i l i i ;
572 E L E ' E L I
É L É V A T IO N , (Aftronom. ) voyez Hauteur. Elévation
-d’une étoile fur l’horizon. Elévation du pôle. Elle eft toujours
égale à la latitude du lieu. Elévation de l’équateur.
Les élévations de l’équateur & du pôle jointes enlemble,
forment toujours un quart de cercle. Trouver l’élévation
de l’équateur. Angle d’élévation en méchanique. Celle d’un
canon & d’un mortier. V . 594. b.
Elévation des fraétions en arithmétique. VII . 265. b.
Elévation d’une racine à une puiflânce quelconque. V . 312. b.
VIII. 582 .b . Voyez Elever.
Elévation. ( Hydrauliq.) Pourquoi les jets ne s’élèvent
.jamais aufli haut que leur réfervoir. ‘
Premiere formule : connoître la hauteur des réfervoirs par
rapport à celle des jets. Un je t venant d’un réfervoir de
cinq pieds de haut, monte un pouce de moins , &c. V .
504. b. Les eaux de décharge & de fuperficie, de quelque
hauteur qu’elles viennent , ne font que rouler dans les
tu y a u x , &c. La hauteur d’un jet eft plus difficile à déterminer
par rapport à celle du réfervoir, parce que, plus il
eft é le v é , plus il trouve de réfiftance dans l’air. Les différences
de hauteur des jets avec celle des réfervoirs font
dans la raifon des quarrés des hauteurs des mêmes jets.
Seconde formule : connoître la hauteur d’un jet par rapport
à celle du réfervoir. Ibid. 505. a.
Eléva tion, (A rchit.) voyez Ortographie.
Elévation, ( Phyfiq. ) caufe de l’élévation fpontanée
des corps félon les péripatéticiens, félon les modernes. L’élévation
des corps légers dans un milieu pefant, eft produite
dé la même maniéré que l’élévation du baffin le plus léger
d’une balance. V . 505. a. Elévation des corps fur des plans
inclinés. Voyez Plan incliné. Elévation ou afcenfion des
fluides. Diverfités obfervées dans l’élévation de différentes
liqueurs. Sur les phénomènes des tuyaux capillaires, voyez
Capillaire. Le principe des tuyaux capillaires appliqué à
d’autres expériences. Voyez A scension.
Elévation, (Alchymie)fublimation ,diftillation.V. 303. b.
Elévation , ( Chirurg, j mouvement par lequel le chirurgien
incife la peau & la veine dans l’opération de .la fai-
gnée. Obfervations fur ce mouvement & la maniéré de le
faire. V . 503. a.
Elévation à la mefle. Carloftad & Luther la fupprimerent.
O n a raconté que S. Louis eft le premier q,ui ordonna la
génuflexion au moment de l’élévation. Dans les anciennes
lithurgies, on ne voit point d’autre élévation que celle qui
fe fait à la fin du canon. V . 303. b.
E L É V A T O IR E , ( Chir.') ufage de cet infiniment, pour
/ ele ve r les os du crâne. Pourquoi les modernes ont proferit
les élévatoires des anciens. Q uels font ceux qui font aujourd’hui
le plu^ en ufage. Defcription de ces inftrumens. Maniéré
de s’en fervir. Nouvel élévatoire de M, P etit, & fon
ufage. V . 506. a. Remarques fur ce dernier inftrument,
dans les mémoires de l’académie de Chirurgie. Ibid. b.
E L E V E , ( Philofoph. & Arts ) A qui l’on donna ce titre
lors de la fondation des académies des fciences 8c des inf-
criptions. Pourquoi ce titre fut fupprimé. O n lui a fubfti-
tué celui d’adjoint dans l’académie des fciences. Il y a plus
d’égalité dans l’académie des inferiptions que dans celle
des fciences ; mais cette égalité n’eft parfaite que dans l’académie
françoife. Le nom d’éleve eft demeuré confacré à la
peinture 8t à la fculpture. V . 306. b.
Eleve, différence entre é le v e , écolier & difciple. V . 337.
a. Obftacles à l’inftruélion qui peuvent fe trouver dans un
éleve. 398. b. Devoirs d’un gouverneur envers fon éleve.
