frat ou du mariage. Ordre du droit du douaire avec les
autres droits. Il n’y a ouverture au douaire que par la mort
naturelle du mari. Cas où la femme ne fe remarie pas, ou
elle fe remarie, où elle eft privée de (on douaire. Diverfes
conventions par rapport au douaire. Droits oc charges cie
la femme par fon douaire. Ibid. 70. a. Diverles autres cir-
conft.inces fur cet objet. Du douaire des entans. Un ne peut
être héritier & douairier. Ibid. I. Comment on fixe la part
des enfans dans le-douaire, bc . &c. Ibid. 7 1 . a.
Douaire ,origine du douaire. V. 63. a. Obfcrvations fur
le douaire. X. 108. b. Douaire préfix. XIII. 283. b. Douaire
des veuves des pairs. XI. 765. a. Du douaire des femmes
chez les Turcs. X . 1*3. b.
Douaire \iccordé ,e n bordelaee, conventionnell ou préfix,
mnimier <ou lé®1;d , div is, demi-doua ire. V . 71 . a. Douaire
-aré, enti er e:n efpece, du mari , mi-douair e , douaire
M B a l : in ,p i opte aux enfans, f ans retour, réverfible,
D O UA bÎN E, t:rois bureaux en Frsince portant le nom de
dou:aune , celui de: Paris, ce.lui de L y o n , celui de Valence.
L ’ordonrlance de 1687 fur hss fermes, regle ce qui eft de la
régi e desi bureaux des ferme s. Marchandifes qui r<indent la
dou anne de Lyo:n confidér able. Etabliffemens de: Charles
IX. Ré«llement de: Henri III . T a r if particulier. Où fe lèvent
les droit:s. Droit de garde 1des marchandifes. Douanne de
V a lence_, fon tarilf particulier. Douanne de Paris. îSes tarifs.
Difpofitions des différens bureaux de provinces. V . 72. a.
Bureaux de conferve. Les marchandifes doivent être conduites
direélement aux bureaux, Perceptions des droits
d’entrée 8c de fortie. Les ballots, &c. ne doivent être
ouverts qu’au dernier« bureau de la route. Obligations des
négocians 8c des voituriers par rapport aux bureaux dans le
tranfport des marchandifes. Ibid. b. But de l’établiffement
des douannes. Perfeélion des arrangemens pris en France à
l ’égard des douannes. M. de Montefquieu cité fur ce fujer.
Ibid: 73. -r.
Douanne , étymologie de ce mot. Etabliffement des douannes.
IX. 17. a. Droits des douannes, réglé à fuivre dans
la maniéré de les établir. III. 697. b. Obfervations fur les
tarifs des douannes. X V . 914. a. Contrebande des douannes.
IV . 130. a. Principaux commis des douannes, particuliérement
de celle de Paris. III. 701. a. Direéteur général
des comptes à la douanne de Paris. IV . 1027. a. Du
poids du roi dans cette douanne. XII. 858. b. Gagne-deniers
de cette même douanne. V I I . 422. b. Confeillers de la
douanne à Lyon. IV . 28. a. Douanne de Valence , réflexions
fur fon établiffement. X V I . 813. b.
D O U A N N IER en Perfe. III. 326. b.
D O U A Y , hiftoire de fon parlement. X II. 33. a.
D O U B L A G E , double-cens , double-taille, Difpofitions
des coutumes d’A njou , V . 73. a. 8c du Maine , fur cette
forte de droits. Ibid. b.
Doublage , en marine, en imprimerie, en manufacture en
foie.-V-73- b.
D OU BLE. ( Géom. ) Raifon double 8c fous-double. Point
double : ouvrages à confulter. IV . 74. a.
Double. Nombre double en puiffance. XI. 204. a.
Double, (Mufiq. ) addition à cet article de l’Encyclopédie.
-Suppl. II. 738. b.
Double-corde. Double-crochet. Double-mordant. Double-
oélave. Double-triple. Suppl. II. 738. b.
Double feuille, ( Botan. ) caraéteres de ce genre de plante.
V . 74. a.
D ouble marcheur , ( Zoolog. ) efpece de ferpent. Lieux
où on le trouve. V . 74. a.
D ouble, ( Jurifp. ) difpofitions que contiennent les loix
Romaines fur cette matière. Paiement du double. Offre du
double. Peine du double. V . 74. a.
Double aüion, celle qui tendoit à faire payer le double;
V . 74. a. celle qui dans un contrat produit aétion refpeétive
envers les çontraétans ; celle qui produit deux aélions différentes
en faveur de la même perfonne. Ibid. b.
