Aiguille à meche. L a o j. a. i . i . .
Aiguille à preffer , pour les ouvriers en tapiüene. 1. zoô. <*.
Aiguille, en terme d’hydraulique. I. 207. a.
A igu ille . ( Fauconnerie:) L a©7. <*• - ,. -, . . t
Aiguille, (T ) ( Géogr.) montagnedu Dauphiné. Suppl. 1.
^Aiguille, Mont-y {Géogr. ) montagne du D auphiné. X.
É7^ ig u il ie .'(A p ica lt.)-pièce de la charme i vetCoir. Suppl.
•I. 230. <z. F ow r l . vo l. des planeh. de l'Encyclopédie, pl. a.
A IG U IL L E S , ( Chaffe) celles dont on le fervoit pour tuer
k A iguilles0! ' tricoter. Aiguilles d’enfuple ; inconvénient
de leur ufage. Comment on y a fupplèé imparfaitement par
Ventacage. I. a07. b.
A iguilles à brodeur. 1. 208. &£■ , ■ ,
Aiguilles de métier à bas , ou de bonnetier. Gomment on les
perruquier. I . 209. a. Aiguilles paffe-greffes.
ib id X H T R I
Aiguilles à ficelle. Aiguille d’une balance. I. 209. A
A iguilles , ( Marine) aiguilles de 1 eperon. Aiguilles de
-tré , du de trévier. I. 209. b. ....
A iguilles des peintres en émail. V . 433. a. b.
Aiguilles d’cjfai. H. 672. b. X V I . 443. b.
A iguilles. {ManufaEl. en Joie) I. 209. L. . . J .
A iguilles , ( Hiß. ahc. ) acus dijcnmmales 6* crmales.
Aieuilles à cheveu» dont les femmes romaines fe fervoient.
fervoient à la coëffure des dames romaines.
X V I . 383. <1
A iguilles • s ,, { ^
le Cap des) {Géogr.) à l’extrémité la plus
éridionale de l’A frique. U eft fort dangereux. Suppl. 1.
iridionale de T ’Afrique
^AIGUILLÉE, ( Art. méchan.) préparation des aiguillées ,
dont fe fert le cordonnier pour les coutures lacées. Quatre
tems fucceflifs pour attacher la foie à l’aiguillée. Suppl. I. 2.31.
b. Maniéré de donner à l’aiguillée un tors un peu plus lâche
dans fa longueur que dans les deux bouts. Aiguillées pour les
coutures fimples, ou à {\\ï)et. Ibid. 232.0.
A IGU IL LER la fo ie , {ManufaEl. ) cette manoeuvre défendue
par le réglement de Piémont. 1.207. b. \ ■ •• •’
A IG U IL L E T E R , ( Marine) joindre bout à b o u t , lier une
ehofe avec une autre , à l’aide d’un cordage. Divers cas dans
lefquels fe fait cette opération. Suppl. I. 232. a.
A IG U IL L E T T E , ( Ichthy. ) efpece de poiffon. V. 433. b.
X L 662. b.
A iguillette , nouementde l’ , {M a g e ) X I. 257. b.
A iguillette , nouer /’ , {Maneg. ) V. 434-a- v _
A iguillette , {Marine) cordage qui fert à aiguilletter.
Différentes fortes de cordages employés à cet ufage. Suppl. I.
2,32. v*. Aiguillette établie au cul des poulies, pour joindre 6c
faire communiquer le dormant delà manoeuvre a vec là poulie.
Différence entre aiguillette & amarre. Ibid. b. Voye[ ce der-
A igu illette , { Canonnage ) celle dont les canonniers fe
fervent pour brider les deux branches de la brague. Suppl. I.
2H , b. • t- •' i,!,' ... ,
A IG U IL U E R , ( Comrfmn. ] ftamts de cette communauté
établie à Paris. Sa réunioÂî celle des épingUers.I. > | |
A IG U IL L O N , ( lnfca.il ) clans la partie poftenture du
corps de plufieurs mfeâes, VII I. 78 a a. Obferïation uucrof-
copique de l’aisuillon d’une abeille. X I. 7 aa. eç t
A ig u il lo n I petite r r i l l e * l’Agepo is , au gouvernement
de H W Sa R B Son éreftion en duché-
pairie. Seigneurs qui l’ont poffédée. Siégé de cette v ille en
1346. Suppl. I. 232. b. HHRMjS "l r l ’ l
A IG U ISÉ , ( Blafon ) en quoi il différé An fiche. 1. 210. b.
