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Grecs & les Romains faifoient feuvent des ftatues dont la
tête fe tlétachodt (lu refte du cotps; & au lieu de faire une
nouvelle (lame ils fe contentoiem quelquefois de changer, la
tète d’une ancienne. Origine des retipes que-nous M M
aux portes & -aux balcons de nos bâtimens, & dont nous décorons
nos jardins publics. Ibid. 169. a. ,
Hermès athéniens qu’oh piaçôit aux veftibules & dans 1
temples. X V I. 1 39. a. , TTT
. Hermès, différens perfonnages qiu ont porte ce nom. IU-
>aç! I Hennés antédiluvien. » § g & L’invention c'.e a
chymie attribuée a Hermès. 423? b. Table d Hermes^. 249.
a. I-Itnnès Tlîéut ou Thöot. V . 359. a 435; | | | § | S g i
b Hermès- fils d’Agathomedon , fucceffeur de lho o t. 435.
a b. Hermès trifmégifte{ fucceffeur d’Hermès Agathomedon.
Ibid. b. X V I . 662. b. Livres qu’il compofa. IX. 608. 6. 609.
a Livres d'H ermès fur la philofophie 8Î la médecine. X . 261. H I jjlBBi H E RM E T IQ U E , ( Philofophie ) nom donne à laïchy-
mie VIII. 169. a. Prétentions orgueilleufes des philofophes
alcljymiftes. Où fe trouve la lifte des nombreux traités de
cette prétendue fcience. Les plus habiles d’entre les chy-
miftes n’ont point entendu les livres d’Alchymie a caule e
leur obfcurité. Découvertes affez peu importantes auxquelles
eft parvenu Bêcher en les étudiant. VIII. 169. b. ôc
qu’il nous a communiquées dans les ouvrages , qui ne font pas
moins obfcurs que ceux des cent alchymiftes qu il cite.
Pour donner une idée claire des principes 8c de la maniéré
des écrivains alchymiftes , l’auteur rapporte un pallage de
Riplée chanoine de Brilingthon. Ibid. 170. a. On retrouve
la même maniéré dans le plus ancien des auteurs purement
alchymiftes, Mo rien, romain, hermiredeJérufalem.Exein-
pie tiré de fes écrits. Les auteurs alchymiftes diftingues en
deux elaffes ;favo ir les écrivains d’alchymie pure , & ceux
qui ont enchâffè dans le jargon alchymique des découvertes
fur la chymie générale. Ibid. b. Les plus diftmgués de
cette derniere claffe, tiennent aiifli le premier rang parmi
les premiers chymiftes depuis Géber jufqu’à Bêcher. Voyez
la partie hiftorique de l’article Chymie. III. 425. 4 .-4 2 8 .
b. Il eft très-probable que les énigmes hermétiques répandues
dans les ouvrages des alchymiftes n’ont aucun, fens.
Maximçs auxquelles peut fe réduire l’efprit de tout ce qu on
puife dans ces livres. C ’eft acheter trop cher la fcience de
l’alchymie, que. d’avoir à l’acquérir par l’étude des, livres qui
la contiennent.' Hiéroglyphes & emblèmes dont cette fcience
eft enveloppée. Ibid. 17 1 . a. Voytz A l ch ym ié 8c Suppl. I.
«96. b. '
H ERM H A R POCR AT E . ( Antiq. ) ftatue de Mercure
avec une tête d’Harpocrate. Explication de cette figure fym-
bolique. VIII. 171. b. . . r- 1 lut
HERM H ER A CL E , (A n tiq .) ftatue compofee de Mercure
& d’Hcrculé. On mettoit ordinairement ces ftatues .dans
les oymnafes 8c les académies. Demande que fait Cicéron à
Atticus des hermhéracles qu’il lui a promis. Ouvrage à conful-
ter. V III. 17 1. b.
HERM1A , ( Botan. ) defeription de ce fruit des Indes. Ses
propriétés. VIII. 171.
HERM1A S , examen de fa doôrine. VIII. 518. a. Ses feéta-
teu rs , voyer HermiENs. ■ , . .
HERMIENS, ( Théolog. ) nom d heretiquesdu lecond lie-
cle. Leur doélrine: VII I. 171. b. Voyez SeleUCIENS.