Droit d’août. Dro it ufité dans la province de la Marche.
v . 7V * . J Ê Ê . ..m
. Double-cens, coutume de M ehun-fur-Evre ; celle de Hefdin.
V . 74. b.
Double du furcens. Double devoir. Double droit. Double
écrit ou fait double. V . 74. b.
Double emploi, ordonnance de - 16 6 7 , fur les faux emplois
, parmi lefquels .peuvent être comptés les doubles em-
plois. V . 7.5 . a. '
Double lien, parenté par double lien , privilège qu’elle
donne dans certains pays. La diftinélion du double lien étoit
inconnue dans l’ancien droit romain. V . 73. a. Comment
elle commença à être introduite. Difpofitions de quelques
loix touchant le privilège du double lien. Ibid. b. Par l’expofé
de ces loix il .paroît que ce n’eft point Juftinien qui a introduit
le premier le privilège du double lien , déjà établi par
les empereurs Léon 8c Anthémius .--mais qu’il n’a fait que
D O U
l’étendre. Les enfans des freres germains excluent - ils les
enfans des freres confanguins ou utérins? examen de cette
queftion. Ibid. 77. b. Introduélion en France du privilège de
double lien , vers la fin du douzième fiecle. Les coutumes
fur cet objet partagées en dix claflês différentes. Ibid. 78. a.
Ouvrages à confulter. Ibid. b.
D ouble. ( Mufiq. ) Différence des doubles aux broderies
ou fleurtis ( Voyc\ Broderie. ). Double-croche. D ouble
fugue. V . 78. a . Précepte de M. Rameau fur ce fujet.
Ibid. 79. a.
Double canon renverfè, vol. V I I des pl. Mufique, plaüch. 8.
D ouble emploi, ( Mufiq. ) ouvrage à confulter fur le
double emploi. Ses réglés 8c fes .ufages. Un des principaux
eft de pouvoir porter la fucceffion du mode diatonique juf*
qu’à i’oétave. V . 79. a.
Double emploi : exemple, vo l. V IL des planch. Mufique^
planch. 8.
Double-oElavc. V . 79. a.
Double. Aéleurs qui portent ce nom. V , 79. b. Voyeç
Doubler.
D ouble-co upe , {Coupe des pierres) defcrfption de cet
appareil. V . 79. b.
D ouble-VOND , ( Manuf. en foie ) forte d’étoffe. Explication
de ce qui concerne la figure du poil de l’armure. V . 79. b.
Voye? Lustrine.
DOU BLÉ. ( Arith. 6* Algeb. ) Raifon doublée : dans une
progreffion géométrique, le premier terme eft au troifieme
en raifon doublée du premier au fécond. Il ne faut pas confondre
la raifon doublée avec la raifon double : ni la raifon
fous-doublée avec la fous-double. V . 80. a.
D O U B L EM EN T , fubfi. En matière d’eaux 8c forêts, on
peut d’une feule enchère faire le tiercement & demi-tierce-
ment, ce qui s’appelle doublement. En fait d’adjudication
des fermes du r o i, le doublement eft de fix fois le montant
de la première enchère. V . 80. a.
D OU B L ER , ( Speflacle) ufage qu’il faudroit faire des
aéleurs en fous-ordre ; i° . les exercer beaucoup pour les
rompre au théâtre ; 20. tirer avantage de ce nombre d’acteurs
pour l’embelliflement du fpeéiacle & fur-tout pour
donner du mouvement aux choeurs. V . 80. é.
Doubler les rangs , les demi-files & les files , en terme militaire.
V . 81. a.
Doubler les rangs. XIII. 789. a , b. Doubler les files. VI.'
794. a. Comment les Grecs doubloient les rangs 8c les files.
Suppl. III. 43. b. Comment on doubloit la hauteur de la
phalange fans former un plus grand nombre de rangs. Ibid.
Voyei Évolutions.
Doubler, en terme de marine , de blondier, de cirier ,
de manege, de relieur, de manufaélure en foie. V . 8i . a.
D oubler , ( Manege ) voyeç dans les planches , plan de
terre de la maniéré de doubler : doubler large : doubler
é tro it , vol. VII.des planches. Maneg e,pl. 17.
D O U B L E T S , fauffespierreries, maniéré de les faire. V^
81. a.
Doublet, in finiment des blondiers ; fon ufage. V . 81. b.
Doublet, inftrument du faifeur de cardes. V . 8 1. b.
Doublet, terme des jeux de billard & de triélrac. V . 8 1 . bi
' D O U B L E T T E , jeu d’orgues. V . 8i.b .