AIGUISER la pierre : voye£ l’article CALAMINE..
Aiguifir, allègir , amenuïfer , ( Synon. ) I. 15 o.a. g
A i gui f e r , v o y e z affiler. Différence entre affûter & aiguiier.
1. 164. b. Pierre de Turquie à aiguifer. X V I . 755. a. Voye^
Émoudre, ■ , | SB .
A I L , ( Hifl. nat. Jardinage & Mat. méd. ) caraCteres de ce'
genre cîe plante. Soin des cayeux de l’ail. Analyfe de l’ail. I.
‘3.10. b. . v ,
A i l , efpece d’a i l , appellée rnoly par les anciens. X . 632. b.
633. a. Autres efpeces connues fous 4e nom de rocambole.
X IV . 3 1 1 . b lScorodoprafum. 806. a. .
A IL E , ( Critiq. facr. ) divers fens de ce mot dans la langue
(hébraïque. I. 2 11 . a. . T
■ A ile , dans l’anatomie du corps humain. I. 211 . a.
A ile , {Om ith.) partie du corps des oifeaux. I. 2x1 . a.
Extrait d’un manuferit de M. Formey fur cette matière. Art
avec- lequel les ailes font façonnées. Ibid. b. Les ailes font
placées à l’endroit le plus commode du corps. Structure
■ des ailes. Énumération des principales parties de l’aile. Ibid..
1 A lle, ( InfeElolog. ) ailes des infeéles. V I I I . 782. b. Des
A I M
modehes. X. 769. a. b. Des papillons. XI. 872. b. Suppl. III.
' A ile en terme de fauconnerie , de b o t a n iq u e d ’archi-
te& u re .l. 212. b. __ , . . -
Aile , efpece de biere tres-commune en Angleterre oc en
France. L b. " . . '
AILES de Saint-Michel , ( Hifl. mod. ) ordre de chevalerie
en Portugal. A quelle oceafion ilfut inftitué. Sa banmere,
fa réglé , fon voeu , la devife. I- 213 .a .
A iles de Saint-Mïdid, ordre de chevalerie en Portugal, bon
inftitution. R églé & voeu des chevaliers. Marque & d cvile de
l’ordre. SupplA. . m K h
A iles , en terme de guerre. L a cavalerie eft ordinairement
poftée fur les ailes. Pan fut l’inventeur de cette maniéré de
ranger une armée. Ailes dans les armées romaines. 1. 2x3. a.
Ailes de la phalange grecque. Suppl. IV . 315. a. Aile de la
cavalerie chez lès romains. 669. a. ^ •
A iles, ( Fortification) comment elles doivent être flanquées
& défendues. I. 213. a.
Ailes , divers autres l’ens de ce mot. I. 213. b.
A ILÉ , différence, entre ailé & volant. XIII. 648. a.
A ILLEURS , { d ’ ) de plus , outre cela, {Synonym. ) IV .
A TT T Y , ( Pierre d’ ) cardinal. Siippl. IV . 366. a.
AIMABLE , fociable , ( Synon. ) X V . 251. b.
A IM A N T , Hifl. nat. ) p ierre ferrugineufe. Elle a ete connue
des anciens. D ivers noms qu’on lui a donnés. I. 214. a. L.e noin
de magnes lui vient de la v ille de Magnefie, dans l’Afie
mineure , fa première patrie. Les anciens n’ont connu de
l’aimant que fa vertu attraftive & communicative. Comment
on peut avoir découvert fa vertu directive. Ibid. b.
I. Des pôles de l ’aimant & défia vertu direüïve. Comment on
a pu diftinguer ces pôles. C e qu’on appelle axe de l’aimant. L a
propriété d’avoir des p ôles, eft effentielle à tous les aiinans.