HERMINE , ( Zoolog. ) defeription de cet animal. Changement
de couleur que l’hermine éprouve félon les faifons
de l’année. En été on lui donne le nom de rofelet. VIII. 171.
b. ObfervMtons fur les fourrures d’hermine. En quelles contrées
ces animaux,font communs. Ibid. 172. a.
Hermine, ( Pelleterie ) travail des pelletiers fur les peaux
de l’hermine. Ufages de ces peatix, 8c particuliérement des
queues d’herminè. V I I I . 172.1t. ,
Hermine , ordres d e l‘ , ( Hiß. ) deux ordres de chevalerie
ainfinommés. V II I. 172.0. ' . Tf
Hermine, ( Blafon) fourrure blanche , voyez vol. I I des
planches , blafon, pi. /.Signification de cet émail. Contre-
hermine. Etymologiedumot.Sapp/. III. 366. a.
Hermine. ( l ’Ordre de1’ ) i° . Ordre de chevalerie qui étoit
autrefois celui des ducs dé Bretagne. Sa devife. Suppl. III. 366
a. Collier de l’ordre. 20. Ordre inftitué par Ferdinand, roi d<
Naples. C ollier 8c devife. Ibid. b.
Hermine, (.Blafon) VII I. 172. a. . ^
Hermine, origine du droit d’avoir le manteau d hermine
dans les armoiries. X. 3 3. a. Sur l’herimne , voyez Fourrure.
Suppl. III. 169. b. ™
HERMINE. ( Blafon ) Croix herminée. Dans de telles armes
, les couleurs ne doivent point être exprimées. Com ment
ces armes font appellées dans quelques auteurs. VIII.
172 .b. 1 .. .. .. ....... . • . ' ,'V •' -
HERMÎNETTE. ( Tailland. ) Deux fortes d’herminette
l’une à m arteau, Vautre à piochon. Defeription de l’une 8c d<
l’autre. Mamerede les fabriquer. V III. 172. b. "
HERMIONÉ , ( Géogr. anc. ) ancienne ville du Pélopou-
H E R
nefe. A quelles marques M. Fourmont la reconnut. VII I. 172.
b. Obfervations fur l’ancienne Hermioné 8c fur fes habitans.
Pourpre de cette ville : celle qu Alexandre y trouva,; Ibid.
173. a.
HERMITAGE. Obfervations fur les anciens hermitages.
Etymologie du mot. Les hèrmitages ne font plus aujourd’hui
nombreux qu’en Efpagne. En quoi çonfifté un hermitage.
Petit hermitage en Dauphiné vis:à-yis de Tournon. VIII.
7Hermitage, (Géogr. H i j l .) montagne près, dq Thain
en Dauphiné. Obfervations fur un monument trouvé fous l’autel
de la chapelle d e l’hermitage, 8c fur l ’ipfcription qu’il renferme.
Suppl. III. 366. b.
HERMITE. ( Hifl. eccl.) Q u el a été le premier hennite.
Divers noms par lefquels on défignoit les hermites. Femmes
hermites à l’exemplé des hommes. V I I I . 173. b.
Hermites de faint Auguflin. Origine de cet ordre. Congrégations
dont il fut formé. Par qui cette union fut faite, en
quel tems. VIII. 173. b. Divifion de cet ordre en plufieurs
congrégations. Ibid. 174. a.
Hermites de Brittini. V I I I . 174. a.
Hermites de S. Jean-Baptifle de la pénitence. Auftérité de leurs
moeurs. VII I. 174. a.
Hermites de S. Paul premier hermite. VII I. 174. a.
Hermites. Différence entre le cénobite 8c l’hermite. II.
816. b. Grottes des hermites d’orient. X. 17. a. Moines qui
devenoient hermites. 615. A. Hermites hiéronymites. VII I.
509. b. Voyez A scete 6* Solitaire.
H E R M O D A C T E , ( Botan. ) cara&eres de ce genre de
plante. Defeription de l’hermodaéle ou racine du colchique
oriental. VII I. 174. a. Comment on la diftingue du colchique
commun. Quelle eft la partie qu’on nous apporte d’O -
rient. Les A rabes ont enrichi la pharmacie de ce remede. V II I.
174. b.
