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terre. Ses propriétés particulières dans l ’optique. Q uelle en eft
la caul'e. Suppl. 111. 52. b.
F LO R A U X ,jeu x , {Littér.) inftitués en l’honneur de Flora',
dont le culte fut établi à Rome par Tatius , roi des Sabins.
On ne commença à célébrer fes. jeu x , que l’an de Rome 313.
V I. 875. b. Circonftances dans lefquelles on les renonvel-
loit. Ces jeux ne devinrent annuels que l’an de Rome 580,
à l’occafion d’une ftérilité. Q uel fut le fonds qui fervit h
l’entretien de ces jeux. Comment on les célébroit. Le dérèglement
carafrérifoit proprement les jeux floraux. S. Augu-
ftin , Juvenal & O v id e , cités en témoignage de ce dérèglement.
La préfence de Caton ayant un jour gêné cette fête ,
il prit le parti de fe retirer. Obfervation fur une erreur où
Laétance eft tombé fur l’inftitution des jeux floraux. Ibid. 876.
a. Sources où l’on peut s’inftruire à fond fur cette matière.
Ibid. b.
Floraux , je u x , leur origine. XII. 844. b. Honneurs qu’on
rendoit à ceux qui en avoient remporté le prix. Ibid. But de
leur inftitution. Suppl. III. 222.//.
Floraux , jeux , inftitution des jeux floraux en France ,
en 1324. Quelle en fut l’origine. Fondation de cette nouvelle
académie à Touloufe. Prix établis par les inftituteurs.
D eu x opinions différentes fur l’origine des jeux floraux. D é tail
des cérémonies de ces jeux. Q uel fut le premier qui
remporta la violette d’or. Les jeux floraux érigés en académie
par lettres-patentes en 1694. Nombre des académiciens. VI.
876. b. '
F LO R E , ( Mythol. j une des nymphes des ifles fortunées.
Son hiftoire , lelon la fable. Peuples qui l’ont adorée. Praxitèle
avoit fait la flatue. Courtifanne qui obtint à Rome des
autels fous le nom de Flore. Les jeux de l’ancienne Flore
étoient innocens. Quels furent ceux de la nouvelle. Caton
n’en put foutcnir le fpeélacle jufqu’à la fin. Epigramme à
laquelle fa fortie du théâtre donna lieu. Sur quoi fe prenoit la
dépenfe des jeux floraux. V I . 875. b.
Flore. Champ de Flore. III. 73. a , b. Cirque de Flore.
'476. b.
FLORENCE. ( Géogr.) Détails fur cette ville. V I. 876. b.
Pierres fig'urées qui fe troiuvent dans les montagne:s de fon
voifinage. Déti.ils fur le palais ducal : fes décorâtions ;
tableaux ; :antiqiuités, 8c aiitres magnificences. Flore nce n’oubliera
jamsiis le:s Médicis ,, ni C o fm e , ni fon petit -fils Laurent
de M èdicisi. Parmi lesi grands hommes dans 1)ÎS 1ettres
qui ont illiuftré cette ville , on diftingue le Dan te ., M;.chiav
e l , Ibid. 877. a. Guicciai•dini , Galilée , Viviani 8c Lulli.
Obfervations fur chacun d’e u x , 8c leurs ouvrages. Ibid. b.
Florence. Origine du nom de cette ville. Agrémens de
fa fituation. Sa grandeur 8c fa population. Sa latitude & longitude.
Hiftoire abrégée de Florence. Suppl. III. 53. a , b.
Defcription de cette ville. Son gouvernement. Son inquifi-
tion. Eloge des habitans. Ibid. $4. b. Defcription des courfes
de chevaux qui fe font à Florence vers la S. Jean. Papes que
Florence a donnés à l’églife. Reines qu’elle a données à la
France. Des perfonnages illuftres dans les fciences & les
arts , dont elle a été la patrie. Eclat avec lequel les beaux-
arts 8c les lettres y ont été cultivés. Ibid. 53. a. Obfervations
fur l’école florentine 8c fur les fculpteurs qui en font fortis.
