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Écr e v is s e , (Littcr.) obfervations fur celles de Tenedos.
XVI- 134. a. I
ÉCREVISSE, ( Aflron. ) voye^ C an c e r .
Ecrevisse , (y eu x d’ ) leur propriété : leur préparation.
Ce lle Avec le lue de citron. Tablettes d’yeux d’écrevilfes.
Autres comportions où ils entrent. V . 357.4.
Ecreviffc. Effet de l’infufion des yeux d’écrevifle dans le
vinaigre. X V I I . 304. b.
ÉCREV isse , ( Mat. midie. ) bouts noirs des groffes pattes
d’écreviffes de mer, dont on compofe une poudre abfor-
bante. V . 3 57. a. .
É crevisse , ( Blafon ) meuble d’armoire. Suppl. II. 764. b.
É crevisses , ( Chaufournier ) pierres qui ne fe font pas
Calcinées faute d’un feu affez violent. Suppl. II. 764. b.
ÉCRIRE. ( Comm. ) Ecrire fur le jou rnal, fur le grand
liv r e , écrire fur fon agenda, écrire une partie en banque. V .
3 57. É
EC R IT S originaux, divers feus de cette exprelïion. XI.
648. a.
Ecrite, lo i, IX. 660. a.
É C R IT E A U , épigraphe , infeription ; différence entre ces
mots. Ecritaux que les anciens peintres faifoient grofliérement
fortir de la bouche de leurs perl'onnages. V . 357. b. Foye1
R o uleau. Obfervation fur la traduûion de ce paffage, ils
marquèrent le fujet de la condamnation de Jefus-Chrïfl dans cette
infeription ( écriteau ) qu’ils mirent au-deffus de J a tête. Ibid.
358- ,
É C R ITU R E , vers de Brebeuf qui renferment la définition
de cet art. D e .l’invention de l’écriture. O n commença
par defliner tout naturellement les images des chofes : p reuve
tirée de l’uïage des Mexicains. V . 358. a. A cet ufage fuccéda
chez les Egyptiens la méthode hiéroglyphique. T rois maniérés
dont on employoit cette écriture. Son premier objet fut de
conferver la mémoire des événemens. Les Egyptiens choi-
firent la figure d’un épervier pour peindre le vent du nord,
& d’une huie pour peindre celui du midi. Ibid. b. Ainfi on
eut foin de n’employer au commencement que les figures
dont l’analogie étoit le plus à la portée dé tout le monde ;
mais les philofophes donnèrent dans le rafinement à mefure
qu’ils s’appliquèrent aux matières de fpéculation. Enfin on
r'epréfenta les modes mêmes des fubflances par des images
fenfibles. La néceflité d’écrire fur beaucoup de fujets fit
inventer enfùite l ’écriture coulante des hiéroglyphes , que les
anciens ont appellée hiérographique. T h o o t , fecrètaire d’un
roi d’Egypte inventa enfuite l’écriture ordinaire, Ibid. 35g.
a. dont la perfection fut plus aifée que l’invention. Avantage
de cette écriture fur la hiéroglyphique dans les affaires
qui dehiandoient de la précifion ou du fecret. Progrès
rapides qu’elle fit. Pourquoi les Egyptiens conferverent encore
l’ufage des hiéroglyphes. Ibid. b. Les mêmes figures
fymbolicjues qui avoient d’abord été inventées pour la clarté
& enfuite converties en inyôeres , reprirent à la longue leur
premier ufage, du moins dans la Grece & à Rome. Origine
de l’idolâtrie 8c des fuperftitions des Egyptiens. L e langage
a fuivi les mêmes révolutions que l’écriture. Ibid. 360. a.
Ecriture. Etymologie du mot feribere. XL 48 5. «.Origine de l’écriture.
I. 295. a. II. 645. a. VII . 845. a. L’art d’écrire a été
long-tems rare en France & en Efpagne : incertitude qui en
réfulte pour l’hiftoire de ces pays. VIII. 221. b. Diverfes
nations qui ont fubjugué une partie de la ter re , fans con-
noître l’art d’écrire. Ibid. b. Différence entre l’écriture &
i’hyéroglyphe. V . 435. b. I. Différentes maniérés d’écriture.