V I I . 794.
Eleve, (P « « / .) différence entre éleve & difciple. Il
feroit à fouhaiter que les philofpphes ne fuffent difciples
que de la fageffe, oc que les peintres ne fuifent éleves que
de la nature : cependant les avantages qu’un maître habile
peut procurer, font ineftimables. V . 306. b. L ’éleve qui fe
deftine à la peinture , ne fauroit commencer trop tôt à
apprendre les èlémens d’un art dont l’étendue eft immenfe.
Voyez au mot Deffui une partie de la route qu’on doit
faire tenir au jeune éleve. Devoirs qu’il doit pratiquer. Ibid.
5° 7- ' .
E L E V E R , exhauffer.Différence entre ces mots. V . 307. a.
ELEUSINIES, ( Hifl. nat. ) myfteres de la déefleCérès.
O n les nommoit ainfi de la v ille d’Eleufis. Pourquoi cette
v ille fut ainfi nommée. Les Eleufinies étoient les cérémonies
des Grecs les plus folemnelles & les plus facrées. Leur
inftitution. Combien la v ille d’Eleufis étoit jaloufe de la
gloire de célébrer ces myfteres , qui cependant étoient
communs à tous les Grecs. Defcription .de ces cérémonies.
V . 308. a. La lolcondamnoit à mort quiconque auroit ofé
les publier. Figure que quelques auteurs ont prétendu qu’on
inontroit dans ces myfteres. Cicéron foupçonna qu’on découv
r i t aux initiés la véritable hiftoire de Cérès & de fa fille.
But de l’affemblèe du fénat le lendemain de la fête. Les
petites éleufinies furent inftituées en faveur d’Hercule. En
quel tems de l’année les unes & les autres fe célébroient.
On n’étoit admis à. ces myfteres que par degrés. Ceux qui
p’étoient que des petites s'appelaient myfles, ceux qui
étoient des grandes s’appelloient époptes. Noviciat par lequel
on y étoit admis. Quoiqu’on ne fâche pas précifémont en
quoi confiftoit la contemplation claire des myfteres , les
anciens nous ont pourtant laiffé quelques deferiptions des
cérémonies qui la précédoient. En quoi elles confiftoient.
Ibid. 308. a. Il ne fe paffoit point d’infâmie dans ces m yfteres
comme dans ceux de Bacchus. Ibid. b.
Eleufinies, v o y e z CÉRÈS. Famille confacrée au culte de
Cérès éleufinienne. IX. 773. b. Myfteres d’Eleufis. X. 922. b.
923. a , b. Comment les femmes Athéniennes célébroient
les fêtes d’Eleufis. XI. 938. b. JFonétions du hieroceryce
dans les myfteres de Cér.ès. Vin. 203. a. Fête des flambeaux
que les initiés aux myfteres de Cérès célébroient. IX .
233. a. — Voyez MYSTERE. .
ELEUSIS, voyez Lessina. IX. 401. b. Fondation de cette
ville. Suppl. I. 332. a. Temple d’Eleufis. X V I . 71 . a.
ELEÜTHERÉ , ( Hifi. anc. ) ou libérateur. Pourquoi les
Grecs donnèrent ce furnom à Jupiter. Fêtes élcuthériennes.
V . 308. b. Voyez Jeu de la liberté.
ELEU TH ERO S , ancien nom d’une riviere de Syrie. IX.
114 -b .
ELI A B , ( Hifi. facrée ) perfonnages de ce nom. Suppl. II.
784. b.
E L IA CH IM , (.Hifi. facrée') facrificateur qui retourna de
Babylone avec Zorobabel. Autre perfonnage de ce nom,qui
fut député vers Sennacherib dans le tems du fiege de Jéru-
falem. Suppl. II. 784. b. — Eliachim, roi de Juda. Voyez
Joachim.
E L ID E , voyez Eléens , Elis.
E L IE , (Hifi. facr. ) fameux prophète dans le royaume
d’Ifraël, qui vécut fous le régné d’Achab , roi d’Ifraël 8c de
Jofaphat, roi de Juda. Hiftoire de ce faint-perfonnage. Suppl.
