mauvais exemples ; /défaut d’exhortations à cette vertu : autant
de caufes qui la rendent étrangère à nos moeurs. Ibid- b.
Fauffe idée qu’on donne de l’avarice, qui fait qué pour l’éviter
on fe jette dans la prodigalité & dans le f a l^ L e s hommes ,
plutôt ménagers qu’avares , font prefque tôfjours d un bon
commerce; ils deviennent même quelquefois ïompauflans ;
8c fi on ne les trouve pas généreux , on le s trouve au moins
affez équitables. Combien la fociété gagneroit a etre peuplee
de ees hommes-là. Les anciens Romains identihoient 1 économie
avec la probité la plus entière. L’Efprit faint nous pré-
fente la même idée en plufieurs endroits. Citations de divers
paflàges de l’écriture fur cette matière. Ibid. 746. a. Eloee de
la femme forte. L’évêque doit être bon économe , dit S. Paul.
Exemple d’épargne que nous a donné Jefus-Chrift. Ibid. b.
Dépenfes abufives que fait l’é ta t, 8c dont la fuppreflion ne
gènéroit point la liberté publique. On a déjà donné l’exemple
d’une meilleure économie , lorfqu’à la naiffance du duc de
Bourgogne , on a mieux aimé allumer de toute part le flambeau
de l’hyménée , que de faire, fuivant l’ufag e, des prodigalités
mal entendues. Exemple 8c paroles d’un fage fuédois
fur ce même fujet. Autres traits ; l’un tiré d’un empereur de
la Chin e , l’autre du miniftere d’Angleterre. Ibid. 747. a. Un
ambaflàdeur hollandois fe plaignoit de ce qu’au lieu de lui
donner une lettre de change de quarante mille écus , la cour
qu’il quittoit lui avoit fait préfent d’un bijou de même valeur.
Epargnes qu’on pourroit faire dans l’adminillration de la juf-
tice 8c des finances, dans la difcipline des troupes , dans la
police des arts 6c du commerce , particuliérement dans celle
des métiers j 8c enfin dans 1 exercice meme de la religion. Il
eft démontré que le pain-béni feul coûte plufieurs millions
par an. Ibid. b. Abus de la location des chaifes dans l’églife.
Moyen de fournir aux dépenfes ordinaires , quand cette
recette feroit retranchée. Comment le gouvernement devroit
intervenir à cet égard. O n afagement obfervé que le nombre
furabondant des gens d eglife.eft vHïblement contraire à l’opulence
nationale ; ce qui eft principalement vrai des réguliers
de l’un 8c de l’autre feXe. Ibid. 748. a. Réforme qu’il
faudroit établir fur cet objet. Autres abus auxquels il importe
de.faire attention. Les académies de jeu , le trop grand nombre
de cabarets. Réponfe à ceux qui objeéleroient que des
réglemens à cet égard diminueroient le produit des aides.
Autre propofition qui tient à l’épargne publique ; ce feroit de
fonder des monts de piété , pour faire trouver de l’argent fur
gage 8c fur un très-foible intérêt. Avantages de tels ètabliffe-
mens. Ibid. b. Ufage particulier aux Ang lo is , qui fert à faire
cpnnoître leur économie domeftique. Objection faite à l’auteur
: fi l’économie devenoit à la mode parmi les François,
que feroit-on de tant de richeffes accumulées ? que devien-
droient tant de fujets dontTùnîque deftination eft d’être employés
aux arts de fomptuofite ? Ibid. 749. a. Réponfe , qui
fert à renforcer la thefé de l’auteur, en lui donnant lieu
d’expofer les bonnes oeuvres que l ’économie rend pratiquâm
e s , 8c ce que l’ordre public gagneroit par le retranchement
de mille abus contraires à la proipérité de l’état. Il eft certain
que la différence d’occupation dans les fujets produit l’abondance
ou la difette nationale. C e qui rend indifférent fur les
raifons les plus concluantes en faveur de l’économie , c’eft
l’ignorance, la molleffe, 8c l’habitude de confondre {’épargne
avec l’avarice. Détails fur le genre de vie de feu M.
