8i6 G E A G E A
j o 4. b. Manière d’exccuter les deffeins fur gaze. 89a. a. Voye£
G azier.
Gaze de Cos, {Hiß. anc. des arts , ) coa vefiis , coa purpura.
V II . 533. a. Cette gaze avoit été inventée par une femme
nommée Pamphila. Cette étoffe étoit fi tranfparente qu’elle
laiffoit voir le corps comme à nud. Les femmes & lès filles
d’o rient, & en particulier celles de Jérufalem, étoient v e-
tuesj d'habits femblables à la gaze de Cos. Soie teinte dont
on faifoit cette gaze. Lieu où l’on pêchoit les huitres, d’où l’on
tiroitla pourpre dont on la teignoit.Ce furent d’abord les cour-
tifannes & enfuiteles honnêtes femmes même qui portèrent
de ces habits à Rome. La mode en fubfiftoit encore du tems de
S. Jérôme. Paflage d’Horace fur une de fes anciennes maîtreffes
qui portoit des habits tranfparens de Cos. Ibid. 5 3 3. b.
Gaze de Cos. IX. 396. b. Des habits faits de cette gaze.
.VIII. 14. b. X V I . 746. b.
Ga^e de Cos. D e favans critiques prétendent que c’eft dans
dans l’île de Céos ou C é a , aujourd’hui Zia , qu’on a trouvé
l ’invention de foire des étoffes de fo ie , & non pas dans l’ile
de Cos. Auteur à confulter. Sentiment de du Cang e, fur l ’origine
du mot ga{e. Suppl. III. 535. a.
Gaze , ( Géogr. ) ancienne v ille de la Paleftine. Réfidencè
d’un pacha près de cette ville. Obfervation critique fur un
paffage de S. L u c , où il eft parlé de cette ville. Ga^e en
hébreu fignifie fortifiée. V o y e z Gaza. V II . 333. b.
Gaze , ( Géogr. J'acr. ) erreur à corriger dans cet article
de l’Encyclopédie. Suppl. III. 188. b.
G A ZE L L E , animal quadrupède. M. Perraut a donné la
defcription de fept gazelles d’Afrique. Defcription de ces
animaux. V IL 333. b.
G A Z E T T E , ( Hiß. mod. ) invention de l’ufage des gazette1:
dans le dix-feptieme fiecle à Venife. Etymologie du mot.
Ce t u fa ce établi à la .Chine de tems immémorial. Premier
gazetier françois en 1631. Le privilège des gazettes eft un
objet important dans Amfterdam. Gazettes qui s’impriment
à Londres. Utilité des gazettes pour l’hiftoire. V IL
534. a. Obfervations fur celles de France. Critique des
gazettes de Londres & des gazettes françcifes, écrites en
pays étranger. Quel doit être le ftyle de ces foites d’écrits,
rremierés gazettes littéraires en 1663. Origine des premiers
journaux. Gazettes littéraires qui parurent à Paris vers l’an
1723. La fatyre fit ordinairement le fond de ces écrits. Une
efpece de gazette très-utile dans une v ille , eft celle qui annonce
aux citoyens tout ce qui doit fe faire dans la femaine
pour leur intérêt ou pour leur amufement. Ibid. 334. b.
Gazettes , il eft utile de les foire lire aux jeunes gens.
V . 402. b.
G A Z IE , ( Hiß. mod. ) affemblée des troupes que leà princes
Mahométans lèvent pour la propagation de leur religion.
Exemple d’une armée formidable affemblée de cette
maniéré. VII. 333. a. ,
G A Z IE R , opération du tireur chez les gaziers. X V I.
346. b. Planches du gazier au nombre de 4. dans le XL v o lume.
Voyez Gaze.
G A ZN E V ID E S , premiers conquérails de l’Indouftan. VIII.
è$6. b.
G A ZO N . ( Agricult. ) La culture dit gazon fe fait de graine
ou de placage , félon la méthode des Anglois. Maniéré de
foire un gazon de graine, & de l’entretenir. VII . 333. a.
Ineonvéniens attachés à cette maniéré de foire un gazon.
