des gardes de ce corps. Cérémonies de l’enterre-
ment d’un épicier qui eft garde ou qui l’a été. La même
cérémonie s’obferve à l’égard des femmes. Ibid. 779. a.
EPICHEREME , {Logiq. ) fyllogifme dans lequel on joint
à chaqueprémiffe fa preuve. V. 777 . a. Exemple. L’ufage de
ce fyllogifme irrégulier n’eft bon que pour former les récapitulations
des orateurs , quand les principes d’où dépend
leur conclufion , ont déjà été précédemment établis. Ibid. b.
E P ICOM B ES, ( Hift. anc.) bouquets enrichis de monnoie
qu’un fénateur jettoit au peuple , lorfque l’empereur de
Conftantinople fortoit de l'églife. Il y avoit ordinairement
dix mille de ces bouquets , &c. V . 779.
E P IC TE T E ; obfervations fur ce philofophe & fur fes ouvrages.
VII I. 203. a. L’unité de Dieu reconnue par Epiélete.
504. a. Sa doftrine fur la mort. I. 339. b.
EPICUREISME. ( Hift. de la philojoph. ) La fe â e éléati-
que donna naiffance à l’épicurienne. Jamais philofophie ne
fu t moins entendue & plus calomniée que celle d’Èpicure.
y . 779. b.
De la philofophie en général. Elle eft faite pour régler l’entendement
& la volonté de l’homme. Comment s’acquiert
le bonheur. Trois fortes de carafteres qu’Epicure diftingue
entre fes difciples. Importance de s’attacher à la vérité. Pourquoi
le peuple refte plongé dans l’erreur. N éceflhé de s’appliquer
à la fcience des moeurs. Des moyens d’arriver à la.
vérité. En quoi confifte la fageflfe qu’il faut mettre dans fes
^étions.
D e l ’étude de la nature en général. But de cette étude.
Ibid. 780. a. L’univers a toujours été & fera toujours. Il
n’exifte que la matière 8c le vuide. Notion du vuide. La
matière eft infinie 8c le vuide eft infini. Attributs de l’univers
j il eft immobile , immuable , éternel. Phénomènes qui
s’y fuccedent. Doélrine des arômes. Ibid. b. C e que font les
élémens. Principe univerfel des deftruélions 8c des régénérations.
Les vicifiïtudes des compofés ne font que des fuites
de l’aélivité effentielle des atômes qui les conftituent. C e que
c ’eft que le deftin. D e la féparation des atômes, naiffent le
denfe , le rare , l’opaque , lé tranfparent. D ’où dépendent
la figure , le poids , le froid 8c le chaud. Ibid. 781. a. Idée
du tems 8c de l’efpace. Nul compofé n’eft éternel. Comment
i l eft poflible que nous reflùfcitions. C e qu’il faut entendre
par le monde. Sa formation n’exige aucune caufe intelligente
& fuprême. Origine du monde 8c de tout ce qui le com-
pofe. La doârine des génies 8c des démons rejettée. D e la
fin du monde. La pluralité des mondes n’a rien qui répugne.
Ibid. b. Mouvement des atômes , d’où réfulterent la ter re ,
le ciel 8c les aftres. Chute des graves. Abfurdité des antipodes.
Forme de la terre. Caufe des trembleniens de terre*
Circulation des eaux qui l’arrofent. C aufe des inondations du
Nil. C e qu’on doit penfer des plantes. Génération des animaux
; fyftême qui l’explique. Les y eu x n’ont point été faits
pour vo ir , &c. L ’ame humaine eft corporelle ; mais il ne
faut pas cependant la confondre avec le refte de la fubftan-
ce animale. Idée des fens. Ibid. 782. a. C e qu’Epicure entend
par l’elprit. Caufe de la peine 8c du plaifir , du defir
8c de l’averfion. Les pallions varient félon la combinaifon des
arômes qui compofent le tifiù de l’ame. Etat de l’ame dans
le fommeil. Effet de la mort ; le corps difious , l’ame eft
difloute. L’étude de la nature conduit l’homme à des con-
noiffances qui aftùrent la paix dans fon ame. Principes aftro-
noiniques d’Epicure. Ibid. b. Des nuées. Des vents. Caufe des
éclairs 8c des tonnerres. Celle des pluies 8c de l’arc-en-eiel.
