amine. Voiture fermée à deux roues qui porte aufii ce nom.
( Voyeÿ le vol. IX. des planch. Sellier, Carrojfler, planc-h. 19.)
Brouette de blanchifferie. II. 444. b,
B RO U IL LA RD , ce qui le rend mal-faim C e qu’on ob-
ferve fur la furface de l’e au , après la chute d’un brouillard
conipofé d’exhalaifons. Brouillard qui gâte les grains , appelle
nielle par les laboureurs. Qualité pernicieufe du feigle corrompu
par ce brouillard. Pourquoi le brouillard paroit plus
fenfiblcment le foir & le marin. II. 444. b. Pourquoi il eu plus
fréquent en liiver qu’en aucun autre tems. Le brouillard fe
manifefte, foit que le baromettre fe trouve haut ou bas.
Caufes de l'on opacité. Il eft quelquefois affez délié pour
que le foleil paroiffe au tra
lorfque l’air le trouve ch<
quoi il fe forme tout-à-d
fur le fonunet des monta
s’élèvent des m<sntagnes,d
la fituation du fpeaateur
paroiffent les <objets au 1
Pourquoi il fait beau en é té ,
e brouillards le matin. Pour-
!e gros brouillards à côté &
Ibid. 445. tu L es vapeurs qui
tagnes, deviennent quelquefois vifibles par
, par rapport à elles.. Comment
travers des brouillards. Tems des
brouillards favorable à la pêche des harengs. Ibid, b.
Brouillard, dangers des brouillards entre la floraifon &
la maturité du blé. VII. 535. b. Suppl. I. 917- a. Ibid. IV .
686. a. Pourquoi les objets paroiflent plus grands dans les
brouillards. IV . 1052. b. X VII . 568. b.
Brouillard fur l ’<Jeil. X I. a 76. a , b.
BROUISSURE , effet de la brouiffufe fur les plantes. XII.
724., b.
BRO US SE AU , B R O UW E R S , BRU EL. ( Géogr. ) Erreurs
à corriger dans ces articles de l ’Encyclopédie. Suppl. II. 72. a.
BROUSSIN d’érable. Excroiffance ondée & madrée qui
vient fur l’érable. Ufage qu’on en fait. II. 445. b.
B R O U S SO N , (Jacques) avocat : fon éloge. Sa fin malheu-
reufe. XI. 148. h 149. a.
B R OW N E , ( Guillaume ) poète anglois. X V . 937. b.
BRQW N IST ES , ( Hifl.eccl. ) feéle qui fe forma de celle
des puritains fur la fin du dix-huitieme fiecle, dont le chef
étoit Robert Brown. Hiftoire de ce chef. Progrès de fa feéle.
Pourquoi les Browniftes fe féparoient de toute églife, foit
anglicane,foit p resbytérienne.Leurs fentimensfur le mariage,
les baptêmes oc les formulaires de prières. Forme démocratique
qu’ils fuivoient dans le gouvernement de leur églife. II.
446. a. Ces feétaires perfécutés fous la reine Elizabeth Principaux
chefs qu’ils ont eus. Durée qu’a eue leur églife. Ibid. b.
B R O Y E , machine à brifer le chanvre pour en féparer
le s chenevottes. Defcription de cette machine. II. 446. b.
Voye{ l'arùele CHANVRE.
B R O Y EM EN T , ( opération de Pharmacie ) précautions qu’il
faut prendredans cette opération , félon la nature des matières’
qu’on broie.II.447. a. Foy.PuLVÉRISATION & TRITURATION.
B R O Y E R , (terme de Corderie) aélion de brifer le chanvre
avec la broyé. Comment cela fe fait. Queues de chanvre eu
filaffe brute. Autre maniéré de féparer le chanvre qu’on
appelle tiller. II. 447. a.
Broyer , atténuer, pulvérifer, (Synon. ) I. 843. b. Pierre à
b royer les couleurs. XII. 600. a.
B R O Y O N , piege pour les bêtes puantes. II. 447. a. Comment
on le dreffe. XII. 600. b.
BjROYON, (Imprimerie) defcription & ufage de cet inftrument.
,11. 447. b.
