918 H I P
■ 1
H IP P O C R A T IQ U E , fa c e , ( MUtc. ) Suppl.1. 681. i .
H IP PO C R A T ISM E , (Mèdec.) p!iilofophie d’Hippocrate
appliquée à la fcience des médecins qui en fait le principal
objet. Pourquoi Hippocrate a été regardé comme l’inftituteur,
6c même l’inventeur de la médecine. En quel tems psrut^
Hippocrate. Race dont il defcendoit- Il fut l’auteur de la médecine
clinique. La connoiflance de la médecine établie dans la
famille des Afclépiades. Quels furent les maîtres d Hippocrate.
VIII. 211 . a. Empirifme des premiers médecins. A cet
empirifme fuccéda le goût pour le fanatifme & la fuperfli-
tion, qui devint fort commune chez les Pythagoriciens. Quelle
étoit la pratique du philofophe Empedocle : ni les raiionne-
mens , ni les obfervations, ni les remedes d’Hippocrate n’ont
pas la moindre teinture de la fuperftition de fon tems. Il jo ignit
le raifonnement à l’expérience, c e 'q u ’aucun médecin
•n’avoit fait avant lui. Auteurs qui ont rendu à ce médecin
philofophe la louange qu?il mérite* Ibid. b. Il fut le premier
qui découvrit le feul principe de l’économie animale. La nature *
ielon lu i, eft le vrai principe qui conferve la fanté. L’office du 1
médecin eft Amplement de la fecondèr. Hippocrate s’appliqua
donc principalement à examiner la marche de la nature
dans le cours des maladies. Par-là il parvint à décrite les
fymptômes des maladies , de maniéré que les autres puflent
les connoître comme lui. Obfervations fur les prognoftics
que cet auteur a donnés. Ibid. 212. a. Dcélrine diététique
d’Hippocrate. Son application àTétude de l’anatomie. Il paroît
qu’il avoit entrevu la découverte de la circulation du fang.
11 fut très-habile dans l’exercice de la chirurgie. Nature des
remedes qu’il employa. Ibid. b. Lumières que Ici donna dans :
fan art la connoiflance de la phyfique , à laquelle il donna
une attention particulière. Il a été le premier qui a fait ufage
des mathématiques pour l’explication des phénomènes de
l’économie animale les plus difficiles à comprendre fans ce
fecotirs. Il femble avoir eu bonne opinion de l’aftronomie.
La doélrine de l’attraélion ne lui étoit pas étrangère. Il ne
négligea pas même de s’occuper de la partie politique de
fon art. Preuve de l’amour qu’il portoit à fa patrie. Age
auquel il mourut. Ses premiers difciples. Ibid. 213. a. Sa
méthode abandonnée meu de tems après lui. La médecine
ne peut atteindre la perfeftion qu’en fuiVant fa méthode.
Trois remarques principales fur les écrits de notre auteur.
1 . Eftime que l’on a toujours eue pour eux. Nombreux commentaires
qui en ont été faits. Eloge de ceux dé Foëfius.
2. O bfervations fur le ftyle & le langage d’Hippocrate. Pourquoi
on a peine à l’entendre en plufieiirs endroits. Ibid. b.
Diélio’hnaires interprétatifs de fes ouvrages. 3. Diftin&ion
qu’on doit faire de fes écrits légitimes, d’avec ceux qui lui
ont été fauflement attribués. Auteur à confulter pour s’éclaircir
à fond fur ce fujer. Sonrces oii il faut puifer pour apprendre
à connoître l’hippocrarifme. Réflexions fur le petit nombre
d’auteurs qui ont fend la néceflité de marcher lur les traces
d’Hippocrate. Ibid. 214. a.
Hippcc rat ifine. Corre&if à cet article de l’Encyclopédie.
Livres qui font fauflement attribués à Hippocrate. Il n’eft
pas vrai qu’il ait introduit les mathématiques dans la médecine.
Suppl. III. 427. b. Examen de fa doétrine, fur le principe
qu’il appelloit nature, 8c fur l’aélion qu’il lui attribuoit
pour la guérifon des maladies. D e l’anatomie d’Hippocrate.
