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F a u x , ( Blafon) V I . 442. b.
F a u x , ( à la Monnaie') Différentes maniérés dont on le
rend coupable de feux. Ceux qui en l'ont convaincus , font
punis de mort. V I . 44a. b. RSS ‘
F a u x . {Pêche ) Defcription de cet infiniment, dont on le
fert pour la pêche des morues. Abus de cette pêche. V I .
^^Fm 'ix efpece de chauffe ou verveux. Defcription & ufage.
V I. 44a. b.
F a u x -a v eu . ( Jurifpr. ) V I . 44a. b.
Faux-bois. ( Jardin. ) Diverfes fortes de branches af>pel-
Iccs fa u x-bois. O n les détruit, à moins qu’on ne veuille rajeunir
l’arbre, en ne laiffant fubfifter que la fauffe-branche.
V I . 442. b.
F a u x -bo u r d o n . ( Mufiq. ) V I. 443. a.
Faux-bourdon. Ge qu’on entendoit autrefois par ce mot.
Addition à cet article de l’Encyclopédie. Suppl. III. 9. a.
. F a u x -b o u r g , ( Géogr.) V I . 443. *.
Faux-bourgs deftinés aux .étrangers dans l’empire ruffien.
X V . 237. a , b.
Faux-brillant. {Artoratoire) Portrait des gens amour
eu x de ce défaut. V I. 443. a.
Ea u x -ch a s s is . ( Optra ) Defcription. Maniéré dont il eff
idifpofé fur le théâtre. V l . 443. a.
F a u x -com b le , {Archit.) V I . 443. a.
F a u x -Cote d’un vaiffeau , ( Marine ) V I . 443. b.
F a u x -em p l o i , (Jurifpr.) V I. 443. b:
F a UX-ÉNONCÉ , ( JuriJ'pr. ) V I. 443. b.
Faux-étambotjy\. 443. b. s
F a u x -FEU, {Marine) V I . 443 .b.
F a u x -fo n d , ( Brafferie ) V I. 443. b.
F a u x -f r a is , ( Jurifpr. ) V I. 443. b. Voye^F r a is .
F a u x -f u y a n t , {Vénerie) V I . 443.b.
F a u x -germe. {P h y fio l.) Ou peut croire que l’homme
naît dans un oe u f, q u i, par les fucs nourriciers, tranfmis de
la matrice dans le cordon ombilical , donne an germe qu’il
renferme, un commencement de confiftance au bout de quelques
jours que cet oeuf a féjourné dans la matrice. Q u el eff
le terme auquel la figure humaine eff tout-à-foit déterminée.
Comment & par quels accidens ce vrai germe peut devenir
un faux-germe. Sous quelle apparence ce faux-germe fe montre.
V I . 443. b. La figure informe du faux-gernie devient plus
ou moins monftrueufe , félon le plus ou le moins de tems
qu’il féjourné dans la matrice : plus il y relie , plus il la tourmente
, 8c plus elle effuiè d’accidens ou de violences pour
s’en dèbarralfer. La chute du faux-germe efl ordinairement
depuis fix femaines , jufqu’au terme de trois mois. -Obferva-
tions de faux-germes expulfés très-peu de tems après avoir
manqué , qui femblent démontrer que l’homme naît dans un
oeuf. Faux-germes artificiels qu’a faits M. Puzos. Il fe fait des
fauffes-couches dans lefquellcs on trouve l’embrion commencé
au centre1 du faux-germe. Q u el eff le volume des plus petits
& celui des plus grands. Defcription du foetus , tel qu’il efl
au bout de cinq ou fix femaines d’accroiffement. Comment la
matrice parvient à l’expulfer. Ibid. 444. a. Termes de grof-
feffes fufceptibles d’avortement. Des enfans nés à fept mo is,
à huit mois. Caufes qui prématurent un peu le terme des n euf
mois par rapport à l’accouchement. Ibid. b.
F a u x -jo u r . ( Archit. ) Utilité des faux-jours. Maniéré dont
on décore la plupart de ces faux-jours du côté des appartemens.
