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Article i) . Defcription de la chaudière qin compofe lé fond
de l’alembic, avec les dîme niions. V I . 604. b.
Article 14. Defcription du chapiteau de l’alerobic. VI. 604. b,
Article 13. Explication des .parties qui appartiennent au
régulateur ou diaphragme , a v e c fes climenfions. VI. 604. b.
Article i-d. Situation de i’alembic ou du fourneau dans le
bâtiment qui renferme la machine. 605. a.
Article 17. Au-deffus du chapiteau de l’alembiceftune ven-
toufe pour laiffer échapper la vapeur quand elle eft trop forte.
V I . 605. I
Article 18. Ufages des deux tuyaux pour éprouver la hauteur
de l ’eau dans l’alembic. V I . 005. a.
Article ip: D e quelle maniéré on évacue la vapeur de l’alembic
poor arrêter la machine. V I . 605. b.
Article 20. Ufage d’un réfervoir provifionnel pour fournir
de l’eau a I’alembic. V I . 60,5. b.
Article 21. D e quelle maniéré l’eau d’injeâion fort du cylindre.
V I . 605. bi
Article 22. Une partie de l’eau d’injeâion pâlie dans l’alem-
bié pour fuppléer au déchet que caufe la vapeur. V I . 60 f . b.
Article 23. Defcription du tuyau nourricier. V I . 605. b.
Article 24. D e quelle maniéré fe font les opérations des
articles 22 & 23. VI. 606. a.
Article 23. Détail des pieces qui fout jouer le régulateur.
V I . 6o6. a.
Article 26. D e quelle maniéré le chevron pendant fait agir
ie régulateur & le robinet d’injeâion. V I . 606. a.
Article 27. D e quelle maniéré le mouvement fe communique
au régulateur. V I. 606. a.
Article 28 Détail des pieces qui appartiennent au robinet
-d’injeâion. VI. 606. b.
Article 2ÿ. Explication du mouvement qui fait agir le robinet
d’in jeâion. V I . 606. b.
Article 30. Conclufion fur le jeu dû régulateur , & celui
du robinet d’injeâion. V I . 606. b.
Article 31. Explication de la manoeuvre que l’on exécute
pour commencer à faire jouer la machine. V I. 606. b.
Article 32. L e mouvement de la machine doit être réglé
de maniéré qu’elle produife quatorze impulfions par minute.
V I . 607. a. '
A i tide 33. Conjeâure fur la maniéré, dont fe forme la v a peur.
V L 607. a.
Article 34. Expérience de M. Defaguliers fur la forme de
la vapeur de l’eau bouillante. V I. 607. 2.
Article 33. Expérience faite fur la quantité de charbon de
terre , pu de bois néceffaire pour l’entretien du fourneau pendant
24 heures. V I . 607. a.
Article 36. Quand la machine produit 14 impulfions par
minute, e lle épuife 255 mifids d’eau par heure, élevée à 242
piés de hauteur. V I . 607. b.
Article 37. Calcul de la puiffance qui fait agir cette machine.
V I . 607.. b.
Article 38. Remarques effemielles pour calculer l’effort de
la puiffance qui fait agir les pompes. V l . 607. b.
Article 3p. Calculer la puiffance ou le poids de la colonne
d’eau des pompés afpirantes. V I . 607. b.
Article 40. La puiffance doit être au poids comme 6 à 3
pour prévenir tout inconvénient. V I. 607. b.
Article 41. Cette machine peut aufli fervir à élever l’eau
.suffi haut que l’on voudra au-deffus de l’horizon. V I . 608. a.
Article 42. La dièorie des machines à feu , à l’égard de leurs
effets, eft la même que celle des pompes, mues par un courant.
.VL 608. a. ;
Article 43. Formule générale pour déterminer les dimenfions
des principales parties des machines à feu. V I . ,608. a.
Article 44. L’on peut rendre la formule plus fimple dans
le cas où l’on veut en faire, ufage. V I . 608. b.