Explication de la féconde méthode, celle de gazonnef par placage.
Beauté des tapis verds qu’on obtient par là. On a tenté
Vainement de s’en procurer de femblables en France. Ibid.') 3 3. b.
G A Z O N , ouvrages en gazon ; amphithéâtre. I. 378. b.
Chevrons. III. 323. b. Efcaüers. V . 931. a. Gradins. VII. 807.
b. Rampe. XIII. 787. a. Taluds. X v . 871. a.
Gazons. ( Fortifie. ) Dans quels terreins on doit les couper
pour les avoir bons. O uvrages revêtus de gazons. V IL 336. a.
GAZON, tradition par un ( Jurifpr. ) X V I . 5 10 .a.
G E
G E A I .( Ornithol.) Defcription de cet oifeau. V IL 336. a.
Couleur de fes oeufs. Alimens dont il fe nourrit. On donne
le nom de geai à plufieurs autres oifeaux. Ibid. b.
Geai de Bengale. Sa defcription. V IL 33 6. b.
Geai de Bohême. Sa defcription. Alimens dont il f e ’ riou-
rit. V IL 3361 b.
Geai de Strasbourg. X IV . 331. a. Piégés à prendre des
geais. III. vol. des planch. Chaffe., pl. 18.
G É AN T . ( Hifi, anc. & mod. ) Preuves qu’on allègue communément
de l’exiftence des géans. Ces preuves foibles &
peu^ concluantes. V i l . 33 A b. Signification propre des mots
de l ’écriture qu’on a traduits par celui de géants. Le fondement
fur lequel Jofeph & quelques peres d e .l’Eglife ont
cru qu’il y avoit eu des géans, eft manifeftement faux. Il
ri eft pas queftion dans le Deuteronome de la taille gigantefque
d’O g , roi de Bafan j il ne s’agit que de la longueur de
de fon lit. Examen de la taille de Goliath. Hérodote acculé
d’erreur au fujet de douze piés & un quart qu’il donne àtt
fquelette d’Orefte. Plutarque a copié d’un auteur fufpeét la
fable de 6 0 -coudées attribuées au cadavre d’Antée. Examen
de»ce que dit Pline fur -le fquelette d’Orion. Variation
de Solin fur le même fait.’ Fable de Phlégon fur le géant
Macrofyris. Ibid. 337. a.Géant de cent coudées, dont parlent
Apohmus & quelques autres peu dignes de foi. Con-
tradiâions & anachronifmes dans la prétendue découverte
du corps de Pallas, fils d’Evandre. Des corps des cyclopes
qu’on a prétendu avoir trouvés dans des cavernes. Examen
de divers os foffiles qu’on avoit pris pour des os de géans,
La coutume de repréfenter les héros plus grands que nature
peut en partie avoir donné lieu aux fables dés géans.
Ibid. b. C e que nous devons perifer dé ce que les vo yageurs
ont raconté fur la taille des Patagons. Réflexions dô
M. de Buffon fur ce fujet. Lorfqu’il fe rencontre quelquefois
parmi nous des géans, l’expérience nous apprend qu’ils
font d’ordinaire mal conformés & malades. Auteurs a con-
fulter. Ibid. 338. a.
Géans , qui félon diverfes traditions, rendirent au conW
mencement du monde leur nom célébré fur la terre. VII .
981. a. Fils d’un payfan d’Angleterre, qui à fix ans avoir
cinq piés de haut. XI. 8. a. Tombeau d’un géant trouvé dans-
une ville de Lydie. X V I . 32. a. Les prétendus os de géans
reconnus aujourd’hui pour ceux de quelque grand animal.'
Suppl. IV . 193. a. Sur la prétendue taille gigantefque des Patagons
, voyez l’article de ces peuples.