Cette polarité ne vient point de ce que les mines de l’aimant
font dirigées nord & fud. Ces pôles p euvent changer de place.
PourquoiJ’on a donné aux pôles de l’aimant les mêmes noms
qu’aux pôles du monde. Ibid. 215. a. Declinaifon de 1 aimant.
Son inclinaifon. Comment on change les pôles par la fection.
II. De la vertu attraSlive de l’aimant. §. 1. AttraElion & rèpulfion
de deux aimans, Ibid. b. La force d’un aimant s’étend
tantôt plus, tantôt moins. Quelques-uns étendent leur aéhvité
à 14 pieds, d’autres à 8 ou 9-pouces. L’a&ivite d’un aimant
ii’eft pas là même en tout tems. La proportion de cette force
dans les différentes diftances , n’eft pas la même dans les
difterens aimans. Expérience de M. du T o u r fur ce dernier
objet Ibid. 216. ^.Phénomènes de répulfion.Singularités obler-
vées à cet égafd. S’il eft vrai que la répulfion Toit plus foible
que l’attraftion ; fentiment de M. hlitchell fur ce point.
L’effet de cette activité n’eft point affoibh par 1 înterpofi-
tioh des corps folides , ni des fluides, n i par le v e n t , la flamme
ou le courant des emx.Ibid. b. .
5. 2. AttraElion réciproque de l’aimant o* du fer , plus torte
encore que celle de deux aimans. Cette attraéhon de l’aimant
3ait fur tous les corps qui contiennent des particules de ter.
Pour cet effet, il faut quelquefois calciner ces corps. En quels
cas le fer obéit plutôt à un aimant foible qu’à un fort. La chaleur
exceflive de l’aimant diminue fa vertu pour un tems. La
plus grande force eft aux environs des pôles. Ibid. 2x7. a.
6. 3. Armure de l ’aimant. Elle en augmente la force. Ibid. a.
Maniéré d’armer un aimant. Ibid. b. Expériences qiii démontrent
que l’armure augmente les forces de l’aimant. Cepen- •
dant des caufes affez foibles en. détruifent l’effet en un inftant.
Ibid. 218. a. Un aimant vigoureux n’a que peu de force pour
foulever un fer d’une trop grande longueur , quoique d’un
poids léger. Ibid. b. . . '
III. De la communication de la vertu magnétique. Elle le communique
au f e r , & d’un aimant vigoureux à un aimant
foible. Comment on donne au fer une vertu magnétique
durable. Ibid. b. Il y a certaines proportions d’épaiffeur & de
longueur, hors defquelles le fer en reçoit moins. Comment
on peut fuppléer au défaut de longueur d’une lame de fer. Ibid.
Barreaux d’acier & aimant artificiel , d’une force extraordinaire.
M. Knight aimante un aimant foible, au point de le
rendre excellent. Singularités' qu’il opéré fur lès pôles de 1 aimant
Ibid. b. La méthode de M. Knight a vraifemblablement
quelque analogie à celle qu’a publiée M. Mitchell- La communication
de la vertu magnétique n’épuife point 1 aimant
dont on la tire.Le fer aimanté n’en acquiert aucune peianteur.
Diverfité dans les aimans & les fers par rapport à l’aptitude à
communiquer & à recevoir la v ertu magnétique. Ibid. 220. a.
Defcription de l’aimant artificiel: La méthodé de faire de
tels aimans eftimée la meilleure. I. 220. b. Circonftances qui
peuvent détruire en très-peu de tems le magnetifme du fer Le
mieux aimanté. Ibid. 2.21. b. . 0
D u fer aimanté, fans avoir jamais touche a l aimant. 1 . Un
morceau de f e r , d.e figure oblp;igue, placé quelque tems dans
%
A I R
\irre bofitiofl v erticale , devient un aimant d’aiftant plus parfait
, qu’il a refté plus long-temps dans cette pofition. 20. T outes
les pièces de fer qui retient long-tems perpendicülaires à
l ’horizon , -acquièrent une vertu magnétique. 30. Il y a certaines
circonftances où le tonnerre communique au fer une
vertu magnétique. 40. En fàifant rougir une b arre, & la laif-
fant refroidir, en la tenant dans le plan du méridien, on lui
donne des pôles fixes. I. 222. b. 30. Une pereuflîon forte dans
un morceau de fer , eft capable de lui donner des pôles. 6°.