Théologie d’Epicure. En quoi confifte le bonheur des d ieux
qu’il admet. Leur exiftence foute nue 8c prouvée. Leur apparition
pendant notre fommeil. Leur nature. Ibid. 783. a.
L ’exiftence des dieux eft ftérile par rapport à nous. Q u e l
eft le culte qu’on peut leur rendre. Leur fubftance eft corporelle.
En quel lieu ils peuvent s’être réfugiés.
D e la morale. Le bonheur eft la fin de la vie. C e -qui
peut arriver de mal à l’homme , c’eft de voir le bonheur où
il n’eft pas. Il faut donc apprendre au plutôt en quoi il
confifte. Dans la recherche du bonheur , il ne faut pas oublier
que nous ne fommes que des hommes. La peine eft
toujours un m a l, la volupté toujours un bien ; mais il n’y
a point de volupté pure. To us nos mouvemens fe rapportent
à elle. Combien il importe de bien connoître le prix des
objets fous lefquels elle peut fe préfenter à nous. Ibid. b. Rien
de plus précieux que la fanté du corps après celle de l’ame.
Si l’ame fe porte avec excès vers une vertu particulière’,
elle n’eft pas entièrement vertueufe. L e defir de l’eftime eft
un m otif à remplir nos devoirs. L’honnête préférable au fen-
fuel. D u choix d’un état. But qu’on doit avoir uniformément
dans fa v ie. D u mépris de la mort. D e la véritable
piété. L e droit naturel n’eft que le fymbole de l’utilité générale.
Eloge de la décence 8c de l’amitié. C e qu’il y a
d’eftimable dans la philofopliie d’Epicure.
Principaux événemens de la v ie de ce philofophe. Ibid.
784. a. Activité des hommes de génie. T o u t ce qui s’offre
à leurs y eu x dans le monde, jette dans leur ame autant
de germes de connoiffances qui n’y demeureront pas fté-
riles. Suite de la vie d’Epicure. Célébrité qu’il acquit.
Comment il donnoit fes leçons. 11 vécut dans le célibat.
Caraélere de fes ouvrages. Ibid. b. Femmes’ célébrés qu’il
recevoit dans fes jardins. Pureté de fes moeurs. Sa mauvaife
fanté fur la fin de fa vie. Circonftances de fa mort. Honneurs
rendus à fa mémoire. Progrès que fit l’epicuréifme à Rome.
Renaiflance de cette philofophie au commencement du 17 e
fiecle. Q u els ont été les principaux feélateurs dans les tems
modernes. Magnene ; ouvrage médiocre qu’il a écrit. Pierre
Gaflendi ; détails fur ce philofophe ; fon éloge. Difciples
de Gaflendi. Ibid. 785. a. Ecoles où l’on a profeffé & pratiqué
la morale d’Epicure. L a plus ancienne fut dans la mai-
fon de Ninon Lenclos : quelles perfonnes la fréquentoient.
Seconde é co le , celle d’Auteuil. Troifieme é c o le , celle de
Neuilly. Quatrième é co le , celle d’Anet & du Temple : perfonnes
célébrés qui la fréquentoient. Cette école eft la
même que celle de S. Maur ou celle de madame la D u -
chefle. Ecole de Sceaux : qui font ceux qui l’ont illuftrée.
La fe â e épicurienne n’a jamais eu plus d’éclat qu’en France ,
8c fur-tout pendant le fiecle dernier. Ibid. b.
Epkuréifme. Détails fur Epicure 8c fur fa morale. X V II .
458. a , b. X. 700. b. Philofophie d’Épicure , voye^ C o r pu
scu la ir e , ph y s iq u e . Envie que ce philofophe portoit
à Zénon. X V . <26. a. Fête en fon honneur. VII I. 480. a.
Réfutation de fon fentiment fur l’ame. I. 335. b. D o â r in e
des épicuriens fur la chaleur. III. 23. b. 29. b. Sur l’origine
du monde. IV . 440. b. Sur la divifibilité de la matière.
1074. b. Sur la dureté. V . 172. a. L ’atomifme perfectionné
par Epicure. 451. a. Sa diàleftique. IV . 935. a. Réfutation
de fa doétrine fur la formation des animaux. 982. a , b , 8cc.
Les épicuriens rejettent l’enchaînement des caufes. V I. 424.
b. DoCtrine d’Épicure fur le froid. V II . 312. b. Sur la génération.