D O U B LU R E , ( Orfèv. ) défaut qui provient de la fonte
8c du mal forgé des métaux. Doublure fe dit auffi de l’or ou
où de l’argent qui revêt intérieurement les tabatières d’écaille,
,de vernis ou autres. V . 82. a. — Doublure dans le f e r , voye^
Suppl. III. 14. a.
D oublure , ( Fabriq. des arm.) défaut qui vient d’une
foudure manquée. Quelle en eft la caufe. Suppl. IL 738. b.
D O U C , efpece de finge , décrit vol. V I des planch. R égné
animal, pl. 21.
D O U C E -AM E R E , {Botan.) voye^ D ulcamere. Différens
noms de cette plante. Son caraélere générique. Enumération
de vingt-quatre efpeces de morelle grimpante ,
avec leurs variétés. Suppl. II. 739. a. Obfervations fur ces
efpeces , leur-culture, les ufages qu’on en peut tirer pour
la décoration des bofquets. Defcription particulière de la
morelle grimpante à tige d’arbriffeau , tdrtueufe & déformée
, à grappes terminales, dont les feuilles fupérieures font
figurées en lance. Defcription de la morelle grimpante
d’Amérique, à feuilles ondées , & très-profondément découpées.
Ibid. 740. b.
D O U C E U R , ( Bell. leur. ) dans une langue , dans le ftyle.'
Suppl. III. 3 o 3. a.
D O U CH E . (Chirurg.) Utilité des douches dans certaines
maladies. Celles des eaux de Bareges, de Bourbon, du
Mont d’o r , de Bourbonne , de Ploînbieres. Machine inventée
à Paris pour adminiftrer les divers bains médicinaux. V .
82. a.
Douche. Article fur ce fujet. Suppl. I. 737. b. De l’ufoge.
de la douche dans les bains. X. 338. a , b. 340. b. 341. a.
Douches employées pour les maladies des chevaux. V ,
209. bx
D O ü
D O U G L A S i ( Jacques) fon explication de la chaleur
I , ttt a b. Obieélions contre amniale. EUS 3v „ C n- c • fon< Jfy ftêrm /ei &V IL
22 b 323- a , b. & c . Corrections faites a ce lyitême.
\ G’eft à lui qu’on doit le renouvellement, la
théorie ’ fondamentale 8c la pratique de la taille au haut
appareil. VIII. 68. b. Ses ouvrages anatomiques. Suppl. I.
4°D O U J A T , {Jean.) jurifconfulte.XVI. 433. a.
D O U L E U R , chagrin, trifiejfc , ajjliftion, défolation ; mots
fynonymes , leurs différences. V . 82. b. Beau paffage des
tufculanes de Cicéron , où il définit les fynonymes corref-
pondans de la langue latine. Ibid. 83. a.
Douleur. Commentée font formées nos idées de plaifir
& de douleur. I. 46. b.• La douleur 8c le plaifir femblent ne-
différer que par des nuances. VII I. 277. a. Efpece d’infen-
fibilité que produit quelquefois l’excès de la douleur. 788.
a. Intonation par laquelle la douleur s’exprime. 827. b. Genre
de mufique propre à exprimer la douleur. III. 387. b. Nos
perceptions de douleur ne dépendent pas de notre volonté.
X V . 24. b.'Signes extérieurs de douleur. 4 1 1 . a , b.
D ouleur , ( Médec. ) il fuffit qu’une partie reçoive dans
fo compofition un plus grand ou un moins grand nombre
de nerfs pour qu’elle foit fufceptible de douleur plus ou
moins forte. Utilité de la douleur. Elle a lieu de trois maniérés
: ou lorfque la fenfation dans un organe eft abolie ,
ou feulement diminuée, ou lorfqu elle s exerce avec trop
d’intenfité. V . 83. a. 11 eft impoflible d’exprimer en quoi con-
fifte la nature de cette perception. L e fentiment de la
douleur eft l’effet de quelque affeélion dans les nerfs. Si
elle dure trop ou fi elle augmente confidérablement, elle
produit folution de condnuité dans les nerfs affeélés. Ibid. b.
Un changement dans le cerveau fans qu’aucun nerf foit
bleffé, peut auffi produire la douleur. Maladies dolorifiques
caufées par la feule fenfibilité de l’organe commun des fen-
fotions. On peut comparer de tels effets à ce qui fe paffe
dans les délires de toute efpece. Ibid. 84. a. Quatre efpeces
de douleur. Ibid. b.
