A R l o b
Pont-Euxin. Ibid. 5 7 7 .a. Eloge de, fon exaétitude. X IV . 243. b.
ARRIEN, auteur''d’un ouvrage fur la taétique. X V . 824. b.
ARRIEN NES, cm A iriennes, ou Erennes, ( Géogr.)
montagne de Normandie à une lieue de Falaife. Ce qui la
rendue remarquable. Efpece de lac fingulier formé de tems
en tems auprès du village d’A rn e , dans le voifinage de cette
montagne. Suppl. I. <>72. a. .
A R R IER E , ou Pouppe , ( Manne ) faire vent arriéré :
pafler à f arriéré : demeurer de 1’arrierc : mettre un vaiffeau
de l’arriere. I . 709. a, ■ . -,
ARRIÏRE , ( A n arrière-garde : arnere-.lem.-file :
arriere-ligne | arriere-rang. I. 709. a.
A RRIERE-BAN, (Hift.mod.) convocation que le prince
fait de toute fa noblefle pour marcher en guerre. Cette coutume
ètoit autrefois fort commune en F rance : ce qui 1 a rendue
plus rare. Convocation de l’arriere-ban fous Lotus X IV .
Corps que forme la noblefle dans cette occalion. 1. 709. a.
Comment l ’arriere-ban fe pratique en Pologne. Etymologie
du mot arriere-ban. Ibid. b.
Arriere-ban, il en eft parlé, II. ? 1 .b. Différence entre le ban
St l’arriere-ban: Q uand èës affemblées ont en lieu en Françe.
Les ecclèfialÊques étoiem fournis au ban & arriere-ban. U d-
penfes H M H reçues enfuite. W Autres perfouaes .qu.e
L i r a s ont exemptées de ce fem c e . Par ( p i f e fcfoient ces
affemblées. Convocation du ban & arriere-ban en 1074 oc
16 89 , par Louis X IV . Comment cette milice a dégénéré.
Derniere aflemblêe de l’arriere-ban. 52. a.
A RRIER E-CORP S, ( Serrurerie) morceaux ajoutés au nud
d’un ouvrage , de maniéré qu’ils en foient excédés. I. 709. b.
A R R T FR F -F A IX , ( Anat. ) membrane qui enveloppoit
le foetus. Ses autres noms. Ses ufages en médecine. I. 709. b.
Arricre-faix, membranes dont il eft forme. 111. 373. b.
Suppl. I. 296. b. Foyer Amnios, Placenta, Foetus.
ARRIERE-FIEF, ( Jurifp. ) fief qui dépend d un autre.
Origine des arriere-fiefs. 1. 709.À , I
Arriere-fief, article à confulter. V I . 699. a , b. Origine des
arriere-fiefs. 695. a. X IV . 897. b. Comment ils fe multiplièrent.
XI. 896. b. Arriere-fief lige. V I . 7 1 1 . b.
A R R IER E -G A R D E , (Droit coutumier) garde qui a lieu
dans les coutumes où la garde appartient au roi ou au feigneur.
Sur quelle maxime elle eft fondée. I. 710. a.
AR R IER E -PO IN T , comment on le forme. I. 710. a.
A R R IE R E -VO U S SU R E , ( Coupe des.pierres)forte de
petite voûte. I. 710. b.
A rrière-voussures, ( Menuif. ) vol. V I I des planches ,
Mcnuiferie en bâtiment, plancli. IX — X V .
A R R IM A G E , ( Marine ) façon dont font arrangés dans la
cale le left, les futailles, les quarts de viande oc ceux de
farine, 8cc. Officier à qui le foin de l’arrimage eft confié.
Contre-maître 8c matelot qui travaillent fous fes ordres.Détails
fur la maniéré dont fe fait l’arrimage. Comment on détermine
la quantité de left qu’il convient d’embarquer dans un vaiffeau
n eu f, 8c dans un vaiffeaii qui a déjà été à la mer. Maniéré
d’embarquer l’eau. Arrimage des futailles pour le vin. Comment
on arrange dans la cale au v in , les quarts de farine, les
quarts de viande, les bariques de fromage , celles de morue,
& c . Retranchement que l’on appelle cave du capitaine, 8c qui
termine la cale au vin. Places réfervées dans la grande cale
pour les malades 8c les bleffes ; pour le bois à brûler, 8cc.