Deux maniérés dont-les anciens formoient leurs caraéteres
d’écriture. X. 467. b. Maniéré d’écrire des anciens Grecs
de droite à gauche 8c de gauche à droite. II. 370. a. Première
efpece d’écriture. VU I. 205. a , b. Différentes méthodes
dans la maniéré d’écrire de divers peuples. 83. a.
Cordes nouées qui tenoient lieu d’écriture chez les Péruviens
8c les Chinois. IV . 211 . a. Ecriture chinoife. VIII.
283. a. Ecriture hébraïque. 76. b , &c. Ecriture par abréviations.
I. 3. a. II. 391. b. 647. b. XI. 248. a , b. X V . 815.
a , b. Ecriture coulée. IV . 326. a. Ecriture gothique. VII.
749. a. Ecriture italienne ou bâtarde. VII I. 934. a , b. IX.
431. b. Ecriture ronde. X IV . 35a .'a . Ecriture courante.
X V . 816.. b. Efpece d’écriture appellée lettre en chemife. III.
282. b. Exemple d’une écriture fmguliérement menue. V III.
552. a. Projets d’nne écriture univerfelle. II. 645. b. X V .
8 17. b. Voyei CARACTERES 6* L ettres. II. Inflrumens employés
pour l ’écriture. Des différentes matières fur lefquelles
les hommes ont imaginé d’écrire leurs penfées. IV . 1023 .
b. XI. 846. a. 848. a. Ecorce 8c feuilles d’arbres for lefquelles
les Indiens écrivent. 878. a. Qu bon papier à écrire :
maniéré de le préparer. 860. b. Infiniment nommé flyle ,
dont les anciens fe fervoient pour écrire fur leurs tablettes.
X V . 556. b. Canne ou jonc à écrire dont les anciens fe fervoient
: peuples qui s’en fervent encore. II. 598; b.
ÉCRITURE chinoife. Chaque idée a fa marque diflinéle
dans cette écriture , ce qui la rend commune à diverfes nations,
quoiqu’elles ne parlent pas la même langue. V . 360.
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a. O n compte 8 0 ,0 0 0 , de ces carqj^rres. I l paroît que les
Chinois ont eu des caraéteres reprêfentatifs pour les chofes
qui ont une forme , 8c des fignes arbitraires, pour celles
qui n’en ont point. Différence des fentimens de M. War-
burthon 8c de M. Freret fur cette matière. M oy en de les
concilier. Ibid. b. V o y e z ce qui e fl dit de l’écriture chihoïfe à
l ’article Hom o n ym e .
é c r it u r e des Egyptiens : l’hyéroglyphique , la fymbolî-
q u e , V . 360. b. l’épiflolique , l’hiérogrammatique. L’écriture
hiéroglyphique conhftoit à marquer la partie principale pour
le to u t , ou à fubflituer l’une à l’autre des chofes qui avoient
des qualités reffemblantes. Comment cette première écriture
devint fymbolique. Les auteurs les. ont fouvent confondues.
Celle-ci fe diflinguoit comme la première en tropique , qui
approchoit plus de la nature de la ch o fé , 8c en énigmatique
ou l’on appercevoit plus d’art. Comment on parvint à le cri-
ture épijlolique, Ibid. 361. a. 8c enfuite à thièrogramniotique
réfervée aux prêtres. Ce t ufage des lettres facrées fut
commun aux prêtres de plufieurs nations. Ibid. b. V o y e z
C a r a c t è r e s .