Hermodactes , ( Mat. médic. ) quelles font celles qu’on
eftime. Propriétés qu’on leur attribue. Compofitions pharmaceutiques
dans lesquelles elles entrent. V III. 174. b.
HER.MOGENE, deux médecins de ce nom. X. 285. a.
Infcription trouvée à Smyrne en l’honneur d’Hermogene ,
fils de Charimede. X V . 241. b. Hermogene de Ta rfe.
j 918. b.
HERMOGÉNIEN S, ( Hijl. eccL ) anciens hérétiques.-
Doélrine d’Hermogene leur chef. Diverfes branches félon
lefquelles ils fe diviferent. VIII. 174- b.
Hermogénien , code. III. 5 7 5 .b. 577. a, b.
HERMUNDURES , ( Géogr. anc. ) anciens peuples de Ger-i
manie. Pays qu’ils occupuient. VIII. 175 .a.
HERM U S , ( Géogr. anc. ) riviere d’A fie. Son cours.
Defeription qu’en donne M. de Tournefort. Le golphe
de Smyrne portoit le nom de golphe . herméen. Fondateurs
de Snryrne. D ’où elle reçut l'on nom. VII I. 175. a.
H ER N IA IR E , ( Chirurg. ) fac herniaire : tumeur herniaire.
V I I I . 175. b.
Herniaire , ( Chirurg. ) nom qu’on donne à celui qui eft
reçu expert pour la conftruétion 8c l’application des brayers
propres à contenir les hernies. Examen que fubiffent les herniaires
pour être reçus aux écoles de chirurgie. On ne leur donne
que la cure palliative. Chirurgiens-herniaires parmi les maîtres
en chirurgie de Paris. VIII. 175 .b.
HER.N1E. ( Chirurg. ) D ’où fe tire la différence des hernies.
Hernies, ombilicales ou- cxomphales. Hernies ingui-,
nales ou bubonoceles. Hernies complétés ou ofchè,oceles.'
Hernies crurales; elles font plus communes aux femmes,
qu’aux hommes. Hernies du trou ovalaire. VII I. 175. b*
Hernies ventrales. Hernies de l’eftomac. Hernies épiplpni-
phales, entéromphales, entéro-épiplomphales. Hernies app
e lle s entéroceies , épiplocèles, & hernies de veJfie. On diftingue
les hernies en celles qui fe ront par rupture ; 8c celles
qui fe font par l’extenuon du péritoine. On les.diftingue
encore, en fimples , compofées 8c compliquées. Accidens
qui peuvent, les accompagner. Maladies qui peuvent les
compliquer. Leurs . eau fes. Difpqfition? naturelles à leur formation.
Ibid. 176, a. Signes de? hernies. Signes diagnoftics
qui font connoître quelle eft l’efpece d’hernie. Ibid. b. Signes
prognoftics. Cure des différentes efpeces d’hernies. Ibid.
177. a. D e ia cure des hernies avec gangrené. Le malade
peut être en .différent cas, qu’il eft très-important de diftin-
g u e r , parce qu’ils ont chacun leur indication différente.
Le premier ca s , c’eft lorfque l’inteftin n’eft pincé que dans
une petite furface. Ibid. b. Le fécond cas eft celui où l’inteftin
eft pincé dans tout; fon. diamètre. Ibid. 178. a. Le
troifieme eft . celui où. l’inteftin forme une anfe libre dans
l'anneau., Ibid. b. Un quatrième cas d’hernie avec gangrené
c’eft lorfque l’inteftin forme une anfe qui eft adhérente,
tomhée en pourriture , 8ç qui eft à la circonférence interne
de Panneau. Exemple. A chacun de ces cas , l’auteur joint
la defeription du traitement qui lui eft propre. Ibid. 179.4.
Hernie. Efpece d’hernie nommée bubonocele. II. 4^4. b.
Hernie crurale : pourquoi les femmes y font plus fujettes
1 T E R
qu’aux bubonoceles. Ibid. Hernie variqueufe. III. 477. b.