Article 43. Connoiffant le'diamètre du piflon des pompes,
& la hauteur où l’on veut élever l’eau , c’eft-à-çlke la profondeur
du puits, trouver le diamètre du cylindre. VI.
1608. ,
Article 4$. Connoiffant la hauteur où l’on doit é lever l’eau,
o u la profondeur du puits , & le diamètre du cylindre, trouv
er le diainctre du pifton des pompes. V I . 60$. l>.
Aitiçlc 47. Connoiffant le diamètre du cylindre & celui
des pompes, trouver la hauteur où l’on veut enlever l’e au ,
ou la-prqfondeur du puits. VI. 608. b.
Dépenfe de la machine à fe u , telle qu’elle eft dans nos
planches.- V I . 608. b. Cette machine doit être aux y e u x de
tout Cartéfien conféquent , une efpece d’animal, v iv an t , afpi-
rant, agiffant, fe mouyamdc lui-même par le moyen de l’air
& de ,1a chaleur. Ibid, 6033. a.
Feu. ( 'Chymie ) Le chymifte Stâhlien confiderclc feu fous
deux afpeéts bien différées : .premièrement comme un des
matériaux ou principes de la coinpofition des -corps. Stahl
a défigné cette matière .par le mot grec phlogïflon. Les dogmes
de Becher &. de Stahl fur le principe du fe u , font
pour .quelques phyficiensy inçpmpréhenfibles & faux. Phénomènes
chymiques qui appartiennent au fou confidété fous
F E U
{ce pre^nief point de "vue. Secondement, les chymifteà cort-
fiderent le feu comme -principe de la chaleuri V I . 609. &-
L’auteur s’occupe dans cet article de fes effets chymiques
dirigés par l ’art. Toutes les opérations chymiques s’exécutent
par deux agens, la chaleur & les menftrues 3 mais ce fécond
agent eft entièrement fubordonné à la chaleur. Là*
chymie s’appelle dès long-tems pyrotechnie , l’art du feu.
Eloges que les chymiftes ont faits du feu. D ’un autre coté -t
c ’eft principalement fur les changemens opérés par le feu
dans les fujets chymiques -, que les détradeurs de la ch ymie
ont fondé leurs déclamations contre cette fcience-.
Ufage chymique du feu ou de la chaleur. Ibid. b. Effets cène*
roux du feu. Ils fe réduifent à trois 3 ou il relâche l’aggré-
gation de certaines fubftances , jufqu’à les réduire en liqueur
ou même en vapeur j ou il produit des diacrefes pures ; où
enfin il difbofe à la combinaifon chymique les fubftances
mifcibles. Cependant ee troifieme effet ne différé pas effen-
tiellemcnt du premier. Ces divers effets font dus à une feulé
caufe, favoir à la propriété de raréfier du feu. Sourcey & ap
plications du feu. Diverfes maniérés dont les chymiftes appliquent
le feu à leurs opérations. Ibid. 610. a. Degrés du
feu. La latitude entière de la chaleur employée aux ufages
chymiques , a été divifée en différentes portions ou de-
grés déterminés par divers moyens , qui fe trouvent ici
expofés. Ceux qui avoient partagé la latitude du feu c h y mique
par degrés qu’ils appelloient, premier , fécond , troi-
fieme, & c . avoient déterminé ces degrés d’une maniéré trop
vague : les chymiftes modernes ont reâifié ces divifions.