C e que la chirurgie lui doit. Sa matière médicale. Ses leçons
fur la diete. Secours que lui fourniflbit la gymnaftique. Sa
doétrine fur les maladies aiguës & chroniques. Ibid. 428. a.
Ce t auteur ne peut être compté parmi les médecins fyfté-
matiques, & n’avoit point encore fondé de théorie. Ibid. b.
Hippocratifme, principaux traits de la vie d’Hippocrate.
III. 353. a , b. Son refus au roi de Perfe. Suppl. I. 398. b.
Sa générofité envers les Athéniens : récompenfes qu’ils lui
accordèrent. XII. 436. b. Réflexions fur fes principes de phi-:,
lofophie & de phyfique. VII I. 142. b. Eloge de fes ouvrages
fur l’hygiene. 3 87. b. Ses préceptes fur l’abflinence. Suppl. I.
63. b. Eloge d’Hippocrate & de fes ouvrages.- X . 261. a. 264.
b. 263. a , b. 283. b. 286. k , b. C e médecin confldéré comme
qbfervateur: X I. 312. b. Ses obfervations. 313. b. Soins qu’il
a donnés aux obfervations météorologiques. 321. b. Recueil
d’obfcrvations d’où l’on dit qu’il a tiré fes principales lumières
en médecine. IV . 290. a. Son fyftême fur la génération. VII.
362. b. &c. Son fyftême physiologique. Suppl. IV . 103. b.
343. a , b. Quatre fortes d’humeurs admifes par ce médecin.
VII I. 330. b. Son attachement à l’aftrologie. 730. a. L’étude
de la géométrie recommandée par ce philofophe à fon fils
Thèflalus. X. 222. a. Sources auxquelles il recourut pour
acquérir les vraies connoiflances de la nature de l’homme :
l’anatomie trep négligée par ce médecin : comment il a traité
de l’économie animale. XI. 363. a , b. Doftrine d’Hippocrate
fur la laiÉ&cc. XIV. 301. a. C ’eft à Hippocrate que la fcience
des lignes a le plus d’obligation. X V . 188. b. Doârine de
ce médecin fur les véficatoires. X V II . 193. a , b. Belle allégorie
fur Hippocrate. VIII. 383. a.
H IP PO C R EN E , ( Géogr. anc.) fignification de ce mot.
Enumération des fontaines de la Béotie. Situation de l’Hip-
H I P
pôcréne. Panfànias qui a décrit, toutes les particularités du
mont Hé licon, n’a rien dit de cette fontaine. V I I I . 214. a.
Voyer HeliCON & ZAGARA.
H IP PO D AM IE , ( Myth. ) Dure condition propofée à fes
amans. Suppl. IV . 117 . a.
H IP PO D R OM E , ( Hijl. anc.) lieu deftiné chez les Grecs
aux courfes des chevaux. Defcription de l’hippodrome. Lieux
dêftinés aux courfes des chevaux dans les tems héroïques
8c dans les tems poftérieurs. Longueur qu’on leur donna.
Enceinte des hippodromes. Siégé des dire&eurs des jeux.
Borne de l’hippodrome. Comment on tournoit autour. Trompettes
qui fe faifoient entendre lorfqu’on approchoit de la
fin de la carrière. VII I. 214. b.. Delcription de l’enceinte
qui précédoit l’hippodrome. Comment les chars fortoient
de leurs remîtes pour aller prendre leur place dans la carrière.
Détermination de la forme de l’hippodrome. Autres obfervations
propres à le faire éxatftement. connoître. Reflource
de deiix qui fe trouvoient à la fuite d’un char brifé. Pourquoi
l’on tâchoit de modérer fes ch e va u x , 8c d’employer toute
fon adrefle pour enfiler jufte la borne. Siégé des Hellano-
dices. Lieu des fpeéhtteurs. Monumens qu’on é.rigeoit dans
les hippodromes. Ibid. 2 13.a . Différence entre le cirque de
Rome & les hippodromes de la Grece. Dangers continuels
de la courfe des chars dans l’hippodrome. Delir de la gloire
qui faifoit méprifer ces dangers. Ibid. b.