G é a n t , (Myth. & Hifi. nat.) grands Os fofliles qui 011C
donné lieu à la fable des géans. Ces os enveloppés dans des
lits ou couches de grav ier, de fable ou de terre molle , ont
été fouvent entraînés par des avalanches ou par des chûtes
d’e au x , de forte qu’on trouve quelquefois des fquelettesî
entiers fans qu’on les cherche. Origine de la fable du combat
des dieux & des géans. Os foffiles qu’on a fréquemment découverts
dans la Macédoine.Sw/jp/. III. 189.4.C’étoit une efpece de
fureur parmi les anciens, de vouloir que tous les os foffiles
qu’on leur montroit, fuffent des reftes de corps humains;
Cas fingulier qu’ils en foifoient. Raifon frivole que dorme
Phlegon du refus que fit Tibere de recevoir les offemens
prodigieux qu’on lui offroit. Les orientaux ont de tems iiqmé-
morial perfonnifié des météores. C ’eft ainfi que les Egyptiens!
ont perfonnifié un vent appelle typhon, qui louffie aflèz régulièrement
chaque année, & qui eft quelquefois un véritable
fléau pour leur pays. Malheurs & ravages qu’il caufe. Ibid. />«
Etymologie du mot champfin que ces peuples lui ont donné.1
Lorfqu’ôn le repréfentoit fous une forme gigantefque, fou-
fiant le feu fur toute l’E g yp te , on le qualifiôit plus particu-'
fièrement par l’épithete à’aphoph. Lieu qu’il habitoit félon
l’opinion populaire. Brouillards étouffons qu’il envoyOit fur,
la ville de Pelufe. Fables que les Egyptiens rapportoient fur.
ce monftre. Remarque fur l’opinion de quelques my th o -
logiftes qui ont donné un fens moral à ces mêmes fobles
qu’on vient d’expofer dans un fens phyfique. L e Ty p h o é
des Grecs & des Latins eft indubitablement l e ! même fpe-
â r e mythologique que le Typhon des Egyptiens. Ibid. 190J
a. Origine de la fable qui a fait tranfporter les géans de Phle-
g r a , v ille dé Macédoine dans cet endroit de la Campanie j
qui a été appellé Campus Phlegroeus, 8c qu’on nomme aujourd’hui
la Solfiatara. Os foffiles trouvés dans ce dernier endroit;
C ’eft autour des lacs bitumineux, auprès des volcans, dans
les terreins fulfureux ou à tourbes , que les anciens ont logé
les géans, ce qui prouve qu’on a perfonnifié des météores 8c.
des phénomènes. On peut voir encore fur ce fnjet Partiel*
Fée Morgane. Singulière conformité entre les endroits de l’ancien
& du nouveau monde , où l’on- dit qu’il a exifté des
géans. Obfervations d’hiftoire naturelle foites au cap Sainte-
Hélene, dans l’Amérique méridionale, qui confirment ce
rapport. Ibid. b. Offemens que les Efpagnols y ont déterrés*
Le fyftême de l’auteur confirmé encore par les relations
répandues de la taille monftrueufe des Patagons, dont le p ays
avoifine à la Terre de Feu , que l’on croit contenir des voL>.
cans. Obfervations fur cette fable des Patagons, & fur ce
qui l’avoit accréditée en Europe. Ibid. 191. a. Exagération de
Nunnez dans ce qu’il a rapporté de la taille gigantefque des
gardes dii corps de l’empereur de la Chine. Origine des
ftatues d’une grandeur extraordinaire qu’on voit dans ce pays.'
Ufage des bramines de l'Inde, de ne donner jamais de fêto
au peuple, fans y foire paroitre des repréfentations de géans;
On fait aujourd’hui que ces géans indiens font des vices ou
des vertus perfonnifiées, & que toutes les fois qu’il eft que-,
ftion d’hommes d’une ftature d ^ e fu r é e dans les livres religieux
des Orientaux, ce font des êtres métaphyfiques ou
moraux. Ibid. b. Bras furnuméraires que ces peuples, de
même que les mythologues g r e c s , donnoient à leurs géans.
Fiâions des thalmudiftes juifs fur les êtres gigantefques. Des
fragmens de Sanchoniathon': leur authenticité •conteftée. En
parlant des géans , l’auteur de ces fragmens affigne leurs
demeures fur des montagnes, qui avoient, dit-il, confervê
le nçrn, comme le mont Çaffius, le Liban, l’Antéjiban 8c
le
G E H
te Brâthy, dont la fituation eft maintenant inconnue. Ibid.