Ec r itu r e -Sa in t e . ( Théolog. ) I. x °. Authenticité des livres
faints , fondée d’abord fur la décifion de l’églïfe , prouvée
enfuite contre les objeélions de l’incrédule , par l’ufage des
réglés de la plus faine critique. V . 361. b. C e n’efl poir.t
attaquer l’authenticité de ces liv r e s , que de dire qu’ils n’ont
été confervés que par une nation intéreffée à les citer en
confirmation de la doctrine. 20. Dès qu’une tradition écrite
8c perpétuée d’âge en âge , remonte jufqu’à l’origine d’un
ouvrage , qu’elle en cite l’auteur , 8c qu’une foule d’écrivains
dépofent en fa fa v eu r , c’en efl affez pour décider tout
homqie lénfé. Ibid. 362. a. 30. Ecrivains profanes qui recon-
noiffeht la plupart des livres facrés comme étant de ceux
dont ils portent les noms. 40. Un ouvrage important, précieux
à tout un peuple , confervé avec foin , ne fauroit être
corrompu ni altéré. Comment il efl impoffible que les livres
de Moïfe l’aient été dans aucun tems. Ibid. b. Les raifons qui
prouvent l’authenticité de ces livres , font également applicables
à ceux du nouveau teflament. 50. Il n’étoït point nécef-
faire , pour démontrer la divinité ou l’authenticité des écritures
, que tout ce qu’elles contiennent, fût exprimé d’une
maniéré fublime ; 8c les morceaux où le fublime convenoit
font tels , qu’on ne trouve rien de mieux dans les écrivains
profanes. Ibid. 363. a. Foyer A u th en t ic ité .
II. Divinité des écritures. D ivers fentimens fur le degré 8c
la nature de l’infpiration des auteurs facrés. Ceu x de G rotius
de Simon , de Leclerc. Ibid. b. Explication de quelques termes
relatifs à la matière de l’infpiration des livres facrés.
C e qu’on entend par révélation, infpiration, ajMancc, chofes
contenues dans l’écriture , 8c flyle des livres fainfs. Sentiment
des théologiens catholiques fur l ’infpiration. Il la prouvent,
i° . par le témoignage que l’écriture fe rend à elle-même j
Ibid. 364. a. par le témoignage des peres : réponfe à une objection
tirée des erreurs contenues dans l’écriture en matière
de phyfique , 8c de l’inutilité de l’infpiration pour raconter
des événemens hifforiques.^/b'. b. Argumens de M. l’abbé
de V e n c e , pour prouver que les expreffions même de l ’écriture
ont été infpirées par le S. Efprit. Argumens cités par
ceux qui prétendent que l’infpiration ne s’étend point jufqu’au
choix des termes. Ibid. 365. a. Foyeç In s p ir a t io n .
III. Du fens des écritures. Les interprètes diflinguent un
fens littéral 8c hiftorique , 8c un fens myflique , foirituel 8c
figuré. Le premier fe divife en littéral propre 8c en littéral
métaphorique. L e fécond fe divife en allégorique, en tropo-
logique ou m o ra l, Ibid. 3 66. a. 8c en anagogique. Excès à
éviter en interprétant l’écriture.
Q u ’elle ait Un fens littéral, c’efl une chofe facile à démontrer
par la nature des chofes qu’elle renferme 8c par leur defti-
nation ; mais on ne prouve pas moins aifément que ce fens
littéral renferme quelquefois un fens myflique. Syflême des
figurifles , qui prétendent que tout efl fymbolique dans les
écritures. Ibid. b. Réfutation de ce fyftême par la vraie explication
des paffages fur lefquels on l’appuie. Syflême de ceux
qui , comme Grotius , admettent un objet prochain 8c un
objet éloigné dans les prophéties. Ibid. 367. a. Foyer Interp
r é ta t io n .
IV . De l ’autorité de T écriture. Sentiment des catholiques.
Celui des proteflans. Celui des fociniens. Ibid. b. Les catholiques
prétendent que pour découvrir le véritable fens de
l’écriture , il faut recourir à l’autorité de l’églife, 8c ils le
prouvent, 1 °. par l’obfcurité de l’écriture qn bien des points..
Citation du paffage , hoc efl corpus meum. Ibid. 368. a. Les
peres ont infifté fur la néceflité de recourir à une autorité
extérieure pour fixer le fens des livres faints. 20. L’écriture efl
infuffifante par elle-même pour terminer toutes les difputes
en matière de foi. Ibid. b. 30. Dans toute république bien réglée
, le juge 8c la loi font deux chofes très-diflinguées. Or
l’écriture elt la lo i , 8c il faut une autorité qui en explique le
fens. 4°. La fageffe divine a toujours établi un tribunal vifî-
ble , juge infaillible en matière de doCtrine. La chofe efl
évidente
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évidefttè pour l’àncién teflament. Paroles de J. C/ qui mon1
trent l’exifleuce de ce tribunal dans la loi nouvelle. Ibid. 369.
a Paffage formel de S. Auguftin en faveur de l’autorité de
l’églife catholique. Ibid. b. Foye[ AUTORITÉ.