Obfervations en conféquence defquelles ils ont divifé le
feu chymique en quatre degrés. Le premier commence à
la liquidité de l’eau & s’étend jufqu’à celui qui nous fait
éprouver un fentiment de chaleur. M o y en de fe procurer
ce degré dans la pratique. Ibid. b. Le fécond degré, s’étend
depuis la chaleur fenfible jufqu’à la chaleur prefque fuffi-
fante pour faire bouillir l’eau. Opérations qui s’exécutent à
ce degré. Moy en de l’obtenir. Le troifieme eft celui de
l’eau bouillante : opérations exécutées à ce degré. L’application
de l’eau bouillante à un vaiffeau ne communique jamais
aux matières qui y font contenues, une chaleur égale
à celle de cette eau. La chaleur du bain-marie bouillant
eft communément défignée par le nom de chaleur de l’eau
bouillante. C e qu’il y a de commode dans ce degré de
chaleur. Opérations qui s’exécutent à ce degré. L e quatrième
s’étend depuis le degré de chaleur d’eau bouillante,
jufqu’à l’extrême violence du feu. Opérations qui fe rapportent
à ce degré. Il n’y a que l’habitude & l’expérience
qui puiffent faire connoître au chymifte les fubdivifions de
ce degré dont la latitude eft immenfe. Dans quels cas il-
convient d’avoir recours aux mefures phyfiques de la chaleur
, par thermomètres & autres inftrumens ou moyens de
ce genre. Gouvernement du feu : il porte fur deux points
principaux j le choix du degré & les variations propres à
chaque opération; & la connoiffance des moyens de produire
ces degrés. Ibid. b. Il n’exifte dans l’a r t , que peu de
préceptes généraux fur cette matière. Obfervations fur la
maxime d’élever fon feu par degrés & de le laiffer tomber
peu-à-peu. Quatre chefs généraux auxquels fe rédui-
fent les moyens de produire & de varier les degrés du feu.
C ’eft particuliérement les laboratoires, &c. qu’il faut fréquenter
pour apprendre le gouvernement du feu. Ibid. 6 12.
a. Pré cautions que doit prendre l’artifte qui doit traiter des
matières inflammables , nneuliérement rarefcibles ou fulminantes.
Détails fur ces différentes matières. Ibid. b. Voyeç
fur ce fujet l’article So u fr e , & l’hiftoire abrégée de l’accident
rapporté par François Hoffmann.
Feu chymique. IH. 419. b. Quelques chymiftes ne font
qu’un féal principe a â i f dans l’univers , -favoir le foufre
pu le feu. I. 118. b. Van-Helmont & Paracelfe le regardent
comme la caufe efficiente de toutes chofes. 272. b.
Théorie dé Junckel fur le feu. 416. a. Examen de la
queftion , fi le feu principe & le feu inftrument font le
même : détails fur le feu confidéré comme inftrument. V I .
918. b. 919. a. D e la maniéré de' gouverner le feu dans-
les opérations chymiques qui fe font à l’aide des fourneaux«
VII. 248. 2. b, &c. Des degrés du feu. Ibid. D e l’alimcnn
du feu. 248. 2. d. Généralités fur le jeu de l’air & du fe u ,
& fur fon aliment dans les fourneaux. 248. 3. b. Moyens
d’allumer les fourneaux lentement. Pourquoi l’aâion du feu
dans cette maniéré d’allumer fe communique du haut en
en bas. 248. 4. b. Diverfes obfervations fur le fe u , fur les
moyens de l’entretenir & de le gouverner. 248. 4. c. Expérience
que devroient faire lesartiftes , pour acquérir de
nouvelles lumières fur l’aâion du feu dans- les fourneaux.
.248. 7 . a. L e feu des fourneaux moins a â i f dans les tems
-chauds : comment quelques - uns remédient à cet inconvénient.
Ibid. b. Effets du feu fur les pierres fines. I. 168. b.
. Sur le. diamant. Suppl. II. 710. I. y i i . a , b. Sur le rubis
: & le faphir. 7 1 1 . b. Maniéré d’appliquer le feu aux opèi
jrations de difliUation. IV . 1054. bd-1038. a , b. 1039.--a.
F E U
Méchanîque du fe ti, ouvrage de Leutmann. VII; 148. g. b;
Matiere ignée ou de feu , principe que quelques chymifte^
emploient dans l ’explication de plufieurs efféts. X. 1,91. a ,
b. Comment le feu agit dans les diffolutions chymiques;
431. a. Compofitions dans lefquelles le feu s’excite , lorsqu'elles
font expofées à l’air. XIII. 605. a , b. Feu de fup-
prelfion en chymie. X V ; 681. b. Feu fixe dans les corps ,
& particuliérement dans les métaux, voyez Phlôgistique.