19 2. a. O s foffiles d’une grandeur extraordinaire, trouvés dans
ce tte partie de l’Afie. Antiquité des fables facerdotales des
Egyptiens. L ieu de la L y b ie , où les anciens prétendent qu’on
montroit un village pétrifié, & les os d’Anthée. Opinion
ridicule de quelques auteurs qui ont foutenu que la taille
de l’homme alloit en diminuant d’âge en âge. Aucune caufe
phyfique ne peut produire une race continue de nains ou
de géans. Ibid. b. Si l’éducation, l’exercice & la nourriture
influent fur la croiffance du corps humain , le plus grand
& le moindre effet fe bornent à quelques pouces de plus
ou de moins, comme il paroît par ce que les hiftoriens
nous apprennent de la façon de v ivre & de la taille des
anciens Germains. Obfervation faite fur l’entrée & les galeries
de l’une des pyramides d’E g yp te , qui prouve qu’en un
laps dé plus de trois mille ans, il n’eft nirvenu aucune altération
dans la mefure que la nature a fixée au corps humain.
O n voit d’ailleurs par les plus anciennes momies, que les
Egyptiens des premiers tems n’étoient ni plus grands ni plus
petits que les Coptes ou les Egyptiens modernes. Ibid. 193. a.
Géant. La mefure de la taille de l ’homme à fixpiés n’eft pas
une borne que la nature ne puiffe paffer. Très-fouvent fans
doute on a pris des offemens de grands animaux pour des
os de géans : très-fouvent on a donné des fables pour des
témoignages : il eft arrivé encore qu’on a mal ca lculé, &
que fur des os détachés, on a cru pouvoir donner au fquelette
entier une taille qu’un calcul corrigé ne lui a pas donnée.
Après bien des débats, il fe trouve que les Patagons
mieux connus ne font que des hommes d’une belle taille,
mais qui ne méritent pas le titre de géans. Cependant il fe
trouve de tems en tems des hommes qui paffent confidéra-
jblement la m efure ordinaire. Et pourquoi n’admettroit-on pas
que cette même vigueur de l’ancien monde, qui a prolongé
les jours des premiers hommes, pouvoit donner à leur acçrojf-
fement un terme plus étendu? Suppl. III. 193. a. Pour admettre
aujourd’hui un peuple de géans, il foudroit que toute la
nature devînt gigantefque. dans la même proportion. Il: fou-
dro it encore que la groffeur de, leurs muîcles, & l’épaiffeur
d e leurs os fuffent augmentées dans la proportion de leur
•longueur. Ibid. 194. a. — Faute à corriger dans l’article
G éant de l’Encyclopédie.
Géans, qui félon diverfes traditions, rendirent au commencement
du monde leur nom célébré fur la terre. V IL
981. a. Fils d’un payfan d’Angleterre qui à fix ans avoit
cinq piés de haut. XI. 8. a. Tombeau d’un géant trouvé dans
une ville, de Lydie. X V I . 32. a. Les prétendus os de géans
reconnus aujourd’hui pour ceux de quelque grand animal.
Suppl. IV . 19 3 .« . Sur la prétendue taille gigantefque des
Patagons, voyez l’article de ces peuples.
G éans , ( Mythol. ) d’où ils naquirent félon la fable. D e fcription
de ces géans. Leurs entreprifes contre Jupiter. V IL
'338. a. Fuite des dieux en Egypte. Comment Jupiter
v int à bout d e . défaire^ les géans. Supplices auxquels il les
condamna. Explication de la fable des géans. Ibid. b.
Géant, origine d e là fable des géans. XI. 433. a. Entaffe-
ment de TOifo & du Pélion par les géans. XII. 283. a. Explication
de la fable des géans. IV . 803. a.
GÉANS, pavé des, {Hifi. nat.') X I l. 194. a , b , &c. XIV.
770. a.V o l. V I . des planch. R égné minéral, fixieme collection
pl. 6.