562. b. Sur la gravité. I. 61. a. IV . 874. a. Définition
du mouvement par les épicuriens. X. 831. a. Leurs
principes les conduifoient à rejetter le dogme de la p ro vidence.
XIII. 512. a , b. Idée du tems félon ces philofophes.
X V I . 94. a. Leur fyftême fur la vifion. X V II . 344. a. Sur
le vuide. 372. a. SeCte d’épicuriens à la Chine. III. 343. b.
É P IC Y C LE , ( AJlron. ) étymologie de ce mot. V. 783.
b. Phénomènes du mouvement des planètes auxquels latis-
fait l’invention de l’épicycle. C ’eft dans l ’excentrique que
fe meut le centre de l’épicÿcle emportant avec lui la planète
, &c. Apogée 8c périgée de l’épicycle. Cette hypothefe
eft très -ingénieufe ; M. Godin a donné dans un mémoire
les loix du mouvement apparent des planètes dans l’épicÿcle.
C e qui rend cette théorie de quelque utilité. Simplit
ité de c'étte théorie dans le mémoire de cet académicien.'
L ’excentrique fur lequel fe meut l ’épk y cle fe nomme aufli
déférent. Combien l’hÿpothefe des épicycles a gêné Riceioli
dans la compofition de fes tables aftronomiques. Les aftro-
nomes modernes ont trouvé que les inégalités apparentes du
mouvement de la lune étoient les mêmes que fi elle fe mouvoir
dans un épicyle. Ibid. 786. a. Hypothefe de M. Machin
fur les mouvemens de la lune , renverfée par M. Clairaut.
Celle de M. H aliey. Ibid. b.
Epicycle : 'défèrent de T. IV . 742. a. Balancement de l’épicy-
cle lunaire. Suppl. II. 907. a.
É P IC Y C LO ID E , ( Géom. ) ligne courbe engendrée par
la révolution d’un point de la circonférence d’un c e r c le ,
lequel fe meut en tournant fur la partie convexe ou concave
d’un autre cercle. Epicycloïde allongée ou accourcie. Epiey-
cloïde fupérieure 8c extérieure : épicycloïde inférieure 8c
intérieure. Bafe de Pépicycloïde. Ouvrages à confulter fur
les principales propriétés de cette courbe. D ivers éorits qui
traitent des épicycloïdes fphériques. Différence entre celles-
c i 8c les épicycloïdes ordinaires. Mémoires à confulter fur
leurs propriétés. V . 786. b. Théorie des épicycloïdes fimples
8c ordinaires. Ibid. 787. a. Sur l’ufage des épicycloïdes en
méchanique, voye{ D ent. M. de Maupertuis a examiné les
figures reftilignes formées par le roulement d’un polygone
régulier fur une ligne d ro ite , 8c il en a déduit les dimen-
fions de la cyclôïde. Sa théorie appliquée à l’épicycloïde.
Ibid. b.
Epicycloïde. Traité des épicycloïdes par M. de la Hire :
la courbure de l’épicycloïde employée dans quelques engrenages.
IV . 841. a , b , 8cc.
EP1D AU R E . L’oracle de Delphes ordonne aux Epidau-
riens d’ériger deux ftatues, pour remédier à la ftérilité de
leurs terres. X V . 499. b. Temple d’Efculape à Epidaure.
X V I . y i . b. Culte que les Epidauriens rendoient à Damie
8c à Auxefie. Suppl. I. 727. a.
ÉPIDÉLIUS , ( Myth. ) furnom d’Apollon. Prodige qui
donna lieu à ce furnom. C e qu’on en d o i t . penfer. V .
7 87. b.
Epidélius, furnom d’Apollon. Correftions à faire à cet
article de l’Encyclopédie. Suppl. I I. 8x8. a.