Hippodrome. Defcription de ce bâtiment : jeixx qui s’y célé*
broient. III. 476. a , b. Suppl. II. 393. a, Borne autour de
laquelle il falloit tourner. 392. b. Statue placée dans quelques
hippodromes, qui eft ray oit Les chevaux. X V . 903. b.
Hippodrome de Constantinople, ( Antiq. ) cirque
commencé par l’empereur S e v e r e , 8i achevé par Conftan-
tin. Ses dimenfions. Nom que les Tu rc s lui donnent. Exercice
que prenoient autrefois les jeunes T u rcs dans cet hippodrome.
Defcription de robélifque de granit , élevé dans cette
place..Reftes d’un autre obélifque à quelques pas du premier.
VIII. 213. b. Colonne de bronze entre les deux ooélifques.
Sentiment de quelques antiquaires fur cette colonne , 8c
les ferpens tournés- en fpirale dont elle eft formée. Ibid.
216. a.
H IP PO L ITE , (Litholog.) Quelques auteurs défignent par
ce mot la pierre qui fe forme dans la véficule du f ie l , dans
l’eftomac 8c lesJnteftins de quelques chevaux. Defcription
d’une pierre de cette efpece trouvée dans la veffie d’une
cavale. Autre pierre tirée du corps d’un cheval d’Efpagne.
Principes dont ces pierres font compofées. Leurs propriétés.
V I I I . 216. a.
Hippolite , ( Myth. ) fils de Tliéfée & de l’Amazone
Hippolite. Aventurés de ce prince. Suppl. III. 428. b.
Hippolite , (H ijl. anc. Myth.) Reproche que lui fait
Théfée dans Euripide. XI. 663. a. Invocation qu’il fa;t à Diane
dans le même auteur. Ibid. b. Honneurs divins que les T roeze-
niens lui rendirent. X V I . 683. a , b. Stade & fépulture d’Hîp-
polite à Troezene. Ibid. b. Hiftoire d’Hippolite depuis faré -
furreftion. XV II . 324. à.
Hippolite , ( Saint- ) évêque du troifieme fiecle : cy c le
pafëal de S. Hippolite. XV II . 768. a , b.
H IP PO L Y T IO N , (H ijl. anc.) temple qHe Phedre éleva
à Vénus. A quelle occafion. Nom qui lui fut donné dans
la fuite. VIII. 216. a.
HIPPOM AN ÈS, (Hijl. nat. & L itt.) Etym. du mot. Deux
lignifications de ce mot chez les anciens. C e qu’ils ont raconté
fur l’hippomanès. VIII. 2 16. a. Citations de Virgile 8c d’O v id e ,
relatives à ce fujet. Les défordres de Caligula attribués par
Juvenal à une potion que fa femme lui avoit fait prendre ,
dans laquelle entroit l’hippomanès. Plante défignée dans Théo-
crite par le mot hippomanès. Divers fentimens.des botaniftes
fur cette plante. Comment Saumaife interprète le texte de
Théocrite. Cavale de bronze qui étoit auprès du temple de
Jupiter Olympien. Les fages modernes ont abfolument abandonné
les anciens fur le prétendu hippomanès, dans quelque
fens qu’on entende ce mot. Sentiment de M. Daubentoa
fur l’hippomanès. Ibid. b.
Hippomanès, ou Hippomane : ce que les Grecs appelloieqt
de ce nom. III. 303. a. Hippomane du poulain. Ibid.
HIPPOMENE & Atalante, ( Myth. ) Suppl. I. 667. b.
HIPPON de Rhegium : fes principes philofophiques. XIII.
621. a.
HIPPONE , ( Myth. ) déefle des chevaux. Auteurs qu^
en ont parlé : naiflance de cette déefle. Les païens avoiene
cherché dans des allions infâmes l’origine des êtres qu’ils,
dévoient adorer. V I I I . 217. a.
Hippone, (Géogr. anc. ) ville d’Afrique fur nommée
Diarrhytus. Obfervations fur cette ville 8c fur l’autre Hip*
pone appellé la R o y a le , dont faint Auguftin fut évêque.
VII I. 217. a.
Hippone , ( Géogr. ) autres noms que les anciens ont
donnés à ce lieu. D e l’évêque d’Hippone. Non moderne de
cette ville. Suppl. III. 428. b.
Hippone la Royale , ( Géogr, ) ainfi appèllée parce qu’elle .