II. 783. a.
Eu e , les prêtres de Bahal confondus par ce prophète. IX.
927. b. Pluie envoyée à fa priere. Ibid. Sa demeure à Sarepta.
X IV . 639. b. Il fait tomber le feu du ciel fur les foldats
qu’Ochofiaz avoit envoyés pour le faifir. Suppl. I. 143. a.
Suppl. IV . 80. b. Elie adopte Elifée. I. 142. a. Grotte d’Elie.
II. 687. b.
EL ÏEN, fon ouvrage fur la taélique. X V . 824. b.
ELIEZER, ( Hifi. facr. ) prophète qui v iv o it fous le régné
de Jofaphat, roi de Juda. D eu x autres perfonnages de ce
nom. Suppl. II. 783. b.
É L IG IB IL ITÉ , ( Jurifp. ) bulle d’éligibilité. V . 308. b.
ELIMAÏS , fur la Diane de ce lieu. VoyezSuppl. I. 382. b.
EL IN GU E , (Marine) grofle corde qu’on lie de maniéré
qu’elle forme la figure d’un huit de chiffre. Ufage de cette
corde. Elingue à pattes. V . 308. b.
E L IQ U A T lO N , opération chymique. XI. 300. b.
ELIRE, choifir,faire choix, opter, préférer, ( Syr.on. ) III. 3 62. b.
E L IS , fête de Bacchus dans cette ville. X V I . 307. b. Voyez
Eléens.
ELISÉE, ( Hifi. facrée ) difciple 8c fucceffeur d’Elie dans
le miniftere de la prophétie. Hiftoire de ce faint patriarche.
Suppl. II. 789. b.
Elifée adopté par Elie. I. 143. a. I l guérit Naamani
Suppl. IV . 1. a , b.
E L IS IO N , ( Bell. lett. ) dans la profodie latine. Quelquefois
l’élifionjfe fait de la fin d’un vers au commencement de
l’autre. On doit éviter les élifions dures. Les anciens latins
retranchoient Y s qui précédoit une confonne. Nous n’avons
d’autre élifion que celle de Ve muet devant une vo ye lle ,
tout autre concours de deux voyelles y eft interdit. C e qu’il
y a de bifarre dans cette réglé. Il eft vraifemblable que dans
la poéfie latine, les voyelles qui formoient l’élifion, n ’étoient
point prononcées , ou l’étoient très-peu. V . 309. a. Obfervations
fur les hiatus dans notre profe. O n allure que M.
Leibnitz compofa une longue piece de vers latins, fans fe
permettre une feule élifion, puérilité indigne de ce grand
homme 8c de fon fiecle. V . 309. b.
Elifion, obfervations fur cette figure. I. 338. a. L ’élifion
ratiquée même en profe par les latins pour éviter les hiatus.
I. 17. a. Ufage de cette figure chez les latins 8c chez les
François. VIII. 198. b , &c. D e l’élifion dans les vers grecs.
199. a. Deux fortes d’élifions chez les latins. X V . 743. a.
Elifion de l'e muet à la fin des mots dans les vers françois.1
XV II . 139. a. Les élifions produifent une beauté dans notre
langue. Suppl. III. 232. a.
ËL ÏUS, pont de Rome. XIII. yx. a.
E L IX A T lO N , ( Pharm. ) étymologie de ce mot. Liqueur
dont on fe fert ordinairement dans les élixations. But tju’on
fe propofe ordinairement dans ces opérations. V. 309. b.
E L IX IR , (Pharm. S-Mat. rnédic. ) étymologie de ce mot.'
V . 309. b. On a donné le nom d’élixir à ces préparations,
qui prifes par goutte ou cuillerée, dévoient produire les
effets les plus merveilleux dans certaines maladies, regardées
ordinairement comme incurables. Il ne pajoit pas que
les
E L
les Grecs nî les Arabes aient connu l’élixîr. Les âlchymiftes
.donnoient ce nom à la pierre philofophale, &c. C e fut fur-
tout depuis Paracelfe que les élixirs fe multiplièrent. Il en
publia lui-même un qui d evint fameux. Il n’eft prefque point
de médecin chymifte q.ui n’ait donné quelque élixir particulier.