ÉP ID ÉM IE , ( Médec. ) étymologie de ce mot. Quelques
auteurs la nomment quelquefois maladie univerfelle. Différence
entre les maladies épidémiques 8c celles qu’on appelle
endémiques, entre les maladies épidémiques 8c les fporadi-
ques. Les épidémies ne font pas d’un féul 8c même g enre,
elles different beaucoup félon la différence des failbns, qui
ont précédé 8c qui fubfiftent, félon la différente nature des
habitans d’un pays. Elles Changent prefque chaque année
de caraâere 8c de nature, lors même qu’elles paroiffent
avoir les mêmes fymptômes. D ’où dépendent les différentes
caufes des épidémies qui font dans l’air. V . 788. a. Les ali-
mens font fouvent aufli par leur nature la caufe des maladies
populaires : c’eft ce qu’on obferve quelquefois dans
des villes afliégées, où tout le monde eft contraint à manger
des chofes de mauvaife qualité. Les maladies épidémiques
ne fe communiquent pas aufli communément qu’on le
penfe par contagion. C e qu’on doit faire en général pour
s’en préferver. Comment les habitans d’un pays doivent purifier
l’a ir, lorfqu’ils font menacés ou atteints d’une épidémie.
Les villes où l’on brûle du charbon de pierre font
moins fujettes aux maladies épidémiques, &c. Bons effets
des vents du feptentrion 8c du levant dans les tems d’épidémies.
Les pluies font aufli très-falutaires. Ibid. b. Directions
pour les médecins, lorfqu’il furvient une maladie épidémique
dont le caraélere n’eft pas bien connu. Combien
il feroit utile d’avoir un recueil d’obfervations exaéles fur
toutes celles qui ont paru jufqu’à préfent. Q uels font tous
les objets qui doivent entrer dans ces obfervations : avec
quels foins cette hiftoire de chaque épidémie doit être faite.
Modèles que les médecins devroient imiter à cet égard.
Ibid. 789. a.
Epidémie. D e la caufe des épidémies. I . 233. a. V . 178.
a. Caufe de leurs progrès. Suppl. III. 734. a. Amulettes
propres à en pré fe rve r, félon Wedelius. l i t . 613. b. Fievres
épidémiques. V I . 731 . a. D e la maniéré d’obferver les maladies
épidémiques. XI. 320. a. Comment on pourroit s’affu-
rer de l’état de l’air dans un tems d’épidémie. 3 22. b. Maladies
épidémiques ou populaires. X III. 87. b.
Epidémies , fêtes , ( Myth. ) én l’honneur de Junon 8c
d’A po llon , 6*c. Elles étoient comme les 'fêtes de la pré-
fence du dieu. V . 789. a.
ÉPIDERME ou cuticule , ( Anatom. ) voye{ ce mot. Il faut
remarquer dans l’épiderme; t ° . fon union étroite avec ’la
•peau ; 20. fa régénération ; 30. fon origine ou fa formation ;
4°. fa fubftance. D e quelle maniéré fe forment les callofités
aux pieds , aux mains 8c aux genoux. V . 789. b. 30. fes-trous
ou pores. Comment les cloches ou empoules relient goh-
•flées fans laiffer la férofité extravafée échapper par les trous,
qui doivent être aggrandis par Yextenfton dé l’épiderme four
| Tome /.
W e ; «•. fon épaiffeur, difFek-enre en diffireiftes pâmes dù
corps ; 7 . fes filions plus ou moins confidérables en diffé-
rentes parties ; 8°, fon infenfibilité ; 9°. fon incorruptibilité.
Ibid. 790. a. 10 . fa couleur. La couleur de l’épiderme ne
détermine point abfolument celle de la p ea u , mais plutôt
celle du corps muqueux firué au-deffous; x i ° . fon ufage. L’épiderme
mérité beaucoup l’examen 8c les recherches des
phyfiologiftes. Remarque utile aux accoucheurs. II ne faut
pas regarder le détachement de l’épiderme comme un ligne
certain de la mort de l’enfant. Ibid. b.
Epiderme, fon ufage. X V . 820. b. Pourquoi l’aâion du
toucher eft douloureufe quand l’épiderme eft ratifiée , ma-
cérée ou brûlée. 821. b. Pourquoi le taél eft détruit lorfque
1 épiderme fe durcit. Ibid.
É P ID ID YM E , ( Anatom. ) nom de deux corps variqueux
finies fur la partie fupérieure des tefticules. Etymologie de
ce mot. Defcription des épididymes ; en quoi ils different
^steractdes. V. 791 . a. Voye^ T esticule StSuppUW. 614. b.
ÉPIDIDYME. ( Anat. ) Nouveaux détails fur la ftruélure
de cette partie. Suppl. II. 818. a. Maniéré de l’injeâer avec
le mercure. Ibid, b. Continuation de l’épididyme, appellée
canal déférent. Suppl. II. 819. a.