V I . 444. L . . .
F a u x -jo u r . {P e int.) Tableau place dans un faux-jour.
V I . 444. b,.
F a u x -LIMONS, {Charpent.) V I . 444.b.
FAUX-MARQUÉ ou contre-marqué , ( Maréchal.) cheval
contre-marqué, friponnerie des maquignons. Comment ils
la commettent. Le but de cette fraude ne peut être dévoilé
qu’autant que nous nous livrerons à quelques réflexions fur
les marques & les fignes auxquels on peut reconnoître l’âge
du cheval. La connoiffance la plus sûre qu’on en puiffe av.oir,
fe tire de la dentitipn. Les dents de l’animal divifées en trois
claffes , relativement à leur fituation. V I . 443. a. C e qu’il y
a de merveilleux dans l’ordre & la difpofition des dents de
l’animal. Les dents ont leur germe dans la matrice, 8c celles
qui fuccedent à d’autres ne font pas nouvelles. Comment la
matière dés dents, molle dans leur origine, fe durcit 8c devient
compaéte. En quoi les dents antérieures du cheval
different de celles de l’homme. Tache noire, appellée germe
de fev e , qui ne paroît que dans la jeuneffe du ch e va l, & que
les maquignons tâchent d’imiter en contre-marquant l’animal.
Origine de ce germe de feve. Dans quel ordre 8c en
quel tems le jeune poulain fait fes premières dents. Ibid. b.
Différence entre ces dents & celles du cheval fait. Pendant
l’efpace de deux ans Sc demi o u trois ans, on ne peut diftin-
g u e r , par la dentition, l’âge du poulain. On a trop négligé
les moyens de connoître cet âge par le moyen de la dentition.
Il efl vrai qu’on a eu recours , à cet e ffet, aux poils &
aux crins ; mais ces guides & ces objets font peu sûrs. Il im-
porteroit néanmoins beaucoup de connoître l ’âge du poulaûi.
F AY
Ibid. 446. a. Commentai efl pôffible d’êtfetrompé , en achetant
un poulain d’un àn ou d eu x , pour un poulain de quatre
ans. Connoiffance des dents qu’il foudroit acquérir pour éviter
de l’être. Changemens qui furviennent aux dents du poulain
a l’âge de deux ans Sc demi, trois ans ; à celui de trois ans 8c
d emi, quatre ans; à celui de quatre, ans & demi , cinq ans
Indices de l’âge qu’on peut tirer des crochets. Ibid. b. R echerches
fur les moyens de connoître l ’âge de l’animal qui a paffé
cinq ans. Comme les coins font les dernières dents qui rafent
on s’efl contenté de s’arrêter à l’examen du plus ou moins de
progrès que faifoit le rempllffagê 'de la d en t , pour décider
de l’âge du cheval jüfqu’à huit ans.Expofé du fyffême de M.
-Soleylél fur ce p o in t , par où l ’on vo it que rien n’eft plus
équivoque que ce qui réfulte de fes principes. Méthode plus
sûre 8c plus facile indiquée par l’auteur , pour juger jufqu a
huit ans de l’âge du cheval. Ibid. 447. a. Obfervation non
moins fautive que les autres , dont on s’efl: fervi pour connoître
.l’âge , lorfque l’animal ne marque plus. Principe plus
confiant qu’il faut fuivre. La certitude de ce principe confirmée
par l'expérience. Chevaux appellés léguas ; quels font
ceux qui font le plus fujets à l’être. Trois efpeces de chevaux
béguts. Signe auquel on s’affure que l’animal efl bégur.
Ibid. b. Signes caraélériftiques de la vieilleffe de l’animal.
Ceux qui ont été décrits par les auteurs : la plupart de ces
témoignages font équivoques. Q uels font ceux qu’on doit
regarder comme décififs. Ibid. 448. a. Pourquoi la cavité de
la dent ne s'efface jamais dans le cheval bégut. Pourquoi le
germe de feve fubfifte toujours dans celui qu’on appelle faux-
bégut. Pourquoi le nombre des jumens béguës efl fi confidc-
rable. Maladies caufées par l’éruption des dents , & particuliérement
des crochets. Comment on facilite cette éruption.