H I R ‘
étoit dans le pays des fois de Numidie. Elle tire fon plus
grand luftre de faint Auguftin fon évêque. C ’eft préfente-
mentla v ille de Bonne. Fertilité de fon territoire. Ibid. 429. a.
Hippone, nombreux miracles arrivés dans cette ville , au
rapport de faint Auguftin. X. 361. a.
H IP PO PO T AM E , ( Zoolog. ) animal amphibie; lieux où
il fe trouve. Ces animaux prèfentés en fpe&acle au peuple
Romain. VIII. 217. a. A quoi fe réduifent nos découvertes
fur cet animal depuis ce que Pline en a écrit. Defcription
de l’hippopotame par M. Linnæus. Maniéré de le prendre.
Ibid. b. Groffeur prodigieufe de la tête d’un de ces animaux.
Reflemblance de cette tête au fquelette de celle d’un cheval.
Figure de fes mâchoires. D efcription des dents. D ifpro-
portion entre fon gofier 8c fa gueule. Defcription du pié de
cet animal. Ibid. 218. a. Ufages qu’on pourroit tirer de fes
dents en faveur des arts. Ceux auxquels il paroît que les
anciens les ont employées. Ces dents choïfies préférablement
à toute autre matière pour la fabrication de dents artificielles.
Vertus merveilleufes que les anciens ont attribuées fans
raifon aux dents de l’hippopotame. Contrariétés entre les auteurs
dans la defcription de cet animal. Réflexions fur le
béhêmoth de Job. Etymologie du mot hippopotame. Il faut
prendre garde de le confondre avec une efpece d’infefte de
mer appellé hippocampus. Ibid. b.
Hippopotame, obfervation fur cet animal. Suppl. IV ., 30i
b. On dit qu’il a le premier appris aux hommes l’ufage de
la faignée. X IV . 314. b.
Hippopotame , figure fÿmbolique. X V . 733. b.
H IP PO S , (Mèdec.) maladie des yeux ainfi défignée par
maître Jan. Caufes de cette maladie. Obfervations fur fes
differentes caufes. VIII. 219. a.
H IP PO TOM IE , voye^ A natomie du cheval.
HIPPURIS, ( Mèdec. ) incommodités qu’Hippocratc paroît
avoir voulu defigner par ce mot. VII I. 219. a.
HIPPUR ITE S, ( L'uhol. ) efpece de corail. Il eft rarè de
trouver des hippurites entiers dans la terre. Wallerius en
compte neuf eipeces. Autre acception du mot hippurites.
•.VIII. 219. a.
H IR A R A , ( Zool. ) animal du B réfil. O bfervations fur fes
■ moeurs. VIII. 2x9. a.
H IR C A N , il perfécute les Pharifiens & protégé les Sad-
ducéens. IX. 30. a.
H IR E , ( Laurent de la ) peintre. V . 3 20. a.
Hir e , (Philippe de la ) fon traité des feélions coniques. III.
878.4. Ses recherches fur la force de l’homme. VII . 12 1. à. 122.
b. j 23. a. Tables de cet aftronome , X V . 798. a. Suppl.
I V . 922. b. Sa table des réfraélions. Suppl. IV . 899. b. Son
catalogue d’étoiles. 908. b. C e philofophe confidéré comme
anatomifte. Suppl. 1. 400. b , & phyfiologifte. Suppl. IV . 333.4.
HIRNAIM , ( Jerome ) feeptique moderne. XIII. 6 1 1 . b.
H IR O N D E L LE ,. ( Ornith. ) defcription d’une hirondelle
femelle. Les couleurs de ces oifeaux varient. Sentiment de
.Wïllughbi fur les lieux où ils paflent l’hiver. VIII. 219. b.
Hirondelle, variété des nids d’hirondelles. II. 214. b. Chaleur
de ces oifeaux. III. 38. a. Obfervations qui prouvent
que certaines hirondelles paflent J ’hiver fous les eaux. X.
720. b. Differens fentimens fur ce que deviennent les hirondelles
pendant l’hiver. XI. 433. a. 441. a. Defcription
Soétiqne. du paflage des hirondelles en d’autres climats.
V i l. 739. b. .