Les outils d’acier qui fervent à couper le fer , ^’aimantent par
le travail I. 223. a. 7°. On aimante un morceau de fer en le
rompant près du b o u t , à force de le plier de côté 8c d’autre.
8°. Méthode indiquée par M. Marcel. Ibid. b.
A imant : l’aâion magnétique eft fiifpendue par la terre
g raffe, qui enveloppe la mine de fer. I. X03. b. To ute mine de
fe r n’eft pas attirable par l’aimant» V I . 494. b: Trois principales
propriétés de l’aimant. IX. 860. a. b. Pôles de l’aimant.
XII. 902; b. Réflexion fur ces propriétés. I. v j. Des liypo-
thefes inventées pour les expliquer. IX. 860. a. b. Mines
jd’aimant àSeriphe. X V . 113 . b. Expériences par lefquelles on
procure au for les propriétés de l’aimant. XII. 902. h Maniéré
d’aimanter , par le feu , un morceau de fer. X V I I . 173. a.
Comment on aimante les aiguilles. I. 199. b. Effets de la
foudre & de l ’éleftricité fur l’aimant. Suppl. III. 98. b. Machine
qui fe meut par la force attraélive de l’aimant. 829.
a. b. Sur l’aimant , confultez les articles Magnétique <S>
Magnétisme. D e la déclinaffon de l’aimant : voyes^ D éclinaison
, A iguille aimantée.
A imant , {Mat. méd.) on n’en fait aucun.ufage pour l’intérieur
du corps: I. 223. b. Son ufage employé extérieurement.
A imant-Arsenical , ( Chym. ) emplâtre magnétique. I.
224» a>
Aimant arfcnical. IX. 860. a. XL a-
Aimant de chair, forte de terre. X V I l. 380. b. 381. a.
A IN , ( Géogr. ) riviere qui fépare la Breffe du Bugey . D e fcription
de fon cours, poiflons qu’on y pêche. Suppl. 1. 233. a.
A in-Charem , ( Géogr. ) village de Judée où l’on croit que
demeuroient Zacharie & Elizabeth. Suppl. I. 233. a.
A IN A Y , ( Géogr. ) ancienne abbaye de la v ille de Lyoh.
Suppl. I. 233. a. Temple fur les ruines duquel elle fut bâtie.
Etymologie de fon nom. Académie inftituée anciennement
dans ce lieu par Caligula. Ibid. b.
A INE: ( Chij-. ) Hernie dans le pli de l’aine. VÎI I. 17^. b.
A ine, ( Géogr. ) riviere de F rance. D efcription de fon cours.
SuppL I. 233. b.
A ÎN É , ( Jurifp» ) l’aîneffe ne fe conficlere qu’entre mâles ,
f i ce 11’eft en quelques coutumes particulières» Les enfans de
l ’aîné le repréfentent. Prérogatives de l’aîné. I. 224. a.
Aîné. L ’aîné appellé ch e f du nom & armes. III. 272. a.
Avantage de l’aîné dans le partage des biens nobles. V II . 299.
b. L ’aîne mâle des cohéritiers appellé chemier clans quelques
coutumes : fon droit de chemerage. III. 274. b. Droit de l’aîné
dans les coutumes des prélegs. IV . 417. b.
AINESSE , ce droit a été introduit en France pour perpétuer
le Juftre des familles. En quoi il confifte dans la coutume
Paris. Comment les droits de l’aîné peuvent être tranfpor-
*és a d’autres. Ibid. b. Droit d’aîneffe des filles. Les I enfans
de l’aîné le repréfentent à fon défaut. C e qu’il faut entendre
proprement par préciput, & par portion àvàntagcufc. I. 22.5. .2.