Néceflité de l’extraélion d’une dent cariée. Ibid. b. Moyen
de détruire les inégalités des dents molaires , qui vienne«:
prefque à tous les vieux chevaux. Maux qui réfultent de
ces inégalités. Moyen de raffermir les dents vacillantes. Ibid.
449. a.
Faux-marqué , en parlant du c e r f , {.Vénerie) V I. 440. a.
Faux-plancher , ( Archit. ) V I. 449. a.
Faux-pon t , {Marine) V I . 449, a.
F AUX-PRECiPlTÉ. ( Chymie) Matière qui a l’apparence du
précipité , mais qui n’a pas été réellement féparée du diffol-
vant par un intermede & par. la précipitation. Suppl. III.
9. *. T e l efl le mercure précipité per f e , 8c le précipité rouge;
Efpece de précipités , qui ne font formés que par leur union
avec 1 intermede qui caufe la précipitation. Ibid. b.
Faux-PIUNCIPAL. ( Jurijpr. ) En quoi le faux-principal
diffère du faux-incident. V I. 440. a. En quelle forme fe font
les plaintes & accufations de faux-principal. L ’accufation de
faux peur être admife , encore que les<f ieces euffent été vérifiées
même avec le plaignant. Procédures qui fe font en con-
féquence d’une requête ou plainte de la partie publique
ou civile. Les pièces arguées de faux doivent être remifes
au greffe. Voye^ l’ordonnance de 1737 , fur cette matière.
Ibid. b.
FAUX-RACAGE, {Marine) V I. 447. b.
Faux-ras , ( Tireur d'or ) V I . 447. b.
FAUX REMBUCHEMENT , ( Vénerie ) V I. 449. b.
I ^6 UX SAVOIR’ ( Pbilofoph. ) ce qu on entend par-là. Suppl.
Faüx-sàunagh , ( Cornu. Je fa u x f i l ) peines rigoùïeufes
fous lefquelles il efl défendu. L e commerce du fel étranger
févérement puni en France. V I . 449. b.
Faûx-faunage, f e l de, X IV . 928. b.
F a u x -SEL, ( Contra.) V I. 430. a.
Faux-soldat , pajfe-volant, ( Art milit. ) Comment s’ex-
eufent ceux qui paffent les faux-foldats aux montres. V I .
430. a.
F A Y D IT . {Pierre) Obfervations fur cet auteur & fur fes
ouvrages. X IV . 296. a.
F A Y E , (.Jean-Elie Leriget de la ) X V II . 264. a.
F A Y E N C E , {A r t méch.) elle efl originaire de Faenza en
Italie. Quelle efl la ville de France où la première fayence
de ce royaume a été fabriquée. V I. 434. a. Inftruélions fur
le travail de la fayence. Préparation de la terre. Ibid. b.
Travail fur le tour. Ibid. 433. a. Préparation du cru fur la
planche pour foire fécher les pièces travaillées. Enfuite on
encaflre le cru dans des gafettes. Quand les gafettes font
remplies, 011 les porte au four. Maniéré d’enfourner. Q uand
le four efl bouché, on met le blanc au four dans une foffe
faite de fable pour y être calciné ; & ceux qui font la belle
fay en ce , y mettent aufîi leur couverte à calciner. Ibid. b. Com-
pofition pour la foyence ordinaire, telle que celle de Nevers.