G o d in o t , chanoine de Reims. Son goût pour l’agriculture;
fon épargne ; fa vie retirée, 8c les richeffes qu’il avoit amaf-
fé esp ar tous ces moyens. Faux jugemens qu’on avoitportés
fur fon compte. Effets de fa libéralité qui confondirent ces
faux jugemens. Ibid. b. Sociétés établies en Ang leterre, en
Ecoffe & en Irlande , propres à encourager à l’économie 8c
à des largeffes difpenfées à propos. Académie royale fondée'
en S u èd e , dont l’unique objet fe rapporte à des vues économiques.
L e journal économique qui fe publie en France ,
eft digne de toute l’attention du miniftere. Comment il dev
ro it favorifer 8c foutenir cet ouvrage. C e feroit une vue
bien conforme à l’économie, de ne pas abandonner le plus
grand nombre de fujets à la rapacité de ceux qui les emploient,
& dont le but principal eft de profiter du labour d’autrui
fans aucun égard au bien des travailleurs. Eloge de ces hommes
précieux à la France , qui joignent, à la fupériorité du
g én ie , les vues les plus utiles 8c les plus grandes. Exemples
que les princes de l’Europe ont donnés de leur goût pour
l’économie publique , depuis la paix de 1748. Ibid. 750. a.
Ouvrages des favans qui concourent à un fi intérefl'ant objet.
Maux publics 6c particuliers qui viennent de ce qu’on a mal
faifi ce jufte milieu qu’il faut tenir entre l’avarice 8c la prodigalité.
Caraâere d’une fage épargne. Comment les anciens
aceoutumoient leurs enfans à l’épargne, 8c combien peu leur
exemple eft imité. Le but de tout ce qui vient d’être d it , eft
d’éclaircir les hommes fur leurs véritables intérêts. Ibid. b.
Voye\[ E conomie.
Epargne, ménage, ménagement. Différentes fignifications de
ces mots. X . 330. a. Ajoutez à l’article Epargne le projet de
tranfporter plufieurs fêtes au dimanche. V I. 365. b. b c . A â io n
généreufe qui tînt lieu de fête à la naiffance de M. le duc de
Bourgogne. 588\ a.
Ep a r g n e . ( Finances ) Greffier de l’épargne chez les
Romains. X IV . 813. a. Billet de l’épargne. II. 234. b. Contrôleurs
de l’épargne fous François f , 8c Henri II. IV.
153. b. Tréforier de l’épargne en Angleterre. V I I . 509. b.
Voye^ T r é sor .
E p a r g n e . ( Gravure en bois ) ouvrage fait à taille d’épargne.
V . 1011. Errata.
Epargne , peinture à V , X. 5 51. a.
E p a r g n e , ( Hydr.) V . 750.b. VoyeçA ju t a g e .
E PA R V IN , ( Maneg. Maréch. ) .tumeur qui affeéle les
jarrets. Origine au mot éparvin. Trois fortes d’éparvins.
Origine du mot éparvin. Trois fortes d’éparvins, félon quelques
auteurs.
i° . L ’éparvin fec. Flexion convulfive 8c précipitée de la .
jambe qui en eft a ttaquée, lorfque l’animal marche. Un cheval
crochu avec ce défaut doit être rejetté. Ceux dans les deux
jambes defquels il fe rencontre, n’ont pas toujours été re-
jettés dans les maneges. Caufes de cette flexion convulfive;
caufes prochaines 8c éloignées. V . 751 . a. Si cette maladie
n’eft pas parvenue à un degré confidérable, la fenfation dou-
loureufe n’exiftera que dès les premiers p as, 8c ceffera infen-
fiblement. Il eft de toute impoflibilité d’afligner à cette maladie
une place dans lé jarret, ou dans les parties qui l’environnent.