Ainejfe. Réflexions fur le droit d’aîneffe. XIII. 370. a. Son
origine en France. V I . 692. a. C e droit établi dans la fucceflion
de la couronne. Ibid.
A IN -PA R IT I , {Bot.) plante du Malabar. Ses différens noms.
Defcription de cette phmte. Suppl. I. 2'33. b. Lieux où elle
croît. Ses qualités & ufages. Deuxieme efpece ; fehem pariti. Auteurs
qui en ont donné la figure fous différens noms. Sa defcription.
Ibid. 234. a. Remarque fur le nom que Linnæus
donne à cette plante. Ibid. b.
AINS. Cinq différentes efpeces d’ams pour la pêche. IX.
.500, a.
A IN S I , c’efl pourquoi, { Synon. ) II. 869. b.
A IN T A B , {Géogr.) Voye{ A ndeb.
A tO L , {Ichthy. ) Defcription de ce poiffon. I. 225. a.
A JO U R N EM EN T , voye? A djournement.
A JO U T ER , augmenter, ( Synon. ) différence entre ces
deux mots. I. 225. a.
A 1PIMIXIRA , ( Ichthy. ) poiffon de mer. Auteurs qui en
ont donné la figure. Ses autres noms. Sa defcription. Lieux
qu’il fréquente. Qualité de fa chair. Maniéré de le claffer.
Suppl. 1. 234. b.
A IR , ( Phyfiq:) 1 es anciens l’ont confidéré comme un élément.
Diftinction de l’air en vulgaire 'ou hétérogène, & en
élémentaire. Caraéteres auxquels on peut reconnoître l’air
proprement dit , & le diftinguer des fubftances hétérogènes
qu’il renferme. I. 225. b. Quant à la nature & fubftance
de l’air , nous n’en favons que bien peu de cliofe. Le D o c teur
Hook veut que ce ne foit que l’éther même. D ’autres
prétendent ’que ce n’eft autre ehofe qae la matière des autres
A I R 39
corps devenue par divers cliangcmcns,fiifceptibie d’èlafticitè1,
bentiinens de Boy le & de Newton. Ibid. 226* a. On peut faire
prendre à 1 eau & à d’autres fluides, l’apparence de l’air pour
quelque tems ; d ou 1 on divife l’air en rcel & apparent, en
? n mp ïfn(L8 cPa,fla?»e -‘ V P uP„artdes philofophes font con-
lilter 1 élalhcité de 1 air dans la figure de fes particules: Syftê-1
me de Newton , différent du précédent. Comment il prétend
que fe forme l’air permanent. Ibid, b, M. Bo y le par diverfes
expériences a tiré de plufieurs corps une fubftance vraiment
élaftique. Cependant cette fubftance étoit fort éloignée de la
nature d’un air pur. Er certaines expériences femblent prou->
v e r que l ’élafticité n’eft point la qualité conftitutive de l’air;
Subftances hétérogènes qui fe mêlent à l’air. Ibid. 2^7. a. Il eft
un des agens les plus confidérables & les phis univerfels
qu il y ait dans la nature.
• jPropriétés de l'air. I. 5.; fluidité. Ibid. b. Quelques philofo-'
pnes en attribuent la caufe au feu qui y eft entremêlé. La
premon de 1 air confidéré comme fluide s’exerce en tout fens.
II. Sapcfanteur oufagravite.Vrc\\ve<; de cette propriété.Ibidi
226. a. Expérience deToricelIi.C’.éft à cette pefanteur qu’on doit
attribuer 1 effet des pompes , l’expreffiondulaitdes mammeUes
par un enhintqui tette , l’aélion des ventoufes. Ibid. b. Maniéré
de pefer l’air. Expérience qui prouve que les vapeurs & les
exhalaifons dont l’air eft rem p li, ajoutent à fa peianteur. Rapports
de la pefanteur de l’air à celle clé l’eau , félon diverfes
expériences : ce rapport moyen eft comme de un àmille.-
Selon de plus récentes expériences, comme de un à'iniit cens.
Ibid. 229. a. Selon M. Mufchembroek, cette pefanteur a été
quelquefois comme de un à fix cens fix. Les loix de la gravitation
de l’an- doivent être les'mêi;ies que celles des autres fluides.