Hernie dans le pli de l’aine. V . 719. a. Etranglement d’une
hernie à Paine : fuites de cet accident : traitement de cette
maladie. Suppl. I. 477. a , b. Signe d’une, hernie inteftinale
& de l’épiploon. VII. 516. a. Hernie-du foie. VIII. 137. <1,
b. Hernie occafionnée par la defcénte des inteftins avec des
eaux dans le ferotum. 368. a , b. Hernie appellée hyflérocelei
420. é. X. 201. b. 202. a. Hernie inteftinale par le vagin:,
peffaire pour la contenir. XII. 451. b. Hernie de la veffie.
X V I I . 207. b. Hernies où la gangrené a caufé une adhé-
rence du boyau avec le péritoine. Anus artificiel qu’on doit
former en ce cas. Exemple. Suppl. I, 474. a , b. Réduélion
des hernies. XIII. 882. a , b. Sonde ailée ou gardienne des
.inteftins dans- les hernies avec .étranglement. X V . 3 54. a.
Biftouyi pour les hernies. II. 266. b. Bandages. 406. b.
Nouveau bandage pour les hernies des aînés 8c de l’abdo-;
men. Suppl. IV . 613. b. Hernie inguinale guérie par la tranf-
plantation. X V I . eeç . b. Caufe fréquente des hernies dans
le régime. Suppl. III. 73. b.
Hernies du c h e v a l, ( Maréck.) Suppl. III. 403. b.
H ER N IO LE , (Botan.) defeription de l’efpece principale
de ce genre de plante. Lieux où elle croît. Ses propriétés.
Principes qu’elle contient. VIII, 179. b.
B E R N IQ U E S , (Géogr. anc. ) peuple du Latium. Ses guerres
- e c les Romains. Origine du nom qu’il portoit. V III. 179. b.
H E R O , ( Myth. ) jeune prêtreffe de Vénus, qui demeuroit
a5 beftos fur les bords de l’Hellefpont. Hiftoire des amours
cl H ero 8c de Léandre. Poème auquel cette hiftoire a donné
lieu. M édailles où Léandre eft repréfenté. Epitre de cet amant
à fa maitreffe qu on lit dans le héroïdes d’O.vide. Suppl, III. 3 66.b.
Hero 8c Léandre : leur hiftoire. IX. 3 29. b. 330. a.
HÉR O D E JH ifl.fa c r . ) ce mot lignifie dragon en feu. Hiftoire
de là vie d’Hérode le grand ou l’alcalomte. Suppl.III. 367.
Hcrode 3 le grand, abrégé de fa vie. VII I. 509. b. Services
que lui rendit Achiab fon neveu. Suppl. I. 144. b. Soins
qu il prit de détruire1 les voleurs des environs d’Arbellé.
1. 578. a. Ses états aggrandis par A u gu fte , VII I. 936. a.
Il les délivre des brigands qui les infeftoient. Ibid. 8c Suppl.
IV . 93 x. b,. C e prince élu préfident aux jeux olympiques.
4.57- b. Diftribution de fes états entre fes fils .X v l. 212. a.
Suppl. II. 887. b.
Hérode Antipas ou le tétrarque , fils du précédent. V I . 56. b.
X V I . 21,2. a.
H E R O D IA D E , ( Hijl.facr. ) fille d’Ariftobule 8c de B érénice
, petite fille du grand Hérode. Principaux événemens de
fa vie. Suppl. III. 3 67.«.
H E R O D IC U S , médecin. X. 285. b.
• HERODIEN S , ( Hifl. eccl. ) feéle des Juifs an tems de
Jefus-Chrift. En quels endroits du nouveau teftament il en
eft parlé. VII I. 179.,,h. Divers fentimens des peres 8c des
critiques fur ies hérodiens. Sentiment de l’auteur : il paroît
que les hérodiens étoient une fefte qui différoit des autres
dans quelque point de la loi judaïque, 8c qui reconnoiffoit
Hérode pour auteur des opinions qui la caraélérifoit. Selon
le s apparences , c’étoient pour la plupart des gens de fa
epu r, 8c qui lui étoient dévoués. La verfion fyriaque rend
le nom d'Hérodiens par celui de domeftiques d'Hérode. Re- I
cherche des dogmes qu’avoit adoptés cette fe â e . Articles-
fur lefquels Hérode 8c les Juifs ne s’accordoient pas. Ibid.