BRU A N , (Omith.) voyeç V erdier. Bruan de Canada,
vol. V I. des pl. Régné animal, pl. 33.
• BRU CE LLES, petite pincette d’horlogers. Ufage qu’ils en
font. Defcription de cet in finiment. C elles de laiton - fervent
à faifir les petites pièces d’acier. Autres ouvriers qui s’en fervent.
n . 447. b.
B RU C T ER E S , peuples de la Germanie. X V . 162. b.
BRU G E L , ( Jean ) peintre payfagifte. XII. 213. a.
BR U G E S , marais & forêts fouterreines auprès de cette
ville. X. 92. b.
B r v GES,(Jean dé) inventeur de la peintureà huile.XII.277.é.
B R U G N O N , (Jardin. ) forte de pêche. XII. 230. a.
BRU IN E , ( Phyfiq.) petite pluie fine qui tombe fort lentement.
Caufes de la bruine. Caufe des pluies qui fe précipitent
à groffes gouttes fur la terre. lit 448. a.
BRUINE K A K A T O E V IS C H , ( Ichthy. ) c’eft-à-dire ,poif-
fon perroquet brun, npm que les Hollandois donnent à un
poiflon des Moluques. A uteurs qui en ont donné la figure. Sa
defcription. Suppl. U. 72. a. Lieux où il eft commun. Ses qualités.
& ufages. Famille à laquelle ce genre appartient. Ibid. b.
BRU IR , ( terme de Draperie ) maniéré dont fe fait cette
opération. IL 448. b.
BRUIT. ( Mufiq. ) C e mot1 eft oppofé au mot fon , & s’entend
de toute fenfation de fou ie qui n’eft pas fono re& appréciable.
— D ’où vient la différence entre le bruit & le fon. —
Caufe du changement d’un fon excefîif en bruit. Suppl. II.
72. b. L e nom de bruit donné à une mufique étourdiffante
oc confùfe. Ibid. 73. a.
BRULER, définition de cette aélion de phyfique. C e qu’on
pntend par brûler l ’aeier,le fe r , les autres métaux, II. 448. b.
B&ULER , ( Pharm. anc. ) huile qui brûloir dans fe au. V ï ï l .
3 39. b. C ette propriété attribuée au feu grégeois. V I . 646. a , b.
Brûler les corps, (Hift. anc.) ancienne coutume très-
répandue autrefois. Q u elle fut la première maniéré d’inhumer.
Sylla fut le premier des patriees Cornéliens à qui on
ait élevé un bûcher. Les deux ufages d’inhumer & de brûler
fubfifterent en même tems. Origine de l’üfage de brûler les
corps chez les Romains. Durée de cet ufage. II. 448. b.
Brûler les corps. Comment on empêchoit que les cendfes
des corps ne fe mêlaffent avec celles du bûcher. II. 8 x 5'. A
Cérémonies que pratiquoient les Platéens -, lorfqu'ils vour
loiént brûler les corps de leurs capitaines, après leur mort,
XIL 739. a. Comment & en quel tems l’ufage de brûler les
corps fut établi chez les Romains. II. 758. a. X V . 75. b. Il
n’étoit pas permis de brûler les corps de ceux qui avoient
été frappés de la foudre. V II . 216. a. Détail'des cérémonies
qu’on ôbfervoit en brûlant les corps. II. 437. £.
Brûler , ou ecobticr les terres , (Économ. rurale) defcription
de cette opération, qui fe pratique affez communément quand
on veut défricher les terres ( voye^ vol.I. des pl. d'agriculture ,
pL y ), Labours qui fe font enfuite pour préparer la terre à
recevoir le froment. Obfervation fur la méthode de labourer
avant de répandre la terre brûlée. Avantages attachés à
l’opération de brûler les terres. Il faut prendre garde qu’elles
ne foient trop calcinées. Pratique des Finlandois & des Nor-
wègiens , lorfqu’ils veulent défricher un canton de bois pour
ÿ feiner du grain. Suppl. II. 73. a , b.
Brûler les terres, (Agricult.) defcription de cëtte Opération.