Suppl. 1. 572. - 5:75. . , .
AR R IM E R , ( Marine) placer d’une manière convenable
la cargaifon d’un vaiffeau. Vaiffeau mal arrime. Les futailles
vuides doivent être remplies d’eau falée pour fervir à l’arrimage
du vaiffeau. 1 . 7x0. b.
A RRIPHON d’Étolie. X V I . 634. a.
A R R IV É E , ( Marine) différence entre l’arrivée 8c l’abattée.
Suppl. I . 11 . ae . ■ , ' . - l
A R R O CH E , ( Bot an. ) genre de plante. Ses caractères.
O n en diftingue trois efpeces. Leur culture. Analyfe de la
blanche. Celie-ci 8c la roug e, prifes comme aliment, nuifent
à l ’eftomac. Leur ufage en médecine. Celui des graines fraîches
d’arroche blanche. Analyfe de la puante. Ses propriétés.
I .7 1 1 . a. Voyez Pourpier de mer.
Arroche, noms de cette plante en différentes langues. Ses
caraéleres génériques. Defcription de trois efpeces d’arroche.
Quelques obfervations fur leur Culture, leurs qualités 8c
leurs ufages. Suppl. I. 576. a.
A R R O G A N T , important, fuffifant, ( Synon. ) différences
entre ces mots. X V . 634. a.
ARRON D IR un cheval, ( Manege) ce qu’on doit faire pour
dreffer un cheval à manier en rond. I. 7 1 1 .b.
A rrondir, ( Horlog.) roue bien arrondie. Machines à
arrondir dont on fe fert en Angleterre. 1. 7 1 1 . b.
A R R O SEM EN T , ( Jardin. ) en quels cas il eft néceffaire
d’arrofer. Comment on peut donner aux arrofemens toute
l’utilité qu’on peut en attendre. Maniéré de les adminiftrer
aux plantes délicates. Les arrofemens du foir préférés en été
à ceux du matin ; ceux du matin préférés dans les premiers
mois du primeras 8c de l'automne : dans ce tems auffi l’on
A R S
p eut, fans rifquer, arrofer v e r s 'le midi. D e l’arrofement1
dans les tems de longue féchereffe. Moyen de procurer aux
plantes qu’on tient en pot les meilleurs effets des arrofemens.
Attention qu’il faut avoir pour le plus ou le moins d’arrofe-
ment, aux différentes natures des plantes. D e l’humidité
qu’on doit procurer à celles qui ont été nouvellement tranf-
plantèes, 8c aux boutures. Situation la plus avantageufe à
l ’arrofement naturel d’un jardùi. M oyen d’affembler des eaux
à cet ufage. A rrofement des efpaliers par l’eau de la pluie, qui,
du tpît qui les co u v re , tombe au pied de cet arbre. Maniéré
de procurer à certaines marcottes 8c boutures une humidité
douce 8c continuelle. D u choix des eaux propres aux arro-
femens; plantes qui en ont particulièrement befoin. Bouillons
pour certaines plantes malades. Bon effet des terres alumi-
neufes détrempées. Différentes fortes d’arrofemens propres à
divers infeéles. Précaution à prendre pour que les arrofemens
d’un jardin foient moins nècèffaires, 8c plus profitables lorf-
qu’on les emploie; Suppl. I. 576. b. - 578. a.
A rrosement , ( Agricul. ) des canaux d’arrofement. Suppl.
II. 184. b. — 191 .b. Voyez ARROSER.
A R R O S E R , ( Jardin. ) -utilité de l’arrofement. Heure 8c
mefure de l’arrofement. Ménagement avec lequel il faut
arrofer les fleurs, les orangers, les grenadiers, 8cc. Plantes
qu’il faut arrofer plus fouvent. Arrofemens en forme de
pluie. 1 . 712. a. ■
Arrofer, obfervations fur l’arrofement des bleds. Suppl. III.
218. a ,b . Sur celui des différentes plantes. Suppl. IV . 420. b.
D e s arrofemens des poiriers. 459. a. Ufage qu’on peut faire
de l’eau de leffive pour arrofer. IX. 402. a. Arrofement des
boutures. Suppl. II. 47. b. Voyez A rrosement , A breuver 8c •
Eaux.
A R R O SO IR de mer, ( Conchyl. ) coquille. IV . 189. b.