Jugement que les médecins inftruits portent des élixirs.
Ibid. f i o .a . L e nombre des élixirs ufuels. eft borné à fix ou
fe p t , que la pharmacopée de Paris a retenus. Defcription
de l’élixir ftomachique de la pharmacopée de Paris. Elixir
de vitriol. Elixir de propriété de Paracelfe. Pourquoi l’on
trouve chez les auteurs, des deferiptions de cet élixir fi différentes
les unes des autres. Trois différentes préparations de
cet élixir. Ibid. b. Vertus merveilleufes que Paracelfe lui
attribuoit. D ofe de cet élixir préparé félon la pharmacopée
de Paris. Elixir de Garus. Ibid. 31 1. a. Il n’a d’autre propriété
que celle des liqueurs ordinaires. I l en eft de même
de la plupart des prétendus fpécifiques , mis en vogue par
les charlatans. Ufage qu’on peut faire de la matière reliante
dans l’alembic après la diftillation de l’élixir. Ibid. b.
EliXIR ou le grand élixir. (Alchim.') V . 311. b.
E L IZ A B E TH , ( Sainte ) vifite qu’elle reçut de la fainte
vierge. X V II . 333. a , b. Voyez Zacharie. ■
Elizabeth , ( Hifi. d’Anglet. ) hiftoire de cette reine
d’Angleterre. Suppl. II. 783. b.
Elizabeth, reine d’Angleterre : obfervations fur fon régné.
VII. 920. b. Précepteur qui Jui enfeigna le grec 8c le latin.
X V I I , 673. a. 674. b. Soins qu’elle donna au maintien des
manufaétures en laine. IX. 180. a. Lettre qu’elle écrivit à Henri
IV . après que ce roi eut embraffé la religion catholique. XII.
189. b. Sa conduite à l’égard de la réforme. XIII. 381. b.
582. a. Comment elle ranimoit fon courage dans fon lit de
mort. X . 906. b.
E L -K A T IF , ( Géogr. ) voyez A l-KATIF.
E L L A C , fils d’Attila. SttppL I. 690. a , b.
E L L E , ( Gramm. ) quoique ce pronom pris au nominatif,
convienne également à la chofe & à la perfonne dans les cas
obliques, il n’eft pas d’ufage de s’en fervir pour exprimer la
chofe. Cependant cette réglé fouffre trois exceptions, que
l’auteur expofe dans cet article. V . 311 .b.
E L LE BO R E , ( Botaniq, ) veratrum. Caraélere du genre
appellé ellébore blanc : on en diftingue deux elpeces, veratrum
flore fubviridi, 6» veratrum flore atro rubente. Defcription
de l’une $c de l’autre. La première eft beaucoup plus âcre
& plus forte que l’autre. V . 312. a. Maniéré de les difpo-
fer dans les jardins. Celle de les multiplier. D e l’ellébore
noir, fon caraélere. On en diftingue fix efpeces. 1. Helleborus
niger, anguflioribus foliis. Sa defcription. Ibid. b. Lieux
où elle fe trouye. 2. .Helleborus niger orientalis amplijfimo
fo lio , 8tc. Sa defcription. C ’eft cette efpece que M. Tourne-
fort ét’bït être.'î"e v rai ellébore noir d’Hippocrate 8c des
anciens. Lieux oit il eft commun. 3. Helleborus niger hortenfis ,
flore vii'idi. Sa defcription. 4. Helleborus niger flore a lbo, etiarn
znterdùm valdè rubente. 3. Trifolicatus. 6. Flore rofeo, minor
belgicus. D e la culture 8c de la maniéré de multiplier ces
efpeces. Ibid. 313 .a .
Ellébore. (Pharm. & Mat. médic. ) Toutes les fois qu’Hip-
pocrate fe fert du mot ellebore, fans y ajouter d’épithete ,
il entend l’ellebore blanc, au lieu qu’il ne parle jamais du
noir, fans le fpécifier. Ufage qu’on faifoit du premier. V .