Ecriture fainte, voye{ Bible , TESTAMENT. Les écritures
divifées par les Juifs en trois claffes. VII I. 22. b. Livres de
l’ancien teflament, appellés fapienùaux ou hagiographes. 22. b.
X IV . 63 4. b. Pourquoi les livres faints forent écrits fans diftin-
élion de phrafes , ni même de mots. XIII. 15 . b . Tex te de
l’écriture. X V I. 215. b. Canon des livres facrés.II. 601. a , b.
— 604. a. 619. a. Chronologie de l’écriture fainte. III. 392.
],%_599. b. D u fly le des écrivains de l’ancien teflament. V lI I .
89. b. 90. a , b. 91. a. XI. 278. b. Doéleurs Juifs qui enfei-
gnoient à lire l’écriture, &c. X. 1 7 2 .« , b.
Ecriture fecrete , voye{ CHIFFRE , CRYPTOGRAPHIE ,
STEGANOGRAPHIE. D e l’art d’inventer un alphabet fecret.
I . 297. a. A rt de déchiffrer les écritures fecretes. IV . 666. b.
ECRITURES, comparaifon d \ ( Jurifpr. ) incerdtude de cet
art pour la vérification des écritures. M. Rolland le V a y e r
juflifie que la preuve par comparaifon d’écritures efl très-
fufpeéle. O n p eu t, par l ’habitude 8c par l’a r t , imiter parfaitement
l’air 8c les traits d’une écriture. _
Exemples qui le démontrent. Celui du faux Sébaflien ;
celui d’un nommé François Fava ; celui d’un françois, q u i,
par de fauffes lettres, reçut du banquier du fleur Chart rs,
3 à 4 ; 000 liv. flerlings. V . 369. b. Exemple ancien d’un
certain Prifcus. D ’ailleurs cette comparaifon d’écritures ne
fait pas foi par fa propre autorité. Livre du fleur Raveneau
fur cette matière. M oy en de faire rev ivre une écriture ancienne
8c prefque effacée. L e même auteur indique les artifices
dont on fe fert pour contrefaire les écritures. O n ne fauroit
être trop refervé dans les jugemens fur la preuve
par comparaifon d’écritures. Ibid. 370. a. Foyeç C o m p a r
a is o n .
Ecriture. Crime de fauffes écritures. V I . 440. b. 441. a.
Tems auquel les contrefacteurs d’écritures ont été le plus
communs. Précautions que Charles IX prit contr’eux. IX . 906.
a. Reconnoiffance d’écriture. XIII. 861. a , b. Vérification
■ d’écriture. X V II . 68. a , b.
Ecriture. Différentes fortes d’écritures : écriture authentique
, écriture p riv é e , écriture publique. V . 370. b.
Ecritures, greffes, tabellionages. Diverfes ordonnances des
rois de F rance à l’égard de ces écritures. V . 370. b.
Ecritures , certaines procédures faites pour l’inflruCtion
d’une caufe , inflance ou procès. V . 370. b. •
Ecritures d’avocats. Il efl défendu aux procureurs de les
faire. Deux arrêts touchant ces écritures. V . 371. a.
Ec r it u r e s . D iv e rs fens de ce mot dans le commerce. V .
! 9 tt.
Ec r it u r e , art de former les caraCleres. C e t art trop négligé
dans l ’éducation. Pour écrire, il fau t, i° . commencer par
avoir une plume taillée. Maniéré de la tailler poqjr les différentes
fortes d’écritures. V . 371. a. 20. Maniéré de fe placer. 30.
Mouvemens convenables dans l ’écriture. 40. Il faut cônnoître
les effets de la-plume, qui fe réduifent à deux , les pleins 8c
les déliés. JW. b. 50. Diflinguer les fituations de la plume
qui fe réduifent à trois principales ; la plume e f l , ou de f a c e ,
ou oblique , ou de travers. 6°. Appliquer convenablement
ces fituations. 7 0. Ecrire. Préceptes à cet égard. On rapporte
la formation de toutes les lettres à celle de 17 S t de l’Ô. Plufieurs
fortes d’écritures. M o y en de vivifier l’écriture effacée.