I. 188. a , b. Obfervation fur cet ufage. Suppl. I. 3 29. a.
B R U LO T , ( Marine) vieux bâtiment chargé d’artifices &
de matières combuftibles qu’on accroche aux vaiffeaux ennemis
, pour les brûler. Bâtimens qu’on eftime les plus propres
a cet effet. II. 448. b. Comment on prépare 8c garnit ces bâti*
mens , pour l’effet auquel on les deftine. Maniéré de s’en
fervir. Ibid. 449. a.
Brûlot, grappin de brûlots. V I I . 860. b.
BRULURE , ( Chirurg. ) trois degrés diftinguès dans la
brûlure. Indication de divers remedes contre la brûlure.
Comment les habitans de l’ille de Java fe guéri fient d’une
forte de colique & des panaris par la brûlure. Exemples de
divers maux guéris par la brûlure. Comment elle peut procurer-
guérifon. II. 449. b. Voye{ Mo x a .
Brûlure. Comment on peut prévenir la gangrené dont une
brûlure profonde feroit menacée. V II . 471. a.
Brulure , ( Agric. ) maladie des plantes. Suppl. III. 83 3. b.
Suppl. IV . 686. b.
BRUMALES , fête que les Romains célébroient en l’honneur
de Bacchus. Tems de cette fête. Pourquoi elle étoit
appellée de ce nom. Elle futinftituée par Romulus. II. 450 a.
BRUM A ZA R , ( Minéral. & Chymie ) graiffe onétueufe ,
défignée 8c expliquée par B eccher. C ’e ft , félon lu i, la matière
première des métaux. II. 450. a.
BRUM E , ( Marine) brouillard. Dans la brume tout le monde
eft matelot, cLifent les marins, II. 430. a.
B R U M O Y , (Pierre) obfervations fur les ouvrages de ce
favant. X IV . 393. b. Suppl. III. 659. b. 660. a.
B R U N , . ( Charles le ) obfer varions fur ce peintre & fur fes
ouvrages. V . 321 . 0 , b. Il fut le premier promoteur de l ’académie
de France à Rome. Suppl. I. 89. b. Son traité fur la
phyfionomie des pallions. Suppl. II. 229. b. Caraéleres de
vraifemblance dans fes tableaux dé l’hiftoire d’Alexandre.
X V I I . 485. b. Éloge de ces tableaux. II. 134. é. Soin qu’il à eu
d’obferver le coftüme. IV . 299. a.
Brun Defmarettes , ( J. Baptifle le ) obfervations fur fes
ouvrages.XIV. 393. b. Suppl. IV . 682. b.
Brunes. Couleurs Qu’elles doivent préférer dans leur
parure. Suppl. II. 244. a.
B R U N EH AU T : caraélere de cette reine. XII. 3 47. b. Lieu
où C lotaire la fit arrêter. Suppl. IV . \yi.b.
BRUNELLE. Caraéleres de ce genre de plante. II. 450. a;
Ses propriétés en médecine. Origine de fon nom. Ibid. b.
B R U N E R , (Balthafar) médecin & chymifte. VIII. 29. a.
B RU N E T T E , ( Belles-lett. P o é f Mufiq.) efpece de chan-
fo n , dont l’air eft facile 8c fimple, & le ftyle galant & naturel,
quelquefois tendre, 8c fouvent enjoué. Origine du nôm qu’on
lui donne. Modèle dans ce genre. Caraélere des airs de
brunettes. Suppl. II. 74. a.
BRUNIR , ( Arts mech. ) maniéré de polir un corps. Pièces
qu’on brunit en horlogerie. Avantages de cette façon de
polir. Ouvriers qui la pratiquent. Effets de ce poliffage. Comment
les relieurs bruniffent les tranches’des livres, & les livres
dorés fur tranche , après y avoir appliqué fo r . II. 450. b.
BRUNISSOIR. Effet que produit le bruniffoir. II. 450. b.
Bruniffoirs de l’argenteur. Bruniffoirs des couteliers. Defcription
8c maniéré de s’en fervir. Bruniffoirs des doreurs , des
graveurs , des horlogers , des orfèvres en grofferie, Ibid.
451. a , des faéteurs d’orgue, du potier d’étain. Ibid. b.
de « K M M f t f t e s . XII. j i j .