313. a. Diverfes maniérés dont on le corrigeoit. Maladies
pour lefquelles on l’employoit L ’aélion de l’ellébore pris
intérieurement eft des plus violentés. Auffi en avons-nous
abandonné l’ufage. Compofition officinale qui eft la feule
où il entre. Autres ufages auxquels on a quelquefois employé
le blanc. Utilités que nous tirons de l’ellébore noir.
Ces deux efpeces font du genre des remedes dont l’aâ i-
v ité eft due à une partie volatile. C e que dit Oribafius de
l’aélion de ce purgatif. Ibid. b. Ufage qu’on en a fait dans
la plus haute antiquité : deux anècdotes tirées des anciens
fur l’ufage qu’ils ont fait de cette plante. Drufus guéri de
l ’épilepfie par l’ellébore. Q u elle eft cette fameufe Anticyre
où croiffoit l’ellébore 8c où tant de poëtes aflignent aux
fous un logement. Maniérés dont on corrigeoit & l ’onpré-
paroit l’ellébore. Maladies pour lefquelles les anciens l’em-
ployoient. D e quelle maniéré Hyppocrate l’adminiftroit.
Ibid. 314. a. Ufage extérieur qu’on faifoit de l’ellébore
noir. Précautions avec lefquelles les anciens médecins s’en
fervoient. En quoi confiftoit la préparation du rentede , du
tems de Pline. Les anciens ont décrit fi obfcurément l’ellebore
qu’ils employoient, que nous ne pouvons le recon-
noître. Raifons pour lefquelles nous devons nous abftenir de
l’ufage de tout ellébore. Ibid. b. L’ellébore blanc eft encore
plus digne de la profeription que le noir. Expériences chymi-
ques fur la racine de l’ellébore noir rapportées dans les mémoires
de l’académie des fciences , 1701. Auteurs qu’on peut
confulter fur céfùjet. Ibid. 3x3. a.
Ellébore, obfervations fur l’Ânticyre dont il eft parlé dans
Cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II. 790. a.
Ellébore noir,fon efficacité à provoquer les menftrues. X.339 a.
Tome I.
E L L 5 7 3
ELLEBORISÉ ; fyrop. XIII 3 a
* • « * '
ELLIPSE , ( Gnmm.) étymologie de ce mot. Cette figure
eft en ufage dans la eonftruélion ufuelle de toutes les langues.
En quels cas elle doit être autorifée. V . 315.,!.
Ellipfe. Diverfes obfervations fur cette'figure. IV nC-, h
V I. 768. a. X V . 672. a , b. Efpeces d’ellipfes appellées ana-
m W I U a’ Zeugma- X V f I - 709- Ellipfe dans lafyn-
thefe. X V . 764. a. Voyez Elliptique.
E llipse. ( Mufiq. ) Deux fortes d’ellipfe, l’une dans l’har-
mo,ni^ ’ j;au*re t*ans k mélodie. Exemples rapportés , planch.
p de Mufiq. Suppl. - r
E llipse. ( Géotn. ) Quelle eft la feélion conique qui engendre
(1 ellipfe. Etymologie de ce mot. Les q u a r ts des
ordonnées de 1 ellipfe font moindres que les reélangles formes
fous l^s paramétrés 8c que les abfcrffes, ou leur font
inégaux par défaut. Définition de l’ellipfe. Diamètre tranf-
v e r le , axe conjugue, diamètres conjugués de l’ellinfe Cent
r e , foyers de l’ellipfe. L’ellipfe c o n f é r é e comme fo âfo „
conique ,„fe définit encore mieux par fa génération dans le .
cône , que par la manière dont elle peut être produite fur
un plan.( V . 313 b. Définition de l’ellipfe par une de fes
propriétés fuppofee connue. Q u elle eft la meilleure maniéré
de traiter de 1 ellipfe 8c de toutes les feétions coniques géo-
metnquement. Treize différentes propriétés de l'ellipfe. Ibid.
316. a. Maniéré de chercher les démonftrarions de ces propriétés.