ÉPIER , ( Jurifp. ) droit domanial qui ne fe ie v e fous ce
nom que dans la feule province de Flandres. Nature dé
Cette redevance. Origine de ce droit. Certains mémoires
aflùrent que Charlemagne avoit chargé les terres de Flandres
de la redevance de l’épier. V . 791 . a. Difficultés fur-
venues infenfibiement par rapport aux moyens de lever ce
droit. C e fut* pour y mettre fin, que les archiducs Albert
8t Ifabelle rendirent le placard du 13 juillet 1602. Difpofitions
de ce placard. Il s*eft encore élevé récemment des
conteftations à ce fujet. Comment elles ont été terminées.
Enumération que donne M. Ghewiet des lieux où fe levé
cette redevance. Une partie de ces rentes a été engagée ou
aliénée. Receveurs de l’épier. Ibid. b.
Epier, il ne faut pas confondre ce droit avec le denier-
eéfaf. IV . 826. b.
É P IEU , arme dont fe fervoient les foldats romains. XII.
626. b. Arme moderne de ce nom. X V I I . 786. a.
É P IG AM IE , droit réciproque que des perfonnes de différente
nation avoient de fe marier enfemble. X V I I . 7 7 1 . à.
ÉPIG A STRIQU E. ( Anat. ) Région épigaftrique. O n la
divife en deux parties, les côtés ou hypocondres & l’épi-
gaftre. Veines & arteres épigaftriques. V . 792. a. Voyez
Suppl. II. 637. a.
E p ig a s t r iq u e , région, ( Phyfiol. ) cette partie regardée
par plufieurs auteurs comme un centre d’où les forces o rganiques
femblent partir pour s’y réunir de nouveau. C ’eft le
diaphragme qui joue le principal rôle dans Cette région.
Fondions étendues du diaphragme. On peut regarder cet
organe comme le v rai centre du fyftême nerveux & apo-
névrotique. Diverfes obfervations qui le prouvent. V . 792. a.
Epigaftrique, région , l’auteur de cet article de l’Encyclopédie
confidere la région épigaftrique , comme un centre
ou point de réunion, d’où les forces organiques femblent
partir pour s’y réunir de nouveau. C ’eft contre cette hypothefe
qu’on tro uve ici plufieurs obfervations. Suppl. II.
EPIGÉNESE, ( Médec. anc. ) terme de médecine employé
•par les Grecs. IX. 937. b.
EPIGÉNE'UM, ( Mufiq. inftr. Antiq. ) addition à cet article
de l’En cyc lopédie. Suppl. II. 8 20. a.
É P IG LO T T E , ( Anat. ) çtymologje de ce mot. Cou vercle
du larynx. Defcription 8c ufage. Galien .croit que l’épiglotte
eft le principal organe de la voix. Sa fituation, 8c fes
mouvemens. V . 792. b.
Epiglotte , defcription détaillée de ce cartilage. Suppl. II.
Epiglotte , fa defcription. Suppl III. 707. fl. 708. b. Mufclp
thyro-épiglottique. X V l. 3 1 1 . b.
EPIGONES , ( Myth. ) les enfans des fept capitaines qui
afliégerent en vain la v ille de Thebes. Leur expédition pour
venger la m ort de 'leurs peres. V . 793. a.
E P IG O N IUM , ( Mufiq. inftr. Antiq. ) in finiment à .quarante
cordes. S ervices nue fon inventeur EpigonuS a rendus
à la mufique des anciens. Suppl. II. 820. fl. Voye£ X IV .
943. b.
É P lG R AM M A T IQ U E S , .épitaphes. V . 817. b.
EPIGRAMME. ( Belks-iett. ) Les épigrammes dans leur
origine étoient la même chofe que ce que nous appelions
aujourd’hui informions. D ivers .ufages auxquels .elles furent
employées. L es Grecs les renfermoient dans des bornes affez
étroites; mais des Latins 8c les modernes .ont été moins fçru-
puleux à cet égard. Définition de l’épigramme, par M. le
Brun. Sentiment de M. Defprèaux fur ce petit poëme. Les
fentlmens font partagés fur la longueur de l’épigramme 8c
•fur-la penfée qui doit la terminer. Caraâece des épigrammes
grecques. V . 793. a. Noys neXommes pas dans Je point
de vue convenable pour en bien juger. Différence entre
T P P p p p p