G E B E G Y S , ( milice des Turcs ) armuriers au nombre de
630. Lieu où ils demeurent. ■ Comment ils font diftribués.
Officiers qui les gouvernent. Leur charge. Suppl. III. 194. a.
G EB ER, détails fur ce chymifte. III. 428. b. V II . 223. a.
•248. 8. -x. ,
G E C K O , {Hifi. nat.) efpece dé lézard qui fe trouve en
Orient & dans les Indes. Comment Linnæus le défignoit.
Sa defcription. Qualité venimeufe de cet animal. Matières
qu’il recherche dans les maifons. Origine de fon norii. Suppl.
III. 194. a.
G E D E Q N , {.Hifi. fiacr. ) hofpitalité dont il ufa envers un
ange. V . 769. S:. Ephod qu’il fit foire. 774. a.
G E D O Y N , {Nicolas^) fa p atrie, fés ouvrages. XI. 632. b.
G E E R , {Charlesde) anatomifte. Suppl. I. 412. a. Et phy-
ïiologifte. Suppl. IV . 361. a.
G E ERTSBERGHE, Gerardimontium, { Géogr.) v ille des
Pays-Bas Autrichiens. Caufes de la.confidération dont elle
jouiffoix autrefois, & de celle'dont elle jouit aujourd'hui.
Obfervations fur quelques-uns dès villages de ion reffort.
Suppl. III. 194, a.
GEFLE , Giawle., Gevalia, ( Géogr. ) 'v ille de Suede. Son
ancienneté. Occupations des habitans. Defcription de cette
yille. Suppl. III. 194. b.
G EH A N G U IR , empereur du Mogol. X. 613. a.
G EH EN N E , {Théolog.) origine 1 de ce mot.. Ufage que
le roi Jofias fit du fieu.appellé Tophet, qui étoit dans la vallée
de Hir/non. Définition du mot Gehennc. V IL 539..a.
Géhenne, .origine, de ce mot; V . . 663. />.
, .G EH O N , le y {Géogr. facréei) fleuve du paradis terreftre.
G E L 817
D ivers fentiifiens dès interprètes \fur cé fleiive. Ceux de
Jofephe, de H u e t , de Leclerc, du P. Hardouin. Maniéré
ingénieufe dont ce dernier explique l’endroit du texte facré
ou il s’agit des fleuves du paradis terreftre. VII . 339. a*
Voyez GlHUN.
G E L , voyez C ongélation , condenfation de l’air contenu
dans l’eau qui fe gele. I. 231. b. Les liqueurs aqueufes fe
dilatent en fe gelant. V II . 312.^. Foyer for ce fujet l’article
Glace. Des mers fujettes à fe geler. V IL 688. a. Quels font
les endroits où les mers fe gelent’dans les zones tempérées.
624. a. Pourquoi l’eau de mer fe gele plus difficilement que
1 eau douce. Ibid. Caufe de la facilité avec laquelle les mers
du Nord fe gelent. X. 362. a, La mer Noire gelé e en 401. X.
3 6 7 .4 . 6
G E L A L E EN , Calendrier. H. 334. b.
G E L AS J curé de Longrate. Particularité fur fa vieilieffeî
Suppl. III. 776. a.
G EL A T IN E U X , (A n a t.) fuc gélatineux, matière vif-
qu eu le , contenue dans la maffe du fang dont elle fait partie.
N ature & propriété de ce fuc. Différentes matières animales
q u e ,l’on comprend ordinairement dans là claffe des
fucs gélatineux. Suppl, III. 194. b.
G E LD E N H A U T , ( Gérard ) hiftorien & théologien. X I '
143 •
G E L É , remedes pour les membres gelés. V . 682. 4, V IL
331. a , b. 471. a. X. 727. a. XL 88. b.