Si le premier moment de la contraélion eft celui de la
douleur, il faut conclure que le fiege du mal eft dans la
partie qui fe contraéle , c’ell-à-dire, dans la partie charnue
des mufcles.
a0. L ’éparvin de boeuf. Pourquoi cette maladie eft appellée
de ce nom. Nature de la tumeur qui caufe cette maladie dans
les boeufs. Celle qui furvient aux chevaux n’a aucun caraélere
femblable. Ainfi elle doit être fimplement appellée éparvin ,
ou éparvin calleux, qui eft la troifieme efpece, félon quelques
auteurs. Ibid. b. C e qui cara&érife l’éparvin, c’eft fa fituation ;
8c dans la maladie dont il eft ici queftion, il n’y a de gonflement
qu’à la portion de l’os du canon, que l’on a nommée
ainfi ; c’eft un mal dont le f ie g e , ainfi que celui de la courbe ,
eft dans l’os même. Détails fur la fituation de la courbe ; fes
caraéteres extérieurs; fes fymptômes. L e Véritable éparvin
Scia courbe ont un même principe. Quelles en font les caufes
internes 8c externes. Ibid. 75 2. a. Traitement de ces maladies.
Cure de la tumeur humorale , à fuppofer qu’elle fe montre
dans le ch e v a l, comme celle c(ui fe montre quelquefois dans
les boeufs. Le traitement de l’éparvin fec n’eft pas encore
véritablement connu. Effais inutiles de l’auteur, pour parvenir
à le guérir. C e qu’on v ient de lire eft de M. Bourgelat. Ibid. b.
La même matière traitée par M. Genfon. Les différens fym -
ptômes de l ’éparvin ont fait divifer cette maladie en plufieurs
efpeces , fur lefquelles les auteurs ne font pas d’accord.
Quelques-uns en reconnoiffent trois , d’autres d eu x , d’autres
une feule. L ’éparvin de boeuf n’a jamais été reconnu par
MM. Bourgelat 8c Genfon dans le jarret du cheval. C e qu’on
entend par éparvin fec : il faut le diftinguer du véritable éparvin.
Caufes de l ’éparvin calleux. Ibid. 733. a. S iégé de l’éparvin
fec. Il eft inutile de propofer des remedes pour ces genres
de maladies , pnifque la cure en eft jufqu’à préfent inconnue.
Les cures prétendues de l’éparvin ne font arrivées que dans
les cas ou il eft fuperficiel, c’eft-à-dire, lorfque le frottement
a fuffi pour rendre aux parties voifines la liberté de leur
mouvement. L e vrai remede de l’éparvin eft d’en prévenir
les caufes primitives: quelles font ces caufes. Pourquoi cette
maladie eft plus commune aujourd’hui qu’autrefois , 8c les
beaux 8c les bons chevaux fi rares de nos jours. Conduite
prudente qu’on tenoit autrefois à l’égard des chevaux, oppofée
aux abus où l’on tombe fi fréquemment aujourd’hui. Ibid. b.
Voye^ Suppl. III. 410. a. ^
E P A V E S , ( Jurifpr. ) çhofes nobiliaires égarées ou perdues
, dont on ignore le légitime propriétaire. Erym. dé ce
mot. V . 754. a. En Normandie on les appelle chofes gaives■.
Différence entres les épaves 8c les biens vacans , de même
aufli entre un tréfor 8c un épave. C e qu’ordonnent les loix
Romaines fur les beftiaux égarés. Comment les coutumes
en difpofent. Quelles font celles qui contiennent quelques
difpofitions fur cette matière. Auteurs qui traitent des épaves.
Ibid. b. .
Epaves d’abeilles, ou avettes, effains de mouches à miel
qui viennent fe pofer dans le fonds de quelqu’un , 8c que
perfonne ne réclame. Elles appartiennent au feigneur haut-
jufticier. Coutumes qui en difpofent ainfi. Difpofition particur
liere de la coutume du Maine. V . 735. a.
Epaves d’aubains, hommes 8c femmes nés hors le royaume
en pays fi lointain, que l’on ne peut avoir eonnoiffance du
lieu de leur naiffance. V . 755. a.
Epave du defirier. V . 7« 3. a.
Epave du faucon. V . 755. 4.
Epaves foncières. V . 75 5. a.
Epaves marines ou maritimes, appellées en vieux langage,
herpes marines : Etym. de cette derniere dénomination Les
poiffons
poiffons qui viennent éch ouer, font du nombre des épaves
marines. V . 735- a- C e que les jugemens d’Oleron étabiiffent
fur les épaves marines. La coutume de Normandie les appelle
varech : v o ye z ce mot. C e que déclare fur ce fujet l’ordonnance
de la marine de 1681. Ibid. b.