Ibid. 372. a.
De tart d ’écrire. Obfervations hiftoriques , 8c principes de
cet art. IX, 430. a , b. — 432. a. Confeil donné par Quintir
lien pour enfeigner ajix enfans à écrire. X V . 556. b. Des
leçons d’écriture pour un enfant. V I. 90. b. Pofition du corps
dans l’écriture. XIII. 16 1. b. Corps d’écriture. IV . 268. b.
•Vous trouverez à l’article particulier de chaque lettre , des
inftruCtions fur la maniéré de la former. Foye[ , outre cela ,
les planches d’écriture 8c leurs explications, vo l. II des planches.
Des liaifons à obferver dans les lettres 8c dans les mots.
IX . 455. b. Des moyens d’écrire en lettres d’qr. XI. 530.. b.
A v is à ceux qui écriv ent, pour que cet exercice ne nuile pas
à leur vue. III. 588. a. M oy en de faire revivre une écriture
ancienne 8c prefque effacée. W. ^yb.jt. 372. a. IX. 433.' a.
E C R IV A IN , Auteur. Différence ehtre ces mots. V . 372. a.
Abus de notre langue fur l’ufage du mot écrire. Ibid. b. Foyeç
A uteur.
Ecrivain , celui qui trace fur le papier les caraéleres. Énumération
de quelques perfonnes qui fe font diftinguées dans
cet art , voyeç MAÎTRES écrivains. Quelque belle que foit
l ’imprefiïon , les traits d’une main exercée font encore au-
«leffus. V . 372. b. Exemples d’une adreffe finguliere dans l’écriture.
Ibid. 373.«.
Ecrivain. Kécompenfe que le meilleur écrivain de Rotterdam
recevoit chaque année. Suppl. IV . 467. a.
■ Ecrivain, celui qui écrit pour le public. V . 373. a. Foyeç
S cribe , C opiste.
É C RO U , ( Art méchan. ) fa defeription. Celui d’une
Tome I. f
E C R 557
preffe d’imprimerie. V . 373. a. Différentes fortes d i r o n s .
Ibid. b.
Ecrou. Ufage des taraux pour faire les écrous. V I. 709. bi
Maniéré de faire les écrous (le bois. 800. a.
E CROU E. Mention que le greffier des prifons fait fur fon
regifire du nom, de la qualité , &c. de la perfonne qui a été
amenée dans la prifon. Etymologie de ce mot. Dans l’ancien
f ly le , icroue fignifie auffi déclaration, rôle ou état. C e mot
fignifioit dans 1 origine , le regifire même de la prifon. C e ternie
fignifie auffi Vaêle d’clargiffement & décharge , félon quelques-
uns. V . 373. b. Diverfes ordonnances des rois de France au
fujet de l ’écroue. Ibid. 374. a.
Ecroue. Etat des écroues que les procureurs du roi des jufti-
ces royales doivent envoyer en certains tems aux procureurs
généraux de leur reffort. IV . 7 17 . a.
ECROUELLES. ( Chirurg•.) Étymologie du mot. C aufos de
cette maladie. Les enfans gui vivent de lait, y font fort fujets.
Parties où elles fe manifeftent. La matière qui forme ces
tumeurs, efl d’une autre nature que celle qui forme les skirrhes.
Rémedes généraux. Les pilules de favon ont beaucoup de
foccès. V . 373. a. Remedes pour détruire les callofités des
ulcères & confirmer les chairs. O n abufe fouvent des caufti-
ques dans le traitement de cette maladie. C e qu’il faut foire
lorfque la tumeur e fl ulcérée jufques dans fon centre.- Ulcères
compliqués de carie des os. Traitemens pratiqués dans
les hôpitaux pour cette maladie. O n ne doit point la regarder
comme incurable ; mais le traitement efl long & fuppofe beaucoup
de patience. Ibid. b.
Ecrouelles. Les eaux de neige paffent pour une des caufos
des écrouelles. V . 194. b. Fondant très-eftimé pour les écrouelles.