180. a. Les hérodiens étoient vraifemblablement des demi-
juifs comme l u i , des gens nés - difpofés à fe prêter dans le
befoin à d’autres cultes que le judaïfme. Pourquoi les fadu-:
, céens font confondus avec les hérodiens. Ibid. b.
H E R O D O T E , obfervations fur cet hiftorien. II. 668. a.
V I I I . 28. a. 222. a , b.
HEROÏDES d ’O v id e^ . 486. a.
HEROÏQUE.; ( Littérat. ) Tems héroïques : poème héroïque
, auteurs: de poèmes ainfi défignés. V e r s , héroïques' : ‘
on appelle ainfi lè s' vers hexamètres en grec 8c en latin ;
on appelloit de. même nos-vers alexandrins. VIII. i8o.: b.
Nous n’avons point en françois- d’exemples de poèmes héroïques
écrits en vers de d ix fyllabes. Obfervation fur le vert--
v er td e M. G reffet écrit en vers de dix fyllabes. Ibid. 181. a.
. Héroïques. Vers héroïques. V . 483. b. Voyez V ers. Tems
héroïques. V I I . 912. b, Réponfe-s héroïques. X IV . 138. a.
Statues héroïques. X V . 302. b. Aftion héroïque dans la '
poéfie dramatique. X V I . 5 1 3 .é. 521. b.
^^•R:OIQUE » (jMédec. ) efpece dé traitement ou de re-
medes dont les effets produifent des changemens confidérables -
ccprompts dansl’économie animale. Moyenspropres à opérer
ces effets. Prudeneë avec laquelle il faut employer ces moyens.-
Grande utilité dé ces remèdes. VIII. i8 r . a. C ’eft aux mèdica--
mens héroïques que Paracelfe dut fa plus grande réputation en
Allemagne. Ibid. b.
HEROÏSME-, ( Morale) en quoi îl différé de la fimple
grandeur d’ame. Définition du- hércis; Q u el fut le tems ou
la Grece compta le plus de héros. Nul ; prince ne peut -
P.r^t^nt*re à c e ,titr e , s’il n’offre , pour l’obtenir, que des
Victoires 8c des trophées. Les héros-né doivent pas être regardés
H E R 911
de trop près. Idée que le peuple fe fait d’un héros.VIII. 181. b.
Héroïfme. Il n’y a point de véritable héroïfme fans le
,®n*im.ei lt d,e notre immortalité. X IV . 496. b. Exemples
d héroïfme dans les proferiptions du fécond triumvirat X V I
67 e .a ,b .
V , “ ’ ^ Hl^ ‘ nat‘ ^ defcriPtionde cet oifeau aquatique.
Héron gris petit, (H iß . nat.) fa defeription ; celle du
héron blanc Ci. du petit héron blanc. V III. 182.0.
Héron. Différentes efpeces de héron ; des Antilles, IV .
425> b- du Bréfil X V . 260. b. des ifles Philippines. 8<a.b.
Oifeau du Bréfil de la nature du héron. X V I. 362. A
Obfervation fur la maniéré dont les hérons mangent les’
m°-1 ev x m IL 426- Chaffe du héron avec les oifeaux de
p ro ie .X y ll. 441. a. Héron pourpré, luipé , v ol. V I des ni.
regne animal, planche 43. 1
H éron , ( Blafon ) comment cet oifeau e ft repréfenté dans
III 367°£ieS' ^1ê ni“ catlondecette figure fymbolique. Suppl.
HER OPHILE, preffoir d’ , ( Anatom. ) Q u i étoit HérO-
phl£ \ decouvertes en anatomie. C e qu’on entend par le
preffoir clHerophilc.Vlll, 182.0. .
Hérophile. Obfervations fur ce médecin. X. 283. b. Sap hy -
fiologie. I. 412. a. Suppl. IV . 3 46. b. Ses fragmetis. Suppl. I.
394. a. Sa do&rine fur le pouls. XIII. 203. b. 206. a. 220 a
X IV . 268. b. Preffoir d’Hérophile. 324. a.
H E R O S , lignification de ce terme dans fon origine. Il
femble aujourd’hui n’être plus confacré qu’aux guerriers
1 qui portent au plus haut degré les talens 8c les vertus militaires.