Epave mobiliaire , diftinguée en cela des épaves foncières,
qni confiftent en immeubles. Coutumes où il en eft parlé. V .
753. m
Epave de perfonne, ou d’aubain. V . 733. b.
Epave de riviere. C e que preferit fur ce fujet l’ordonnance
des eaux 8c forêts. V . 733. b.
E P A V IT É , (Jurifpr.) fe dit en quelques coutumes pour
aubaine. C e que portent fur le droit d’épa vife,' la coutume
de V i t r y , Bacquet en fon traité du droit d’aubaine, 8c les
ordonnances du duc de Bouillon. V . 736. a.
E P A U L A R D , ( Ichtyolog. ) poiffon cétacé e , que l’on ap-
pèlle dorgue en Languedoc. Sa defeription. Pourquoi les
pêcheurs empêchent qu’on ne le bleffe. V . 736. a.
E P A U L E , ( Anatom.) Définition. C ’eft principalement de
l’omoplate que dépendent les différentes attitudes de l’épaule.
Pourquoi les épaules font plus hautes ou plus baffes, plus
larges ou plus étroites dans différentes perfonnes. Caufes des
trois difformités principales des épaules, qui gâtent la beauté
de la taille. V . 736. b. Précautions que doivent prendre, lés
enfans pour éviter ces difformités. i° . Pour éviter la vouffure,
il faut engager les enfans à avancer la poitrine en d e vant, à
retirer les épaules en arriéré, à porter leurs coudes fur les
hanches. 11 faut les obliger quand ils font affis de fe tenir
à plomb fur leur féant. 11 faut que la tablette fur laquelle ils
s’affeyent, foit abfolument plate au lieu d’être enfoncée dans
le milieu. Il faut coucher l’enfant dans fon lit le plus plat qu’il
ferapoflible. 20. Pour éviter l’engoncement, il faut fe garder
de fufpendre 8c de foulever un enfant par la lifiere, il faut
quç la table où il mange foit deux doigts plus baffe que fes
coudes. Ibid. b. Un autre moyen feroit de ne point affeoir
les enfans dans des fieges, ou roulettes qui ont des accoudoirs
un peu hauts. 30. Pour remédier à l’inégale hauteur des
épaules, il faut mettre quelque chofe d’un peu lourd fur
l ’épaule qui baiffe. Comment il eft prouvé que l’épaule chargée
fe hauffe, 8c que celle qui ne l’eft pas le baiffe. O n peut
au lieu de ce mo yen, faire porter par l’enfant, avec la main
qui eft du côté de cette épaule, quelque chofe d’un peu
pefant ; cet expédient e ft fur-tout très-utile, quand un enfant
a la taille confidérablement plus tournée d’un côté que de
l ’autre. Autre m oyen ; faire porter à l’enfant une petite échelle
fur l’épaule qui baiffe. Autres expédiens. Ibid. 737. b. Q u elquefois
enfin, un enfant penche trop l’épaule fur un des côtés,
foit le gauche, foit le droit. Moyens d’y remédier. S’il penche
trop l’épaule fur un des côtés , foit le gauche , foit le droit.
Moyens d’y remédier. S’il penche trop l ’épaule du côté
g auche, faites-le foutenir fur le pied droit. To us ces m oyens
demandent une longue continuation. L es difformités des épaules
ne peuvent être corrigées que dans les p remières années
de l’enfance. Pourquoi l’on a v u des perfonnes q u i, après
avoir été bleffées à l ’épaule, ont tout-à-coup perdu la parole.
Ibid. b.
Epaule, pièces offeufes de l’épaule, voyeç Clavicule 8c
O moplate. Mufcle deltoïde de l ’épaule. IV . 793. b. Le trapèze.
X V I . 363. b.
Epaule, ( Manege) partie de l’avant-main du cheval. V .