Ibid. b. La quadrature de l’ellipfe dépend de celle
du cercle. D e la reétification de l’ellipfe. Traités à confulter
pour connoître les différentielles qui fe rapportent à la rectification
de l ’ellipfe. A u lieu de rapporter l ’ellipfe à des
coordonnées reélangles ou à des ordonnées parallèles, on
peut confidérer fon équation par rapport à l ’angle que font
avec l axe les lignes menées du foyer. Utilité de cette con-
iideration dans l’aftronomie. La maniéré la plus générale de
confidérer l’ellipfe. en géométrie, eft de la confidérer par
1 équation aux ordonnées parallèles. Obfervations utiles fur
ce fujet. Ibid. 317. a. Maniéré de démontrer chie les parallélogrammes
formés autour des deux diamètres conjugués
font égaux , 8c que la fomme des quarrés des diamètres
conjugues eft confiante. Ibid. b. Mémoire de M Epier dans
lequel il recherche les courbes qui peuvent avoir une propriété
femblable. Au lieu de confidérer l’ellipfe par rapport
à fes axes, on peut la confidérer par rapport à fon équation
envifagée de la maniéré la plus générale. Le fphéroïde
formé par une ellipfe autour de fon a x e , eft à la fphere
qui a cet axe pour diamètre, comme le quarré de l’axe eft
au quarré de fon conjugué. Q uelle eft la maniéré la plus
ample de décrire l’ellipfe par un mouvement continu. La
defcription des courbes par plufieurs points préférable à la
précédente. Comment on peut employer cette fécondé méthode
pour l’ejlipfe. On ne peut décrire l’ellipfe par plufieurs
arcs de cercle. Nouvelles confidérations fur les propriétés
de l’ellipfe appliquées'à l’aftronomie. Ibid. 3x8. a.
Propriété de l’ellipfe dont on fait ufage dans l’acouftique 8c
dans l’optique. Comment l’ellipfe devient une ligne droite:
comment elle devient une parabole. Ellipfes à l’infini, ou
de tous les genres. L ’ellipfe ordinaire eft appellée Apolla-
nienne. Ibid. b.
Ellip fe , fa différence de l’ovale. XI. 698. b. Comment
on forme l’ellipfe par feétion conique : defcription de cette
courbe. III. 873. a. Différentes efpeces d’ellipfes : définition
des termes qui lui appartiennent : fes propriétés. Ibid. b.
■ A xes de l’ellipfe. I. 90.3. a. Les deux axes étant donnés',
trouver les foyers par lefquels on peut enfuite tracer l’el-
lipie. III. 883. b. Efpece de folide que formeroit unedemi-
ellipfe en tournant, non autour de fon a x e , mais autour
d’un de fes diamètres. 602. a. Trouv e r le côté d’un quarré
égal à une ellipfe dont les . diamètres font donnés : décrire
une ellipfe dont les diamètres aient un rapport quelconque,
8c qui foit égale en furface à un quarré donné : décrire
une ellipfe dont les diamètres font donnés. 733. b. quadrature
de l’-cllipfe. XIII. 640.' b. Ellipfes dans lefquelles fe
meuvent les planètes. X I. 576. a. Hypothefe elliptique. Suppl.
III. 487. b. 7 7 1 . a.*
Ellipfe de M. Caftini, autrement appellée caffinoïde. Propriété
de cette courbe, qui la diftingue de l ’eilipfe ordinaire.
V . 318. b. M. l’abbé de Gua a déterminé fes principales
propriétés, dont l’auteur donne ici une idée. Cette courbe
que M. Caftini avoit fubftituée à celle de K épler , Ibid. 319.
a. n’eft plus 'en ufage dans l’allronomie. Ibid. b.
Ellipse , ( Horlog. ) piece adaptée fur la roue annuelle
d’une pendule d’équation. V . 519. b. Voyez Pendule d’é-
q ija t io n .
ELLIPSOÏDE. ( Géom. ) Ellipfoïde allongé , ellipfoïde
applati. L’ordonnée de l’ellipfe génératrice eft toujours à
l’ordonnée correfpondante 4« cercle qui, a pour diamètre
l ’axe de révolution , comme l’autre axe eft à l ’axe de rév o lution.
Corollaires. V . 319. b.
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