BRVNITURE ,
BRUNITURÉ , ( Teinture) maniéré d’éteindre l éciat d’iuié ;
couleur. Poùrquoi il eft permis aux teinturiers du grand teint ,
de tenir des ingrédiens particuliers aux teintures en petit
.IC BRUNfJ , ( J . Henri d e ) phyfiologifte. Suppl. IV . 362. a.
BRUNNER , ( / . Conrad) anatomifte. Suppl. 1. 400. a. P hy-
fiologi.fte. Ibid. IV . 3<;2.a .
BRU N O , ( Giordano ) obfervations fur cet homme de
lettres 8cfur fes ouvrages. XI. 195. IT
BRU N SW IC -H AN N O V ER , ( Maifon de )Suppl.l. 309. b.
BRU SCH IU S , poète. Lieu où il fùtaffaffihé.5«pp/.II.779i<i.
BRUSQU EMB ILLE , (Jeu de la ) détails 8c réglés de ce
jeu. II. 451. b. . .
B R U T , on donne cette épitliete à tous les objets clans 1 état
où la nature nous les préfente, lorfqu’ils font deftinesa etreperfeélionnés
par l’art. On donne aufii ce nom aux produélions
artificielles, lorfqu’elles en font au premier apprêt. II. 452. b.
Brut ou ort, (Commerce) poids de lamarchandife-quand
elle eft pefée avec fon emballage. II. 45 2\.b. . .
BR U T A L IT É , ( Morale) comment on p eu t , jufquà un
certain point, Corriger ce vice. Defcription qu’en donne Th éo -
phrafte. Suppl. II. ^4. a. _. ' ... !
B R U T E , bête , animal. Différences entre ces mots. i l.
js BRU TU S , ( Lucius Junius) principe de la fermeté barbare
qu’il témoigna en voyant mourir fes enfaiis. I. 372- Lieu ou
il fut tué. Suppl. I. 583.
Brutus , (Marcus Junius) fervice qu il rendit à Dejotarus.
XII. 503. a. Son armée réunie à celle d’Oélave , défait celle
d’Antoine. Suppl. I. 704. a. Préfage qu’il eut de la perte.de la
bataille de Philippes. X V . 377. b. X V I . 146. b. Sa defiiite.
X V L 676. /’. Son exclamation avant fa mort. 681. a. Récit de
fa mort. XII. 305. a. .
B R U X AN E L L I , ( Botan. ) obfervations fur cet arbre du
Malabar. Propriétés médicinales qu’on lui attribue. II. 453. a.
Bruxanelli -, arbre du Malabar. Ses différens noms. D e fcription
, culture. Suppl. L 74. b. Qualités 8c ufages de
cette plante. Maniéré de la claffer. Ibid. 75: a.
B R U Y A N , verdun ou verdier. Defcription de cet oifeau.
m S S Ê Ê Ê I , I R
B R U Y E R E , (B o tam ) caraéleres de ce genre de plante.
Propriétés médicinales de cette plante , de fon h uile, de fon
fuc , dè fes fleurs. II. 45 3. a.
Bruyere. Noms de cette plante en différentes langues. Son
caraélere générique. Defcription de cinq efpeces que ce genre
renferme. Suppl. IL 75. a.Lieux où elles croiffent. Leur culture.
Leurs ufages. Ibid. b.
Bruyere à fru it , ou camarigne : fes efpeces , &c. V . 377. b.
Bruyere , ( Géogr. )’ v ille de Lorraine. Fête finguliere
qui fe célébré annuellement fur une montagne de fon voifi-
nage. Suppl. I. 7 x 1 .a.
B R U YN , ( Nicolas dè ) graveur. V IL 867. a.
BRU ZEN de la Martiniere, (Louis , & Antoine-Auguflin)
Suppl. III. 839. tt.
B R Y , ( Théodore de ) graveur. V IL 867. a. Defcription
qu’il a donnée des deux Indes. V H L 662. b.