F eu central & feux fouterreins. ( Phyflq.) Feu perpétuel
que quelques phyficiens avoient placé au centre de la terre.
Ûfage que ces phyficiens en ont fait dans leurs hypothefes.
V I . 612. b. M. Gaffendi a chaffé ce feu du pofte qu’on lui
avoit affigné. Mais ce qu’il y à d’inconteftable ; e’eft l’exi-
ftence des feux fouterreins. Ils fe manifeftent dans les bains
chauds , dans les vo lcan s , & dans le travail des mines métalliques.
Obfervations faites dans ces mines. Effets de ces
feux par rapport aux métaux, aux plantes, aux eaux minérales.
Effets de ces feux quand ils le trouvent renfermés:
L ’année 1530 fut aufli funefte à l’Europe par les tremble-
mens de terre, que l’année 1755. Caufos de ces feux. C e
que dit M. Bourguet fur leurs progrès , comme annonçant
cet incendie univerfel dont les anciens philofophes ont parlé.
Ibid. 613. a.
Feu central & feux fouterreins. Force prodigieufe du feù
fout'errein, lorfqu’il eft joint à l’air & à l’eau. V . 740. a.
Articles fur les feux fouterreins. V I . 838. b. X V I . 580. b.
581. a. Effets prodigieux qu’ils peuvent produire. SuppL
IV . 79; a: D es changemens qu’ils ont caufés fur la terre.
X V I . 170. b; 17 1. a , _b. Des ifles qu’ils ont formées. VII I.
919. b. Leurs effets, lorfqu’ils brûlent fans bruit, & entièrement
cachés fous terre. X V II . 443. a.
IFEVX-fbllets 3 '( Ambulones ) lieux où on les trouve plus
fréquemment. V I . 613. a. Saifons dans lefquelles ils paroif-
fent. Pourquoi ils paroiffent fuivre ceux qui les évitent, &
fuir ceux qui les pourfuivent. Matière dont ils font com-
pofés. Caufes qui les produifent. Autre efpece de feu follet
appellé en latin , ignis larnbens ; petite flamme que l’on voit
quelquefois. fur la tête des enfans, fur les cheveux des
hommes, fur la crinière des chevaux quand on la peigne.
Caufe de ce feu. Les anciens regardoient comrtie un feu 4
facré les petites flammes qui par'oiffoient fur la tête des en-
fan s, & en tiroient d’heureux préfages. Les étincelles qui
fortent du dos des chats font de même nature. Ibid, b.
F eux-follet s. Différence entre la flamme & ce météore. V I .
838. a. Globes de feu. VII . 714. b._
Feu S . Eltne. C e feu qu’on a aufli nofîiiïié Caftor & P ollux,
n’eft autre chofe que le feu éleârique. Voye[ l'Effai de
phyfique de M. Muflchembroeck. C e feu s’attacha au vaiffeau
de Ly fandre , félon le témoignage de Plutarque. Ibid. b.
Obfervations de Fréfier fur ce fu je t, dans foii voyage à la
mer du Sud. Tradition fabuleufe des anciens au fujet de
ces petites flammes. C e que Cardan rapporte de leurs effets.
Ibid. 614. a.
Feu S. Elme, v o y e z Elme.