737 . b. On a confondu cette partie , qui n’eft proprement
compofée que de l’omoplate, avec le bras qui eft formé par
l’humérus. Il importe effentiellement de fe former une idée
jufte de la ftruélure de cet animal. C ’eft au bras qu’il faut
rapporter toutes les obfervations qui ont été adoptées, 8c
qui ont paru ne concerner que l’qPhule. L e bras doit être
petit, p la t , libre 8c mouvant. Comment on reconnoît s’il eft
doué de ces qualités. Comment le défaut de liberté peut fe
répare r, lorfque cette partie n’eft que nouée 8c entreprife.
Si cette partie fe trouve chevillée ou froide, ou defféchée, on
ne peut plus lui' donner aucune liberté. Signes auxquels on
reconnoît qu’elle a quelqu’un de ces défauts. Ibid. 738. b.
Caufes qui rendent cette partie froide. Caufes du defléche-
ment. Comment on reconnoît que la partie dont il s’a g it ,
eft froide ou prife. Ibid. b. Symptômes du defféchement.
Moyens de prévenir les progrès de ces maladies. Dès que le
mal eft ancien, les tentatives font infruûueufes. En quoi con-
fifte la foupleffe des épaules. La néceflité de la procurer à
l’animal eft la bafe de toutes les aélions auxquelles nous pouvons
le follicitër. Q uels font les moyens de dénouer ces
parties, 8c d’en faciliter le jeu en tout fens. Ibid. 739 .b. L ’unique
intention de l’auteur eft d’affouplir l’omoplate 8c l’humérus,
8c pour cet effet, de follicitër le mouvement en rond, dont
le bras principalement, ou fon articulation fphéroïde eft fuf-
ceptible. Leçons de l’auteur pour parvenir à ce but. Ibid. b.
Divers détails inftruélifs fur cette matière. Ibid. 760. a.
Epaule, defeription de cette partie. Suppl. III. 382. a. 384.
I . 388. b. 398. a. Cheva l froid dans les épaules. 409. a.
Cheva l pris des épaules. Ibid. Gagner l’épaule du cheval.
Tome I,
V î t 423. a. Leçon de l’épaule en dedans, Vol. V I I . des pl.
Manege. pl. 13 8c 14.
, ,A PAVLE> ( Maréch. ) Cette partie eft fujette à beaucoup
d infirmités, comme entr’ouverture, écart ou effort d’épaule ,
b c . Pour mieux expliquer la ca u fe , les effets de ces genre«
de maladies, l’auteur développe ici la compofition anatomique
de la partie qui en eft le fiege. V . 760. b. Caufe principale
de l’effort d’épaule. Cas où la maladie eft légère , 8c
peut fe guérir aifément. Cas plus g r a v e , dans lequel la maladie
devient fouVent incurable , fans un prompt fecours»
L ’entr’ouverture ou disjonction des os de l’épaule proprement
dite , eft un des plus funeftes accidens qui puiffenç
arriver au cheval. Signes fymptomatiques qui le caraélérifent.
Cure pour l’écart ou effort d’épaule fimple. Ibid. 761 . a. C e
qu il faut faire fi l’effort d’épaule eft ancien. Autre genre de
maladie auquel les épaules des chevaux font fujetres : il fe
divife en trois efpeces qui ont chacune leur caufe particulière;
les épaules froides, les épaules chevillées ; les épaules étroites
ou ferrées. Ibid. b. Pourquoi les chevaux anglois , 8c fur-tout
les chevaux de Telle , font plus fujets à cette maladie que les
autres. Caufe des épaules froides. Comment il eft facile d’être
trompé fur cette maladie lorfqu’on acheté un cheval. Caufe
fécondé de ce même mal. Ibid. 76a. a. D ’où vient le défaut
des épaulés chevillées. Caufe des épaules étroites ou ferrées.
Impoflibilité de guérir ces maladies. Ibid, b.
È P A U L EM EN T , (Fortifie.) ouvrage qui fert à couvrir
du canon de l’ennemi. C ’eft encore la partie avancée d’un
flanc co u v e r t , non arrondie. Autrefois 011 faifoit des épau-
lemens pour couvrir la cavalerie du feu de l’afliégé. V . 763. a;
E P A U L IE S , ( Hift. anc. ) lendemain des noces chez les
Grecs. C e qui fe pratiqnoit ce jour-là ; pourquoi on l’appelloit
épaulie. M eubles 8c préfens donnés-par le beau-pere 8c appeiiés
du même nom. Comment ces préfens étoient envoyés à
répoux. V . 763. a.
t E P E A U T R E , ( Agric. ) efpece de froment. D eu x fortes
d’épéautre. Qualité de fon pain. Ufage qu’on en faifoit autrefois.