L ’établiffement des académies 6c des fociétés littéraires a commencé
à F lorence, prefque dans tous les genres. Ouvrage à
confulter. Ibid. b.
Florence. Quelques grands édifices .de cette ville. Suppl.
I. 53.9. a. Gnomon dans la cathédrale. Suppl. III. 239. a.
Pierres ou marbres de Florence. VIII. 335. a. X. 7 1 . a. X II.
377. b. 383. b. Voye^ aufli vol. V I . des planch. article Coquilles
fojfiles , planch. n . 6c 12. Obfervations fur la montagne
Pietra SanCla, du duché de Florence. XII. 399. b. Maifon de
flaifance des ducs , nommée Pratolino , dans le voifinage de
lorence.XIII. 26<j.a. B ibliothèques de cette ville. II. 233. a.
Nobleffe d’aggrégation dans l ’état de Florence. XI. 17 1. b.
Nobleffe de laine & de foie. 173. b. Etat tumultueux de Florence
du tems desGuelphes 6c des Gibelins. Suppl. III. 223.
b. Interdit jetté en 14 78, fur cette ville. VIII. 817. a. Invention
des lettres de change attribuée aux Florentins. IX. 418.
b. Académie de la C ru fc a , fondée à Florence. IV . 322. a , b.
Suppl. 1. 89. b. Académie platonique. Suppl. I. 88. b. Couronne
du duc de F lorence. Suppl. II. 642. a.
Florence , Etat de , {H iß .) Q u el fut l’état de Florence
lorfqu’elle fe gouvernoit en république. Combien le remede
qui l’a guérie de fes émeutes, a été pire que le mal. VI.
877. b.
F L O R E N T , ( François) Suppl. I. 362. b.
F LOREN TIN E , ( Manufacture en fo ie ) fabrication des
florentines à fonnettes. X V . 299. b. Florentines damaffées. XI.
V o l. des planch. Soierie, feélion 3e.
Florentines, Pandefles, V . 140. b.
Florentine , école , de peinture. V . 317. b. 6>c.
F LO R E N T IN O , { François-Marie) anatomifte. Suppl. I .
397. b.
F L O R ID E , {Géogr.) grand pays de l’Amérique fepten-
F L U
trionale. Sa defcription géographique. Sa découverte. Premier
François qui s’y établit. Pays que les Anglois & les François y
pofledent. Détails fur les naturels du pays , 6c fur fes productions.
V I . 878. </.
Floride. Etendue de ce pays. Suppl. III. 33. b.
Floride. D e la religion des fauvages de ce pays. I. 799. a.
Pretres de la Floride , nommés Boyc{. II. 389. b. Defcription
des peuples de la Floride. VII I. 347. b. Chefs de ces peuples.
F L O R I N , ( Marcus-Antonius-Florianus) èmpereur. Suppl.
IV . 299. b. a i
Floriensou FLORIN1ENS , {Hifl. eccl.) hérétiques du 2e
fiecle. Leur ch e f ; fa doftrine. V I . 878. a.
F LO R ILE G E , efpece de bréviaire compilé pour la commodité
des prêtres grecs ; c’eft la même choie qu’anthologie ,
voyc{ ce mot. On en diftingue deux , l’ancien oc le nouveau.
Ouvrages à confulter. Suppl. III. 33. b.
F LO R IN , ( Comrn. ) efpece de monnnoie. D ans quels lieux
on en fait ufage. Suppl. III. 33. b. Valeurs Sc divifions des florins
des différens pays. Ibid. 36. a.
Florins, monnoie réelle. Les florins d’or & d’argent autrefois
très-communs dans le commerce. Origine du nom de
cette monnoie. Titre des florins d’or & d’argent. Leur poids &
leur valeur. Suppl. III. 36. a.
Florin. D u florin qui avoit autrefois cours en France. V .
957. b. IX. 418. b.
F LO R IO T j {Pierre) Suppl. III. 702. b,
F LO R IPO N D IO , {Bot. exot.) arbre du Chili. Son nom
en botanique. Defcription de Cet arbre. Sa beauté ; odeur
admirable de fe's fleurs. Ufage que les Chiliens font de ces
fleurs en médecine. V I . 878. b.