19. • Douleur tenfive. Sa caufe. D iv e rs exemples. La douleur
qui furvient lorfqu’un nerf ou un tendon font à demi
coupés ou rongés, eft de cette efpece. La diftenfion des fibres
nerveufes peut être produite par une caufe interne. Divers
noms que prend la douleur tenfive. V . 84. b.
20. Douleur gravative. Celle que fait éprouver la fatigue
aux voyageurs à pied. Stupeur gravative. V . 83. a.
3-°. Douleurpulfative. Sa caufe. Elle a principalement lieu
dans les parties où il fe foit une grande diftribution de nerfs :
douleur, lancinante. V . 83. a.
40. Douleur pongitive. Sa caufe. O n l’appelle auffi téré-
brante , fourmillement, prurigineufe , mordicante. V . 83.
a . Les mouvemens inquiets , les infomnies, la fie v r e , les
colivulfions, le délire , la fureur font fouvent l’effet de
grandes douleurs. Elles, fufpendent les fecrétions & excrétions.
Enfin elles caufent quelquefois la gangrené. Difficulté
de connoître le fiege de la caufe de la douleur. Ibid. b. Une
douleur qui affetfte un organe principal e{l très-pernicifeufe.
Q u elle efl celle qu’on regarde comme moins mauvaife. Les
douleurs fervent quelquefois à annoncer un bon effet dans
les maladies aiguës. Douleurs fymptomatiques. Celles qui
diffipent après la fievre ou après quelque évacuation. Efpeces
de douleurs dangereufes. Ibid. 86. a. Remedes. Régime convenable.
C e qu’il fout faire quand la douleur provient d’une
trop forte difténfion ; lorfqu’elle provient d’une matière
obftruante , d’une matière âc re , ou enfin d’un corps étranger.
Quelquefois on ne connoît pas, ou on ne peut pas détruire
la caufe de la douleur. L e feul remede alors eft de
Tendre les nerfs affeélés , infenfibles; ce qu’on peut obtenir
par la feélion, au moyen du feu ; ufage des anciens médecins
& des afiatiques ; ou au moyen de la compreffion. Si
l ’on ne peut détruire le ne rf, on doit ôter au cerveau le fentiment
dé la douleur , ou par les narcotiques avec certaines
.précautions. Ibid. 87, a. ou par les antifpafmodiques affo-
ciés aux narcotiques. Ibid. b.
Douleur. Efpece de douleurs appellées épreintes. V . 83 6. f l ,
b. Douleur ftimulante. X V . 321. a. Effets de lafoignée dans
les douleurs violentes. X IV . 312. b.
Douleur, {M yth.) correélion à faire à cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. 741. a.
D O UM ER , fo balance d’effai. Suppl. I. 739. b.
D O U T E . Doute effeélif, doute méthodique. Celui de Def-
cartes. Ses exceptions t°. en faveur des v érités révélées, V . 87.
b. & de l’obèiffance due aux loix de fon pays ; 20. à l’égard de
la conduite; à l’égard de fes propres pallions. Inutilité du
doute de Defcartes^ en ce qu’il ne réforme rien dans la
nature des idées : il eft même impradcable. Sa prévention
en faveur des idées innées. Le plus grand fervice qu’il nous
a rendu a été de nous avoir laiffé l’hiftoire des progrès de
fon efprit. Le doute de Defcartes eft bien différent de celui
des Sceptiques. Ibid. 88. a. Difficulté de douter, fur tout
pour les clprits bouillans. Différence entre le doute ôt l’igno-
D O X 531
raneé. Quels doutes feroient déraifonnables ou même im-
poffibles.- Contradiélion .où tombe Montaigne dans le jugement
qu’il prononce entre les Pyrrhoniens. Ibid. b. Chaque
aélion que fait un Pyrrhonien dément fon fyftême. Frivolité
du fubrerfuge qu’emploient ces philofophes pour juftifier la
contradiélion qui fe trouve entre leur conduite & leurs
opinions. Danger du doute des Pyrrhoniens dans la fociété.
Ibid. 89, a. C e doute n’eft pas feulement contraire à la recherche
de la vérité , il eft de plus indigne de l’homme. Bon
mot de Pyrrhon pour fouver une inconféquence. Ibid. b.
Doute de Socrate , de Platon , d’Arcéfilas & de Carnéade , .
qui font les principaux académiciens. I. 30. a , b. 31. b. Doute
moins outré de la nouvelle académie. 3 i . é.JDoute des phi-,
lofophes feeptiques : comment ils le juftifioient. V . 831. b.
X l l l . 608. a , b. & c . D u doute de Defcartes. V . 833. a.