N ou velle preuve que l’air preffe également de toutes parts;
Ufages & effets de l’air découlant de fa gravité & de fa
fluidité. i ° . Il enveloppe la terre avec les corps qui font
delîus , les prefl'e, & les unit avec une force confidérable.
Calcul par lequel on peut avois; le poids, dont l’air comprime
notre globe. Utilité de cette comprefiion. Ibid. A
20. Il caufe le mélange des corps contigus les uns aux autres
& finguliéreinent des fluides. 30. Il détermine l’aétion
d’un corps fur un autre. Sur les hautes montagnes, les fubftances
qui ont le plus de faveur paroiffent infipides. 40. D elà
naiffent encore les vents.
III. Son élaflicité. Expériences qui nous en convainquent;
Ibid. 230. ,a. La réglé des compreflions de l’air en raifon di-
refte des poids qui le compriment n’eft pas entièrement
exaéle. On ne fauroit afligner de bornes précifes à l’élafti-
çité de l’air , n i la détruire-ou l’altérer. Cependant l’expérience
de M* Hawksbée & celle de M. Haies femblent
prouver, le contraire» Ibid. b: D é ce que l’air eft élaftique ,
il fuit qu’il, doit être fufceptible d’une preffion qui le réduife
à un tel efpace , que fon élaflicité qui réagit contre le poids
qui le comprime, foit égale à ce poids» Ibid. 231 .a . On 11e
çonnoît point encore les bornes de la condenfation de,l’air,
M. Haies en faifant geler de l’eau dans un boulet de fe r ,
'a réduit l’air en- un volume mille huit cen? trente-huit fois
plus petit j de forte qu’il doit avoir été plus de deux fois
plus pefant què l ’eau. Ufliges que l ’art a tirés de l’élafticité
de l’air. Effets de la raréfaéiion de l’air par le feu. Ibid, bt
Lorfque l’air fe trouve en liberté , il prend toujours une
figure fphérique dans les interftices des fluides où i l fe loge.
On n’a pu découvrir jufqu’à quel point l’air peut fe dilater
lorfqu’il eft entièrement libre. Diverfes expériences faites
fur ce fujet Dar MM. Mufchenbroek & Boyle. Ibid. 232. a.
Plus l’air eft denfe , plus avec un même degré de chaleur
il fe dilatera. Caufes des tremblemens de terre félon M.
Amontons. Q u el feroit le poids de l’air qui rempliroit tout
l’efpace occupé par le globe terreftre. Un degré de chaleur
q u i , dans notre o rb e , ne produiroit qu’un effet m odéré,
en produiroit un beaucoup plus violent dans un orbe inférieur.
Et comme il peut y avoir bien des degrés de chaleur
au-dela de l’eau bouillante , il peut y en avoir dont
la v iolence fécondée du poids de l’air intérieur, foit capable
de mettre en pièces' tout le globe terreftre. Ibid. b. Dilatation
& contraction perpétuelles que calife l ’air dans les
corps où il s’infinue, d’où réfulte là circulation des fluides
dans les vaiffeaux des végétaux. Rupture des glaces & de
certains corps qui contiennent de l’air dans un tems froid.
Caufes de la putréfaction & de la fermentation. L’air eft le
principal inftrument de la nature dans toutes fes opérations.
Ses effets fur le corps humain. Comment l’air fe charge
d’exlialaifons animales corrompues , & peut caufer des maladies
peftilentielles. Ibid. 233. a. Effets d e là chaleur 8c du
froid. D e l’air fur les fubftances Animales. L e feorbut eft
la maladje des pays froids. L’air humide produit le relâchement
dans les fibres animales & végétales. Ibid. b. L ’air
■ fec produit le contraire. L’air peut changer les deux régnés
, l’animal & le végétal, l’un en l’autre. Caufes de l’incorruptibilité
de l’air. Subftances que l’air* pénétré, & celles
qu il ne pénétré pas. Effets que produit l'air-, joint à différentes
fubfances qui s ’y mêlent, i° , Il diffout 8c atténue les corpft.