F L O T T A G E du bois, II. 303. b. Pourquoi les cendres du
bois flotté ne font pas bonnes à la leflive. 814. b.-
F L O T T A N T E S , ifles, I. 633. b. VIII. 923. a.
F LO T T EM EN T , {Art. miht. ) mouvement d’ondulation
que font affez fouvent les différentes parties du front d’une
troupe en marchant, 6>c. Il efl important de reffifier ce défaut.
Comment on y remédie. Plus le front d’une troupe eft
grand, plus elle eft expofée au flottement. Quelle e f t , félon
M. de Roftaing, la plus grande étendue qu’on puiffe donner
au front d’une troupe , pour la faire marcher régulièrement.
C e qu’il, y a de dangereux dans le flottement d’une troupe qui
s’avance pour en combattre une autre. C ’eft à l’ordre 8c l’exa-
élitude avec laquelle deux armées ennemies avancent, qu’on
^eut ju g e r , félon M. de Puyfegur , laquelle battra l’autre.
F LO T T E . ( Marine ) C e que les Espagnols appellent flotte
6c galions. V I. 879. b.
• Flotte. Comment doit être rangée une flotte dans un port
ou dans une rade. I. 443 b. Efcadre & flotte. 694. b. Petite
flotte efpagnole. 683. a. Flottes des anciens Romains. Suppl.
IV . 671. b.
Flottes de la Chine , affemblage de plufieurs vaiffeaux chinois.
Q u el eft le fonds de la liaifon de ces vaiffeaux. Comment
on les fait avancer. Les maîtres y paffent leur vie avec
leur famille. Petits vaiffeaux qui fervent aufli de demeure à
une famille. Marques .des marchandifes à vendre dans ces
bateaux. V I . 879. b.
F LOTTE invincible. { Hifl. moi. ) Détails de tout ce que
contenoit cette flotte équippée par Philippe I I , pour détrôner
la reine Elifabeth. C e que cette flotte coûtoit au roi avant:
que defortir du port. Hiftoire abrégée du fort qu’elle éprouva.
V I. 879. b. Débris qui en furent troqvés en 1728 6c en 1740.
Médaille que les Provinces-Unies frappèrent au fujet de la
deftruftion de cette flotte. L e roi d’Efpagne ne s’eft jamais
trouvé depuis en état* de faire aucun effort contre la Grande
Bretagne. En général, les prodigieufes armées navales n’ont
prefque jamais réufli. Sort de la flotte que l’empereur Léon I
envoya contre les Vandales. Réflexions contre les grandes
flottes 6c les grandes armées. Ibid. 880. a.
F LO T T E R , ( Hydrodyn. ) conditions néceffaires pour qu’ un
corps foit en repos fur la furface d’un fluide. Sans ces conditions
, le corps fera en mouvement, 8c fera des ofcillations fur
le fluide. V I . 880. a. Confidérations qu’on doit faire pour déterminer
quel fera ce mouvement. Ouvrages à confulter fur
cette matière. Ibid. b.
FLO U. {Peinture) C e qu’on entend par peindre flou. P rocédé
àfuivrepour donner ce caraélere à la peinture. VI.880. Æ.
F LO Y E R , ( Jean) anatomifte. Suppl. 1.402. b. 6c phvfio-
logifte. Suppl. IV . 334. b. <
F LU C T U A T IO N , ( Chirurg. ) mouvement qu’on imprime
avec les doigts au fluide épanché dans une tumeur. Lorfque le
fo y er d’un abcès eft p rofond, la fluctuation ne fe fait point
fentir. Quand la matière eft fous quelque aponévrofe, on font
difficilement la fluctuation, 6*c. V I. S o i. a.
Fluctuation. Én quoi elle différé de l'ondulation. X I.
476- b.