Ufage qu’on en fait aujourd’hui. Defeription de la plante»
Seigle blanc aufli nommé épeautre. V . 763. a.
Epeautre, obfervations fur cette efpece de blé. Suppl. I.
9*4 -b. Suppl. IV . 409. a , b. Efpece d’épeautre appellée feîgle
blanc , ou blé barbu. '408. b.
EPÉE , (Efcrim.) Définition de toutes les parties de l’épée ^
en termes d’eferime. V . 763. a. Epée à deux mains ou efpa-
dron. Diverfes fortes d’épées. Quelles étoient autrefois les
épées des fauvages du Mexique. Longueur des épées en
Efpagne. Les anciens chevaliers donnoient des noms à leurs
épées. Comment étoient faites les épées dans les premiers
tems de la troifieme race de nos rois. Faits extraordinaires
des anciens chevaliers avec leurs épées. Force qu’elles fuppo-
foient dans ceux qui les manioient. Ibid. b.
Epée , (Efcrim.) Salut de l’épée, voyer Salut. Battemeils
d’épée. II. 148. a. Coulement d’épée. IV.»326. a , b , &c.
Epée, (Art milit.) Epées de différentes fortes. Celles des
anciens Efpagnols 8c des Gaulois. Celles des François fous la
première race. Epées qui fendoient un homme en deux. Epées
du tems de S. L ouis, Suppl. II. 8 14. £. 8c du tems deFrançoisI.
Epées qu’on appelloit bracquemart, ftocade , efpadon. Epées
des moufquetaires 8c piquiers du tems de Louis XIII. Celles
des foldats fous Louis X IV 8c dans les tems fuivans. Voye%
les planch. de l'art milit. Suppl. Exemples qui prouvent que
la nation Françoife a fu toujours tirer de grands avantages*
de cette a rme, 8c s’en fervir avec autant de vigueur que de
fuccès. Ces exemples font tirés de la bataille de Caftel en
16 6 7 , de la bataille de Staffarde en 1690. Ibid. b. La brigade;
des gardes à Steinkerque en 1692., fit une charge l’épée à la
main, qui décida le combat. Occafions où l’épée eft préférable
à la bay onnette. Autres exemples qui montrent la grande
utilité de cette arme. Ibid. 813. a. D e la meilleure forme qu’ôn
doit lui donner : Ibid. b. v o y e z là-deffus l’article Fusil-
P1QUE.
Epée, (A r t milit. Antiq.) Raifons alléguées contre l’ufage
de l’épée pour l’infanterie. Ces raifons réfutées par les exemples
rapportés ci - deffus. Matière dont les épées romaines
etoient faites. Efpece de fabre dont Perfée fe fervit pour délivrer
Andromède félon le tableau qu’on en a trouvé dans les
peintures d’Herculanum. Des différentes formes qu’ont eues
les épées chez différens peuples. Suppl. II. 815. A.
Epée, gardes 8c lames d’épée', v o ye z ces mots. Poignée
d’une épée. X II. 682. b. Maniéré de monter une épée, vol. IV.
des planches, article Escrimé , pag. 1. a. Différentes fortes
d’épées, vol. IV des planches , article Fourbisseur. Cou -
tilles.. IV , 410. b. Panfèrotefches ou paluches , dont fe fervent
les huffards. X I. 824. b. Epées en bâton, ou épées fourrées
des anciens. XVII . 783. b. Braquemarts. Ibid. Voye{ l’artide
A rmurier , vol. Iwdes planches. Inutilité de l’épée pour le
foldat. I. 689. .b,-O n n’a pas fupprimé l’épée , mais on l’a
dépouillée de tout ce qui la rendoit embarraffante. VIII. 8. b.
Leçons pour bien manier l’épé e , voye^ Escrime.
Epée , (Jurifpr.) nobleffe d’épé e , voye{ Noblesse. Con-
O O Q 0 0 0 0