B R Y O N E , (Botan.4) deux efpeces de bryone , la blanche
8c lefceau-notre-dame.Defcnption de lablanche à baies rouges,
IL 433. a , 8c de la blanche à baies noires. Defcription du
feeau-notre-dame. Autre racine appellée bryonia levis. Propriétés
des racines des deux premières efpeces. Onguent de
bryone pour réfoudre les écrouelles. Eau de bryone compofée
par Lémery. Ibid. b. Propriétés de cette eau. Eleéluaife de
bryone: Ibid. 434.0. Voyeç B r ion e ;
B U,
BUABIN,idole du Tonquin. Culte qu’ûn lui rend. IÎ.434. a.
BU A CH E , ( Philippe ) obfervations critiques fur fa defcription
.géographique de l’Amérique feplentrionale. Suppl. I.
33». 0 , b.
B U A D E , (Lou isd e) marquis deFrontenoie, gouverneur
du Canada. Suppl. IL 167. a , b.
BUBASTE. Diane Bubafte : pourquoi ce furnom lui fut
donné. Célébration de fa fête. IL 434. a.
BU BO N , ( Chir. ) étymologie de ce mot. Bubons pefti-
lentiels , bubons vénériens. IL 434. b. •
Bubon. D e l’ufage des topiques contre lès bubons; X V I .
419. b.
BU BO N O C E L E , (Qhir.) nimeur dans l’aine, occafionnée
parla defeerite des inteftins. Étymologie du mot. Autres noms
qu’on lui donne. Pourquoi les femmes font plus füjettes aux
hernies crurales qu’aux bubonoceles. IL 434. b.
Bubonocele , hernie inguinale. VII I. 173. b. Bandage poulie
bubonocele. X V . 461. b. Embrocation qui fe pratique après
l’opération du bubonocele. V . 3 61. é. . •
B U C A R D IT E , (Conchyl.) coquillage foffile. Sa defcription.
Suppl. IL 73. b: Voye( vol. V I . des pl. première colleéüon de
minéral, pl. 3. 8c l’article Caur de boeuf.
Tome I,
B Û C A R O S , ( Hift. nat. ) efpece de terre figiliée qui fé
trouve en Efpagne. Propriétés de cette terre. Habitude des
dames efpagnoles , de mâcher du bucaros. IL 434 .b. Obfervations
fur le v in 8c l’eaù mis dans des vafes faits de cette
terre. Ibid. 433. a: ,
B U C C A R IE , ( Géogr. ) defcription 'de ce pays d’Afie. C ’eft
la partie la plus peuplée 8 f la mieux cultivée de la Tartarie. II;
4 ÎBU C C E L L A R IE N S , ( Hifl. anc. ) foldats inftitués par les
empereurs de Conftantinople , pour diftribuer du pain. Étymologie
de leur nom. Autres noms qu’ils recevoient. D ’autres
donnent ce nom aux parafites entretenus, aux dépens des ’
princes. Autres fentimens fur ceux qu’on appelloit.de ce nom;
II. 433.0. . .
B Ü C C IN , ( Conchyl. ) coquillage ainfi' nommé parce qu’il
reffemble, en quelque façon , à un cornet mufical. Sa defcription.
Divifion des buccins. Buccins qui fourniffent la
pourpre. L es grains qu’on en tire , .teignent en ro u g e , lorfque
le lin g e , fur lequel ils ont été écrafés, eft expofé à Pair:
Comment M. de Reaumur explique cet effet de l’air. Autre
teinture t iré e ,d’une liqueur des buccins, 8c qui , expofée à .
une médiocrêchaleur du fo le il, paffe par diverfes couleurs ;
8c devient un beau pourpre. H. 433. b. Différence entre
cette liqueur 8c celle des grains. Ceux-ci feroient d’un ufage
plus commode pour la teinture que la liqueur des buccins.
Secours qu’on pourroit tirer de la chymie , pour aider cette
coitletir. Réflexion fur cette penfée de M. de Fontenelle,
qu’il y a pliis de chofes trouvées dans ces derniers fiecles .j
qu’il n’y en a de perdues des anciens ; mais qu’il ne peut y
avoir de perdu que’ ce qu’on veu t bien qui le foit. Ibid. 436.0.
Buccin. Figures de 26 efpeces de buccin, repréfentées, v ol.