FLUE , {Pêche) V I . 892. a. V o l. V IIL des planch. Pêche,
planch. 8;
F LU ID E ,
F L U F L U 745
F LU ID E , fnbft. ( Phyflq. Hydrodyn. ) C e qui COlîftitue la
fluidité. V I . 881. a. Quelle en eft la caufe. Expériences qui
montrent -que les particules .d’un fluide ont quelque adhérence
entr’elles. Circonftances qui peuvent changer certains
fluides en corps folides. Les fluides fo n t , ou naturels , ou
animaux , ou artificiels. On peut confidérer dans les fluides ,
leur nature , ce qui conftitue la fluidité, voye^ ce mot'. Les
•ioix de leur équilibre j celles de leur mouvement ; celle de
leur réfiftance.
Des loix de l'équilibre des fluides. I. Les parties fupérieures
des fluides pefent fur les inférieures. Expérience qui le p rouve.
Ibid. b. Les furfaces des fluides en repos font planes oc parallèles
à l’horizon , ou p lu tô t , ce font des fegmens de fphere
qui ont le même centre que la terre. II. Si un corps eft plongé
dans un fluide, en tout ou en partie , fa furfacé intérieure
fera preffée de bas en haut par l’eau qui fera deffous. Pourquoi
les corps foécifiquement plus légers que les fluides s’élèvent
à leur furface. Pourquoi de très-petits corpufcules plus
pefans ou plus légers que le fluide , s’y foutiennent pendant
long-teins fans s’élever ou fans s’abaiffer. III. La preftion des
parties d’un fluide s’exerce en tout fens. Conféquences d’un
tel principe. Ibid. 882. a. IV . Dans les tubes qui communiquent
enfemble , un même fluide s’y élevera à la même
hauteur. V . Ainfi le fluidè, qui eft dans un des tubes, eft en
équilibre avec celui qui eft dans l’autre. V I . Dans les tubes
qui communiquent, des fluides de différentes pefanteurs fpé-
cifiques feront en équilibre, fi leurs hauteurs font en raiibn
inverfe de leurs pefanteurs fpécifiques. Moyen de déterminer
la gravité fpécifique des fluides. Moyen de déterminer
leurs denfités relatives. VII . Les fonds 8c les côtés des vaiffeaux
font preffés de la même maniéré , & par la même loi
que les fluides qu’ils contiennent. Ibid. b. VII I. Dans les vaiffeaux
cylindriques , fitués perpendiculairement, 8c qui ont
des bafes égales , la preftion des fluides fur les fonds eft en
raifon de leurs hauteurs. IX. Mais fi les bafes font inégales,
cette prelfion fera en-raifon compofée des bafes & des hauteurs.
X. Si un vaiffeau incliné a même bafe 8c même hauteur
qu’un vaiffeau perpendiculaire , les fonds de ces deux vafes
feront également preffés. XL Les fluides preffent félon leur
hauteur perpendiculaire, 6c non pas félon leur volume. Si
l’on a deux vafes de même bafe 6c de même hauteur , mais
dont l’un aille en s’élargiffant vers le haut, 8c l’autre en diminuant
, les fonds de ces deux vafes feront également preffés^
M. Pafcal eft le premier qui ait découvert ce paradoxe h y-
droftatique. Principes de méchanique , par lèfquels on peut
en rendre raifon. Ibid. 883. a. Moyen de le prouver par
expérience. XII. Un corps fluide pefant, lequ e l, placé vers
la furface de l’e au , fe précipiteroit en en bas avec une grande
vîteffe , étant placé néanmoins à une profondeur confidéra-
b l e , ne tombera point au fond. Expérience qui le prouve.
La- preftion des fluides, félon plufieurs phyficiens , nous
donne la folution du phénomène de deux marbres polis ,
qui s’attachent fortement enfemble , lorfqu’on les applique
l’un à l’autre. Ibid. b. Sur l’afcenfion des fluides dans les
tuyaux capillaires, voyc{ T u y a u x capillaires. Foyer aufli au
mot Hydrostatique , d’autres obfervations fur l’équilibre
des fluides.