I. 604. a. Onguent de bryone pour les réfoudre. II.
453. b. Ufage du mercure contre cette maladie. X. 376. a.
Phthifie écrouelleufe. XII. 533. b. Grande réputation des
anciens rois de France pour la guérifon des écrouelles. X V .
808. «. 863.«.
Ecrouelles. L e roi de France jouit du privilège de toucher
les écrouelles. V . 375. b. Témoignages qui l’atteftent. Cérémonies
qu’obfervoit Charles V I en les touchant. Les Anglois
prétendent, mais à to r t , que leurs rois jouiffent de cette prérogative
8t même exclufivement.
On prétend que Pyrrhus avoit la vertu de guérir les rate-
leux en leur prenant la rate de fon pié droit. Ibid. 376. a.
ECRU , toile écrue. X V I . 380. b.
EC THESE , confeffion de foi publiée en 639 , par Héra-
clius , en foveur des monothélites ; mais'qu’il dêfavoua en-
fuite , 8c qui fut condamnée dans le concile de Latran en 649.
V . 376. b.
E C TR O P IUM ou éraillement, rétrafliori des paupières.
( Chir. ) Caufes de cette affeétion. Remedes à pratiquer dans
les différenS cas , comme lorfqu’elle procédé d’un trop long
ufage des remedes émolliens, ou d’une inflammation fuivie
d’excroiffance au-dedans de la paupière , lorfque le rebrouf-
fement efl une fuite de l’encanthis, du farcome, &c. de
quelques cicatrices , Ibid. 377. a. d’une paralyfie de la paupière
, ou de quelque autre accident. Si le défaut efl conndé-
rab le, on ne fauroit tenter de le guérir. Ibid. b. Foye^ É r a il lement.
ÉCU de Sobiefhi , ( Aflron. ) conftellation de l’hémifphere
auftral. V . 377. b.
É c u , ( Art milit. ) il étoit différent du bouclier appellé
clipeus. Il felloit qu’il fut bien grand à L acédémone, puisqu'une
femme avoit dit à fon fils , ou rapporte^ ce bouclier, ou
revenez deffus. V . 377. b. Foye[ BOUCLIER.
É c u . ( Blafon) Divers noms dont il efl appellé , fuivant
fes divifions. V . 378. a.
Écu. Maniéré d’avoir fes proportions géométriques. Écu
parti, coupé, tranché , tailléj écu en bannière, en lofonge.
Etym. du mot écu. Suppl. II. 766. a.
Écu. Quartiers de l’écu. XIII. 689. b. Origine de l’ufoge de
partir l’écu. XII. 89. b. 90; a. Différentes maniérés dont l’écu
peut être parti./£i</.8cV.22i. b. Divifion de l’écu en plufieurs
quarrés appellés points. XII. 873. b. Centre de l’écu. I. 26. b.
Champ de l’écu. III. 76. b. C h e f de i’écu. 272. b. Partie la
plus élevée dans les ornemens de l’écu. 453. b. Couronnes
d’écu. IV . 393. Pièces honorables dans l’écu. VIII. 291 .b .
Écu barré. IL 93. a. Écu barré-bandé. Ibid. Écu billeté. 255. b.
Écucontre-bandé, contre-palé , contre-feffé , contre-poné ,
contre.-barré , contr’écartelé , contre-changé , contre-chevronné
, contre-cofté , contre-fleuré , contre-potencé ; écu
détranché, écartelé , échiqueté , fermaillé , gironné ; éou
palé , feneftré, taillé, tiercé, tranché , traverfé , vergeté ,
6*c. voyez ces mots. Ecus qui ne contiennent que la fimple
couleur du champ. X V . 801.«. Foye{ les planches du blafon ,
vo l. II. , , ,
Articles tirés des fupplémens. Champ de "écu. Suppl. II. 315.
b. Forme & dimenfions de l’écu : maniéré de le tracer. Suppl.
IV . 366. b. Pièces 8c meubles de l’é c u , voye^ Bl a so n , 8c lès
articles Pièces ,M eubles. Partitions 8c répartitions de l’é cu ,
voyez B la so n , 8c les articles Pa r t i , Pa r t it io n | R ép a r -
B B B b b b b
1