Circonftances q u il faut fe rappeller pour en juger raifonna-
blement. IL 719. a. C e doute ne tomboit point fur des
principes de conduite. 720. a. Fondement & utilité du doute
de ce philofophe. 72 1 . b. Doute preferit par le chancelier
Bacon. II. 9. a. Doute où nous laiffe notre ignorance fur
l’exiftence des objets extérieurs. Suppl. II. 930. a. V o y e z
Exiflence. D u doute fur les caufes de plufieurs effets phyfi-
ques. Suppl. IV . 3 20. a. Caufes de doutes par rapport aux
faits qui nous font attelles. IV . 431. b. 432. a'. Intonation
par laquelle le doute &. le diffentiment s’expriment. V I I I .
827. b. V o y e z Pyrrhonifme.
Doute, figure de Rhétorique. Doute fingulier qui fe trouve
au commencement d’une lettre de Tibere , citée par Tacite.
Belle réflexiom-de cet hiftorien. L e doute & la perplexité font
le langage de la nature dans une confcience bourrelée. •V .
9°- i1-
D O U T E U X , Incertain , Irréfolu. Synonymes ; leurs différences.
V . 90. a.
Douteux., Chofes douteufes. III. 373. a. Confcience dpui
teufe. 902. b. Genre douteux en terme de grammaire. V IL
392. a , b.
D O W , {Gérard) peintre. V . 324. a.
D O U V E , terme d’hydraulique , de relieur , de tonnelier.
V . 90. a.
D ouve. ( Tonnel. ) Partie des douves qu’on appelle iable.'
VII I. 426. fl.
D O U VR E S , ( Géogr. ) ville maritime d’Angleterre. Sa
fituation. Son état dans les anciens tems. Son état préfent.
Obfervations fur fon château. Canon remarquable clans fon
arfénal. Port de Douvres. Suppl. IL 741. a.
Douvres. Ancien phare de cette ville. XII. 489. a.
D O U W IN G , ( Ic/ithyi) deux efoeces de poiffons de ce
genre , nommés citvifch , Suppl. II. 448. a , b. & coitade.
499. a , b.
D O U X , Bénin , Humain , Indulgent. {Synon. ) Suppl. III.
s ? ; - b-
D o u x . ( Chymie ) Enumération des matières végétales
douces : par cette douceur il faut entendre une qualité d’un
corps qui le rend éminemment propre à la fermentation
fpiritueufe : qualité que n’ont pas les fubftances animales ,
dont le goût eft le plus analogue à celui des corps doux
végétaux. V . 90. b.
DOUX. {Métallurgie) Mine douce. Métal doux. V . 90. bi
Doux en matière médicinale 8c en pharmacie. V . 90. b.
L’auteur examine fi les alimens doux font de qualité échauffante
; s’ils font cauftiques s’ils opèrent l’épaiffiffement des
humeurs ; s’ils font bilieux ; s’ils produifent des vers dans
les corps. Préceptes fur l’ufage des alimens doux. i° . Ils
conviennent aux perfonnes délicates, Ibid. 91. 8c dont l’ame
affranchie des paffions vulgaires n’eft doucement remuée que
par des affeilions intelleéluelles. 20. Les gens dellinés aux
travaux pénibles ne fouroienc s’accommoder des alimens
doux. 30. Les perfonnes qui ont les organes de l<f digeltion
relâchés doivent les éviter. 40. Quatre efpeces de d ou x ,
leurs ufages. Ibid. b. Sentimens d’Hyppocrate 8c de Galien
fur l’ufage des doux. Vertus médicinales des corps doux :
purgatifs lubréfians ou lénitifs. Bons peéloraux , propres à
calmer la toux ou à guérir les rhumes de poitrine. Ils ferven
t auffi à mafquer les remedes défagréables au goût. Ibid.
92. fl. ’ . • . ■
D o u x . ( Mufique ) Les Italiens écrivent dolce 8c plus communément
piano. Cependant quelques-ur.s mettent da la différence
dans le fens de ces deux mots. V . 92. b.
Doux , du ftyle doux. V I . 863. A fuppl. III. 303. a.
Doux , en terme de maréchal, à la monnoie , 8c en
terme de teinture. V . 92. b.
D O U Z A . {J a n) Obfervations fur la v ie 8c le caraélere
de cèt homme..célébré. IX. 431. b. 432. a.
D O U ZA IN E , Sergent de la , X V . 87. a , b. Sec. .
DOUZIEME , ( Mufique ) oélave de la quinte. Toute
corde fonore rend avec le fon principal, celui de la douzième.
■ ■ i • I
D O X O LO G IE . ( Théolog. ) Les Grecs diftinguent la grande
& la petite doxologie. Origine des diverfes formules de fo