' Loix du mouvement des fluides. L’auteur s’eft contenté d’en
donner les énoncés , dont quelques-uns font accompagnés de
corollaires. Ibid. 884. a , b. Voyeç aufli fur le mouvement des
fluides, les articles Hydrodynamique , Hydraulique , Elaflique,
6*c. Différentes machines hydrauliques que l’on conftruit pour
l ’élévation des fluides. Sur les loix du mouvement des fluides
ar leur propre pefanteür dans des canaux o u v e rts , voyeç
leuve. Pour les loix de la preftion on du mouvement de l’air,
confidéré comme un fluide , voveç A ir 6» V ent. Ibid.SS 3. a.
Réflexions fur l'équilibre 6* le mouvement des fluides. L ’auteur
s’applique d’abord à connoître quelle différence il doit y avoir
entre les principes généraux du mouvement des fluides ,
8c les principes dont dépendent les lo ix de la méchanique
des corps ordinaires. Ces derniers principes fe réduifent à
trois 5 la force d’in ertie, le mouvement compofé , 8c l’équilibre
de deux maffes égales , animées en fens contraire ; de
deux vîteffes virtuelles égales. Les deux premiers convien?
nent cèrtainement à chacune des parties des fluides ; mais le
principe de l’équilibre des fluides né peut être connu que
par l’expérience. Expérience qui prouve que les parties des
fluides pefans font preffées , 8c greffent également en tout
fens. Cette propriété appartient/aux fluides , quelles que
foient les forces qui agiffent fur leurs différentes parties.
Moyen de s’en affurer. Cette propriété eft le fondement de
tout ce qu’on peut démontrer fùr l’équilibre dès fluides.
Ibid. b. Diverfes propofitions qu’on ne peut démontrer que
par des conféquences déduites de ce principe , par un calcul
net 8c précis de toutes les forces qui concourent à la production
de l’effet qu’on veut examiner, 8c par la détermination
exaéle de la force qui en réfulte. Ouvrage de l’auteur
de cet article , fur le fujet dont il s’agit ici. Un auteur
moderne a prétendu prouver l’égàlité de preftion des fluides
Tome I.
ért toqt fcrtS, par la figure fphérique 8c la difpofition qu’il
leur fnppofe. Infuffifance de cette démonftration. De l ’ulage
que nous devons faire des principes généraux de l’équilibre
des fluides pour trouver les loix de leur mouvement dans
les vafes qui les contiennent. Ibid. 886. a. Principe par lequel
on réduit fort aifément aux loix de l’hydroftatique ordinaire,
les problèmes qui ont pour objet le mouvement des fluides.
Principe admis par les anciens auteurs, félon lequel on a
prétendu que le fluide qui s’échappe à chaque inftant , eft
preffé par le poids de tonte la colonne dont il eft la bafe :
fauffeté de ce principe. Différens problèmes fort difficiles
qu’on réfout avec facilité par le moyen des principes de
l’auteur. Cette théorie fort îi démontrer que la loi de méchanique
, appellée la confèrvation des forces vives, a lieu
dans le mouvement des fluides. C e principe eft celui dont
M. Daniel Bernoulli a déduit les loix du mouvement des
fluides dans fon hydrodynamique. Mémoire de cet auteur
fur le même fujet : obfervations fur ce mémoire. Ibid. b. Du
mouvement d’un fluide élaftique : en quoi il différé de celui
d’un fluide ordinaire. Méthode pour trouver les loix de fon
mouvement. D u mouvement des fluides dans des tuyaux
flexibles. Cette théorie ne fauroit nous conduire , comme
quelques-uns l’ont cru , à la connoiffance de la méchanique
du corps humain , de la vîteffe du fang , de fon aélion fur
les vaiffeaux , 6>c. Lorfque les effets de la nature font trop
compliqués 6c trop connus pour pouvoir être fournis à nos
calculs, l’expérience eft le foui guide qui nousrefte. Ibid. 887.
a. Ouvrages à confulter, pour connoître les réflexions que
cette matière peut fournir encore.