Feu éleftrique. Phénomène de l’éleâricité. Comm’enf ce
feu fe fait appercevoir. Le feu répandu dans tous les corps
a été aufli appellé feu éledrique. On doit confidérer le feu
éleârique fous ces deux points de vue ; comme phénomène
d’éleâricité j & comme caufe des effets de l’éleâricité. Lumière
que répandent plufieurs corps frottés contre differentes
matières. Expériences qui prouvent la reffemblance
du feu & de la matière éleârique. V I. 614. a. Prefque
fous les corps de la nature font appercevoir le feu éleâ ri-
^ue d’une maniéré plus ou moins fenfible , dès qu’on les
e leârife à un certain degré : mais ils ne rendent prefque
point de lumière , fi les corps avec lefquels on les frotte
n’ont quelque communication avec la terre. Cette lumière
eft plus abondante, io rfque les frottemens fe font dans le
v u id e , ou fur quelque vaiffeau dont on a épuifé l’air. Facilité
avec laquelle le feu éleârique fe répand au travers d’un
efpace vuide d’air. Cette lumière s’y fait appercevoir avec
plus de Vivacité, Iorfque les vaiffeaux vuides d’air font agités
d’iin mouvement quelconque. Ibid. b. Caufes de la lumière
que donne le mercure dans le vuide , ou une bouteille
bien fèehe & purgée d’air, que l’on frappe Amplement
à l’extérieur avec le plat de la main. Expérience cu-
yieufe que fit Hauksbée avec un globe de verre enduit
intérieurement d une large bande de cire d’Efpagne, vers
Ton équateur , & vuidé d’air. L e feu qui fort des animaux,
des métaux, &c. eft plus v i f , plus impétueux que celui qui
fort d’un vafe de v e r r e , ou d’un canon de foufre,- &c. C e
feu èft d’autant plus brillant que l’explofion fe fait avec
.plus d’impétuofité , par l’éruption d’ une plus grande quantité
de matière éleârique. Sous quelle forme la matière
éleârique fort d’un .corps métallique, &c. qui a acquis par
communication une atmofphere d’une certaine denfité. Ibid.
613. a. Aigrette qui paroit à l’extrémité d’un corps non
éleârique un peu pointu , lorfqu’on le préfente à l’aigrette
qui fort d’un conduâeur élçârifé. Matières combuftibles
T'orne I
EBBBmÊ F E U» W H |H wf é q u i t é
f “ condufleur. Nouvelle manière de &irc l'e^ é r ic iic c de
Leydé, t fe t s jd e .- c e i» expérience, Reffifhffltiitee dtf ttfin-'
celle de cette expérience aüx éclairs & aùx torineries. Vertu
éleârique des nuages oragêux. Ibid: b.
Feu éledrique t fluide éledrique, matière éledrique: Fluide trés-
fubtil qui fe trouve dans tous les corps & caufe les phénomènes
de l’éleâricité. Quelques phyficiens lé diftinguent
ablalument de tous les autres' fluides connus. D ’autres1
lui trouvent beaucoup de propriétés du feu élémentaire.
L»autres enfin veulent qu’il foît l’éther des anciens, agent’
univerfel de toutes les opérations de là nature. Difficulté
de concevoir comment les monVèmehs dé l’éther peuvent
tre allez variés dans un même,corps , potir y produire, fan^
le moindre trouble , differentes propriétés , oudifférehs phénomènes.
V I . 6x6.'-- a, Exemple de plufieurs effets diffé-
ren s, qui font produits par les mouvemens variés d’ùn même
t uide; obfervation en faveur de ceux qui foiftiennent la'
dermere hypothefe indiquée ci-deffus. Ibid. b. Heüreufe application
que M. IVilfon a faite des propriétés di l ’éthèr ,• découd
vertes par M. Newton, pour expliquer les phénomenei de l ’électricité.
L ’auteur expofe d’abord les propriétés générales dù
fluide éleârique établies fur des expériences , & montre
enfuite l’ufage que Wilfon frit de l’éther pour rendre rai-
fon de tous ces phénomènes: Le frottement du globe électrique
eft néceflaire pour exciter le fluide é leâ riq u e, &
nous faire appercevoir fes effets. Eh pféfentant à la barré
éleârifée un corps non-élèârique , on tiré par cxplofion
tout le fluide dont elle a été ehafgée. Plufieurs perfonnes
étant montées fur des gâteaux de réfin'e , & communiquant
avec des métaux d’une grande étendue en furface, fufoen-i
dus par des cordons de foie ; fi une de ces perfonnes tïené
la barre dans fa main, tous ces corps recevront le fluide
éleârique élancé par le globe, Conféquence de cette expé- ’
rience. Autre expérience qui prouve que le fluide é leâ rique
eft pompé de la terre. Ibid. 617. a. C e n’eft qiie lôrf-
que nous avons augmenté ou diminué dans uri corps fà
quantité naturelle de fluide éleârique y que nous le jugeons
éleârrfé. Les effets d’attraâion 8e de répulfion dépendent
plus de la denfité du fluide éleârique , que de fa quantité.