Définition du héros. Supériorité du grand homme
fur le héros. Pourquoi Titus eft plus loué par fes bienfaits
que par fes victoires. VII I. 182. a. Le titre de héros dépend
du fuccès., celui de grand homme n’en dépend pas toujours.
Vertus qui caraélérifent le grand homme ; qualités 8c talens
qui caractérifent le héros. Q u e l eft le parfait héros. Ibid. b.
Voye^ G lo ir e .
Héros. Obfervations fur les héros d’Homere; II. 3 30. -a.
Coutume de reprèfenter les héros plus grands que nature.’
V II . 337. b. La générofité eft la vertu des héros. 374. à.
Hymnes pour les héros. VIII. 393. b. Les plus grands héros
n ont point été honteux de verfer des larmes. XII. 763. a.
L ’honneur des ftatues accordé aux héros. X V . 498. a. D e la
gloire réfervée aux différentes fortes de héros. X V I . 86 a b
’ 87; a , b. 3 *
He r o s , (Mythol. Littèr.) ou demi-dieu. D e l ’étymologie
du mot héros. La promotion des héros au rang des dieux
étoit due aux dogmes de la philofophie platonique. Demeure
que leur affignoient les ftoïciens. Différence entre le culte
des d ieux 8c celui des héros. On éleva peu-à-peu les héros
au rang des dieux : c’eft ce que D iodore de S icile confirme
par fon témoignage. VII I. 182. b. Cependant les ombres des-
héros étoient dans les enfe rs , tandis que leurame jouiffoit
dans le ciel de l’immortalité. Les Grecs accordèrent un culte
aux mânes des héros 8c même des héroïnes. Diftinftions ac-.
cordées à leurs tombeaux. Les Romains érigerent à leur
tour des ftatues à ceux qu’ils regardèrent comme des héros.
Statues revêtues de peaux de bêtes fauvages. Monumens que
; les G recs appelleront -/pü . Diverfes Lignifications du- mot »paie
parmi les G recs. Ibid. 183. a. -
H ER PE, ( Médec. ) forte de maladie. Etymologie du mot;
VIII. 183. a. Herpe miliaire; herpe fimple; herpe corrofive.
Ibid. b.
H erpes de plat-bord, ( Marine ) defeription. Herpes d’éperon.
H erpes marines, terme (Thiß. nat. VII I. 183 . b.
H ER N G RU N D , (Géogr.) ville de Hongrie, remarquable
par fes mines de cuivre 8c de vitriol. Richeffe de ces minés.
Quelques autres obfervations fur ce fujet. VJ.II. 183. b-. Voyer
H ér égr u n ô .-• ' - 1
HERNHUTISME , ( Hiß. «cc/.)-efpece dé fanatifmé. D ifférons
noms fous lefquels l'ont connus les hernhuters. Fonda-'
tion de- cette forte de fociété à Bertholodoff par M . le comte
Zinzendorf.’ Hiftoh-e de* cette-fociéré; V I IL 183. b. Origine"
du mot Hernhut d’où la fe fte 'a pris ’ fön noni. Réglés 8 c'
. police de cette fociété. Détails: fur lé culte des-Hernhuters.
Ibid. 184. â. Moyen dont ils préviennent le relâchement.
La voie du fo r t ; eftrmée parmi eux. D e leurs mariages;
Autorité que M. de Zinzendorf a confervée dans la fociété.
Ses voyages'8c ceux de fes compagnons d’oeuvre. Etabliffe-
mens de la fociété en divers endroits. Toutes lés- communions
chrétiennes ' reçues dans la fefiè. Ufages de- la caiffe
appellée caiffe du fauveur. Eloge que M. le comte de Zinzendorf
donne à .fon épou(e. Ibid. b. Penfée cônfolahte de M.
lé comte fur les m ariages d’ici-bàs.' P rogrès étonnanS que la
fociété avoit faits- eu 1749. Morale des hernhutes conformé
à celle de l'évangile: Caraftere de fanatifmé' qui fe ti-ouve
dans cette fefte en fait d’opinrons dôgmatrques.C’eft en Jefus-
Clwifty félon les- lrenihutes que la'Trinité eft concentféè. M ariage
de toute? les,foeurs avec Jefus-Chrift. Ouvrage ‘d’où cét
article a été' tiré. Ibid. 183. a; Jbyeç'MORAVES.