X V I . 770. b. vol. V I des planch. Regne animal, pl. LXVIII.
A R R O U X , ( Géogr. ) riviere de France en Bourgogne.
Defcription de fon cours. Suppl. I. 778. b.
A R S A C E , ( Géogr. ) ville de la grande Médie. Suppl. I.
378. b.
ARSACE, (Hiß. de l ’emp. des Partit.) fondateur de l’empire
des Parthes. Evénement qui donna lieu à fa fondation. Q uelle
étoit fon étendue. Combien de tems il a fubfifté. Son dernier
roi. Suppl. 1. 578. b.
A rsace I I , fils 8c fucceffeur du fondateur de l’empire des
Parthes. Tableau de fon regne. Suppl. I. 579. a.
A rsace I I I , le troifieme de la famille qui régna fur les
Partîtes. Tableau de fon regne. Suppl. I. 570. a.
A R S A C ID E S , (Empire des) XII. 89. <x.
A R S EN A L , ( Art milït. ) étymologie de ce mot. Celui
de V enife ; celui de Paris: infcription*fur fa porte d’entrée.
Arfenaux pour les fournitures navales. Livre à confulter fur
la maniéré d’arranger un arfenal. 1 . 7 1 2 .b.
Arfenal de Paris, XI. 951. a. de Venife. X V I I . 6. b.
Chambre de l’arfenal. III. 48. a.
A rsenal, (Marine) bâtiment près d’un p o r t, où le roi.
entretient les officiers de marine, les vaiffeaux, 8c les chofçs
néceflaires pour les armer. I. 712 . b.
Arfenal de marine , magafin général 8c particulier de c e ï
arfenal. IX. 845. b. Parc de l’arfenal. XI. 926. b. Plan d’u a
arfenal de marine, v ol. V I I des planches, Marine, pl. VII.
A R S E N IC , (Hiß. nat. & Chym. ) étymologie du mot. D éfinition.
Q uatre efpeces d’arfenic. Sympathie entre le foufre 8c
l’arfenic. Comment on peut tirer du cobalt farfenic blanc 8fi
jaune. X ’arfenic cryftallin mêlé avec un métal, détruit fo
malléabilité. M oy en de le féparer du métal. L ’arfenic changé
le cuivre en un argent beau en apparence. L ’arfenic blanchit
plus aifément le fer. Préparations d’arfenic. I. 7x3. a. Il con-
ferve toujours fa propriété de poifon mortel. Sa fumée pénétrant
dans les poumons, tue fubitément. Antidotes contre
l’arfenic, le beurre 8c le lait de vache. Préparation du régule
d’arfenic. Huile cauftique d’arfenic : fon ufage. Ibid. b.
A rsenic , ( Mètatt. Chym. Mèd. ) caraéteres de cette concrétion
minérale. Linnæus range l’arfenic foflile dans la claffe
des pierres compofées, 8c dans l’ordre des foufres. Comment
il a diftingué 8c décrit les diverfes fortes d’arfenics fofliles. En
quoi il différé des demi-métaux. Subftances que Diofcoride
8c les A rabes ont reconnues fous le nom à’arfenic. Defcription
des minéraux où l’arfenic fe trouve communément en plus
grande quantité , 8c d’une maniéré plus fenfible. D e l’orpiment.
Ses différentes fortes. L ieux où on le trouve. Ses ufages.
Vapeurs arfenicales dans les mines.. Leurs caufes. Suppl, t .
379. b. 380. a ,h .
Arfenic faflice. Auteurs à confulter fur fa fabrication. Efpece
de régule arfenical. Manière de le faire. O n trouve encore
dans les boutiques un arfenic à demi-vitrifié, cryftallin, blanc ,
jaune ou- rouge; on vend enfin une pouffiere arfenicale
blanchâtre ou jaunâtre. Suppl. I. .380. b. 381. a. D e l’arl'eniç
confidéré relativement à la Chymie. Nature de l’arfenic factice.
Ses propriétés. En quoi il différé de toutes les chaux 8c
terres métalliques. Diffolution de cette matière à l’aide de
l'ébullition. Différentes menftrues qui d illolyent l’arfenic. Ibid.