De l'aCtion des fluides fur les corps folides qui y font plongés,
6* qui s’y meuvent. D e la connoiffance que les anciens avoient
acquifo fur la réfiftance des fluides. Les modernes ne doivent
la fupériorité qu’ils ont fur eux , qu’aux fecours plus
nombreux qu’ils ©nt eus , & à l’avantage d’être venus après
les anciens. Ufage qu’ils ont tiré des calculs intégral & différentiel.
Ibid. b. Cependant , avec ces fecours même , les
plus grands hommes n’ont pu nous donner qu’une légers
ébauche fur la réfiftance des fluides. D ’où vient le peu de
progrès fur cette matière. Recherches de l’autair. Méthode
qu’il a fuivie dans l ’ouvrage qu’il a publié en 17 3 2 , fur la
réfiflance des fluides. Expofé de ce qui a été fait jufqu’à préfent
fur cette matière. Théorie de Newton. Celle de M. Jean
Bernoulli. Ibid. 888. a. Suite de la théorie du philofophe anglois.
Obfervations de l’autéur fur cette doétrine de Newton ,
Ibid. b. 8c fur ceux qui l’ont attaquée. Méthode entièrement
nouvelle, félon laquelle l’auteur a traité la même matière :
elle a l’avantage de n’être appuyée fur aucune fuppofition
arbitraire. La réfiftance qu’un corps éprouve , lorfqu’il en
choque un autre, n’eft que la quantité de mouvement qu’il
perd: lorfque le mouvement d’un corps eft altéré, on peut
regarder ce mouvement comme compofé de celui que le
corps aura dans l’inftant fuivant, 8c d’un autre qui eft détruit.
Toutes les loix de la communication du mouvement entre
les corps fe‘ réduifent aux loix de l’équilibre. Fécondité de ce
principe. Son application à la réfiftance d’un corps dans un
fluide. Ibid. 8^9. a. L ’expérience foule a pu nous inftruire des
loix de la preftion 8c de l’équilibre des fluides, 8c on n’a pu
trouver encore d’hypothefe fatisfaifante pour les expofer. Les
philofophes ne pouvant déduire immédiatement de la nature
des fluides les loix de-lêur équilibre , ils les ont réduites à
un foui principe d’expérience , l'égalité de prtfflon en tout fens.
La découverte purement expérimentale de ces loix rend le
problème plus ample , que fi pour le réfoudre nous étions
bornés à la feule connoiffance' de la figure 8c de la difpofition
des parties des fluides, 8c qu’il en fallût déduire toute notre
théorie. Il ne s’agit plus que de développer par quel moyen
les loix de la réfiftance peuvent fe déduire des loix de l’hy-
droftatique, voye^ là-deffus l’article Réfiflance. Difficultés que
l’auteur a rencontrées dans fes recherches fur cette matière.
Ibid. b. Les limites , où la théorie eft forcée aujourd’hui de
s’arrêter , ne doivent point être regardées comme tellement
fix ées, que de nouveaux fecours ne puiffem nous mener plus
loin. L’auteur renvoie fur cette matière à fon ouvrage , intitulé
, EJfai d ’une nouvelle théorie de la réfiflance des fluides.
Combien font délicates 8c difficiles à exécuter les expériences
fur ce fujet. La difficulté fréquente d’appliquer le calcul à la
théorie , pourra aufli rendre fouvent prefque impraticable la
comparaifon de la théorie 8c de l’expérience. Ibid. 890. a.
Détails de l’auteur fur l’ouvrage qui vient d’être cité. A vis
aux géomètres, qui dans la fuite , s’occuperont du même
objet ; c’eft de ne pas ériger trop légèrement des formules
d’algcbre en vérités ou propofitions phyfiques. L’efprit de
calcul régné peut-être aujourd’hui un peu trop dans la philo-
fophie. Ibid. b.
Fluide. Différence entre les liquides 8c les fluides. Comment
les uns peuvent fe transformer dans les autres. IX.
367. b. On peut faire prendre à quelques fluides l’apparence
de l’air pendant quelque tems.I. 226. b. Attraftion des parties
des fluides. I. 848. a. Caufos du 'm ouvement 8c du repos
CCÇCcçccc