Hirondelle de rivage, en quoi elle différé du martinet VII I.
2x9. b.
Hirondèlle de mer, fa defcription. VII I. 219. b.
Hirondelle de mer, nommée apos. I. 334. b. Hirondelle
•appellée moutardier. X. 826. a , b. hirondèlle du Bréfil dite
tapera. X V . 893. b. Hirondelle de la Cochinchine. V I . vol.
des planch. Régné animal, pl. 33.
Hirondelle, (Mat. mèdic.) prétendues vertus des jeunes
hirondelles, de l’eau diftillée à laquelle elles donnent
leur nom, de leur nids , & de leur fiente. VII I. 219. b.
Hirondelle , pierre d ’ , (Hijl. nat. L'uhol.) D efcription de
cette forte de pierres. Lieux où elles fe trouvent. Divers fentimens
fur leur nature. Petites pierres qu ife trouvent , dit-on ,
dans l’eftomac de quelques jeunes hirondelles. Vertus de ces
pierres. V I I I . 220. a.
Hirondelle, ^ B la fon ) maniéré de la repréfenter dans*
l écu. Comment les hirondelles rendent la vue à leurs petits.
Signification de ce fymbole d’armoirie. Suppl. III. 429. a.
HIRPES, (Litt. ) familles d’Italie qui habitoient le territoire
des Falifques. Privilège de ces familles qui les exemp- ;
loit d’aller à la guerre & de toute autre charge. Comment
elles achetoient ce privilège. Vers de l’Eneïde fur ce fujet.
Voyc[ fur cela le mot Feronie. Diverfes occafions dans lesquelles
des prêtres ou prêtreffes marchoient nuds pieds fur des
charbons ardens fans fe brûler. VII I. 220. a. Réflexions de
l ’auteur fur cette forte de prodige. Ibid. b.
H IR SCHHO LM , ( Géogr. ) v ille de Danemarck. Tems de
fa fondation. Obfervations fur le palais qui la touche 6c
dont elle porte le nom. Suppl. III. 429. a.
H I S 919
H IR T IA , ! / « ) ÏX.
H IS P A N IO L A , voye^ D ominGUE ( Saint ).
H IS T IÉ E , de M ile t , partie de fon hiftoire depuis fa
fuite dè la cour de Perfe. X IV . 796. a.
HISTOIR E , récit des faits donnés pour vrais. V IIL 220.
b. Divifion de l’hiftoire des événemens, en facrée 8c pro-*
fane. Les premiers fondemehs de toute hiftoire, font les
récits des peres aux enfans. Elle perd un degré de probabilité
à chaque génération. Fables dont l’hiftoire des Egyptiens fe
trouvoit chargée, de même que celle des Phéniciens, des
Grecs 8c^des Romains. Pourquoi le chofes prodigieufes que
raconte l’hiftoire' doivent être rapportées. Nous ne pouvons
nous aflùrer des événemens de l’hiftoire ancienne, que par
les monumens qui nous en rëftent. Nous n’en avons que
trois par écrit, le recueil des obfervations agronomiques
faites à Babylone ; l’éclipfe centrale du foleil calculée à la
Chine 213 3 ans avant Jefus-Chrift. Ibid. 221. a. Et enfin les
marbres d’Àrondel. Pourquoi nous n’avons point d’hiftoir*
ancienne profane au-delà d’environ 3000 ans. L’art d’écrire
a été long-tems rare en France 8c en Efpagne. Diverfes nations
qui ont fubjugué une parue de la terre fans avoir l’art
d’écrire. Autres monumens tels que les pyramides , les palais
d’Egypte 8c autres prodiges d’architeélure, qui fervent
à conftater l’antiquité reculée de certains peuples. Obfervations
fur l’antiquité des peuples d’Egypte. Ibid. b. Il n’eft
pas douteux qu’avant les- pliïs anciens hiftoriens, il n’y eût
pas déjà de quoi faire une hiftoire ancienne, jufqu’où remonte
celle qui nous eft connue. Deux feuls livres profanes nous
donnent des probabilités- fur les événemens antérieurs à
cette hiftoire ; la chronique Chinoife 8c l’hiftoire d’Hérodote s
obfervations fur cette hiftoire. Réflexions fur celle de C y -
rus. C e qu’on peut conclure de certain des hiftoires les plus