A R T
„ Fffrt de fon mélange avec les métaux. Décompofi-
'• ' 88 ffijj i n-r cette fubftance. Préparations d’eaux-fortes
p T l e moyen île l’arfenic: Sel neutre arfenical découvert par
M Macqiier. Ibid, b. Propriétés de 1 arfenic blanc. Ses ditte-
rens ufages. Nature de cette matière. Définition que Beccher
c i donne. Compofés artificiels d’arfenic 8c de foufre. Ibid.
*82 a. Reproche fait à la plupart des chymiftes 8c natura-
1-ftes d’avoir confondu les arfenicS jaunes 8c rouges artificiels
avec les naturels. I l y auroit dé l’imprudence à faire
prendre intérieurement de l’orpiment ou du réalgar naturel.
Différence entre l’orpiment naturel 8c l’arfenic jaune faftice.
Intermède par lequel on peut féparer le foufre combiné avec
l’arfenic. Ibid. b. Diffolution de cette fubftance dans tous les
acides Réfultats de la diftillation d’un mélangé, d’arfenic 8c
d’acide vitriolique concentré. Régule d’arfenic. Maniéré de
tirer l’arfenic du cobalt dans les travaux en grand. Comment
on le dégage enfuite de toutes parties fulfureufes ou phlo-
giftiques /W . 383.-7. Danger de prendre l’arfenic intérieurement,
dans quelque cas 8c en quelque petite quantité
que ce foit. Accidèns qu’éprouvent les perfonnes empoifon-
nées par cette matière. ContrepoifonS les plus efficaces Etat
des cadavres de ceux qui font morts de ce poifon. Affinités
de l’arfenic. V ernis fait avec cette fubftance pour enduire le
bois des vaifleaux 8c les pilotis des digues, afin de les prè-
ferver de la vermoulure. Ufage de l’arfenic pour embaumer
les oifeaux ou leur peau emplumée. Ibid. 381. - 383.
Arfenic. Sucs arfenicaux. X V . 396, a. Ils font mis au rang
des bitumés. II. 267. b. Les ouvriers des mines d’Allemagne
ont fouvent confondu les'mines d arfenic avec celles du
cobalt. Comment on dégage l’arfenic des mines du cobalt. III.
336. b. Comment on le tire de la mine d’étain. V I . 6. a , b. D e
la combinaifon de l’arfenic avec le métal dans les mines. X.
341. a. Comment l’arfenic fe fépare du bifmuth. II. 263. a.
Tra va il de l’arfenic dé crit, vol. V I des planches, articles
Métallurgie, Arfenic. Analogie entre le zinc 8cl’arfenic. XVII .
7 17 . b. F oie d’arfenic. V . 634//*. Compofé blanc qui réfulte
du cuivre traité avec l’arfenic. V I . 916. b. Réduéhon de la
chaux d’arfenic en régule. 917. b. Poudre d’arfenic appellée
gift-mehl: ufage auquel on l’emploie. V I I . 660. b. L arfenic 1
confidéré comme fondant. V I . 9 13. b. Fufionde fer avec l’ar-
fenic 8c le flux noir. 496. b. L’arfenic donne au fer la propriété
d’être caffant 8c de fe fondre aifément. Moyen de p ré venir
l’union du fer 8c de l’arfenic. 497. b. Efpece d’arfenic
rouge. VII I. 210. a. Efpece de mine d’arfenic en Saxe. IX.
139. b. Mine d’arfenic [appellée réalgar. XIII. 838. a. Efpece
d’arfenic connu'dans les Indes orientales fous le nom de
tella pashnum. X V I . 30. a. D u poifon de l’arfenic. Suppl. IV .
4 6 2 . Remcde. 46 p à. Sur l’arfenic, voye^ l’article Orpiment.
XI. 664. a , b. — 666'. a-
A R S EN IC A L , aimant. I. 224. a.
ARSENIU S, archevêque de Malvafia. IX. 934.a .
A R S IN O É , ( Géogr. ) ou Cléopatride, v ille d’Egypte.
Autres villes de ce nom. Suppl. I. 384. a.
Arsinoé , ( Géogr. anc.) voyez Patare. Temple, de Vénus -
Arfinoé en Egypte. XV II . 3. a. Ancienne Arfinoé de l’ifle de
C h yp r e , nommée aujourd’hui Famagoufîe. Suppl. III. 3. b.