V I . des planch. pl. 64 , 6 y , 6y 8c 70. D e toutes ces efpeces, il
n’y a que le fufeau denté , repréfenté pl. 7 0 , qui puiffe,
abfolument porter ce nom. Caufe de la confùfion qui régné
aujourd’hui dans la maniéré de claffer les coquilles. Différens
genres que renferment les buccins repréfeniés dans le VI; vol.
des .planches. Suppl. II. 75 .b.
i° : Des limaçons terreftres ; 20; des visi’j^ f . des pourpres ;
40. 'des buccins -j 30. des cérites ; 6°. des .toupies ; 7 0. des
fabots -, 8°. enfin , l’élégante ftriée , repréfentée N0./ , pl. 641
Lieux de la France où cette coquille fe trouvé. Singularité
qu’on y remarque: Ibid. 76.0.
Buccin alongé. Il p aroît, par les caraéleres de cette coquille j
qu’elle appartient au genre des pourpres 8c non à celui des
buccins. D ’où on la tire. Sa defcription. Ibid.
Buccin feuilleté. Cette coquille eft une efpece de pourpre. Sà
.defcription. Lieux où ce coquillage eft commun, fbid.
Buccin. Diftinélion, du murex 8c du buccin. X. 867. b. Rang
que tiennent les buccins dans la diftribution des coquilles. IV;
183. b. 186. b. 100. b. Sur les bbccins, voye^ T urbinée.
B U C C IN A T E U R , ( Anat. ) mufcle fitué tranfverfalement
•fous les joues. Defcription de ce.mufcle. IL 436. a.
Buccinateur. Defcription dé ce m ufcle, 8c fon ufage.
ï ï : 76. s :
Buccinateur: Son nerf. Suppl. IV . 38. b.
BÜ CC IN E , ancien mftrument de mufique. Ufage auquel
on l’employoit. Étymologie de ce mot. IL 436.0. Différence
entre le cornet 8c la trompette. Différence entre la conque 8c
le cornet. Les conques fe faifoient de cornes de boeufs, ou de
cornes de beliers. Celles dont fe fervoient lés Juifs. Ibid. b.
Buccine. Son ufage dans la milice romaine.'Sapp/. IV . 670. b.
BUCC INITES. vol: V I . des planch. coquilles fo flile s ,
planch. 1.
BU C EN TA U R E -, bâtiment fur lequel le doge fait la
cérémonie d’époufer la mer , le jour de l’Afcenfion. Defcription
de cette machine. Comment le doge y fiege; IL 436. Z>.
BU C E R , ( Martin ) ch e f des luthero-zuingliens. IX. 737.0.
Obfervations fo r c e théologien. X IV : 761.0 .
BU CH AN j (Géogr. ) province de l’Ecoffe. Il s’y trouvé
beaucoup d’agates , 8c l’on dit qu’il n’y a point de fburis:
IL 436. b. . 1 .. r
BU CHARIE . Tartares de la grande Bucharie. X V: 923.0;
Petite Bucharie. IL 740. b:
B U CH E , ( Marine ) petit bâtiment pour la péché for mer.
Defcription avec*figure; Ordre des ofHciers 8c gens de
l ’éqüipage. Leur nourriture. IL 457- f* . .
B ûche , ( Luth. ) en a llemand fcheid-holg. Defcription 8c
ufage de cet inftrument de mufique: Suppl. IL 7 6:.b.
Bûche. C e t inftrument aufii appellk fymphdnie. Suppl. IV .
837. b: ’ . ' .
BUCHERS , ( Hifl. ancienne ) comment On Les conf-
truifoit. Détail des cérémonies qu’on obferyoit en brûlant
les corps: Exemples de perfonnes qiii f e font tuées fur le
bûcher de ceux qu’elles àimoient. A qui appartenoient les
cendres 8c les os , 8c quels étoient ceux qui les ramaffoient:
IL 437: b.
. Bûchers, cercueil dans lequel, chez les Romains, on portoit
le mort au bûcher. IX. 393. a. X IV . 799. b. Suppl. IV . 370. ai
Officier qui levoit lé corps pour 1« mettre for le bûcher: IV ;