G E L É E , {Phyfiq.) quel eft le premier & le moindre
degré de la gelée. Effets d’un froid plus grand que celui
qui opéré le premier degré de la gelée. La gelée ayant un
rapport marqué a vec la température de l’a ir , c’eft. principalement
fous ce rapport qu’on le confidere d’abord dans cet
article. On ...mande fi dans tous les pays l’eau fe gele .con-
ftamment par le même degré d e froid. VIL 339. ^. Réponfe
affirmative. Quelques phyficiens ont cru que dans les pays
méridionaux, il gele à un degré de froid fort inférieur à
celui qui dans nos climats eft néceffaire pour la congélation
de l’eau ; mais il paroît qu’ils ont été trompés par quelques
circonftances qui leur ont échappé. Degré de froid
néceffaire pour la formation naturelle de la glace. La glace
eft beaucoup plus de.tems à fe fondre qu’elle n’en a employé
à fe former. Dans notre hémifphere, les vents du
nord donnent les gelées. Pourquoi il gele plus communément
par un tems fec & ferein, que par un tems humide.-
Po.urquoi lpjfqu’il gele' très-fortement, le foleil paroît un
peu pâle. Ibid. 340. a. Pourquoi les belles gelées font moins
fréquentes dans le voifinage des lacs & des rivières. Les
grands vents font un obftacle à la formation de la glace;
Le vent dé nord & la férénité de l’air étant fouvent reunis
avec la gelée, l’air dans ces circonftances eft derife & plus
pefaiît. L abaiffement du m ercure dans le baromètre annonça
le dégel. L ’évaporation des liquides eft d’autant plus confi-
dérable, qu’il gele plus fortement; voyez Év a p o r a t io n 6*
Glace. Les tems de gelée 8c de féchereffe favorables aux-
expériences- d’éleâ ricité , voyez Électricité. ' Quelles font
les plantes que la moindre gelée fait périr. Les fortes gelées,
font nuifibles aux plantes même les plus robuftes'de nos climats.
Circonftances dans lefquelles une forte gelée produit
fes plus funeftes effets. Principale caufe des ravages du rigoureux
hiver.de 1709. Ibid, b. Effets du gel fur les fruits que
l’on garde en h iv er ., Ses effets fâcheux fur les animaux qui
habitent les pays froids. Moyen de fauver un membre, &
de prévenir la perte d’un fruit qui a été gelé. Un dégel
trop confidérable & trop prompt n’eft guere moins nui-
fible qu’une forte geléè qui fuccede à une grande humidité.
Q u el eft le mois de l’année auquèl il gele le plus fortement
dans les zones tempérées. En s’élevant au-deffus ■ de la fur-
foce du globe, on rencontre fous l’équateur même un froid
fuffifant,pour g lacer l’eau.. L e froid n’augmente pas de même
quand on pénétré dans l’intérieur de la terre; à 7o:.pieds de
profondeur, la chaleur eft affez«confidérablte. Ibid. 341. a. A
quelle profondeur pénétré la glace dans les grandes gelées,
Ib id. b.
Gelée, v o ye z Gel, Glace. Pourquoi l’évaporâtion eft fort
confidérable dans un tems de gelée. III. 866;. ïé. Efpece de
gelée qui fe forme fur les murailles & les panneaux de v itres
en tems de dégel. IV . 733. Obfervations fur la caufe de
la gelée. V . 682. a. Pourquoi certaines pierres font, fujettes à
être fendues par la gelée. IX. 809. 4.
Gelée , ( Econom. rufiiq. ) foins à prendre pour préferver
certaines plantes du gel du printems: les gelées d’h iver font
ordinairement moins fâcheufes. I. 386. b. Comment la gelée
fait périr les arbres : circonftances qui rendirent fi funefte
le froid de 1709. Ibid. a. Mauvais effets de la gelée dans les
taillis .-comment M. de Buffon a tâché de les prévenir. IL
298 a. Moyen de rétablir dans jes forêts les jeunés plants
qui ont été gelés..300. a. Obfervations fur la gelée de l’hiv
er de- 1709.’ V II . 3,16., b..Dommage qui arrive' àùx arbres
par de fortes gelées.- 343. b. Pourquoi certains arbres réfi*
fient plus. à. la gelée que d’autres. Suppl. I . 323. a. Effets de
X X X X x x x x *