Arsinoé , ( Hifl. d’Egypt. ) foeur, de la fameufe C léopâtre ;
elle fait la guerre aux Romaùis. Sa fin malheureufe. Suppl. I.
384. a. .
Arsinoé , fille du premier des Ptolomées, mariée à Seleu-
cu s , roi de Syrie. Principaux événemens de fa'vie. Suppl. I.
584. a , b.
Arsinoé , femme de Ptolomée Philadelphe. ‘.Fête qu’elle
célébra en l’honneur d’Adonis.Suppl. 1 . 173.a.
Arsinoé , fille de Lifimaque, roi de Macédoine, époufe
le fécond des Ptolomées, 8c cette union devient une fource
d’amertumes 8c de crimes. Son exil à C o p te , dans la T h é -
baïde. Suppl. I. 384. b.
■ Arsinoé , foeur 8c femme de Ptolomée Philopator : il la
fait mourir par le poifon. Suppl. I. 384. b.
• ARSIS, (Profodie) élévation de la v o ix , quand on commence
à lire un vers. L’abaiffement qui fuit s’appelle thefis.
C e qu’on entend par arfis 8c thefis dans la déclamation 8c
dans la mufique : fugue per arfin & thefin. 1 .713 . b.
Arsis 8c Thesis , ( Mufiq. ) addition à cet article de l'Encyclopédie.
Suppl. I. 383. a.
A R T , définition de l’art. I. 713 . a. Origine des fciences 8c
des arts. Spéculadon 8c pratique d’un art. Diftribntion des arts
en mèchaniques 8c en libéraux. Mauvais effet qu’a produit
cette diftinétion. Eftime que Bacon 8c Colbert ont faite des
arts njéchaniques. Ibid. 7 14 . a. Avantages de ceux-ci fiir les
arts libéraux. But des arts en général. Projet d’un traité général
des arts mèchaniques, 8c de leur origine. Ibid. b. Ordre
qu’il faudroit fuivre dans un pareil traité. Utilité de cet
ouvrage. L’expérience du paffé doit nous faire efpérer pour
l ’avenir des richeffes fur lefquelles nous ne comptons guere
aujourd’hui. Ibid. 713. a. S’agit-il de découvrir ? L’efprit
humain s’embarraffe dans les difficultés qu’il fe fait. A-t-il fait
fes découvertes ? il ne conçoit plus .comment il a fallu les
A R T . 107
chercher fi long-tems. Différence finguliere entre les machines
employées dans les arts. Lorfqu’une machine très-corapofée ,
eft deftinée à produire un effet fimple, il faut commencer
par annoncer l’e ffet, 8c paffer enfuite à la defcription de la
machine : lorfqu’une machine très-fimple eft deftinée à produire
une aélion fort compofée, il faut fuivre une méthode
contraire à la précédente. Ibid. b. D e la géométrie des arts.
Il y a peu d’artiftes à qui les élémens des mathématiques ne
foient néceflaires ; mais ces élémens leur deviendroient nui-
fibles en plufieùrs occafions, fi une multitude de connoif-
fances phyfiques n’en corrigeoient les préceptes dans la pratique.
Il y a des machines qui réuflïffent en petit 8c qui ne
réuffiroient point en grand, 8créciproquement. Ibid. 7 16 . a.
D e la langue des arts. Caufes de fon imperfeélion. La difette
des mots propres 8c l’abondance des fynonymes. On ne
devroit employer des termes d’art que quand ils offriroient des
idées particulières. C e qu’auroit à faire un bon logicien qui
entreprendroit la grammaire des arts. Il auroit plus de difficulté
à bien définir les chofes communes qu’à expliquer les
machines les plus compliquées. Honneur que font les arts à
l ’efprit humain. Ibid. b. Comment on devroit relever les arts
mèchaniques 8c ceux qui lès exercent. On ne doit pas prof-
crire une invention comme inutile, parce quelle n’auroitpas
dans fort origine tous les avantages qu’on en pourroit exiger,
ni mettre au rang des fables quelques inventions des anciens
qui ne feroient pas parvenues jufqu’à nous. Ibid. 7 17 . a. Les
artiftes ne doivent pas renfermer un fecret utile. Avantages
qui leur reviendroient, s’ils fe rendoient communicatifs. D e
la fupériofité d’une manufa&ure fur une autre. Caufes de cette
fupériorité. Celle des manufactures de Lyon ne vient que du
grand nombre d’ouvriers qu’elles raffemblent. Ibid. b.