En quoi confifte le calciné. On met le tout enfemble dans la
fournette , &c. Cuiflon de la foyence. C e qu’on entend par
la fougaffe ; in convénient qu’il fout éviter. On quitte le four
au bout de trente ou trente-fix heures. Après avoir défourné,
on defeend dans la voûte d’en-bas, 8c l’on en enlevé le blanc
que la grande chaleur du four en fou a calciné, 8c réduit en
un gâteau. Préparation du gâteau pour le moulin. Opéra»
F E C
f:ion dù moulin. Ibid. 436. a. Phénomène à obferver dans cette
opération. Préparation du blanc. Maniéré d’y tremper les
vaiffeaux. Ibid. b. Toutes les pièces étant trempées & prêtes
à être enfournées , on a des gafettes de la même figure que
les premières, mais d’une grandeur proportionnée à celle des
pièces. Manière de remplir les gafettes. On enfourne comme
ci-devant. Travail des gafettes 8c des pernettes. Ibid. 437. a.
Compofitions des diverfes couleurs dont on fe fert pour
peindre la foyence. Ibid. b. & fuiv. Si l’on defire en foyoir da«-
vantage , on peut confulter l’article Porcelaine. Ibid. 460. b.
Fayence, ce qui a fendu précieux phifieurs vafes de la ville
de Faenza en Italie. V I. 371. a. Manufoélure de foyence
à Nevers. Suppl. IV . 33. a. Poterie de foyence. 318. a.
Fayence trezalée. X V I . 609. b. Les planches à confulter
fur la fabrication de la foy enc e, fe trouvent dans le vol.
IV . Ouvrage à confulter fur cet art.Suppl. IV . 33. a.
F A Y E N C IE R , voyeç V errier.
F E
F É , F o , FoÉ , {Hifi. d’A f ie ) idole «dorée fous diffé-
fens noms par. les Chinois idolâtres , les Japomtois & les
Tartares. En^quel tems cette idolâtrie efl née. Par qui elle
efl prêchée. Exercices de pénitence qui effraient la nature
humaine, pratiqués par certains' prêtres en l’honneur de
cette idole. Divers effets de leur fonatifme. Cette feéle fé-
duit quelquefois des Mandarins. V I. 460. b. Montagne qui
félon l’imagination de ces fanatiques, repréfente à leurs yeux
leur dieu Fo. Ibid. 4 61. a. Voyeç F o h i .
F É A L , {Jurifp.) épithete que le roi donne à fes vaf-
faux & à quelques officiers. Etymologie de ce mot.
Les leudes qui fous les deux premières races, étoient les
grands du royaume, étoient auffi qualifiés de fideles. Ufage
& lignification du mot amé ordinairement joint à celui de
féal. VI. 461.0..
FÉ B R IFU G E , Médicament, ( Midec. thérapeut, ) On peut
trouver la vertu fébrifuge dans tous les moyens qui peuven
t être employés contre la caufe des léhons des fonctions
, en quoi confifle la fievre. Cependant on ne cherche
communément les fébrifuges que dans la claffe des altérons.
On pourroit regarder l’aftion des folides, des fluides,
l’agitation fébrile , comme le premier fébrifuge. Il fout recourir
au mot Fievre , où fe trouve tout ce qui concerne les
curations de toutes les diverfes affeélions comprifes fous ce
mot. Voyc^ auffi toutes les généralités concernant les remèdes
évacuans, 8c les altérans. To us les genres <îe reinedes
peuvent former des fébrifuges différens. V I . 461. b. Médica-,
mens particuliers auxquels on attribue préférablement à tous
autres la qualité de fébrifuge. Ibid. 462. a.
apozême, I. 342. b. emplâtre. V . 391 .b.
FÉBRILE. Froid fé b r ile , voye^ F r o id & F ie v r e . In-
fomnie fébrile. VII I. 791. b. 792. a , b. Maladies fébriles
Amples & compofées. IX. 934. b. 933. a. Tremblement fébrile.
X V I . 384. a.
FÉBRUA ou Fébrues y {Hijl. anc.) purification : fête que
les Romains célébroient au mois de février , pour les mânes
des morts. Etymologie du mot février. But desfacrifices
qu’on y célébroit. L eur durée. O rigine de l’ancien mot fèbrua
.VI. 462.-1. “ * . J
FÈB VRE y {M . le ) fo méthode pour l’étude de la langue
latine. V I . 88. a.