Plus on introduit de fluide éleârique dans le g lobe de métal
, plus il réfifte à en recevoir une nouvelle quantité. Corn-'
menr ee fluide s’en échappe. Effet du contaâ de ce glôbé
avec un aütre de même nature non-éleârifé. Rapidité avec
laquelle le fluide éleârique s’élance. Plus le fil de fer par
lequel il s’élance eft long-, plus l’explofion paroît forte. Ibid,
b- A tous ces caraâeres on ne fàûrôit douter que le fluidé
de l’éleâricité ne foit très-élaftîquè. Sa raréfaâion eft une'
fuite de fon élafticité. Cette raréfaâion ne change rien à
fes effets d’attraâion & de répulfion. M oy en de tirer de
^ l ’homme qui tourne la roue & de la machine , des étincelles-,
& de leùr faire attirer des corps légers. Autres expériences.
Ibid. 618. a. Il y a dans tous les corps, un terme au-
delà duquel on ne Tauroit accumuler ni raréfier le fluide
éleârique. C e terme dépend & de la nature des corps &
de leur figure. Expériences par lefquelles il paroît que îe ÿ
pointes réfiftent moins que les furfaces arrondies à la ïortiè
du fluide éleârique. Différentes caufes qui font varier TacL
cumulation de la matière éleârique dans la barre. L e fluide
éleârique éprouve moins' de réfiffafice , tant à entrer qh’à
fo r t ir , dans les corps terminés en p o in te , que daris ceux
dont les angles font émouffés & qui préfentent- de larges
furfaces : par conféquent l'accumulation du fluide éleârique
e f t , dans ces çirconftances;, en raifon d ireâe de la réfiftancë
que ce fluide éprouve à s’échapper des corps dans fefquéls
on l’accumule. Dans d’autres circoriftances,. Paccûmülàtion
fe frit en raifon réciproque de la réfiftancë qtfil: troùÿè à
fortir du corps dans lequel on l’introduit : expériencêS qui
le prouvent. Ibid, b, Vérités qui réfultent des exp'ériëricès
précédentes , pour ce qui concerne la réfiftancë qu’éprouve
le fluide éleârique , foit en entrant dans fes corps, foit
lorfqu’il en fort. Ibid. 619. a. Propriétés cfe Féther, félon
Newton : c’eft un fluide très-fubtil, très-élàftique,' qui remplit
prefque tout l’efpace de Funîvers. C e fluide eft inégalement
diftribué dans les corps-,• à proportion de lèur denfité';
il eft le plus denfe qu’il puiïîè être dans' l’elpaçef approchant
du vuide. Atmofphere fo rm é e fé lo n Newton , autour
de tous les corps par l’aâ ioh de l’éther & dé la lumière.
D ’où dépend la denfité de cette atmofphéré. C ’eft
à ce milieu étheré que ce philofophe attribue les effets dé
réflexion , de réfraâion , & d’inflexion de la lumierè , Sfcs
ceux de réleâricité. Propriétés dé l’éth'er conformes à celles'
du fluide éleârique , qui font penfer que ee fluide n’eft
que Féther lui-même. Ibid: b. D e quelle maniéré l’éth'er extérieur
pénétré l’atmofphefe très-dônfe d’un corps éleârique,
par exemple d’un cylindre de v e r r e , poh'r fe conderifér
dans fon intérieur. Quelle eft la caufe de ce flux, d’éther
qui' arrive des corps du voifinage; comm'ént if s’échappe
du'globe , pour paffer dans les. corps qu’on é leâ fife pac
S S S S s s s ;