Art. Définition de l’art. I. xij. Diftinétion des arts en mé-
chaniques 8c en libéraux : confidérations fur ces deux genres
d’arts. I. xiij. Arts qui tiennent à la chymie. III. 420. a , b.
Objets qu’embraffe la technologie ou l’étude des arts. II. 763.
a , b. Hiftoire abrégée dés arts. Suppl. III. 234. b. Hiftoire
des arts chez les Grecs. 234. b. — ■ 238. a. Caufes des différences
de l’art chez les différentes nations. 233. b. Difpofi-
tion que donne pour les arts le caraétere mélancolique.
Suppl. II. 901. b. Ouvrages dé l’art. Voye^ Ouvrage. Des
ternies d’arts. X V I . 2. «. D e l’invention dans les arts. V I IL
848. a , b. Découvertes dans les arts. IV . 70.3.. a , b. 8cc. D u
goût en matière d’art. V I I . 76 1 . a , b.— 770. a. Des p rogrès
des arts, 8c des moyens de les hâter. Voyez Progrès. Des
livres élémentaires pour les arts. V . 496. b. Ufage .de l’efprit
philofophique dans les arts. V I. 681. b. Les arts les plus utiles
ne font pas ceux qu’on a perfectionnés les premiers. X. 828.
a. On devroit faire connoître aux enfans la pratique des
arts, même des plus communs. V . 399. a. Des ouvrages de
l’art. XI. 722. b. 723. a , b. Obfervation fur l’article Art de
l’Encyclopédie. I. xliij.
Art , arts libéraux. ( Belles-lctt. ) On a encouragé, les arts
de première néçeffné par l’appât d’un bon falaire, Suppl.
I. 383. a. 8c à l’égard de ceux dont le fuccès dépend des
talens de l’efprit, il a fallu non-feulement l’émulation de l’intérêt
, mais celle de la vanité. Ainfi s’eft établie dans l ’opinion
la prééminence des arts libéraux fur les arts méchani-
ques. Cette diftinftion a été fiprécife, que dans le même art,
ce qui exige un degré peu commun d’intelligence, a été
mis au rang des arts libéraux, tandis qu’on a laiffé dans la
claffe des arts mèchaniques, ce qui ne fuppofe que- des
moyens phyfiques ou des talens communs. — Enumération
des arts libéraux. — Par un renverfement fingulier, on voit
que les plus honorés des a r t s , font prefque tous des.arts
de luxe , fans lefquels la fociété pouvoit être heureufe. On
fera moins étonné de ce renverfement, fi l’on confidéré ,
que ce qui eft vraiment néceffaire à l’homme, a dû. être
facile à tou s , 8c par conféquent mériter moins de louange.
Différens moyens par lefquels les arts s’exercent : leurs dif-
férens objets. Ibid. b. Difficulté de les réunir à un même
principe. La mufique n’a pas feulement pour but d’imiter la
nature, mais fur-tout de l’embellir en l’imitant, 8c de confulter
le plaifir du fens qu’elle doit affefter. L’architeéhire
eft encore moins que la mufique affervie à l ’imitation. Ibid.
386. a. Son but eft de plaire aux y e u x , par desimpreflions,
qui dépendent de certains rapports, que la nature a mis entre
Pobjet & l’organe. Mais faifir ces rapports ce n eft pas imiter
c ’eft deviner la nature. Ainfi procédé 1 éloquence ; elle
n’imite rien. L ’orateur n’eft pas un mime; il parle d’après lui ;
il tranfmèt fap en fé e, il exprime fes fentimens. Dans les
arts même dont l’imitation femble être le partage, copier
n’eft rien, choifir eft tout. Et la réglé de ce choix fe
trouve dans la connoiffance de l’homme , l’étude de fes
affrétions, le réfultat des iifipreffions que les Objets font fur
l’organe. Ibid. b. Les arts d’agrément qui ne portent à l’ame
que des fenfations, ne feront jamais comptés parmi les arts
libéraux. Ceu x - ci ont fpécialement pour organes l’oeil 8c
l’o reille, les deux fens qui portent à l’ame aes fentimens
8c des penfées. Ces arts s’accordent affez fouvent pour em