F E C A L E , matière , {Phyfiol. Médec.) v o y e z F iente
D é je c t io n , Ex c rém en t & Suppl. II. 614. a. nature de
cette matière en état de fonté : changemens qu’elle éprouve
dans les maladies. IV . 7 7 1 . b. Prognoflics tirés de ces changemens.
772 . a , b. Opérations par lefquelles on a»pr'étendu
tirer de cette matière Un fel doué d’une très-grande vertu.
V I . 228. b. Doélrine de Van-Helmont fur la caufe de fon
odeur. 323. a , b. Les animaux qui ne viv ent que de v ég étaux
rendent leurs excrémens prefque fans féteur. 398. b.
La bile contribue à la corruption des matières fécales. VII. '
3î- £■
F É C IA L ou fécïalien, ( Hifi. rom. ) officier qui étoit employé
à déclarer la guerre ou à négocier la paix. Etymologie
que Feftus donne de ce mot. College des féciaux. Leurs
charges ou fondions félon Denys d’Halicarnaffo. Il y avoit
quelque rapport entre ces féciaux & le s officiers que les Grecs
appelloient trènophylaques. Nos anciens hérauts d’armes ne
répondent point à la dignité des féciaux. Officier fécialien
envo yé par Ancus Martius aux Latins pour leur déclarer la
guerre. Cérémonies qu’il obfervoit. V I. 462. b. Dans la formule
de la déclaration de guerre, le roi n’étoit point nommé
& tout fe faifoit au nom & par l’autorité de la nation. On
ne s accorde point fur l’inflitution des féciaux : il efl vrai-
femblable que l’idée de cet établiflèment fut tirée des anciens
peuples du Latium ou d’A rd é e , qui la tirèrent des
Puafges. Ces fondions étoient abolies du tems de Varron.
Auteurs anciens à confulter. Ibid. 463.0.
F E L 693
Hecial ObteèvjttÎQiis fur les fèciaufe V t l ï . 14 .. J. C h e f de
leur college. XII. 169. a.
F É C O N D , fertile i différence entré ces mots. V I a
F É C O N D A T IO N . Différence entre fécondation Ôc fé-
tation. V I . 564. a. En quoi confifte la fécondation. VIII.
373. é. Fécondation des plantes. XII. 7 14 . b. n ie a L
X V I . 962. a , b. Suppl. III. 63. a y b. 221. a , b. Suppl. IL
446. Suppl. IV . 788. a.
FÉ C O N D IT É , ( {Mythol. Médaill. Lïttèrat. ) Junon ado-
ree fous ce nom. Cérémonie à laquelle fe foumettoient les
femmes qui-alloient l ’invoquer. Quelquefois on confond la
fécondité avec la déeffe fe llü s : comment alors elle efl
reprefentée. Les Romains érigerent un temple à la fécondité
de Poppée. V I. 463. b.
Fécondité fon fymbole. X V . 73 t . a. La fécondité des
femmes en honneur chez les Arabes. Suppl. I. r0, b
F é co nd ité , ( Econ. anim.) définition. VH 463.' b.' Voyez.
Impu is san ce , Stér il ité , G énéra tio n. 3 J *
F é c o n d it é , ( Agric. Jardin. ) v o y e z F ertilité. Moyens
de fécondité, voyez Ex p o s i t io n , L a b o u r , En g r a i s .
A rrosement. La fécondité des plantes dépend en partie
deJjjJ;1TbT?ri,é des. racines à s’étendre. Suppl. III. 211. b.