anciennes. Ibid. 222. a. L’hiftoire ne commence pour nous
qu’aux entreprifes des Perfes contre les Grecs. Détails admirables
dans lefquels entre Hérodote , en nous décrivant
les entreprifes des Perfes contre les Grecs. Etendue qu’oc-
cupoit alors l’empire de Perfe. Les conquêtes d’Alexandre
juftifiées. Comment Hérodote faifit les beautés propres d’un
art inconnu avant lui. Defcription du paflage des Perfes en
G rec e, & d e s événemens qui fuivirent. Principal fruit qu’on
.peut retirer de la connoiflance de ces tems reculés. Hiftoire
de Thucydide. Le tems des guerres civiles femble avoir
toujours été favorable aux fciences 8c aux arts. Ibid. b. Hiftoire
du tems d’Alexandre. Celle de l’empire romain ; pourquoi
celle-ci mérite fur-tout notre attention. Hiftoire du
moyen, âge. Puiffance des Arabes. C e lle des Turcs lui fuc-
cede. Abondance minutieufe dans l’hiftoire moderne. Dire-
ftions fur la maniéré dè l’étudier. Tableau de l’hiftoire du
moyen âge. Ibid. 223. a. Défaut d’archives pour pénétrer
dans le labyrinthe ténébreux de cette hiftoire. L ’Angleterre
eft de tous les pays , celui qui a les archives les plus an-
f,L. ^ les plus fuivies- Lumières qu’elles fourniffent pour
1 hiftoire de France. De Iutilité de l ’hijloire. Cet avantage
confifte dans la comparaifon qu’un homme d’é ta t , un citoyen
peut faire des loix 8c des moeurs étrangères avec celles
de fon pays. Exemples capables de faire les plus grands effets
fur l’efprit d’un prince qui lit avec attention. Syftême d’équilibre
politique que préfente l’hiftoire moderne. De la certitude
de thiftoire. Quelle eft cette certitude. Ibid. b. Degré
de certitude qu’acquiert un événement peu vraifemblable ,
par le nombre 8c la qualité des témoins qui l’atteftent ;
exemples tirés de Charles XII. 8c de celle de l’homme au
mafque de fer. Incertitude de Vhiftoire. Raifons de douter de
certains faits les plus reçus de l’hiftoire Romaine. Ibid. 224.
a. Examen de cette queftion , les monumens, les cérémonies
annuelles y les médailles mime, font-elles des preuves hiflori-
ques. Ibid. b. Autre queftion examinée , doit-on dans l ’hijloire
inférer des harangues Se faire des portraits ? D e la maxime de
Cicéron concernant l’hiftoire, que l ’hiflorien n’ofe dire une
faujfeté, ni cacher une vérité. De l ’hijloire fatyrique. Combien
font repréhenfibles ceux qui imputent aux princes , aux na-,
tions, des aétions odieufes, fans apparence de preuve. Faufles
anecdotes fur la bataille de Fontenoi , 8c fur lefiege de Lille.
Ibid. 223. a. Impoftures renfermées dans les mémoires de
madame de Maintenon. D e la méthode , de la manière d'écrire
l'hijtoire'y & du Jlyle. Caraéleres de quelques anciens hiftoriens.
En fe modelant fur ces grand maîtres, on a aujourd’hui un
fardeau plus pefant que le leur à foutenir. On exige que
l’hiftoire d’un pays étranger ne foit point jettée au même
moule que celle de la patrie. Diverfes réglés fur ce fuiet
lbïd. b. 1
Hiftoire. Différence entre les annales 8c l’hiftoire. I. 477.
b. Origine 8c ufage de cette fcience.I. x], Difc.prélim. D iftri-
bution de l’hiftoire en facrée, civile 8c naturelle. 1 . xlvij.
De l’hiftoire ancienne : pourquoi les premières hiftoires font
pleines de fables. Suppl. I. 807. b. Travaux de quelques
auteurs pour concilier les fables avec l ’hiftoire ancienne de
différens peuples. X. 923. b. Vous trouverez à l’article de
chaque peuple de l’antiquité , les principaux traits de fpp