F E C U L E , {Pharmac.) poudre blanche qui fe fépare du
lu e de certaines racines , & fe précipite à la maniéré des
teces. VI. 463. b Racines dont on tire communément les
fécules. Zwelfer dépouille les fécules de toute vertu. Son
ientunent reçu généralement aujourd’hui. Fécules , feces
vercf ƒ « ^parent des fucs des plantes, lorfqu’on les
purifie. Ibid. 464. a. ^
V E , république. X IV . 130. b. te 8. b. îe o .a
FÉE M O R G AN E , ( Hifi. nat.) phénomène obfervé par
les peuples qui habitent l’extrémité de la Calabre. Caufe de
cette apparition. Suppl. III. 9. b. Phénomène femblable qui peut
avoir donne heu chez les Grecs à la prétendue apparition des
meux lur 1 O lympe. Explication qu’a donnée M. de Mairan
cl une empreinte de fardoine du cabinet du r o i , qui repréfente
Neptune plongé dans l’océan jufqu’à la moitié dü corps.
& tenant au-deffus de fa tête un voile arqué, fur lequel
Jupiter efl affis avec la foudre en main. Obfervations fur
ce que dans cette même antique & dans une autre pierre
gravee qui appartient au duc d’Orléans, on vo it une licorne
représentée auprès du ligne du zodiaque qu’on appelle ht
vierge. Ibid, b. r i
FÉES , ( Bell. lett. ) elles n’ont aucun rapport avec lés divinités
du paganifine, fi ce n’eft peut-être avec les larves
Il paroît que les Perfons & les Arabes en font les inven*
teurs. Noms qu’ils leur donnent. Province d’Arabie habitée
par les fees. La reine des fé e s , poëme de Spencer. Origine
des contes des fe e s , félon Naudé. V I . 464. a. Ufage que nos
romanciers modernes font de la fiétion des fées. Ibid. 1.
Fées. Origine de l’opinion des Fées. IV . 73 t. a. Cercles
que le peuple fuppofe avoir été tracés par les fées dans
leurs danfes en campagne. IL 836. b. Efpeces de fées des romans
des Perfons. XII. 3 33. b. Grotte des fées. Suppl. III.
273. b.
FÉ ER IE , ufage qu’on en a fait à l’opéra. Quirtault fe fer*
vit d abord de la magie, 8c n’introduifit la féerie qu’en fous-
ordre. La férié a paru de nos jours propre à produire une
illufion agréable , 8c des a étions auffi intéreffantes que mer-
veilleufes. Ufage qu’en a feitM. de Moncrif, dans fon ballet
de h empire de ! amour. Mufique de MM. Rebel 8c Francoeur
pour ce ballet. V I. 464. b. Voyeç En chantement .
FE IN D R E , boiter , { Manege. Maréch. ) ces deux mots ne
font pas exaélement fynonymes. Deux fignifications du mot
Feindre. O n doit d’abord fonder le pied de tout animal qui feint
ou qui boîte. V I . 463. a.
F E IN T , être feint y (Métaphyf.) V I . 73. b. *
FEINTE. {Mufiq.) Feinte coupée desépinettes 8c clavef-
fins qui ne font pas à ravalement. V I . 463. a.
F einte. ( Efcrime ) ce qu’il fout obferver pour bien foire
une feinte. Double feinte. Feinte droite. Voyez vol. IV des
planches, Efcrime, pl. 9.
Feinte, dans l’ufoge de l’imprimerie. VI. 463. a.
FEINT IERS , alofieres , vergues , vergueux, rets verguans ,
cahuyautiers , ( Pêche ) defcription de ce filet propre à
preridre les alofes. V I. 465. a. Comment on fait cette pêche.
Ib id. b.
F E L , ( M“ ‘ ) chanteufe de l ’opéra : fon éloge. IIL
143. b.
FE LD K IR CH , {Géogr.) v ille d’Allemagne. Anecdotes
concernant le fameux Bernhardi qui naquit dans cette ville.
V I . 463. b.
FÉLICITÉ , ( Gramm. & Morale ) état permanent d’une
ime contente. Différence entre bonheur 8c félicité; entre
•in bonheur 8c le bonheur; entre le plaifir, le bonheur, la
profpérité. Signification du mot féliciter. V I . 4 6 e. b.
F é lic it é , {Mythol.) Eudomonie, chez les Grecs. Lucullus
voulut elever une ftatue à la félicité après fes viâo ires.
Céfor conçut auffi le projet d’ériger un temple à cette môme
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